Dépendance sexuelle

Version complète : JE SUIS VIVANT !
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J'ai bien aimé les deux réponses de Tiago et de Jan, je n'aurai pas fait les mêmes, mais elle sonne toute l’amitié que ces deux gars ont pour toi.

Je vais y aller de mon analyse, elle n'a pas forcement beaucoup de valeur.

Voilà, je trouve que tu as une grande propension aux sacrifices, je pense que c'est une donnée constitutive de toi, avec laquelle il faudra toujours composer parce qu'elle te définit aussi. C'est tant mieux, l'amour est sacrificiel, et au final, l'amour est bien le sujet dont nous traitons ici.

Tu donnes, tu donnes, tu donnes aveuglément, parce que ça te justifie, tu te saoules de générosité, parce qu'au bout du compte tu sais que c'est la seule richesse. Et puis au lieu d'être reçu, on te prend, on te vole ce que tu veux bien donner gratuitement, et là on frôle l'absurde. Alors, pour gérer paisiblement l'absurde dans ta vie, tu vas faire des trucs absurdes qui ressemblent à un don mais dont tu sais très bien que c'en n'est pas, que c'est juste un n'importe quoi violent.

Alors moi je me dis que le chemin pour toi est peut-être de réfléchir à la définition que tu as du sacrifice, pour que tu trouves un chemin où à coup sûr les sacrifices que tu fais soit féconds, pour que plus jamais le fruit du sacrifice ne soit l'absurde qui te tire vers le bas. Peut-être inventer TA science du sacrifice fécond... puisque te sacrifier est quelque chose que tu n'es pas prêt à remettre en cause...

Amitiés
Petit ajout pour mon ami Fabrice :
 
Si tel Calimero nous gardons notre coquille d’enfant alors que nous devenons adultes - physiquement et mentalement ! - ce n’est pas étonnant qu’à un moment ce vêtement soit trop petit et que ça coince et fasse mal… - physiquement et mentalement ! -
 
J
Merci les amis pour vos réponses ! Il y a beaucoup de choses à répondre à tout ce que vous me dites. Le premier point est que je vais mieux, même si tout cela est fragile. J'ai essayé de prendre de la distance, et les dix derniers jours ont plutôt été serein. J'ai une réponse à votre post que j'ai écrite il y a 3 jours, mais c'est un roman. Je n'ai pas le courage de la relire ce soir... J'essaie de répondre demain ou pendant le W.E.

Encore Merci vos messages m'aident !

Fabrice
Je mets le compteur à 50 ! Je me sens actuellement en confiance, c'est assez nouveau pour moi: confiance dans le travail et confiance avec mes enfants. Les pulsions sont toujours là, mais tout cela est très supportable.

Jan parlait des responsabilités qu'il fallait accepter. Dans sa réponse et sur son post. Voici un texte que j'ai écrit, il y a quelques jours et il est pour moi toujours d'actualité.
Citation :Je crois que cela passe aussi simplement par la pleine acceptation des responsabilités qui sont les nôtres, étant un homme de 45 ou de 50 ans, et de retrouver même du plaisir à assumer ces responsabilités ! Car, qu’on le veuille ou non, ces responsabilités font notre vie, et en les refusant ou en en souffrant on refuse une partie de notre vie ! Et c’est cela que nous devons à tout prix refuser : Gaspiller une seconde de la vie qui est encore devant nous !


@Jan: La je suis tout à fait d’accord. Je ne dirai pas qu’il ne faut pas gaspiller (car on court alors après le bonheur), mais qu’il faut simplement accepter, accueillir, embrasser la vie telle qu’elle est dans l’instant présent. Répondre à nos besoins dans un soucis de parcimonie (les ressources sont limitées et nous devons les partager) et se donner les moyens dans le temps (très important la notion du temps) de réaliser nos désirs (désir de bonheur, désir pour le travail…)

Dans ma dépendance, je crois que je veux tout maintenant. Il n’y a pas cette notion de désir, il y a juste un besoin de consommer sur l’instant (ce qui est la définition du besoin). La réflexion qui me vient est que je vais au sauna (ou voir un porno) car je n’ai pas à attendre, mon désir est devenu un besoin que je satisfais dans l’instant. J’ai besoin d’amour, alors je vais au sauna. C’est pauvre, mais j’y trouve une forme d’amour qui est bien pauvre, mais j’y vais quand-même. Alors que tout cela se construit avec le temps. Je redécouvre cette notion du temps, cette notion de désirer une chose, de prendre le temps d’y arriver. Le désir simple d’un livre, des heures (parfois ardues) à le lire. Le désir d’un projet au travail (le temps longs de la réalisation, des hypothèses qui s’avèrent fausses, des analyses longues). J’avais perdu cette notion du temps. Je voulais tout et maintenant, un peu comme un enfant (pour boucler la boucle). Nous sommes dans un monde de l’instantanéité, lorsque l’on plante une fleur dans son jardin, on voudrait qu’elle soit toujours en fleur. Réapprenons le rythme des saisons, le rythme du temps.

Merci Jan pour me secouer.

@Tiago. Merci pour ta vision optimiste. Face à mes incertitudes, tu as eu une autre interprétation. Je parlais d’incertitude car cela me met face à mes responsabilités au travail et à face à mes responsabilités de père, et enfin face à ma solitude. Il y a vraiment un tiraillement en moi.
Je suis heureux de ce que je fais au travail, j’aime mon travail, mais parfois je me sens seul face au responsabilité (alors que j’ai un management très participatif). Mais nous sommes à flux tendu, les décisions se prennent vite, souvent seul car peu de temps. Je n’aime pas cela.
Concernant mes enfants, je suis heureux de partir en vacances avec eux. Je prépare cela activement, on en parle. Je suis heureux que l’on se retrouve tous les trois (et oui en montagne au vert… comment as-tu trouvé ? Je vois même pour aller passer un nuit dans un refuge…). La peur que cela parte en vrille, que mon cadet pète un plomb comme il sait bien le faire…
En écrivant cela je m’aperçois que la solution est de vivre l’instant présent, faire du mieux que je le peux dans ce beau moment. D’écrire cela me fait prendre conscience que j’ai de la chance: un boulot que j’aime (même si ce n’est pas simple !) et des enfants adorables (même si parfois un peu chiants). Pourquoi se focaliser sur ce qui est entre les parenthèses. Donc oui, il y beaucoup de choses favorables. Merci Tiago de me le dire et de m’en faire prendre conscience. Encore une fois, il s’agit d’accepter la vie telle qu’elle est et non telle que nous révérions qu’elle soit.

Bon courage à tous.

Fabrice
1 mois sans poster, je n'avais pas le temps et surtout pas l'envie. Aujourd'hui est mon premier jour de vacances. Donc un jour de transition, une matinée calme, j'en profite donc pour faire le point.
Je ne me retrouve plus dans le forum, même si je réponds encore à quelques posts. Je vous lis, mais parfois j'oublie. C'est ainsi.
Je suis dans une période très trouble, dans une période d'expérimentation... et je me brule les doigts, voire tout le corps.
Cela fait neuf mois que je suis séparé de la mère de mes enfants. C'est beaucoup et peu. Parfois comme ce matin, j'apprécie la solitude, de me retrouver au calme, d'avoir le temps de lire, de flâner. Parfois, la solitude me pèse et je sens ce vide terrible qui me fait peur.
Je me suis inscrit sur un site de rencontre (pas les applis géolocalisées... un truc un peu plus sérieux, quoique). J'ai rencontré un homme il y a 6 mois. Je me suis brûlé les ailes en tombant dans une dépendance affective en quelques minutes (!). J'ai mis du temps à en sortir, je crois que c'est bon, même si officiellement, nous n'avons pas encore coupé les ponts. J'ai revu une autre personne, bonne discussion, mais je pense pas mon type. Ouf, je ne me suis pas précipité...
En parallèle, je vais parfois au sauna, j'y fais des rencontres, certaines sympathiques. J'essaie de ne pas me projeter plus que cela dans ces rencontres. Je crois que ce sont ce que l'on appelle des 'sexfriends'. A la différence de mes périodes de dépendance, ce ne sont pas simplement des "queues", mais des personnes avec qui je discute de choses et d'autres, avec qui il y a de la tendresse, de l'échange. Je suis sélectif, je ne cherche pas simplement le sexe, un peu plus que le sexe, mais pas une vie commune.
Voilà pour la face positive, tout cela serait super si il n'y avait pas l'autre face. L'autre face elle est apparu cette semaine (mais toujours latente). Le mois de juin fut très chargé au travail, la pression importante (surtout la semaine dernière). Je n'avais pas vraiment le temps de réfléchir. En plus, cela marche plutôt bien dans mon travail... puis cette semaine le grand relâchement: mes enfants à la campagne chez mes parents, plus de pression au travail... Je me suis retrouvé devant un vide. J'aurai pu en profiter pour me reposer, aller au ciné... j'ai voulu revoir un "sexfriend'', pas disponible... J'avais besoin de me retrouver dans les bras d'un homme, j'étais en manque. J'étais comme perdu face au vide... Vous connaissez la suite, le processus de dépendance était là, et en quelques jours (heures) toutes les digues ont rompu: appli gay géolocalisée, plan juste pour le sexe, sauna à la recherche de queue, porno... n'en jetez plus la coupe est pleine... Et là je me réveille un peu groggy avec les pulsions qui sont là comme il y a deux ans... Voilà, mercredi j'en ai fait le constat amer. Ce fut difficile car je pensais avoir avancé et là je me retrouve de nouveau englué dans la dépendance... Le point positif, je ne ressens pas la souffrance comme il y a un an. Je crois que je suis surtout en colère contre moi, de ne pas avoir réagi à temps...
Jan dans un message me parlait de me révolter, là je suis en colère et déçu !...
Et maintenant ? Et bien, pour l'instant je vais prendre 3 semaines avec mes enfants. Je sais qu'il y a des éléments structurants dans ma vie: le travail, les enfants, la méditation. Là, j'ai la chance pendant 3 semaines de me retrouver avec mes enfants, nos premières vacances tous les 3 ! Je stresse un peu, mais je suis hyper heureux de me retrouver avec eux. Ensuite en aout, je vais me retrouver seul au travail avec peu de pression... Je vais devoir m'y préparer. Là, juste envie de profiter du temps avec mes enfants.
Je sais que je suis fragile, que le combat n'est pas fini. Mais même dans la dépendance, il y a une forme de sérénité... C'est déconcertant et rassurant. Je dois clairement faire la part entre les relations qui me nourrissent, qui m'enrichissent (même si elles sont principalement sexuelles...) et celles qui me tirent vers le bas, vers cette volonté de combler ce vide. Dans ce sens, le sevrage n'est plus une solution , tout est dans la nuance. Je sais que lundi et mardi, j'ai chuté, que les relations que j'ai eues étaient pour répondre à ce manque, pour alimenter la dépendance. Je suis conscient que le sevrage permet de ne pas s'exposer, mais il enferme aussi. Je ne veux pas m'enfermer... Donc j'expérimente et je me brûle, je dois simplement apprendre et surtout me souvenir des erreurs et progresser.
Je vous souhaite à tous un bel été et de bonnes vacances.
Fabrice
Salut Fabrice.

Le forum à ceci de bon, c'est que les relations sont désintéressées. Le côté virtuel n'enlève pas la réalité des affections et en même temps, comme ici c'est un peu le chantier de nos difficultés, il y a de la bienveillance.

C'est ici que nous nous laissons connaitre dans nos excès, nos extravagances aussi, et la vie continue...
Je ne suis pas inquiet pour toi, certes, la souffrance est bien présente dans ta vie, mais tu as des atouts relationnels qui t'apporteront de la satisfaction.

Comme atout, je vois ta générosité gratuite surtout, qui est visible. C'est difficile d'être généreux, car certains profitent, d'autres oublient ce qu'ils ont reçu est deviennent ingrats... mais tu n'es pas calculateur, ni manipulateur, ni prédateur, et tu es aimé pour cela, car c'est un baume pour tout ceux qui ont été victimes de ce genre de vice.

Comme atout, je vois aussi ta transparence. Tu te laisses rencontrer tel que tu es. Donc, tu te mets en risque, c'est peut-être ce que tu appelles se brûler. C'est vrai qu'il est tentant de se blinder, de vivre cacher comme un planqué qui cherche la planque et basta des autres, mais c'est une tentation dans laquelle tu ne tombes pas. Voilà pourquoi, ta dépendance qui te fait tant souffrir, n'est pas pour moi la dépendance la plus grave, celle qui pourrait définitivement te déshumaniser. Tu es un humain visible dans ton humanité, et cela est bien.

J'ai beaucoup d'estime pour toi, tu es une homme qui m'a apporté par la qualité de ton authenticité. Avec mon histoire, j'ai besoin de voir des hommes nus et authentiquement beau dans leur démarche, et tu m'a donné cela ici en te laissant rencontrer dans la beauté de ton âme... à cela je te dis merci.
Bonjour Fabrice,

Je suis touché par ton message : dans ta vie, il y a des joies et des peines, des souffrances.

Je comprends ton combat, ta solitude, tes colères.
Moi aussi, je ne comprends pas ce monde si compliqué, si conflictuel, où tout se consomme. Je cherche des relations de qualité, et je suis souvent (toujours ?) déçu. Je suis déçu par moi, par l'autre, par les situations. Tout est compliqué. Mais j'ai une certitude : il y a une issue.

Tu es une personne de qualité, comme Burrhus l'écrit si bien. Tu vas t'en sortir. J'en ai la certitude.
Bonsoir,

Encore une fois Tiago, tes messages sont d'une grande reflexion et ne laisse (me laisse) pas indifférent..
J’ai longtemps hésité avant de faire ce post. Le constat est assez sévère, je suis retombé dans ce qui m’a amené ici. Presque un retour à la case départ, même si ce n’est pas le cas. Je suis toujours dépendant sexuel. La lecture des premiers chapitres du livre m’a servi d’électrochoc (voir ce post )


Où en suis-je ? Le mois de juillet s’était très bien passé avec des choses très positives au travail et aussi de bonnes vacances avec les enfants. Il y avait eu cette semaine de transition (voire mon poste précédent, mais je n’en ai pas tiré les leçon). Et depuis début aout, je me retrouve seul. Les enfants sont en vacances avec leur mère, mes collègues en vacances (même si j’ai du travail, c’est très cool), pas d’activité associative (en stand by pendant l’été). Je me suis retrouvé face à ce vide, face à moi, face à cette solitude, je n’ai pas su gérer. Et très vite, la seule réponse que j’ai trouvée a été de fuir vers les relations sexuelles: sauna, application gay, sextoy… Je suis retombé bien bas et aujourd’hui, tout n’est plus que pulsion, de nouveau, tout est sexualisé. Le sexe est redevenu central. A chaque émotion négative, à chaque impression de vide, la solution est la consommation sexuelle sous quelques formes qu’elle soit, et je ne suis jamais satisfait, jamais rassasié, je ne contrôle plus. J’arrête là la description. DEPENDANCE !
Cette nuit fut surement la plus dure. J’ai revu hier un garçon que j’avais rencontré au sauna. Nous avons passé la soirée et une partie de la nuit ensemble. C’était super, nous avons beaucoup parlé, nous sommes très différents ! et les choses ont été clairement posée en terme de relation: sexfriend. Quand il est parti, quand le vide était là (et là il était physique, il n’y avait plus son corps), je me suis retrouvé face à des angoisses terribles, mon corps tremblait. Ce matin au réveil de nouveau la même chose et encore là, ce sont des vagues d’angoisses, de désespoir, de tristesse, difficiles à décrire.
Je n’ai pas envie de m’écrouler, je n’ai pas envie de laisser la souffrance prendre le dessus comme l’été passée… et je ne veux pas continuer à couler dans la dépendance.

Que faire ? Ce matin, j’en ai discuté avec Jan qui me conseille de faire la liste des pratiques acceptables et non acceptables. Je ne sais pas si c’est la bonne solution, c’est continuer à donner au sexe un place centrale. Mais là, je dois réagir, sinon je cours à la catastrophe avec des risques pour ma personne (partenaires multiples, perte de contrôle et prise de risque, perte de temps, tension perpétuelle à chercher un plan…). J’ai fait cette liste. Finalement, la liste de ce qui est acceptable est courte: relation avec 3 mecs que je connais et avec qui j’ai des relations basées sur le respect, l’échange (comme le gars d’hier soir). Tout le reste ce sera non: sauna, appli gay, lieu de drague extérieur, sextoy, pornographie … Je vais me donner une période de 15 jours de calme, je ne vais pas recontacter ces 3 gars, mais je n’interdit pas qu’ils me recontactent. 15 jours cela correspond à la fin des vacances et au moment où je vais récupérer mes enfants. Donc je relance un compteur.

J’ai réfléchi sur cette liste. J’ai hésité à mettre par exemple le sauna dedans. En fait, cela peut être un lieu de rencontre, de plaisir échangé entre homme. Ce qui fut le cas parfois, mais cela me ramène régulièrement à des comportements de consommation de sexe, de réponse à un besoin, et pire de réactivation et d’alimentation de ce besoin. Je ne veux plus prendre ce risque, du moins pour l’instant.

Je sais que ces 15 jours vont être difficile. Je le ressens actuellement dans ma chair. Mais je dois me reprendre. Jeudi, je vais reprendre les séances avec mon psy (presque 2 mois sans). Je vais en discuter avec lui, mais je dois apprendre à accepter ce vide, cette solitude, d’être face à moi-même. Je dois aussi réapprendre à avoir une sexualité basée sur le désir et non sur le besoin. En écrivant cela, je m’aperçois de chemin long et sinueux qu’il me reste encore à parcourir.

Pratiquement, grace à Jan, j'ai bloqué mon portable, mon ordi est bloqué mais je suis obligé de garder le code K9 au travail (K9 bloque des sites professionnels). Pour le sauna, lieux de drague... tout reposera sur ma volonté.

En écrivant ce message, je ne cherche pas votre compassion, votre bienveillance. Je veux votre avis, votre aide, vos suggestions. Je suis dans une voie sans issu. Je vais essayer d’être plus présent, de venir ici décrire, cela m’avait beaucoup aidé au début.

Merci de m’avoir lu.

Fabrice
Le sexe a déjà une place centrale, je crois que faire cette liste était la meilleure chose à faire. Revient ici aussi, ça t'oblige à partager ton introspection et nous permet de te donner notre avis.prends soin de toi et bon retour parmi nous. Tu n'es pas seul
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