merci les gars, si je forme un groupe de rock je sais où trouver les choeurs...
En cherchant autre chose j'ai trouvé ça :
http://stelladimare.oursin.net/nouveau/p...utte-a-moi
c'est intéressant sur "le deuil du plaisir" qui attend tous les sevreurs. Qui est en fait un deuil imaginaire devant lequel on recule (chimie des endorphines engendrant terreur du manque dans le cerveau) puisqu'en coupant l'alim' de la pompe à joie on en ouvre forcément d'autres.
Une codep' m'avait dit "le porno c'est comme la clope" et je trouvais qu'elle minimisait, mais sur le processus (une seule photo donne le mal du "pays auquel on n'arrive jamais" puisque le porno en est une carte sans territoire... ) elle avait raison. Les "trucs" d'Allen Carr sont donc méprisables (si vous préférez des nourritures plus élevées, mais n'oubliez pas que vos "préférences" vous limitent gravement et que le porno les ignore royalement) mais bien utiles
http://johnwarsen.blog.lemonde.fr/2006/0...tions_d_1/
"la cigarette crée le manque qu'elle prétend combler, et qu'elle finit par ne plus combler du tout..."
Je reviens aussi sur cette pitite phrase de loonis isolée de son contexte "gestion hédonique = nécessité de conforter ses états psychologiques", ce n'est pas pour servir d'alibi à ma pulsion fataliste ;-) mais ça m'a aidé à comprendre pourquoi après un parcours dans l'alcool, la dope, le tabac et le cyber, je m'étais finalemnet retrouvé les mains prises dans le cul virtuel, où qu'c'est vraiment comme visiter le salon de l'auto sans pouvoir jamais acheter une seule voiture, et se condamner au lèche-vitrines perpétuel, bref de la vraie cruauté mentale, mon pauv' monsieur.
En relisant mon parcours à la lumière de cette poignée de mots loonisiens, je comprends que tout état suffisamment ancré vise à sa survie, donc à se reproduire, (en l'occurence chez moi ce vieux fond dépressif qui passait par des addictions pour qu'il y ait ensuite matière à manque, matière à geindre), en faisant peu de cas du couillon qui l'abrite/qu'il habite. Et qui lui manifeste d'ailleurs autant de tendresse que mettons, Alien par rapport à son z'humain conçu comme site hébergeur, quoi... Comme le disait marie-jean "je crois fermement aux influences, emprises, infestations démoniaques en matière de sexualité perturbée."
...si je trouve une façon moins alambiquée de le dire, et qui puisse prétendre à l'universalité, je n'hésiterai pas à vous en faire part, nonobstant l'indifférence explosive que vous sussiez peut-être me témoigner.
...tout ça déclenché par le matage de la vidéo de kermit se branlant sur piggy la cochonne au rythme de la mélopée malade de nine inch nails, dépressif professionnel.
Comme quoi la beauté est vraiment dans l'oeil de celui qui sait voir.