25-11-2016, 22:50
Merci à tous pour vos messages, il me touche et me vont droit au cœur... Et je peux même faire une entorse avec Céline.
Jan, tu as raison de dire que mon identité ne suffit pas expliquer ma dépendance. Je le vois clairement. Il n'y a pas que cela. Ce serait trop simple. Je sens encore des douleurs, des résistances en moi. Je pense à cette méditation que j'ai faite lundi matin. Je me suis retrouvé face à un très jeune enfant (moi), apeuré, angoissé, j'appelais ma mère, je criais 'Maman' et personne ne répondait. J'étais seul. Je sens qu'aujourd'hui, je ne suis pas clair sur ce que je veux vraiment.
Je veux prendre le temps de me retrouver seul, d'apprendre à me connaître, de vivre simplement pour moi. Et pourtant, cela pourrait paraître très simple... et bien non. Il y a toujours en moi la volonté de recherche chez l'autre la confiance (la protection) que je n'ai pas, l'amour que je cherche désespérément. Je me sens estropié des sentiments. J'ai besoin de temps. J'ai besoin de confiance. Parfois, j'ai l'impression que je pourrais tout faire, et d'autre fois, juste envie de me blottir dans mon lit et pleurer.
Je sens clairement que les lignes bougent, je suis moins fragile, mais j'ai encore envie que l'on me sente fragile pour que l'on m'aide, pour que l'on m'aime... Je ne dois rien recherche des autres, et trouver en moi cette liberté que je veux. Le chemin est encore long.
J'ai décidé pendant quelque temps de ne plus aller sur les applis (j'ai bloqué mon ordi et smartphone, merci Jan), je ne veux plus aller au sauna. Tu as raison Jan, je dois apprendre à avoir des relations avec des hommes en dehors de ce milieu... Pour l'instant, c'était la seule porte d'entrée que je connaissais pour ce milieu. A moi d'aller ailleurs, vers d'autres rivages.
Jeudi j'ai lutté pendant quelques minutes pour ne pas aller au sauna. J'ai hésité, puis non, je suis allé au ciné... et me suis plongé dans le "jardin des délices"...
J'ai confiance en moi, même si parfois je me sens bien seul comme ce soir dans cet appartement un peu vide. A moi d'y mettre la vie. Elle n'y viendra pas tout seule ! Tu as raison Tiago, il n'y a qu'un chemin, celui de la vie, celui de l'instant présent !
A bientôt
Fabrice
Jan, tu as raison de dire que mon identité ne suffit pas expliquer ma dépendance. Je le vois clairement. Il n'y a pas que cela. Ce serait trop simple. Je sens encore des douleurs, des résistances en moi. Je pense à cette méditation que j'ai faite lundi matin. Je me suis retrouvé face à un très jeune enfant (moi), apeuré, angoissé, j'appelais ma mère, je criais 'Maman' et personne ne répondait. J'étais seul. Je sens qu'aujourd'hui, je ne suis pas clair sur ce que je veux vraiment.
Je veux prendre le temps de me retrouver seul, d'apprendre à me connaître, de vivre simplement pour moi. Et pourtant, cela pourrait paraître très simple... et bien non. Il y a toujours en moi la volonté de recherche chez l'autre la confiance (la protection) que je n'ai pas, l'amour que je cherche désespérément. Je me sens estropié des sentiments. J'ai besoin de temps. J'ai besoin de confiance. Parfois, j'ai l'impression que je pourrais tout faire, et d'autre fois, juste envie de me blottir dans mon lit et pleurer.
Je sens clairement que les lignes bougent, je suis moins fragile, mais j'ai encore envie que l'on me sente fragile pour que l'on m'aide, pour que l'on m'aime... Je ne dois rien recherche des autres, et trouver en moi cette liberté que je veux. Le chemin est encore long.
J'ai décidé pendant quelque temps de ne plus aller sur les applis (j'ai bloqué mon ordi et smartphone, merci Jan), je ne veux plus aller au sauna. Tu as raison Jan, je dois apprendre à avoir des relations avec des hommes en dehors de ce milieu... Pour l'instant, c'était la seule porte d'entrée que je connaissais pour ce milieu. A moi d'aller ailleurs, vers d'autres rivages.
Jeudi j'ai lutté pendant quelques minutes pour ne pas aller au sauna. J'ai hésité, puis non, je suis allé au ciné... et me suis plongé dans le "jardin des délices"...
J'ai confiance en moi, même si parfois je me sens bien seul comme ce soir dans cet appartement un peu vide. A moi d'y mettre la vie. Elle n'y viendra pas tout seule ! Tu as raison Tiago, il n'y a qu'un chemin, celui de la vie, celui de l'instant présent !
A bientôt
Fabrice