Dépendance sexuelle

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Merdouille. Je me suis planté de bouton et ai édité le message du sieur Warsen au lieu de lui répondre ... quelqu'un aurait-il une idée pour récupérer le post d'origine ?

Edit : bon ben apparemment c'est foutu. Désolé John, j'espère que de l'éléphant tu as aussi la mémoire, et pas seulement la trompe baladeuse (!). En attendant, je vais aller casser des poteries ailleurs ...

Merci les gars.Finalement, je suis plutôt content que maman n'ait pas eu à subir Fukushima, elle ne s'en serait pas remise, elle qui était si sensible aux gens et à leurs souffrances.Elle disait toujours "mon pauvre Christophe", ce que je lui interdisais, agacé qu'elle me plaigne sans savoir vraiment de quoi, et je n'avais pas besoin qu'on aiguise mon côté plaignos, dont je pressentais le côté handicapant.Un cyber-pote me fait savoir que ma citation célébrissime "la réalité, c'est ce qui fait mal quand on éteint l'ordinateur" est au frontispice (dessus) d'un aggrégateur de blogs rezo.net. D'ailleurs le temps que vous lisiez cela, elle a changé, prouvant la véracité du diagnostic de Warhol "en l'an 2000, chacun sera mondialement célèbre pendant un quart d'heure."Je lui réponds que je ne suis pas peu fier d'avoir contribué à l'enrichissement du savoir de l'humanité, qui nous préservera à coup sûr de connaitre le sort de ces pauvres nippons.La réalité, c'est ce qui fait mal quand on n'arrive pas à éteindre le réacteur.Quelle saillie drôlatique ! Beau temps prévu demain et les jours suivants pour les prophètes de l'Apocalypse. Et je m'immerge dans Thiéfaine et ses noires complaisances, plus Cioran de bistrot que Nietzsche.Et les manufactures ont beau se recycler, y'aura jamais assez de morphine pour tout l'monde, surtout qu'à ce qu'on dit vous aimez faire durer...(Alligators 427)J'ai passé la journée en tournage dans une maison de retraite, bulle hors du temps et des contingences terrestres, où l'on élève des enfants du 4ème âge en les raccompagnant tendrement vers la porte de sortie de la maternelle de la Vie..Sur l'accompagnement de la fin de vie, tous les soignants sont catégoriques : la morphine ne peut rien contre la peur de mourir seul, le plus efficace c'est de leur tenir la main, à tous ces papys gâteux que nous serons demain si notre conjoint perd le revolver chargé que nous lui avions confié dans le but d'éviter de faire durer...Et ça me ramène aux mensonges du porno : pourquoi nous tenir la bitte quand nous rêvons qu'on nous tienne la main ? il vaut mieux comprendre que le bon chemin, c'est de se remettre sur le marché, pour être aimé faut être aimable, se reconstruire sur de l'humain.Et qu'ont bien pu faire ces pauvres nippons pour mériter cela, et nous pour le subir en direct ?On peut toujours tourner le bouton. Ou se perdre dans la contemplation des jonquilles qui ont éclos en 2 jours, exubérantes au jardin d'un printemps précoce. Mais on sait qu'à l'autre bout de la terre, ces pauvres bougres en chient des sushis.L'esprit connaît aussi ses effondrements et fuites radioactives.Quand je laisse le silence s'installer en moi, cette présence qui n'est pas je, infiniment patiente, ne demandant rien d'autre que ce que nous pouvons lui offrir, devine qui c'est ?Si je me surprends à repartir vers un comportement périmé, comme avec le tabac en ce moment, juste écouter la petite voix qui dit "ça va pas, non ?"  et passer à autre chose, sinon les démons se repointent avec leurs sacs de couchage et leurs rangers qui puent quand ils se déchaussent au milieu du salon.  http://www.youtube.com/watch?v=y3l2WrzZ0Fs
pourquoi nous tenir la bitte quand nous rêvons qu'on nous tienne la main ?  Très juste Johnny. Il est difficile de trouver réponse à cette question : la faiblesse de la chair, ce qu'il y a de misérable et de bête dans la condition humaine, qui plus est en ce crépuscule de l'Humanité que pourrait bien être l'aube du 3e millénaire ?  A point aussi, la blague youtubesque sur Fukushima, enfin je trouve : de même que quand le confrère Burno prie pour le salut des premières victimes de l'industrie du sexe - à savoir les prostituées et autres "actrices" - , ça l'éloigne de son ego, moi je prierais pas que pour les nippons, mais pour tout le monde. Tu dois bien le savoir, Johnny, que ce qui leur arrive tardera pas à nous tomber à nous aussi sur la gueule : ce n'est pas inhérent aux tremblements de terre, mais à la logique du système, qui est le même d'un bout à l'autre de la sphère Occidentale. On paiera tous pour nos erreurs, c'est juste une question de timing.  Donc t'as re-arrêté la clope pour la quinzième fois ? Cela doit nettement moins sentir le jus de chaussette dans ton salon, déjà, non ? Allez, bonne route, et prends le temps de respirer  !( c'est un féru joueur de flûte qui te parle )
C'est en tant que joueur de pipeau que je te réponds.

Mon frangin m'a envoyé une vidéo géniale, qui vaut largement les 7 minutes qu'on passe à la regarder : http://www.youtube.com/watch?v=NVoVmDHXjI4Tu vas voir, à partir du moment ou tu commences à rigoler avec eux, c'est foutu.C'est vraiment un ovni, ce truc.Sans doute pas récent, mais intemporel. Une expérience unique de cinéma et d'empathie positive.

Ton ombre te suivra où que tu ailles. Tant que la lumière te précède, et que tu la vois, ce n'est pas un problème. S'il advient que tu ne voies plus que ton ombre, et qu'il te semble que tu as la lumière dans le dos, voire plus bas encore, n'oublie pas de te retourner et de repartir (à moins que tu aies juste enfilé ton pantalon à l'envers)(Illumination du 15/5, en sommeillant au soleil dans la pelouse.)
Un vieil ami de ma chérie squatte à la maison depuis 1 mois, il est mécanicien aéronautique, il était chez air littoral à M*** et depuis 7 ans que la compagnie a déposé le bilan, il enchaine les missions d'interim, 3 mois à lille, 3 mois à lyon... il est marié 2 enfants, sa femme est venue passer une semaine à la maison, et comme il n'arrivait pas à se connecter au réseau wifi de la maison je lui ai proposé d'utiliser mon ordinateur.Quelle ne fut pas ma surprise de m'apercevoir dans l'historique de navigation qu'il fréquentait assidûment les services d'Escort girls dans la région nantaise ! j'ai laissé pisser 3 semaines, je me voyais difficilement aborder le sujet avec lui, et puis le jour où sa copine est retournée à M***, j'ai vu que 10 minutes avant de lui trouver un taxi par internet, il était en train de réserver une fille pour le soir même, alors je lui ai écrit un petit mot que j 'ai laissé discrètement dans sa chambre, qui disait en substance que je ne comptais pas en parler à ma femme, que c'était entre lui et moi, que je pensais qu'il avait un problème avec les escorts vu la fréquence de ses recherches, que j'avais eu le même genre de problèmes, et que s'il voulait en parler j'étais open. Depuis, on a passé deux jours à bricoler ensemble au jardin, (j'ai acheté un poulailler en kit chez jardiland, la poule rousse se laisse caresser, normal ma femme est rousse, mais la noire refuse de se faire attraper) et il me lance des regards appuyés genre "je sais que tu sais", mais n'a pas abordé le sujet. Par contre, mon historique de navigation est d'une fraicheur éclatante et j'ai perdu 4 kgs grâce à la croix Vitafor.Merci Orroz !
Dimanche, 7 heures du matin. Je m'apprête à aller arroser le jardin, qui a soif. J'entends le réveil de mon fils (19 ans la semaine dernière) sonner dans sa chambre, j'ouvre sa porte, ouhlà, une épaisse odeur de bière digérée flotte dans l'air, une couche de 20cm de fringues ni sales ni propres recouvre tout espace disponible, sa lampe de chevet est allumée (depuis tout petit, il fait des crises d'angouasse et allume sa lampe la nuit sans s'en rendre compte) et un numéro de la revue photo spécial playboy gît au pied de son lit. La fièvre du samedi soir, ça a dû être kek'choz, hier. Je lui signale cordialement que son réveil sonne, il me lance un regard peu assuré, qui de fait me rate de 50 cm sur la gauche, marmonne une excuse, tripote les boutons de son réveil et se rendort. Je referme la porte sur ses remugles. Aaah, c'est beau d'être jeune, tiens.Si vous voulez mon avis, il est temps qu'il se trouve une petite amie, celui-là.
Saines relectures, à l'occasion d'un accrochage avec un membre du forum dont j'ai voulu stimuler l'esprit critique à coups de tatanes. Ca ne marche jamais, car "Le problème, c'est maintenant d'arriver à gérer l'orgueil bien réel qui résulte du sentiment de sa propre nullité, car plus une personne se trouve nulle, plus en général elle aura développé de l'orgueil par-dessus pour arriver à survivre."

LIEN BRISÉ

Peut-être que la raison supplémentaire pour laquelle ça ne marche pas c'est qu'en donnant des tatanes tu stimules plutôt l'esprit de crainte qu'autre chose. Ca rappelle tout à fait les pères qui filent des torgnoles à leur fils, soi disant pour l'éduquer mais tu vois qu'en fait c'est juste qu'ils enragent qu'il ne soit pas comme ils voudraient. D'aileurs s'ils manifestaient tant que ça le Bien, on peut supposer que leur progéniture en serait puissamment inspirée et qu'il ne serait absolument pas question d'imposer les choses par la violence.
Oui, sans doute. Ce que je n'arrive absolument pas à voir, c'est la crainte que je puisse engendrer. Je me rappelle que la crainte, je la réservais à la rechute. Quand à la violence, je la relativise, puisque c'est moi qui l'inflige, et que je sais bien que les menaces ou provocations auxquelles je peux me livrer ont une incidence zéro sur le petit peuple des dépendants. Et que si quelqu'un me menaçait de quoi que ce soit ici, ça me ferait doucement rigoler. Par contre, le regard que me renvoie le membre du forum sur mes interventions, une fois dégraissé de ses invectives, a quelque chose de juste. C'est toujours ça de pris.
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