Dépendance sexuelle

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Pour Orroz, il en dit quasiment plus sur son site et sur son forum que dans son bouquin.Ca, c'est fait.Pour le livre dont auquel j'ai causé, je pense qu'on peut s'attendre à un panorama de l'addiction sexuelle sous toutes ses formes, assorti de quelques conseils pour commencer à se rétablir... extrait de son site :"N'oubliez pas que vaincre une addiction est une des choses les plus difficiles que l'homme ait à réaliser. Cela demande énormément d'énergie, de volonté, et ... d'aide. Ne restez pas seul(e) avec. L'intérêt, dans les addictions, c'est qu'on y cherche coûte que coûte une sortie de secours alors qu'on s'y enferme plutôt à double tour! Lorsqu'on développe une addiction, c'est qu'on ne souhaite pas ressentir certaines émotions, parce qu'elles sont trop douloureuses. Travailler sur ces émotions et sur leur provenance peut aider à se libérer de notre addiction."  Rien de révolutionnaire on le voit, sinon les évidences de base.Ca, c'est fait aussi.Si tu te balades à partir du site que j'ai indiqué, tu tombes rapidement sur des émissions de radio auxquelles il a participé :http://www.jeanbenoitdumonteix.com/lahaie-l-amour-et-vous/dont je ne dirai rien vu que je ne les ai pas écoutées mais qui ont l'air pleines d'infos.Mais tu sais, des livres sur l'addiction, tu peux en lire des caisses, l'important c'est d'être fermement décidé à te rétablir (cf "le dernier message d'orroz" sur son forum) et de trouver un psy avec qui tu peux avancer.comme je ne peux pas mettre en lien l'article que j'ai mis sur mon blog vu que dès qu'on met des chiffres dans une ligne html ça fracasse le lien, je le recopie bètement :Week-end de l'ascencion à la mer.Pas très beau temps.Du coup, lu plein de livres, dont "Blankets" de Craig Thompson.Profondément ému par cette histoire, la plus belle que j'aie pu lire sur l'adolescence.L'auteur restitue magistralement les transes de cet âge où l'on idéalise l'autre, et où l'imaginaire n'a pas encore été gangrené par l'idée de "possession", qui fera plus tard les choux gras de l'ego et des pornocrates.Ce récit autobiographique, étiré sur 600 pages qui se lisent d'un trait fluide et délié, me restitue mes 17 ans dans ce qu'ils ont eu de meilleur (théophanie sentimentale sans dépit insurmontable) Merci Craig. 
Salut les copains, je viens déposer ma petite gerbe ici : Orroz a récemment inhumé son ancien forum dans l'Océan de l'Oubli, parce que ça nuisait à la fréquentation et au référencement de son site, du fait des tags volontairement anti-porno de Google...Moi qui caressais le projet d'éditer un jour un best-of, j'observe une minute de silence à la mémoire de tous ces cyber-potes disparus en mer... et j'aimais beaucoup certains de mes messages, aussi...J'ai été un acharné de la première heure sur son forum, et j'ai passé plusieurs années sur celui-ci  (son fils illégitime) à remonter le moral des croupes, à être l'activiste militant parfois dogmatique et pénible, parfois inspiré-rigolo à secouer les puces de ce tas de branleurs dont je suis... sauf qu'évidemment, maintenant je suis un branleur abstinent.J'avais provoqué la rencontre dans le réel avec Orroz, et ça avait été déterminant, tout en sachant que pour moi c'était une méthode de rétablissement un peu imbécile, qu'on ne peut pas plus se rétablir de cyber-dépendance (sexuelle, mais ce n'est qu'une des variantes de la maladie de la compulsion ) derrière un écran qu'on ne peut organiser de réunions AA au bistrot... j'haranguais les foules et apostrophais les individus, j'étais dans une Juste Colère contre les Illusions Captivantes, et ça m'a au moins permis de consolider mon abstinence, mais ce qui m'a vraiment aidé, bien entendu, c'est les relations suivies avec des psys, des thérapeutes, des rencontres dans le réel avec d'autres dépendants... compulser sur le forum, ce n'est jamais que gesticuler en pyjama de chevalier blanc. On ne peut s'envoler en tirant sur ses lacets, c'est pourquoi il faut se résoudre à demander de l'aide, même s'il y a une force du Verbe auto-proclamé qui peut aider dans les premiers temps à s'arracher à la Gravité de la planète Branlor (Orroz a quand même fermé son forum au bout de 6 mois quand il s'est rendu compte qu'on devenait accros… et que lui aussi)Observez avec moi cette minute de silence : il ne va rien se passer. si vous poussez le bouton du volume jusqu'à 11, vous entendrez peut-être un vieux Steve Roach, c'est tout.

 

50 ans aujourd'hui même. Un peu improbable, mais à force d'être resté jeune trop longtemps, que veux-tu, ça finit par arriver.Longtemps que je n'ai pas posté ici.Ce qui ne change rien à mes engagements passés, à leur respect dans le présent, et je l'espère dans le futur.Quelle galère, d'avoir cru voir le paradis !C'était vraiment l'enfer.Chaleureuses pensées, comme dirait Lucifer. 
salut johnny !je te souhaite un bon "réceptionnement"  pour ce déjà demi-siècle de vie ! ainsi tu serais né le même jour que Jésus, mithra, et toute la longue liste des sauveurs de l'humain ! ne me dis pas que toi aussi tu es né d'une vierge ! je commence à mieux comprendre maintenant ce syndrome du chevalier blanc dont tu sembles (semblait) atteint pour le plus grand bonheur des pauvres sevreurs. merci pour ton travail passé qui reste d'actualité par la magie de l'écrit, et auquel j'ai essayé de donner une suite, ramener mon petit grain de sel, histoire de me motiver en "donnant l'exemple" de ce qu'il faut faire : réussir moi aussi. comme toi, comme les "grands ainés", comme orroz avec qui je communique tous les jours par la magie d'Internet.mon sevrage se porte bien, actuellement. j'ai choisi de ne pas thésauriser les jours ni les mois de sevrage, pour faciliter le passage à autre chose, donc je ne sais pas le nombre de semaines exact et ne veux pas le savoir, c'est ma méthode pour prévenir la rechute. chacun doit trouver la sienne. au plaisir d'autres échanges, ici ou ailleurs, mon frère...
Ben oui, je suis né le 25 décembre, j'ai pas fait exprès. Cinquante ans, c'est le bel âge pour un homme : quand une femme lui dit oui, il est flatté, et quand elle lui dit non, il est soulagé. (David Lodge) Heureusement, depuis que je ne suis plus pornodep, et quand je suis assez aimable pour être aimé, ma femme me dit souvent oui, et parfois aussi non, et dans ces cas-là, je m'endors. Salut à toi, la bise à ton sevrage.
bon anniversaire john.. avec une grosse bise quebecoise qui croule sous la neige ;)comme ca, la 50ene, c'est encore plus de folie dans la sagesse?? ca m'encourage puisque je vois mes 50 ans arriver a grand pas lolll 
Joyeuse anniversaire John'sJohn's 
Meilleurs voeux de prompt rétablissement à tous les porno-tricards de chez pernod ricard.Comme disait un petit nouveau avant Jean-Claude, "il faut en finir." Chaleureuses pensées, et bises à tou(te)s. 

Demain, y'a école : à la demande du CHU, je vais témoigner dans un groupe de parole de dépendants sexuels, il parait que je leur ai fait une forte impression l'an dernier. 

C'est le psychiatre spécialisé addiction que j'avais sollicité en 2002, quand j'avais découvert qu'il y a avait quelque chose de Pourri au Royaume du Porno, et surtout de mes Rapports Compulsifs avec Lui, qui me demande cette apparition en guest-star du sevrage réussi. 

Pour voir ce que je vais leur raconter, je commence par jeter un oeil aux 1395 messages que j'ai déposés sur le forum du site, rassemblés en un seul fichier word à une époque où Pikmin avait mis cette fonction à disposition. 

J'ai dû jeter les notes que j'avais prises l'an dernier, c'est malin.

Et puis, ça me saoule vite. 

J'ai du mal à me regazéifier avec mon propre gaz.

Mon parcours, je peux le résumer fastoche :

Une liste variée de subterfuges pour échapper à cette vérité apparemment insoutenable : 

de la naissance à la mort, nous sommes indiciblement seul (c'est pourquoi je retranche le s) dans notre pyjama en peau.

Quand j'ai fini par accepter cette solitude comme une donnée de base plutôt que de la craindre comme une malédiction, et de vouloir la fuir à coups de compulsions paniques, l'équation a été plus facile à résoudre.

Evidemment que la dépendance de base, elle est affective et sexuelle :

Tout plutôt que la solitude, tout plutôt que la liberté et la responsabilité de donner un sens à sa vie.

Une fois ce gros morceau bien indigeste avalé, reste la question des outils.

La réponse que je me suis donnée, c'est de les essayer tous, jusqu'à trouver ceux qui me convenaient.

Un psychiatre, le sevrage, la rencontre d'Orroz, le costume de chevalier blanc sur les forums, une thérapeute, du bouddhisme, des blogs, le travail, le jogging, le rebirth, les rencontres avec des dépendants, les comics en VO… je mesure bien la chance que j'ai, et je comprends bien que je reste fragile et puis redevenir la proie du tigre de l'addiction, prêt à me sauter dessus si je bouge, disons si je lève le coude ou si je commence à dégrafer mon ceinturon devant mon ordinateur, comme un vrai cow-boy fraichement arrivé en ville et qui se dit qu'il va se taper une cyberpute au saloon parce que ça fait 3 mois qu'il est dans le désert depuis trop longtemps, et que les vaches ça va bien un moment mais qu'elles ont une conversation somme toute limitée...

Un jour à la fois.

Le plus dur à trouver, c'est l'équilibre entre prudence et névrose. Je retrouve une note où une amie me rappelle que "L'addiction est plus ou moins le sort de chacun, bien que certains comportements compulsifs reçoivent des compliments, ce qui les fait passer pour autre chose. Il y a en effet des addictions à son travail, ou à la propreté dans la maison, p.ex. qu'on peut facilement observer autour de soi. 

Un autre point qui m'est venu à l'esprit, c'est que le simple fait de vouloir en finir avec l'addiction provoque une tension qu'il va forcément falloir relâcher, et comme la manière habituelle de décompresser est justement l'addiction, il est parfaitement normal que ça reprenne de plus belle.

C'est pourquoi je pense que le conseil de *** proposant de remplacer l'addiction par une autre moins gênante est un excellent conseil. Reste à le mettre en pratique, et là l'obstacle peut paraître insurmontable, vu qu'on n'a pas l'impression que le nouveau jouet vaille l'ancien, impression qui se confirme aux premiers essais.

Bref, en pratique, après avoir soigneusement noté tous les détails possibles sur le sujet, (&hellipWink l'obstacle ici est fait de prendre les choses au sérieux. En effet ce comportement compulsif qu'on a bâti à partir de rien, a l'air d'une montagne, et c'est là que les observations glanées aux trois niveaux peuvent nous venir en aide, pour décider de ce qu'il en est réellement.

Comme dit Castaneda, les gens ne savent pas à quel point il est facile de laisser tomber une habitude; et s'ils ne le savent pas, ils savent autre chose au sujet de ce qui nous occupe, à savoir p.ex. que c'est difficile, long, qu'il y a des échecs fréquents, bref toutes sortes de choses très sérieuses. 

Ce sérieux, c'est le fait de prendre nos idées pour une réalité de solide et immuable. Elles sont solides, en effet, ces pensées, pour peu qu'on leur prête vie, et immuables, si on les entretient, mais on peut parfaitement jouer à en inventer d'autres, qui seront non moins solides, et je suppose que c'est ce que font les bouddhistes tantriques qui en arrivent à prendre le thé avec leur yidam. 

Jouer avec les pensées, ça permet de faire un petit peu bouger les noeuds qui nous lient à cette réalité bien précise qui est la nôtre, car nos prisons commencent avec une pensée.

Après cette prise en mains des pensées, il convient de choisir une autre "addiction pour jouer", et là il suffit de choisir parmi nos penchants naturels, quelque chose de non gênant. Si on a l'impression que ça ne marche pas, il faut se rappeler que c'est un jeu; on fait semblant en attendant de voir qu'on a fait semblant beaucoup auparavant, pour en arriver à créer cette réalité qui nous embête. "

Suite à mon passage en guest-star du rétablissement dans un groupe de dépendants sexuels constitué sous l'égide de l'antenne addictologie du CHU, je mets en ligne des ouvrages qui m'ont bien aidé à me relever, et à ne pas trop me gaufrer après.Ces livres sont en français et au format pdf.Il y a : la_gestion_hedonique et la_structure_des_fantasmes_erotiques d'Eric Loonisle Livre d'Orroz par... Orroz !et le Livre blanc des Sexoliques Anonymes, transmis par Mondom à la Grande Epoque.          
https://www.dropbox.com/s/gr99wwimrk636yh/jailu.zip
De saines lectures, je vous l'assure.Enjoy ! 
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