Dépendance sexuelle

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Bon, ça y est, j'ai trouvé, je vais leur faire le coup de la cuvée du patron, déboucher quelques bonnes bouteilles sorties de la cave à topics.
http://dependance-sexuelle.com/sujet-premiers-pas
 A la bonne votre ! 
Je trouve mon nouvel avatar très réussi, mais il est imprimé bien trop petit pour que je puisse faire autre chose qu'en ricaner tout seul.
Voici la version XXL :
http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2014/0...rrien.html
Des fois, quand je suis assez en forme sur le plan spirituel, ça m’arrive de remercier le porno de m’avoir appris, à sa façon violente et sans concession, bien qu’avec bavures et dommages collatéraux, à faire la différence entre l’amour et la dépendance affective.
Un dépendant sexuel observe : “quand on se masturbe devant des photos de femmes nues, on ne sort pas d’une exacerbation infinie du désir (…) l’objet du désir restant indéfiniment - du moins fantasmatiquement - à portée de la main, mais sans que rien s’accomplisse. Tout ça rappelle diablement le supplice de Tantale, mais conçu ici comme une source de jouissance. L’absence de jouissance comme source de jouissance, on a vu plus simple comme rapport au réel, non ?” C’est effectivement une façon pittoresque mais exténuante de mesurer combien le lien de l’attachement pend dans le vide.
Maintenant que j’ai à nouveau la liberté de choix entre une vraie femme, faite d’os, de chair, de sang et soumise aux mêmes lois humaines que moi, et les créatures éthérées aux formes généreuses qui étaient le support de mes rêves bientôt tournés au cauchemar, franchement, y’a pas photo.
Nous nous percevons comme des réservoirs vides ne demandant qu’à être comblés, et l’autre devient alors cette source à laquelle nous aimerions nous abreuver. Qu’il s’agisse d’une rencontre avec un maître spirituel ou avec une maîtresse ou un amant, nous devons réaliser que cette manière de rencontrer l’autre comme s’il était source de notre plénitude est une erreur fondamentale.
Je ne dis pas que les relations doivent être évitées mais qu’elles doivent être vues pour ce qu’elles sont : des lieux possibles d’expression de l’amour mais pas des échoppes où l’on viendrait s’achalander.
Ça me fait penser durant thérapie une intervenante disait toujours pour expliquer la dépendance que c'était comme un vide en nous, un malaise et que nous cherchions à tout prix à remplir se vide par nos compulsions et nos comportements de dépendant.

~ message envoyé depuis ma tablette.
J'avais vu mathieu ricard, il a fait une conférence à montréal l'année dernière.
tu fais de la méditation john?
Jolie réflexion John qui me rappelle une pensée que j'ai depuis longtemps: C'est lorsque nous sommes bien avec nous -me^me que les difficultés disparaissent. Traiter le porno et la dépendance passe par un traitement de ce que nous sommes. Il faut être en accord avec soi même pour espérer surmonter cette merde. et ne plus chercher dans l'autre ce qui nous manque.
Je n'ai pas le même avis. Ou plutôt, je dirais qu'il faut élaborer ces réflexions plus avant. Mais je m'arrêterai là pour l'instant.
(15-04-2014 21:34)John Warsen a écrit : [ -> ][...] Qu’il s’agisse d’une rencontre avec un maître spirituel ou avec une maîtresse ou un amant, nous devons réaliser que cette manière de rencontrer l’autre comme s’il était source de notre plénitude est une erreur fondamentale.[...]

C'est tout à fait vrai. Ca me rappelle un article très intéressant que j'avais lu sur "comment faire durer le couple", un truc comme ça. L'article expliquait avec une subtilité que je serais incapable de retransmettre qu'il ne faut pas attendre de son/sa partenaire qu'il/elle nous apporte tout ce qui manque à notre bonheur et notre équilibre. Etre dans cette attente rends la relation étouffante pour le/la partenaire. Il faut également se réaliser à l’extérieur du couple pour trouver un équilibre durable.
Retour d'état dépressifs et anxieux liés à ma résistance au changement : la dépression, c'est un peu le déni de réalité qui se casse la gueule. Je ne sais pas si c'est compréhensible, mais ça me parle.
Du coup, j'ai flingué mes blogs. Ca soulage.
Entendu une chanson de Constance Verlucat "les trois copains", pas mal pour une fille :
"On peut aider les gens sans pieds, sans mains, et quelques enfants qui ont faim
Bien sûr ces gens ont raison : aider son prochain c'est pas si con
Mais quand on est si bas qu'on s'en bat les couilles du prochain
Rien ne vaut vos trois copains :
Vive le chocolat, l'héroïne et la vodka"

Un siècle d'émancipation féminine pour arriver à ce que des femmes écrivent enfin comme des mecs : est-ce vraiment une victoire ?
A part ça, je traverse mes angoisses les yeux ouverts, pour ne pas me prendre le mur (des lamentations) en pleine poire.
Wink
Bonjour, john warsen, je suis un grand fan de toi, je trouve qu'en peu de mots tu dégages toujours à la foi la détresse qui t'habite, et l'espérance qui te fait continuer la route, je trouve que tu as les mots et un phrasé qui donne à tes interventipns une bonne humeur général.
Pour reprendre l'idée de tout qui tombe. Je pense simplement, que des gens comme nous, c'est à dire trés bas quelquefois, et très courageux (donc vertueux) aussi, nous sommes dans une cavité particulière, plutôt nageant dans une sorte de nappe phréatique souteraine qui d'une certaine manière n'a pas était atteinte par la polution, ou en tout cas par la polution la plus toxique qui est la suffisance de soit.
Le probléme de ceux qui sont en haut, c'est qu'il regarde en bas, alors que nous les "en difficultés", on ne peux regarder que devant ou vers le haut. C'est une forme de privilége, et une noblesse nous oblige...
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