Dépendance sexuelle

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finalement, j'ai fait quelque chose du clip vu ici

http://johnwarsen.blogspot.fr/2015/11/en...ng-we.html
Bonjour à touffes et à troutes.

Je pensais revenir sur le forum, et puis pour l’instant je n’ai pas l’inspiration.
Et je n’ai pas envie de recommencer à théoriser.
Intellectuellement, j’ai fait le tour de la question depuis un bon moment.
L’incarner, c’est une autre histoire.
C’est le trou de la question.
Je crois que revenir papoter ici me ferait moins avancer que de faire autre chose.
Les rechutes ne jettent pas le discrédit sur le sevrage, mais elles le repoussent d'autant. 
Tant que la conscience déclarative et la conscience agissante ne se sont pas réconciliées, inutile de miser trois dollars sur la vertu de la prise de parole en public.
L’autre jour, j’ai écrit ça :


«  Comment rester immobile quand on est en feu. » 
Je crois que j’ai regardé la vidéo de trop.
Une nuit de cette semaine où je feuilletais mollement ma tablette aux côtés de ma femme endormie, à la recherche de cyber-chair fraiche tel le mouton pornolique se prenant pour le loup désirant, je tombai par hasard sur une petite vidéo amateur, toute simple.
Une très jolie femme un peu noire s’y masturbait en dévoilant ses charmes, comme on dit.
Aucune mise en scène.
Plan fixe, durée totale, 5 minutes. 
Sans doute filmée au portable.
Très très jolie.
Très pure, aussi. 
Aucune duplicité.
Qualité SD.
Moi qui suis devenu exigeant, 720p mini, le lendemain je fais le tour des sites de vidéo en ligne pour dégoter de la HD. 
Et savoir à qui j’ai affaire. 
Au cas où.
Bernique. 
Elle est référencée partout par le même identifiant, une phrase salace qui décrit très trivialement l’action à laquelle elle se livre, certains sites promettent la version HD si on s’inscrit chez eux, mon oeil. 
Ni son nom, ni son adresse. 
Un petit malin qui a demandé à sa copine de faire sa petite affaire devant son téléphone pour épater la galerie de ses potes, et elle s’y est livrée de bonne grâce. Une petite mise en ligne, et hop, la messe est dite.
Un internaute désespéré demande lui aussi à savoir qui c’est, qu’elle le rend fou de désir, dans les rares commentaires de ce hall de gare des pas perdus pour tout l'immonde.
On est sur les sites de vidéo en ligne, bas du front, au ras du premier chakra, les appellations des clips sont abjectes, ma promise est comme une impossible perle jaillissant d'un océan de vidéos dégueus surfé par une armada de besogneux pourceaux. 
Une invincible attraction pour la bêcheuse s’empare de moi, en même temps que je comprends que toute quête serait vouée à l’échec : la pureté de la prestation de la Miss est liée à son amateurisme, consubstantiel de son anonymat.
Loin de combler ma frustration, elle la suscite et l’exacerbe par l’exhibition de son intimité dans la sphère pub(l)ique.  
Elle est là, l’arnaque. Pas dans l’esprit de la pauvre fille, ni même dans l’oeil de son complice. Dans l’utilisation délibérément turpide de l’outil internet qu’en fait le néo-capitalisme bien déterminé à prélever sa dîme dès qu'il y a trois ronds à faire avec quelque chose.
Je serais à sa place, je ferais pareil.
Elle rend d’un seul coup méchamment faisandées toutes les vidéos pros, leurs poses, leurs postures et leurs grimaces.
Pour le coup, j’ai plus du tout envie de me branler.
C’est l’anamnèse (perte de l’amnésie) chantée par Philip Dick dans son exégèse : je me rappelle grâce à elle que ce que je voulais, c’était retomber amoureux. Pour une blackette, c’est une blackette de frein.
Le mateur est maté. 
Après son petit orgasme solitaire, elle me regarde à travers l’écran, et me suggère de faire une récapitulation de ce qui m’a amené ici, et de refaire mes choix.
Ce qui m’a amené ici, je ne le connais que trop bien, et vise à m’en défaire. 
C’est parce que sur le plan émotionnel je me suis laissé guider par mes instincts de coeur blessé que je me suis retrouvé face au mur de l’écran vide.


Bon, c’est un brouillon, hein. Je pourrais méga-super élaborer, reboucler avec le titre pour expliciter la démarche, mais c’est pas le but. Tu vois l’esprit. Je te le poste tel quel, je le reprendrai peut-être plus tard.

Et puis quelques jours plus tard, je suis tombé sur ça :

« Pourtant, il déteste le porno. Ça l’avilit. Il n’a pas envie de bander en regardant des femmes se rabaisser au rang de chienne, et pourtant il bande, et ça lui remplit la tête de saletés dont il n’a pas l’usage. On ne lui demande pas son avis : on lui met du porno sous le nez, tout le temps. Ça le dérange. Impossible de charger un jeu ou une série sans que s’affichent les photos de toutes les salopes qui habitent à moins de cent mètres de chez lui et qui veulent de la bite, tout de suite. Et à poil, les voisines, bien sûr, sinon il risquerait de passer à côté du message. Ça lui arrive de jeter un œil, c’est obligé. Ça le dégoûte. Ça l’excite et ça le dégoûte de se sentir excité par ça. Mais à qui les mecs peuvent-ils se plaindre ? Ils sont supposés encaisser tout ce qu’on leur envoie dans la gueule, et se démerder avec ça. Les filles, c’est facile pour elles : dès qu’elles l’ouvrent pour dire qu’elles se sentent salies ou non consentantes, on arrête toutes les rotatives et on les écoute pleurnicher. Lui se sent sali par la pornographie. Il se sent abusé, mais il va s’en plaindre à qui ? Les bonhommes, ils doivent supporter tout ce qu’on leur impose sans jamais la ramener avec leur sensibilité. On part du principe qu’ils sont forcément partants. Personne ne se demande si ça leur plaît de se faire choper par les couilles à tout bout de champ, pas plus qu’on se préoccupe de savoir s’ils ont envie d’être père ou pas, pas plus qu’on se préoccupe de savoir s’ils ont les moyens de payer la pension alimentaire qu’on leur impose… tout est sur le même mode. La masculinité, c’est « bande et raque » sans alternative. »
(...)
« Le problème de la rédemption, c’est que c’est comme passer du crack à la camomille : on se doute que ça a des vertus, mais sur le coup, c’est surtout vachement moins ludique. »
 
 Vernon Subutex 2,  Virginie Despentes.

Ca m’a rappelé qu’il fallait garder les choses simples.
Je vais refaire un sevrage, c’est certain.
L’érotomanie devient par moments incapacitante. 
Et dangeureuse quand je suis en voiture.


A+
Je comptais faire un petit résumé de ce qui m’est arrivé depuis que j’ai cessé de me prendre pour un chevalier Blanc sur ce forum, mais ça sera pour plus tard. 
Ca fait quinze ans que j’essaye de décrocher, j’ai écrit des milliers centaines (faut pas exagérer non plus) de pages sur les vertus du sevrage comme d’autres ont rempli des bibliothèques sur les mérites de la prière, donc je ne vais pas revenir compulser sur le forum depsex, hier après-midi au bureau je me suis dit, tiens je pourrais me payer une escort black, pour voir si ça m’éteint le feu plus efficacement que le pOrn
(le feu suscité par la compulsion sexuelle est il réel ou imaginaire ?)
Je ne suis tombé que sur des sites super-glauques, et ensuite sur le wiki :
http://fr.wikihow.com/choisir-une-escort-girl
putain c’est méga compliqué, je comprends que les hommes préfèrent rester au pOrn.
Et hier soir, après 5 jours d’abstinence, ma femme n’était pas en forme, et je me suis retrouvé sur un site de vidéos en ligne sur mon Ipad pendant qu’elle dormait, ma chaussette à la main, et voilà.
Youhou.
Je ne peux pas vraiment parler de rechute, parce que depuis des années j’ai adopté un mode de consommation « raisonnée » (selon mes propres critères), il est quand même loin le temps où je passais des heures à faire ma petite affaire et surtout à amasser des vidéos, peut-être que DSK à côté de moi c’est Jean-Paul II, anyway je n’ai guère le temps de culpabiliser ou de refaire une dépression, mais ça va sans doute être un peu plus compliqué que prévu.
Quand j'ai dit à mon psy la semaine dernière que je refaisais un sevrage pornoïque, il a réussi à ne pas rigoler. 
C’est déjà ça.
Je le vois depuis ma spectaculaire dépression de 2011, on m’avait prescrit des antidépresseurs qui m’ont rendu très exalté, il a suspecté des tendances bipolaires, on est parti sur des thymorégulateurs qui ne marchaient pas, parce qu’ils étaient censés contrer un état maniaque dans lequel je ne me trouvais pas, ma « bipolarité » était à forte composante dépressive, au bout de quelques années de rechutes je lui ai suggéré de me prescrire du lithium (j’avais entendu parler de ce médicament tout à fait ingénument et on avait pillé toute sa pharmacie sans essayer ça) et ça a marché, ça fait bien 18 mois que je n’ai pas connu d’effondrement du plafond psychique.
Je raconte tout ça en long et en travers sur mon blog, et c’est pas la meilleure chose que j’ai faite.
Sur le forum, je suis tombé sur les messages de Corto annonçant qu’il tenait bon depuis 3 ans, puis depuis 8 ans, remerciant au passage la bande de piliers de cyber-bistrot qu’on était à l’ouverture, il y a 11 ans. Ca m’a fait chaud au coeur, bien que Corto soit un fantôme comme les autres : tant qu’on n’a pas la personne en face de soi, on ignore à qui on a affaire, et on n’étreint que du vent.
Je me rappelle de ce que disait ma copine Flo à propos d’Orroz :
« J’aimerais bien savoir comment il soigne les dépendants, sauf à leur faire acquérir d'autres dépendances pour leur faire oublier la première, vu que lui-même ne semble pas avoir trouvé le chemin du bliss. Pour moi, si l'on veut être honnête, il faut proposer aux gens quelque chose de mieux que le sexe pour remplacer le sexe. Pas quelque chose de moins bien. Sinon les mecs ont l'impression de se faire arnaquer et c'est le cas. Ceux qui rechutent sont peut-être les plus lucides, d'un certain point de vue, puisqu'ils ont bien vu que les vessies n'étaient pas des lanternes. C'est un peu comme l'addiction à l'héro ou à la morphine. Les mecs sont dans l'état naturel, et tu voudrais leur remplacer ça par métro-boulot-dodo ? Le problème c'est que les psys ne connaissent pas "mieux" que ces addictions là, seulement moins bien, et c'est pourquoi il est plus facile de soigner un fumeur qu'un cyberdep ou un héroïnomane (que je place sur la même échelle). Remplacer un paradis artificiel par un vrai purgatoire, je comprends que certaines refusent. »
N’empêche que si j’avais suivi les conseils de mon bon maitre Orroz dès 2005, je serais rétabli depuis belle lurette et j’afficherais 4380 jours au compteur. En clair, j’aurais la plus grosse non-bite du quartier. 
Ca m’aurait évité de finir dans le journal.
Heureusement que j’ai un peu d’humour, putain. Même s’il vaut parfois mieux que je le garde pour moi.
Bon allez, ça suffit pour aujourd’hui.
Bon, je suis en train de finir une semaine entière à la maison, tout seul comme un chien cyberdep, et je n’ai pas compulsé.
Ca me parait un bon test de motivation, je dis ça au cas où vous auriez reçu mon CV.
Ca m’accable un peu, parce que mon passé tragicomique de gesticulateur de forum et de blog me revient en boomerang, et qu’il ne s’agit pas de refaire les mêmes erreurs.
Je me sens couillon de ne pas avoir tenu bon lors de mes dernières tentatives, j’essaye de ne pas me barrer dans la culpabilité, conçue comme une fuite qui découragerait les plombiers les plus courageux.
L’autre jour en quittant mon psychiatre, mon oeil est tombé sur la tranche d’un bouquin de Roland Gori dans sa bibliothèque « Exilés de l’intime » , qui n’a rien à voir avec la choucroute, sauf le titre.
Si y’a des gens exilés de leur intimité, c’est bien les dep’sex.
On a échangé trois mots - le patient suivant s’avançait déjà - sur le problème de l’identité du dépendant : si le dépendant s’identifie à son identité de dépendant, il n’est pas près de lâcher prise. 
Donc d’un côté il y a la réalité comportementale de l’addiction, de l’autre la nécessité de reconnaitre que dans le cas du pOrn, le lien de l’attachement pend, et même pendouille, dans le vide. Ca ne fonctionne que tant qu’on valide l’illusion à la force du poignet.
Appliqué à mon cas, d’un côté je ne nie pas que j’ai été très attaché à mes petites consolations porno, de l’autre je reconnais que le remède était pire que le mal, et que j’ai perdu pas mal de temps et d’énergie qui auraient fort judicieusement servi à regagner en clarté dans ma vie de couple, et plus généralement dans les autres domaines de ma vie.
Donc j’essaye de me pardonner, et d’avancer pour aujourd’hui.
Quand j’étais jeune abstinent, j’étais très intello.
J’étais parti à combattre l’excitation sexuelle par l’excitation neuronale.
Depuis l’effondrement de mes tours jumelles en 2011, ça s'est pas bien mis, mais du coup ça m’a bien passé.
J’ai plus du tout envie de discuter le bout de gras, ou même de maigre, avec les autres membres du forum.
Moins j’y viens, mieux je me porte. 
Comme disait Mondom en claquant la porte d’icelui, « J'ai déjà suffisamment exprimé mon point de vue perso, qui a radicalement évolué depuis début 2011 par rapport à ce que j'ai précédemment tartiné copieusement sur un grand nombre de pages de ce forum. D'ailleurs j'hésite à cliquer sur envoyer parce que je considère cela comme un comportement limite. Je ne suis certainement pas là pour donner des conseils, il est important pour moi de ne pas le faire, plus encore que pour les autres de ne pas les suivre, ce qui est pourtant déjà pas rien.(…) Je vous présente à tous et à toutes mes excuses pour tout ce que j'ai écrit sur ce forum et qui s'est immiscé dans vos chemins alors que cela n'a pas apporté grand-chose à part me faire mousser et étaler ma maladie sur les paillassons de chacun. »
Quel lyrisme ! Quelle acuité ! La classe américaine !
Bon, moi je m’excuse pas, à une époque on s’est bien amusés et soutenus ici, mais je ne peux pas dire non plus avec le recul que je sois nostalgique d’une époque où je pouvais écrire 10 messages par jour, c’était pas la meilleure preuve que je pouvais m’offrir du rétablissement.
Pour l’instant, je ne peux pas dire non plus qu’au bout d’un mois sans consommer de p0rn, ma vie soit transfigurée.
Mais je suis très bien dans mon petit trou d’air, creusé à la main dans le répit quotidien.
Et je suis agréablement étonné de ne pas avoir de pensées sexuelles : en l’absence de stimulus, pas de réaction, merci au chien de Pavlov ! faut dire que j’ai fort à faire avec des difficultés professionnelles et personnelles dans une gamme de coloris assez variés pour que je n’aie pas le temps de m’ennuyer. J’essaye de ne pas céder aux sirènes de l’auto-dépréciation, c’est un vieux symptôme chez moi, qui revient quand je suis fatigué. Je ne vous parle même pas de confiance en soi, on n’en est pas là.
Je n’écris plus sur mes blogs, je ne télécharge plus comme un ouf des films et des séries que je ne prendrai jamais le temps de regarder, je recommence à lire des livres exigeants, je fais face à des problèmes domestiques avec sérénité (la chaudière à fioul a cramé ce week-end…) 
Bref, je vais resigner pour un mois. C’est ce que j’ai de mieux à faire.
C’est pas passé loin aujourd’hui. 
Mais c’est passé. 
J’ai pas envie de péter mon compteur tout neuf. 
Faut dire que 45 jours, c’était mon score habituel au début des années 2000, quand j’ai commencé à fréquenter un psychiatre pour ce léger problème de compulsion cyber-sexuelle. 
Avant de connaitre Orroz, et de me faire des 6 mois - un an comme qui rigole.
En ce moment, comme le reste de mes conditions de vie ont très peu évolué, j'ai quand même pas mal de frustrations, et je fais un effort d’humilité pour tenter de comprendre pourquoi depuis ma dépression de 2011 je suis devenu assez con et pour tout dire limité sur le plan intellectuel. 
C’est délicat. 
Mon cerveau répugne à avouer la claque qu’il a prise. 
Je ne peux pas lui mettre une lampe dans la figure et lui demander de répondre à mes questions. 
Je suis un peu contraint d’y aller avec douceur, de faire attention à son alimentation, ne pas le brusquer, le rassurer et espérer qu’il va mieux se porter que ces derniers temps. 
Sans me réfugier non plus dans l’attitude « c’était mieux avant » (avant ma dépression, avant l’addiction, avant la guerre, avant de quitter Paris, avant que les enfants grandissent…)
Je suis moins le jouet de mes angoisses, je les vois venir de plus loin. 
Et je me sens quand même moins merdeux et pitoyable que la dernière fois que j’ai démarré, le 20 aout.
Avant-hier ça fait 25 ans que je n’ai pas consommé d’alcool. 
C’est toujours ça de pris.
Par contre, et j'en parlais hier avec un ami, ce qui marche bien, c'est de me dire qu'il n'y a pas de chemin, et pas de démarche. Et surtout pas MA démarche, ça c’est le plus gros piège. C’est maintenant. Just do it. Pour désamorcer toute tentative de dialogue intérieur. Celui-ci ayant déjà eu lieu, avec les complications que l’on sait, en Slovénie comme ailleurs.
Je ne sais pas comment je fais, je me contente de ne pas faire. 
Mais en fait, même ça c’est impossible. 
Je fais autre chose, c’est tout.
Salut cher ami!

Difficile de passer après toi sur ton fil sans passer pour un ringard et sans avoir l'air de répéter tout ce qui a déjà été dit, ici comme ailleurs. Mais bon, de temps en temps, tu viens chez moi, et m'y laisse quelques mots, donc qui serai-je à t'ignorer?

Comme tu dis, il n'y a pas de chemin tout tracé, c'est toujours différent d'un cas à l'autre. C'est toute la difficulté du truc, mais cela ouvre aussi tellement de possibilités! Perso, après des années et des années d'efforts, j'en suis venu à me dire que l'essentiel était d'être sur la bonne pente, la bonne tendance, même si le point de départ était extrêmement bas. C'est sans doute ça, la vie. S'élever, puis retomber, puis remonter. Comme disait ce message radio il y a quelques années "dans la vie on prend les coups, on encaisse, on réagit, et puis on repart, parce que c'est la vie..." Pas d'autres alternative que de porter sa croix.

Alors courage à toi. Reste dans la bonne direction. Et sache que si je n'ai aucune solution à t'apporter, je suis au moins ici à t'écouter. Si jamais cela peut un peu t'aider, tant mieux.

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Mince je viens de m'apercevoir que tu as été mon 666e message... #vadreretro!
Salut Dexter. 
Je ne sais pas qui est le ringard de l’autre (je n’ai pas le courage de relire ton topic, et encore moins le mien), mais je suis content de ne pas terroriser tout le quartier. 
Il y a une bonne dizaine d’années, je suis allé à une réunion NA, invité par une copine que j’avais accompagnée à ses premiers pas en AA. J’y ai entendu un mec dire qu’il connaissait le programme depuis 8 ans et qu’il était sobre depuis 8 jours. Je me suis dit dans ma ford intérieure qu’il se foutait un peu de la gueule du monde, et puis finalement quand je vois ma propre difficulté face à un produit honnête et sain, qui dit clairement ce qu'il est et qui fait du bien par où il passe, je révise un peu mon jugement. 
Et chacun fait comme il peut, certains meurent les bottes au pied et d’autres la bite à la main. 
Mais je crois qu'« il ne suffit pas de savoir qu'il faudrait agir ou penser de telle ou telle manière : il faut - et il faut de toute nécessité – conformer sa vie à sa conscience ; il faut  pratiquer ce qu'on sait. Ce sont les actes qui comptent, aussi bien dans le domaine de l'idéal que dans le monde matériel. » serine à qui ne veut pas l'entendre Albert L. CAILLET (1869-1928) ingénieur français, chercheur en sciences psychiques qui ne s'est pourtant jamais pignolé sur Internet.
J’ai quand même passé quelques années bien à côté du cadre, sans avoir la force de changer les choses que je pensais pouvoir, même que ça me rendait bien malade. 
Bref. 
Je me pardonnerai plus tard. J'essaye de continuer à progresser.
Je ne fume plus dans la maison ni au bureau. Depuis 2 semaines, j’ai ainsi divisé ma consommation de moitié, passant de 30 à 15 clopes par jour, dans l’attente d’un arrêt total. 
Je ne veux pas faire ça trop près de l’arrêt du p0rn.
Cet après-midi je sors sur le trottoir m’en griller une, et je vois passer deux jeunes femmes noires, dont l’une n’était pas au courant que ça s’était rafraichi, débardeur léger et rondeurs d’épaule à l’air. 
Fichtre. L’impression instantanée d’être DSK, ou plutôt, d'être soudain possédé des mêmes démons que lui
C’est ça, les méfaits du tabac. 
J’en imagine plus en 19 secondes, le temps qu’elles mettent à me passer sous le nez (littéralement) que devant 15 sites pornos d’affilée. 
Mais il faut bien distinguer les choses, c’est cette rondeur d’épaule qui m’affole émotionnellement, ça n'a rien à voir avec le p0rn, c'est juste un court-circuit neuronal, qui dure trois secondes, et puis qui passe, il faut juste que j’apprenne à détourner les yeux pour ne pas trop en voir.
Cette nuit, j’ai rêvé que ma mère avait une bite et jouait dans une farce un peu porno (c’est en en parlant ce matin avec ma femme que j’ai fait le lien avec mon arrêt de conso, dans mon rêve je voyais surtout le coté farce et j'étais surtout intrigué de voir ma mère, au demeurant décédée depuis plusieurs années, avec une bite. cf le rêve de mon père, il y a un moment déjà)
Je pourrais élaborer, mais d’un autre côté, je suis très occupé.
Hello M'sieur,

Perso, j'ai appris de mes sevrages précédents que lorsqu'on en était rendu à fantasmer sur les épaules des jeunes femmes, c'est que l'on était plus tout à fait loin de la guérison. ;-) C'est tout de même bien plus sain pour se faire du bien que d'avoir besoin du pire du net.

sur ce :-)
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