Dépendance sexuelle

Version complète : transformer l'enfant de 51 ans en adulte.
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Merci Fritzecat. Les pensées sont ce qui me ruine en effet. Incessantes, obsédantes, j'essaye de les laisser passer sans m'en préoccuper. J'y arrive parfois mais elles reviennent.... Ma douleur vient de l'intérieur. Elle est profonde et je ne sais plus de quoi elle est faite. Est-ce le départ de K. ou bien mes blessures d'enfance qui me font mal ?? IL est vrai que je me sens "bon a rien", "petit". Je comprend pourquoi j'ai été si mauvais dans ma relation avec mes deux femmes et je m'en veux tu peux pas savoir. Je culpabilise de cette attitude d'enfant (capricieux, faisant la gueule pour rien, tec..). Certes N. et K. avaient leurs blessures et leurs défauts mais j'ai du mal à m'enlever cette idée de COUPABLE. TU me dis qu'il faut que je prenne ma souffrance comme une allliée, mais elle me fait mal et depuis 4 mois, je ne connais plus la joie ni l'espoir... Fred

 ps : pas de mb aujourdh'ui. Un point positif quand même. Mais si peu ..  

pas besoin de joie ou d'espoir, tout ça dans l'état actuel ne serait que des fuites. ce qu'il y a besoin est d'apprendre à prendre refuge, trouver un espace de non moi, d'où la souffrance soit absente, ensuite observer ce qui se passe quand la souffrance apparait. quand tu vois que tu la fuis et que cette fuite est une part non négligeable de la douleur, tu ne le fais plus, et là tu peux commencer à observer vraiment de quoi la souffrance est faite, mais tant qu'il n'y a pas cet acte courageux, comme de plonger dans l'eau froide, tu crois souffrir, mais tu es en réalité en dehors de la souffrance, et ce que tu appelles souffrance n'est que la fuite et la peur de savoir ce que cette souffrance a à t'apprendre. affronter réellement la douleur peut avoir comme conséquence surprenante de la changer en autre chose.nous sommes la plupart du temps inconscients du pouvoir de notre esprit de transmuter ses états et de décider de ses expériences. mais pour cela il faut commencer par sortir de culpabilité, peur, victimisation, impuissance. l'énergie qui est tirée de l'économie que procure le sevrage doit être réinvestie dans le fait de s'affronter intérieurement, armer sa conscience du farouche désir de se connaitre et ne se plus fuir. faute de quoi, cette énergie inemployée ira dans la rechute, il faut qu'elle aille quelque part...
Que veux tu dire Fritz par "trouver un état de non moi" ? Comment y accéder ? Je suis prêt à plonger dans l'eau froide, mais par quelle rive ? Fred
un espace où on n'est pas identifié à ses émotions et les regarde avec détachement. sinon le désir et la peur sont un subtil empêchement à une vision claire et neutre, sans laquelle tout ce qu'on voit n'est qu'illusion et brouillage, confusion, absence de liberté, de clarté...
salut à tous,je passais par la et j'ai vu ton post fred,sur lequel je me permets une tite réponse.C'est clair que dans ces moments la on prend tout ce qui pourrait nous enlever d'un peu de cette douleur que tu décris,ça m'a aidé moi aussi d'apaiser ma colère et ma souffrance en apparence,le souci c'est qu'en fait ça ne fait qu'empiré ,je me détestais encore plus après......Tu reste dans ton système,tu es prisonnié,tu construis toi méme ton auto destruction,car tu te laisse aller par ta souffrance,c'est elle qui te dicte ta conduite,tes décisions,ton état!tu pense que normale,mais en fait nonTu ne connais plus la joie ni l'espoir,parce que tu ne vois que ta souffrance,que ta maladie,que ton désespoir,qui t'accable,il n'y à que toi qui pense que tu ne peux pas lutter.....Essai de te voir autrement,transforme toi,prend l'energie ailleurs si tu te crois trop faible,essai de te voir,partage la souffrance de ta fille par exemple,tu verras qu'elle est peut etre plus forte que la tienne,sachant que c'est à toi de la protéger de cela.Car comme tu le dit toi méme tu es adulte maintenant,c'est ton role,pour la tienne il n'y a que toi qui pourras te sortir de la.
J'entends et je comprend ce que vous dites sur la souffrance. Je sais bien que celle ci me bouffe et m'empêche d'avancer. J'aimerai pouvoir le regarder pour la comprendre ou bien ne pas m'y arreter comme je le fais tout le temps. J'ai repris mon sevrage et je tiens malgré ce manque immense que je vis et je me dis que c'est une bonne chose. Je suis fatigué, vide, mais encore en vie et actif... Fred
Vivre une rupture douloureuse et soigner une addiction, ne plus avoir aucun rapport sexuels, ne plus avoir de moments de tendresse. C'est trop en même temps. Je vais aller doucement sans me donner trop d'objectif. Je ne peux stopper comme ça les plaisirs solitaires,mais je peux, peut être les espacer. sans compulsion. En repensant à son égocentrisme profond et son attitude à la limite de la perversité, je me fais doucement une raison d'accepter cette séparation... K. N'aime pas, elle possède. Alors, pourquoi regretter ?? J'ai voulu être son guérisseur alors que je ne pouvais l'être, étant moi même malade.. Je ne sais plus qui me disait qu'il fallait d'abord commencer par se guérir avant de vouloir soigner l'autre. Je crois bien qu'il avait raison.J'ai encore l'intuition  qu'un jour on se retrouvera, mais cette intuition est moins forte qu'avant. Peut être un début de deuil ???  
Salut Fred,Je me joins à Stavi et Sid pour t'apporter tout mon soutien. Je crois que le temps, même avec les difficultés que nous vivons (dépendance et tout le reste) nous permet de laisser décanter les douleurs et par la même occasion notre vision des choses. Tu l'écris toi même, tu as voulu la guérir alors que tu es toi même blessé. Je ne pourrais faire dans le détail car je ne connais pas toutes les circonstances mais une chose est sûre. Ce qui est fait, est fait ! Maintenant tu as le choix entre différents schémas de vie. Soit tu vis dans le passé, la nostalgie, les doutes, les regrets et on se morfond à n'en plus finir. Soit on décide de vivre à l'instant t, le présent et on cherche à accepter la réalité avec son lot de souffrance mais également de bonheur ! En fonction des périodes on les trouve plus ou moins difficilement. Lorsque j'étais en poussée il y a encore quelques semaines je me rappelle avoir savouré un macdo avec mon père. Toute la journée j'avais eu des maux de ventre, des pensées sur ma copine revenaient ... Et pourtant il y a eu cet instant, futil, banal, puisque tous les soirs je mange. Malgré tout j'ai particulièrement apprécié ce repas. Tout cela pour te dire que même dans les instants qu'on juge les plus sombres on peut trouver la lumière. Je ne suis âgé que de 21 ans. Mon expérience de la vie est si ridicule comparée à la vôtre. Je vis des périodes de sevrage plus ou moins longues. Mais malgré ce que dit ce compteur je sais que J'AVANCE !! Je sais que chaque jour je grandis un peu plus, que les difficultés de l'instant je les surmonterai à partir du moment où je les regarde dans les yeux et les accepte. Ensuite il faut savoir renouveler son engagement pour entretenir ce schéma. Pour le moment je n'y arrive pas plus de 3-5 jours, cela viendra et je continuerai quoi qu'il arrive car je suis désormais (depuis un certain moment mais j'ai eu mes périodes de doute) persuadé et convaincu que ce sevrage et tout ce qu'il engendre (thérapie avec une psy, découverte de mon identité....) me mèneront vers ma définition du bonheur. Fred ne lâche rien, ne laisse pas ces idées noires t'envelopper. Ma psy m'a donné l'image du nuage qui est au dessus de ma tête. Si je lève la tête j'ai l'impression que tout le ciel est gris. Et pourtant si je pouvais voler, prendre de la hauteur, je me rendrais compte que le nuage ne mesure que quelques mètres carrés. Ce nuage prend l'importance qu'on lui donne. Il ne reste plus qu'à trouver la force, les outils d'y parvenir pas à pas, heure après heure, jour après jour...Bonnes 24h à toi
Oui, il faut exister Sonic et lâcher les idées noires. Il faut être grand et fort. Devenir adulte et tracer son chemin sans être derrière les "pompes" de la femme que l'on a aimé Sid, et qui nous a quitté pour un autre. Oui, nous avons un problème à régler, mais ce problème fait il de nous des "sous êtres", des faibles, des moins que rien ? ... Oh que non. AU contraire,nous sommes plus forts car nous sommes capable de savoir qui nous sommes et de regarder nos faiblesses, de les assumer et de les combattre. Alors oui, relevons la tête, arrêtons de croire au Père Noël, cessons de ne regarder que le nuage noir qui reste bloqué au dessus de nos têtes et marchons au rythme du présent.Oui, mon esprit, mes pensées me disent cela mais elles me rappellent aussi (les garces) au passé. Et mon ventre , lui, il me fait vivre la douleur, le noeud permanent, les pleurs et les crises comme toi Stavi. Mon psy me dit que le travail se fait, qu'il faut arrêter de penser et laisser faire le temps. La tristesse doit passer et il faut l'accepter sans vouloir à tout prix la refuser.  C'est beau tout ça ... C'est vrai tout ça ... C'est logique tout ça ... Une seule chose me manque aujourd'hui pour le vivre. L'élan Vital. Il se trouve dans mon ventre mais il ne sort pas, quelque chose lui barre la route. Je le sens, mais je ne peux lui ouvrir la route encore.. Fred
Et merde, j'en ai raz le bol de me prendre la tête avec cette histoire de K. Putain Fred tu vas te foutre un coup de pied au cul pour grandir. Tu restes perpétuellement en petit enfant attachée à K. que tu dois confondre avec ta mère. De plus, elle se fou complétement de toi et  mène sa vie pépère tout en te prenant pour un con. 

J'avais tenu un mois et là je replonge doucement mais surement.. Faut que je grandisse ou bien que je me casse d'ici !! 

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