Dépendance sexuelle

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Essaye les galettes au sarrasin, tu te feras moins de noeuds dans les chakras.
Je suis entièrement d'accord avec cette idée que les émotions se donnent l'air d'être éternelles. Et je pense que si elles avaient pas l'air éternelles on les ressentirait pas vraiment. Un plaisir qui dit qu'il est éphémère c'est déjà un peu chiant. Et sinon je trouve ça vachement moche cette histoire premières fois, cette histoire de compter le nombre de choses qu'on a fait dans sa vie. Le plaisir ne vient jamais du passé je crois. Personne ne se dit jamais "ah putain, qu'est ce que je suis heureux aujourd'hui d'avoir fait ça hier !". Je dis bien personne ne SE dit. Parce qu'évidemment beaucoup de gens adorent dire ça autour d'eux. Et justement c'est à ça qu'on reconnaît les gens qui sont victimes comme nous de cette angoisse de rater sa vie. Et ça n'arrive pas qu'à 50 ans, ça commence déjà très fort à 20 ans chez beaucoup de gens.Vous noterez à quel point il est amusant de voir que nos accomplissements ont toujours l'air totalement merdiques quand ils sont comparés à ceux des autres. Comme si tous nos rêves étaient magiques et qu'il suffisait qu'on les touche pour qu'ils deviennent merdiques. Et on se dit que, mince, les accomplissements des autres sont si bien alors pourquoi les nôtres sont si pourris ? Alors on essaye de faire de nos accomplissements des accomplissements "d'autres". C'est à dire qu'on va voir un type qui est comme nous, qui aime les accomplissements, et on lui explique à quel point on est satisfait d'avoir la classe d'avoir accompli un truc en particulier (au fond merdique pour nous) il y a 10 ans. On regarde l'horizon et on prend un air rêveur et on dit au type que, ah putain, on est quand même bien satisfait, et du coin de l'oeil on attend sa réaction. Il a l'air dégouté ? C'est gagné ! Notre accomplissement est donc jugé génial par un autre. Mais au final on ne croit pas à notre mensonge. On croit toujours que tout est pourri au dedans, et on se demande encore pourquoi et on se sent tout seul et on se demande quel est notre problème. Mais la réponse est toute simple. Un accomplissement passé ça n'est pas censé apporter du plaisir dans le présent. JAMAIS. C'est juste normal. Un accomplissement dans le passé c'est zéro plaisir dans le présent. Ca n'existe pas. Aucun cerveau ne s'amuse à libérer de la dopamine quand le lobe de l'accomplissement lui envoi un signal. Et ça me fait toujours bizarre de voir des gens que je connais prendre cet air fier, ce regard vers l'horizon, et me montrer de façon la plus théâtrale possible à quel point leur satisfaction est grande. "Non mais tu te rends compte ? J'ai fait ça mec !!" Genre eux même n'arrivent pas à y croire. (et en effet, ils n'y croient pas). Et c'est dingue de voir l'énergie qu'ils mettent pour jouer leur rôle de mec satisfait. Et ces gens là traînent souvent avec des gens comme eux. Ils se mettent en groupe de gens satisfaits, et ils essayent de soigner leur détresse en détressifiant encore plus les autres. Et au fond ils sont tous tout seuls. Dans les écoles d'ingénieur, par exemple, on vous apprend beaucoup à être comme ça (les gens sont au taquet, là dedans). En fait c'est comme si les mecs se frottaient l'avant bras gauche en disant partout à quel point ça leur donne un plaisir sexuel intense. Et nous on se touche l'avant bras et on sent rien. Alors on croit qu'on est pas normal. Que notre vie est merdique. Qu'on va mourir. Mais c'est normal, y'a rien dans l'avant bras. C'est normal de ne pas ressentir ce plaisir, c'est simplement un plaisir qui n'existe pas. C'est un mythe. Alors évidemment on a l'impression de rater quelque chose. Le plaisir de l'avant bras on l'aura jamais, c'est horrible. Mais je suis désolé mais c'est horrible pour tout le monde. On n'aura jamais non plus l'orgasme de l'orteil droit. Jamais. Personne sur Terre ne connaîtra jamais ça. Songez à quel point on est tous en train de rater notre vie. Saloperie d'orteil. En même temps je dis ça, mais il m'arrive quand même de la ressentir cette détresse à la con. Donc là je fais semblant de ne pas souffrir de cette détresse pourrie, d'avoir tout compris, juste en espérant être jalousé. Mais moi je suis con pareil, évidemment.  
Citation : Hatt a écrit:En même temps je dis ça, mais il m'arrive quand même de la ressentir cette détresse à la con. Donc là je fais semblant de ne pas souffrir de cette détresse pourrie, d'avoir tout compris, juste en espérant être jalousé. Mais moi je suis con pareil, évidemment.
N'avoue jamais ta connerie ! Monte une secte, en prétendant partager avec les autres les secrets de l'orgasme de l'orteil ! Je suis prêt à devenir trésorier !On se fera plein de tunes, et des gonzesses à la pelle ! Il faut vivre dans le vrai, c'est à dire ne pas faire semblant de savoir ce que vous ne savez pas vraiment, ni faire semblant d'ignorer ce que vous savez parfaitement. Si vous n'êtes pas fidèle à ces deux exigences, votre vie est un mensonge et le contenu prétendument vrai de vos idées n'est qu'une partie de la farce totale - cette part de vérité dont le mensonge a besoin pour paraître plus vraisemblable. Donc Dieu ne peut plus vous croire. Une autre petite citation fera l'affaire pour aller dans ton sens, empruntée sur le vieux blog de Izno :"C'est très simple d'ouvrir le cœur, pas besoin du kamasutra. Il suffit de regarder l'autre comme une fin en soi, et non comme un moyen (pour reprendre l'expression de Kant). De le voir comme un individu, comme une totalité, au lieu de le voir comme le moyen d'obtenir quelque chose pour soi (de la reconnaissance, des sous, du plaisir&hellipWink. C'est d'ailleurs pour cette raison que les nanas sont frustrées. Elle sont là comme des huîtres et c'est les mecs qui doivent les ouvrir. Dès ce moment, le mec est considéré comme un moyen (le couteau qui va ouvrir l'huître), donc ça ne risque pas de marcher. D'où la frustration. On a juste pété le bord de la coquille, mais l'huître est toujours fermée. Si l'huître pouvait voir qu'elle a en face d'elle un individu, un vrai, ça irait beaucoup mieux. Et vice-versa. Si les mecs arrêtaient de voir les nanas comme des poubelles où déverser leur frustration, ça irait mieux aussi.Les centres énergétiques s'ouvriraient naturellement si on arrêtait de les fermer et de les verrouiller comme les coffres-forts de la Banque de France. Bon. Quant au post de ** qui accuse ses parents d'en avoir fait un anormal, on atteint là le comble du ridicule, mais comme le dit ***, quand on est pris dans l'émotionnel, on fait des bouffées délirantes. ** est atteint du même mal que **** qui croyait le mois dernier que tout le monde sur terre était heureux sauf lui. On ne peut croire ça que si on n'a jamais regardé personne. Si on regarde bien, on voit bien que tout le jeu social consiste à faire croire à l'autre qu'on est plus heureux que lui, et qu'en réalité tout le monde est très malheureux. Et pourquoi ne peut-on voir cela ? Parce qu'on ne peut regarder à la fois le monde et son nombril. Sans compter que le fait d'être l'unique anormal au monde, ou encore l'homme le plus malheureux de la terre, fait vraiment de nous quelqu'un d'exceptionnel." Ceci dit, Sid a aussi raison d'attirer ton attention sur le positif en toi plutôt que de focaliser sur le négatif. Il s'en branle, le négatif, que tu le mates et que tu râles devant, ça l'arrange, même. Ca lui fait de la pub gratuite.<b../../../font>Penses-y.
Bah, je sais pas, moi même mes meilleurs souvenirs ne m'apportent rien, mais c'est vrai que je suis encore jeune et il y a peut être des trucs que je verrais plus tard. Mais j'ai toujours vu la crise de la cinquantaine non pas comme un problème de manque de vécu, mais comme une mauvaise vision des choses. Mais je peux me tromper, c'est peut être plus compliqué que ça. Mais collectionner les accomplissements en prévision du futur n'est pas vraiment une bonne chose non plus. On se retrouve dans notre vie un peu comme un touriste japonais (j'utilise le cliché parce qu'il est là, mais moi j'ai rien contre les touristes japonais) qui collectionne les photos pour marquer le coup mais voit tout au travers de son objectif. A la fin, il a un album bien rempli, plein de preuves, mais quelque part il a raté son voyage.Et même si on a eu une vie triste, je sais pas si on doit le regretter. On a appris ce qu'on a appris parce qu'on a traversé ce qu'on a traversé. Et donc regretter ce qu'on a vécu c'est surtout vouloir être quelqu'un d'autre. Ca c'est bien aussi, je vais le garder sous le coude pour la secte de l'orteil (à nous les meufs !). Sur http://www.01psy.com ils disent que le syndrome de peter pan peut nous amener à regretter notre vie sur le tard. Je suis pas sûr de comprendre pourquoi, mais c'est peut être parce que dans les dépendances on veut arrêter le temps, on ne veut pas ajouter du positif mais enlever du négatif. On veut retourner dans l'utérus de maman, là où personne nous fait chier et où le cordon ombilical s'occupe de nous mettre à l'abri du manque. On fuis et on enlève plutôt que de chercher et d'ajouter (en sagesse et en bonheur je veux dire). Et après on ouvre les yeux et on se rend compte non sans surprise que l'horloge continuait de tourner même quand on avait les yeux fermés. Et je suis encore en train de lire mon bouquin sur le bouddhisme et les dépendances, et ils disent la même chose que vous. Selon eux il faut voir le positif dans la dépendance, dans ce qu'elle nous apprend. Que la paix, le bonheur et l'altruisme en général (mais que fait raël) qu'on découvre après moultes efforts en sortant de la dépendance sont des choses que beaucoup de gens (même non dépendants) ne connaîtront peut être jamais (mais interdiction d'aller frimer chez eux). Grâce à la dépendance il y a des valeurs qu'on est obligés de développer. Et c'est vrai qu'il faut que je me calme un peu avec les histoires de tuyaux, d'orteils et d'avant bras. Mais je pense que c'est à force de vivre reclus dans l'abstrait, je cherche à rendre matériel tout ce à quoi je pense et c'est pour ça que j'écris des romans à rallonge en réexpliquant 15 fois la même chose. C'est parce que j'espère qu'à la fin de la 15 ème fois, mon idée deviendra matérielle et je pourrais enfin marcher sur du concret. Je sais ce que tu vas dire sid : que c'est de la connerie. Et évidemment quand tu vas dire ça t'auras raison. Et c'est pour ça que je vais sortir dehors toucher des vrais trucs concrets avec mes vraies mains. Maintenant.
Citation : Hatt a écrit: il faut voir le positif dans la dépendance, dans ce qu'elle nous apprend. Que la paix, le bonheur et l'altruisme en général (mais que fait raël) qu'on découvre après moultes efforts en sortant de la dépendance sont des choses que beaucoup de gens (même non dépendants) ne connaîtront peut être jamais (mais interdiction d'aller frimer chez eux). Grâce à la dépendance il y a des valeurs qu'on est obligés de développer.
Oui, c'est ce qu'on entend beaucoup dans les réunions de 12 étapes. Le pouvoir pédagogique de la souffrance, qui fait qu'on ne peut pas revenir en arrière (ce qui n'empêche pas certains d'essayer quand même, pour voir) parce que les effets cumulatifs de la douleur finissent par dissuader certaines expériences répétitives et nous incitent vivement à préférer évoluer consciemment et volontairement, après 'avoir compulsé dans la terreurdu changement.

Lundi soir en réunion AA un ami a fait un beau partage là-dessus, il disait qu'il méditait souvent sur la bienveillance, qui était une qualité qui lui semblait très désirable, après lui avoir fait longtemps défaut.

C'est reparti, je veux dire c'est revenu, enfin bref ça bouge encore.

http://jesuisunetombe.blogspot.com/

“I've always believed, Josef, that we are more in love with desire than with the desired!” (Irvin D. Yalom, from When Nietzsche Wept)... ah oui, je suis assez d'accord avec Irvin, et moi quand j'étais petit j'ai toujours pensé que les journaux de fesse, c'était pour s'essuyer le derrière, mais je ne sais si cette pensée passera à la postérité postérieure.Et qu'il est long, le chemin pour retrouver cette innocence "Perdue-Vendue" aux marchands de Q...Mais la maturité, c'est bien aussi : après avoir tout essayé, dans mes cabinets je n'utilise plus que Lotus, le Velours de l'Anus.Bon appétit, surtout si vous êtes à table pendant ce message de notre sponsor.  Je poste ça là parce que sur mon blog, ça ferait désordre, et puis il faut apprendre à ne venir ici qu'en cas de besoin pressant. viewtopic.php?topic_id=2841&viewmode=flat&order=ASC&type=&mode=0&start=150
C'est dimanche, je vais fêter ça à l'annexe !http://johnwarsen.blogspot.com 
oooh punaise j'ai trouvé un nouvel exutoire

http://johnwarsen.tumblr.com/et je ne m'en lasse pas.

Enfin heureusement que parallèlement, j'ai une vie sociale riche et variée, sinon je finirais par me suspecter d'être un peu Guik sur les bords...

le comment...c'est le contrôle...le refoulement d'un acte négatif en le remplacant par des actes naturellement plaisant et utile (la base des dogmes stoicien et épicurien...dans leur sens grec et antique du sens....)Salutbonne chance...moi ca marche.
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