Eh bien voilà!
La compréhension de ce qui t'arrive commence à se faire grâce au sevrage! C'est génial!
Pour ne pas que la peur de chuter s'ajoute comme pression supplémentaire cherche à te dire continuellement que tu es en train de gagner et non de perdre quoi que ce soit!
Positivise!
Et cherche à ressentir le bénéfice de tout ça! Rien ne fonctionne si cela n'atteint pas le ressenti! Savoir est juste trop théorique! Les pulsions s'ancrent bien dans la partie viscérale en nous, le ressenti, il faut leur opposer quelque chose du même ordre! Car tu as toutes les raisons de le faire puisque tu comprends et tu avances! Et même les "toutes petites masturbations" (je ne sais pas ce que c'est..?) ne seront plus importantes!
A très vite!
Jan
ressentir, oui bien sur, ce ressenti, peut on le déclencher ? Ne vient il pas de façon spontané quand le sevrage est assez avancé pour en induire l'effet ? Une tout petite mb, c'est en un moment de 5 minutes sous la douche de caresses avec le support des pensées. Je ressent bien que cela doit aussi s'arrêter, mais quelque chose encore en moi de l'ordre de la demande m'empêche de stopper cela... C''est comme une récompense que je me fais à moi même de réussir à ne pas succomber le reste du temps malgré des demandes très fortes parfois de mon organisme... pas encore trouvé la solution !!
Les conditions de ton sevrage c'est toi qui les poses bien entendu! Tu dois dans ce cas très clairement définir les limites pour bien fixer les actes qui sont de l'ordre de la dépendance et ceux qui ne le sont pas. Un rapport avec ta femme est bien entendu possible, mais là aussi tu dois être clair dans ta tête "à quoi il sert". Pour ça il faut maintenant clarifier pour toi à quoi répond ta dépendance ...
Je schématise, mais si la dépendance répond à un besoin précis comme p.ex. juste te soulager de tensions et si plus tard les relations avec ta femme se situent à ce même endroit, tu n'as pas réglé les raisons qui t'ont amené à la dépendance et tu risques de retomber dedans.
La notion de "récompense" est assez marquante aussi je trouve. Toutes les addictions se posent souvent à un endroit où on remplit du vide et souvent on considère qu'on a le droit de se récompenser... Cette notion de récompense est récurrente... Et si on considère qu'on doit se récompenser on doit donc en contre partie être d'avis qu'on fait beaucoup d'efforts pour y avoir droit, que la vie nous impose beaucoup de choses... Qu'est ce qui met cette pression?
Jan
Trop d'amour !!! Ma compagne est en demande très forte de sexe et d'affection.. de cela, je ne sais trop comment le gérer. D'un côté, je répond à sa demande car cela nourrit mes fantasmes et ma demande à moi, d'un autre côté, je ressens un poids très lourd. Dès que je passe plus de 4 jours avec elle, j'ai envie de fuir tellement je ressens comme un poids très lourd sur moi (à me rendre pas bien du tout)... Est-ce moi qui ait un problème et suis incapable d'aimer ou bien elle qui investi tout sur moi comme une grande dépendance affective ?? Est-ce d'elle la Pression dont tu parles Jan ? Peut être.. aujourd'hui, je n'ai pas de réponse.
Pourquoi perçois-tu cet appel de la part de ta femme comme une pression?
Ta position me semble trouble... d'un côté tu parles de "trop d'amour" (est-ce de l'ironie), puis d'un poids très lourd...
Il faudra regarder cette éventuelle contradiction, et pourquoi ce besoin de sex et d'amour de la part de ta femme te met la pression et d'un autre côté le sex en lui-même représente un moteur pour toi...
Où est la différence?
Ce que tu dis de la pression peut en partie être provoqué par des personnes qui nous entourent et qui nous importent, mais je pense que nous nous mettons souvent trop de pression nous-mêmes! Et cette pression est conditionné par des expérience dans notre passé: D'où vient cette vulnérabilité à la pression? Je pense qu'il faut aussi interroger notre relation à nos parents p.ex. ...
Jan
Pression qui entraine l'acte mb... alors il faut supprimer la pression.. rechercher les causes ou les personnes qui la mettent ou bien se pencher sur soi même et trouver ce qui en nous fait monter cette tension... Rechute hier et aujourd'hui . mb.. Je sais que cela fait parti du chemin, mais je suis déçu de moi..dois je prendre ces médocs pour calmer la demande de mon schoot ?? Allez Fred, on y croit..
Bonjour Frédéric,
Moi, j'y crois !!!
En effet, la rechute fait partie du chemin, ce n'est qu'un faux pas. Tu ne dois être déçu par cet incident mineur : tu as déjà parcouru un long chemin. Rien ne pourra faire disparaître ton chemin, et il continuera.
Je connais le cercle vicieux entre pression et rechute. Ce cercle peut être rompu. J'en témoigne.
Courage !
Moi j'y crois aussi!
Et jettes ces médocs dans les chiottes... lol!
Comme ça tu ne tergiverseras plus! Ce sera alors une question entre toi et toi!
J'ai fait un petit bilan sur mon parcours dans le dernier message que j'ai posté sur mon propre carnet, "CARNET DE JAN GAY DEPENDANT DEPUIS PLUS 25 ANS message N° 331"...
Si tu as envie et le temps de le lire (il est long) je t'invite à le faire...
Au début je voulais juste excuser mon manque d'efficacité ici, mais j'ai finalement fait un bilan assez complet sur mon parcours, pour me connaître, et j'espère bien entendu qu'il pourra aider certains... dont toi!
A bientôt...
Jan
Dur Dur... plongée douce vers la compulsion en ce moment.. rechute en cours.. Je sais tout le mal que cela fait sur moi, et j'en souffre, mais comment retrouver le fil de mon sevrage ? Je ne veux ps prendre ces foutus médoc, pourtant, c'est peut être la solution... Je remet mon compteur à zéro pour être honnête...
Salut Frédéric,
il y a la perseverance, ne pas baisser les bras. PERSEVERER ! Comme je viens de le dire sur mon post, il faut analyser ce qui a mené à la rechute, de façon lucide. Dans mon cas, j'écris, j'essaie de voir ce qui a déraillé. Comme le dit Abou, il faut regarder la bête, l'accepter et surtout comprendre son fonctionnement pour mieux la déjouer. Le forum est une aide précieuse car dans mon cas les questionnements de Jan et Jacky m'ont poussé à toujours aller plus loin dans cette analyse, accepter de souffrir en regardant certaines choses.
Voilà, si je peux te donner un conseil, c'est de décrire ces compulsions, ces chûtes. Peut-être simplement pour toi, pour ton analyse et si tu en as envie de les partager avec nous. il y aura, je suis certain, une écoute et des réponses (ou des questions) qui te feront avancer. Mais surtout ce qui te fera avancer, c'est l'analyse que toi tu feras.
Courage, et surtout persévère, et je vois tu es dans la bonne démarche, tu as relancé ton compteur !
Continue,
Fabrice