Dépendance sexuelle

Version complète : JE SUIS VIVANT !
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Très bien pour l'hypnose, ça ne peut que te fairz du bien. Je me reconnais dans le texte, et depuis que j'ai réglé le problème avec la mère je vis un peu mieux la solitude. Je te souhaite de trouver comment mieux vivre ce fardeau. 
Je te souhaite un bon weekend, bravo pour ton sevrage !
Merci Ekeiloh, dans mon cas, j'ai eu une discussion houleuse avec ma mère à Noël. Pour avancer, il faut être deux. Je sais que je ne changerai pas mes parents. Je dois juste faire un effort pour ne pas trop leur en vouloir, ils ont fait avec ce qu'ils avaient. Ils ont matériellement fait tout ce qu'ils pouvaient. Elle ne comprends pas que je puisse lui dire que j'ai manqué d'amour. Depuis, c'est le grand froid. Et plus je retourne chez mes parents, et plus je prends conscience de ce que j'ai vécu pendant mon enfance. Cela me fait mal, et aujourd'hui, malgré la distance, mes visites durent moins de 48h. J'y vais car il y a mes enfants et ma soeur qui habite pas loin...

Pour le reste, le W.E s'est très bien passé. Je suis fatigué, mais une bonne fatigue. J'ai refusé une relance d'un garçon (pour faire simple, il cherche un mec à baiser), j'aurai pu aller sur un lieu de drague gay (finalement non). Je vais surement revoir le garçon que j'avais déjà vu samedi dernier. Je suis heureux de le revoir.

Comme je le disais, j'ai aussi avancer dans la lecture du livre et j'y vois clairement dans mes objectifs: plus de sexe sans lendemain, de sexe compulsif, à la recherche de toujours plus. Donc pour l'instant plus de sauna, plus d'appli, plus de lieu de drague, ne plus répondre aux mecs qui recherche juste du sexe. La différence est parfois difficile à définir, mais c'est assez clair dans ma tête.

De plus le livre proposait une réflexion sur la balance décisionnelle. ON arrête de vanter les bienfaits du sevrage et pourtant malgré ces bienfaits, on chute ! Je n'avais jamais regarder les inconvénients à changer. Dis autrement quels sont les freins au changement ?
Je me suis poser cette question et cela a éclairer ma reflexion et mon combat. Voici ce que j'en ai tiré
Inconvénients à changer de comportements sexuels problématiques
* Pensées obsédantes difficile à soutenir
* Me retrouver seul face à ma solitude, à la peur de l'abandon
* M'engager des de vraies relations (pas de type homme / objets)
* Perte de mes repères, je vais dans l'inconnu (peur ?)
* C'est si simple de se dire dépendant sexuel (presqu'une excuse).
* remplir le vide que la dépendance remplissait
Avantage à continuer mon comportement addict
* Ne pas voir ce qu'il y a derrière l'addiction, ne pas affronter mes peurs
* Déresponsabilisation de mon comportement (je suis addict, c'est pas ma faute)
* plaisir éphémère rencontré lors de la jouissance, exaltation / excitation lors de la préparation
* Relation facile.

Je ne développe par les avantages, on en parle régulièrement ici. En plus de la solitude (peur de l'abandon), il y a aussi cette difficulté à construire des relations vraies avec les personnes que je rencontre. Je dois aussi travailler sur ce point !

Bonne semaine à tous,

Fabrice
Tu donnes envie de le lire.
Oui, il faut le lire ! Il est vraiment très bien !
Journée calme, avec des vagues de déprime, d'impression de mal-être... puis c'est passé. Laisser passer les vagues. Surtout ne pas vouloir lutter contre.
Ce soir, j'ai cuisiné pour moi, ce que je fais très rarement. Je lis beaucoup actuellement, et c'est très nourrissant. J'écoute de la musique (actuellement en écrivant ce message).
Je vais donc vous en faire profiter. Attention selon la programmation de K9 cela peut bloquer vu le nom du groupe. Le titre Sunsetz.
Comme toujours, rien n'a changé depuis 10 jours, et pourtant ! Tout est en nous...
Fabrice
J'ai acheté ce livre grâce à toi Fabrice et je t'en remercie. Il apporte de nombreuses reponses.
Journée chargée, j'avais des dossiers à avancer. La petite phrase 'ce n'est pas compliqué' m'a bien aidé !
'Ce n'est pas compliqué' de rentrer chez moi le soir et de rester seul. C'est même plutôt bien.
Actuellement, j'ai l'impression de semer, de regarder pousser. Mon esprit s'est apaisé, j'aime le calme. J'ai repris contact avec des personnes un peu perdu de vue, on va essayer de se revoir. J'aurai pu choisir des plans sexe (plus simple), je vais essayer de construire des relations plus stables, plus durables. Là, juste le plaisir de prendre du temps avec des personnes que je trouve intéressantes. Pas envie de me projeter, juste envie de prendre le temps.
La dépendance a créé autour de moi un désert relationnel... Je m'aperçois que depuis plusieurs mois (malgré des rechutes), je travaille ce terrain. Je ne sais plus qui disait cela "moins de biens, plus de liens". Et j'ai surement commencé à m'en sortir le jour où je me suis ouvert à une amie.
Bonne soirée
Grosse vague d'angoisse ce soir. vague d'abandon, l'impression de ne plus être, car n'existant plus pour les autres.
L'angoisse est physique avec une oppression, une difficulté à respirer, des larmes... parfois des pulsions, heureusement que tout est bloqué, je sais que je n'ai pas de solution avec le smartphone ou l'ordi.
Je m'aperçois comme il m'est difficile de nouer des relations, j'ai revu hier le garçon que j'avais vu il y a une dizaine de jour. C'est toujours aussi bien... mais je ne sais pas. J'ai peur de m'engager. Ce n'est pas difficile. Laisser venir, profiter du présent, mais si c'est difficile !
Ce soir tout a commencé par une frustration, un rendez-vous pour rien à la banque, une heure de perdu... l'impression que je n'étais rien... puis tout s'enclenche. Je suis rien, personne ne pense à moi... J'ai honte, car je sais qu'il y autour de moi des gens qui m'aiment, mais je n'arrive pas à avoir confiance en eux, et cela ne suffit pas à apaiser les souffrances... et tout cela alimente la perte de confiance, je me referme, pas envie de voir des personnes (peur) et donc solitude...
Ekeiloh, c'est super que tu puisses descendre en toi. Je crois que je suis toujours dans une phase de résistance.
Pour revenir au thème de ce forum, la bonne nouvelle est que je tiens mon sevrage et que je sais maintenant ce que je ne veux pas en terme de rapport au sexe et que je découvre une forme plus épanouissante de sexualité. Au moins une chose claire !
Fabrice
Bravo pour ton sevrage ! Tu as vécu une soirée très difficile, comme tu le dis toi même tu es en résistance face à tes angoisses et c'est pour cela qu'elles prennent des proportions aussi grandes. Est ce que tu bosses sur tes angoisses avec ta psy? Est ce que tu ne peux pas trouver quelque chose qui te calmera? N'as tu personne que tu puisses contacter quand ça ne va pas ?
Merci Ekeiloh. La matinée est encore plus dure dans le sens où j'ai essayé de ne pas résister. Ce matin, j'ai écris tout ce qui était là, et même si cela est douloureux, je pense que cela me fait du bien. C'est difficile car j'ai l'impression de me trouver devant un champ après la bataille, une forme de Verdun. Il y a la solitude, l'abandon, la disparition, l'amour et la haine, la haine (le non-amour de moi). Ce soir je dois passer une soirée avec l'un de mes fils. C'est super ! C'est lui qui a demandé. J'ai peur... Et cela me fait mal car je l'aime, mais j'ai peur de m'exposer, donc je me referme. Tout cela, je le sens, je le vois, et c'est dur car les schémas de pensée sont bien ancrés en moi.

J'en parle avec mon psy, j'ai essayé de le joindre ce matin, mais sans succès, ma prochaine séance est jeudi. Quand je suis comme cela, je me referme sur moi-même ce qui a pour conséquence d'amplifier la souffrance, et d'entrer dans une spirale infernale. J'arrive à écrire, à venir en parler ici. Je ne me coupe pas totalement. J'ai envoyé un message à une amie pour en parler avec elle...

Pour me calmer, il y a la respiration. Me réancrer dans l'instant présent. J'ai des anxiolytique, mais là je veux gérer sans. Au cas où, ils sont dans mon sac. Mais je crois que je peux faire sans !

Voilà, bien loin de la dépendance sexuelle. Je lis beaucoup actuellement, pour comprendre, pour gérer, pour relativiser. Une part de moi cherche à être aimé inconditionnellement, et l'autre cherche simplement à être là.
Je te lis, je te laisse dans tes approches qui ne sont pas les mêmes que les miennes, et j'ai une pensée bienveillante pour toi.
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