Dépendance sexuelle

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bien ce texte que je classerai au rayon bilan et expérience et j'aime bien cette idée que le sevrage est une belle aventure et pas si pénible que "ça" en définitive.
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si j'avais conservé mon blog, j'aurais mis dessus cette vidéo qui arrache tout :
http://www.dailymotion.com/relevance/sea...e-inch-nai"
et met en boite la complaisance et la morbidité avec une salubrité et une clarté imparables, en permettant à beaucoup de toxicos de prendre un peu de distance par rapport à leurs délires. En tout cas, moi qui ai beaucoup écouté Nine Inch Nails et leurs ancètres Cure et consorts, ça me parle bien.
Quelle belle illustration de ce que disait le dalaï-lama :
"Il est des souffrances inévitables, et d'autres que nous nous créons. Trop souvent, nous perpétuons notre douleur, nous l'alimentons mentalement en rouvrant inlassablement nos blessures, ce qui ne fait qu'accentuer notre sentiment d'injustice. Nous revenons sur nos souvenirs douloureux avec le désir inconscient que cela sera de nature à modifier la situation - en vain.
Ressasser nos maux peut servir un objectif limité, en pimentant l'existence d'une note dramatique ou exaltée, en nous attirant l'attention et la sympathie d'autrui. Maigre compensation, en regard du malheur que nous continuons d'endurer."
C'est sûr qu'il a dit ça à force d'observer des occidentaux, il n'a pas pu l'inventer.
Comment peut-on devenir accro au stress, accro à la souffrance... en fait on devient accro à ce qu'on connaît, par peur du reste. Même si on ne connaît que les émotions négatives et les promesses sans suite de la littérature de développement personnel. Sans suite parce qu'en général on n'a aucune idée de la façon de les mettre en pratique.
J'ai trouvé un livre de Desjardins "Pour une Vie Réussie, un Amour Réussi" qui en parlait très bien sur la table de nuit de l'appartement vide que je squattais à Paris en Février.
Et puis une petite phrase chez Eric Loonis : hédonisme = nécessité de conforter tout au long de sa vie ses états psychologiques (sans rien dire de la nature de ces états)
si c'est pas de l'asservissement, ça ! :lol:
http://www.dailymotion.com/relevance/sea...-cash-hurt

Même chanson, ambiance un chouia moins morbide, un peu plus lumineuse. Juste un homme (et sa femme qu'on aperçoit) qui arrive au bout d'une vie bien remplie.
Ce que pointe le Dalaï-Lama est effectivement très présent dans l'art et en particulier dans le rock, une certaine forme d'exaltation adolescente. Je me suis toujours demandé pourquoi je me sentais mal quand je lisais Rock and Folk ou les Inrocks (je blague pas, une vraie sensation physique). C'est juste que cette recherche de déferlement d'émotions est assez épuisante au final.
En ce qui concerne les livres d'Arnaud Desjardins, j'ai un peu de mal avec le style, surtout ces dernières années (à part Bienvenue sur la voie, très bien pour découvrir son enseignement).
Ses anciens comme les différents tomes de A la recherche du Soi ou Approches de la méditation (plus large que ce que suggère le titre, vraiment très bien) me parlent plus . Je les ai en Pdf ...

Je préfère de loin Prajnanpad, plus dépouillé, c.a.d. justement s'éloignant du style "développement personnel", qui au final lui aussi fait aussi intervenir ce côté émotionnel, même si de façon subtile.
Un excellent livre pour faire le lien entre les deux c'est Les formules de Swami Prajnanpad, où des citations de celui-ci (qui font souvent l'effet d'un uppercut) sont commentées et éclairées par des extraits de livres de Desjardins.

A part ça, je patauge en pleine addiction donc je vais pas faire long sur le sujet pour l'instant.

PS: le correcteur orthographique de Firefox ne connaît pas le mot "addiction" :-) .
bonjour,

si je puis me permettre :

offrir ses couilles à Dieu Amour : joli saut dans la foi !
J'offre en prime : ma libido, mes manques, mon éducation affective et sentimentale, ma solitude mauvaise et maline.

En son Nom. Au nom de sa victoire sur toute emprise, de son autorité sur tout démon.

C'esr marrant : lycéen, j'écoutait Cure en boucle jusqu'à Pornography ; j'ai eu plus tard une période Metal, Metallica, Slayer; ado, je lisais bcp Rock and Folk, jeune actif les Inrocks (bobo branchouille révolté en chambre). Je lisais aussi J. Baudrillard. Je devais être bien mal barré, et comme vous, je le sentais!

Avant que le coeur de Jésus me fende le coeur...
Le relèvement est lent et long, n'a rien de magique ou d'automatique : tous les jours épuisé, tous les jours épousé
par le Grand Amoureux. Tous les jours à terre, tous les jours son Visage qui descend dans ma boue et se pose sur moi tel qu'il me veut et me voit dans sa gloire inaltérable et inaliénable.
Je le confesse comme Thérapeuthe, santé = sainteté = salut.

Jésus veut guérir, mais ne le veut ni ne le peut sans moi. Mes mains de masturbateur, il les a prises et clouées; ma chair faible, il l'a prise pour me la rendre résistante (déja) et un jour impassible . Mais il ne le peut ni ne le veut sans ma participation effective.
Le tragique, c'est qu'il me respecte et m'aime à tel point que je puis le mettre en échec, par mes complaisances, mon autopitié, mes habitudes malines.

Ce n'est que mon intime conviction et je peux me planter.

Bien à toi en Lui.
en effet elle arrache tout cette vidéo. génial! elle prend aux trippes surtout, et diffcile dans notre cas de ne pas trouver un peu de nous en effet.
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Salut les gars.
Plouf, Swamiji a dit "“La satisfaction du désir est le seul moyen d’en épuiser l’énergie (...) Pour s’affranchir du désir, il faut le satisfaire, tout en sachant qu’aucun désir ne peut être satisfait (...) Un désir ne peut disparaître de lui-même sans recevoir la satisfaction qui lui est due. La nature du désir est telle que vous devez le satisfaire, sinon il prendra sa revanche et vous détruira. Vous ne pouvez pas le repousser toujours.”
ce qui montre les limites de la pertinence de la sagesse appliquée à la folie de la compulsion. (attention de ne pas nous réfugier non plus derrière cette inculrabilité non plus)
de toutes façons on va pas se battre à coups de citations, on est déjà assez ridikuls comme ça :lol:
le clip de kermit déguisé en nine inch nails, je ne le trouve pas morbide, je trouve qu'il enterre toute morbidité, mais je ne suis pas en rechute (moi, môssieur Astérix, etc... :-? :-( :-x :evil: )
marie-jean, tu ne jouissais pas de la liberté de ne pas sauter sur la mine dégoupillée de "offrir ses couilles à dieu". Profites-en pour méditer sur ce libre arbitre dont tu fais un usage contre-nature, petit galopin.
Me revient une formule dont je n'ai pu faire usage, et pourtant elle m'aurait foutrement servi :"Je renonce à Satan, à ses pompes et à ses oeuvres"...
Ce n'est pas Lui que tu mets en échec, par tes complaisances, etc... c'est toi. Et c'est ballot.

Qu'on lutte avec pour support Prajnanpad, Jesus, Bob Dylan ou Baudrillard, c'est pour sa propre peau qu'on se bat, et pour sauver ce qui encore peut l'être après ce naufrage.
Sinon y'a plus qu'a se laisser couler et becqueter par les petits & gros poisons du pornobusiness...
Citation :John Warsen a écrit:
Salut les gars.
Qu'on lutte avec pour support Prajnanpad, Jesus, Bob Dylan ou Baudrillard, c'est pour sa propre peau qu'on se bat, et pour sauver ce qui encore peut l'être après ce naufrage.
J'ai même le sentiment que tous ces "supports" doivent également être abandonnés à leur tour. On devient alors son propre support, on accède à la serenité d'être soi, tout simplement. Ce lac est en nous, réservoir inépuisable, peuplé de bêtes horribles mais également merveilleuses.
Quand on va à la pêche on ne sait pas ce qu'on va ramener. Dans mon cas jamais grand chose... Du coup je ne vais plus à la pêche.
Mais au fait, pourquoi tenter le diable ?
pour le tirer par la queue peut être?
Et en retirer la substantifique moelle...
merci les gars, si je forme un groupe de rock je sais où trouver les choeurs...
En cherchant autre chose j'ai trouvé ça : http://stelladimare.oursin.net/nouveau/p...utte-a-moi
c'est intéressant sur "le deuil du plaisir" qui attend tous les sevreurs. Qui est en fait un deuil imaginaire devant lequel on recule (chimie des endorphines engendrant terreur du manque dans le cerveau) puisqu'en coupant l'alim' de la pompe à joie on en ouvre forcément d'autres.
Une codep' m'avait dit "le porno c'est comme la clope" et je trouvais qu'elle minimisait, mais sur le processus (une seule photo donne le mal du "pays auquel on n'arrive jamais" puisque le porno en est une carte sans territoire... ) elle avait raison. Les "trucs" d'Allen Carr sont donc méprisables (si vous préférez des nourritures plus élevées, mais n'oubliez pas que vos "préférences" vous limitent gravement et que le porno les ignore royalement) mais bien utiles
http://johnwarsen.blog.lemonde.fr/2006/0...tions_d_1/
"la cigarette crée le manque qu'elle prétend combler, et qu'elle finit par ne plus combler du tout..."

Je reviens aussi sur cette pitite phrase de loonis isolée de son contexte "gestion hédonique = nécessité de conforter ses états psychologiques", ce n'est pas pour servir d'alibi à ma pulsion fataliste ;-) mais ça m'a aidé à comprendre pourquoi après un parcours dans l'alcool, la dope, le tabac et le cyber, je m'étais finalemnet retrouvé les mains prises dans le cul virtuel, où qu'c'est vraiment comme visiter le salon de l'auto sans pouvoir jamais acheter une seule voiture, et se condamner au lèche-vitrines perpétuel, bref de la vraie cruauté mentale, mon pauv' monsieur.
En relisant mon parcours à la lumière de cette poignée de mots loonisiens, je comprends que tout état suffisamment ancré vise à sa survie, donc à se reproduire, (en l'occurence chez moi ce vieux fond dépressif qui passait par des addictions pour qu'il y ait ensuite matière à manque, matière à geindre), en faisant peu de cas du couillon qui l'abrite/qu'il habite. Et qui lui manifeste d'ailleurs autant de tendresse que mettons, Alien par rapport à son z'humain conçu comme site hébergeur, quoi... Comme le disait marie-jean "je crois fermement aux influences, emprises, infestations démoniaques en matière de sexualité perturbée."
...si je trouve une façon moins alambiquée de le dire, et qui puisse prétendre à l'universalité, je n'hésiterai pas à vous en faire part, nonobstant l'indifférence explosive que vous sussiez peut-être me témoigner.
...tout ça déclenché par le matage de la vidéo de kermit se branlant sur piggy la cochonne au rythme de la mélopée malade de nine inch nails, dépressif professionnel.
Comme quoi la beauté est vraiment dans l'oeil de celui qui sait voir.
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