Dépendance sexuelle

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Je n'écris quasiment plus sur mon blog, qui avait coulé corps et biens, mais j'ai entrepris sa résurrection.
...Pendant mon sevrage ça m'a bien aidé d'écrire mes petites théories, malgré ou grâce à l'effet "larsen" (warsen ?) - une variante des engagements que l'on peut prendre ici avec ses coreligionnaires : il y en a que ça a sauvé de venir clavarder ici plus souvent qu'à leur tour.
On peut toujours susciter les vocations et renforcer la sienne; n'attendez néanmoins pas le rétablissement du seul partage sur ces forums, enfin je veux dire, mon expérience est que après un déballage en règle, la reconnaissance de l'universalité du mal, on peut se recoller une dépendance aux forums, ça m'est arrivé ici même, certes moins nocive mais plusieurs fois je me suis replanté en partir à cause de ça. Enfin, il y a des gens pour qui l'ordinateur est quasi contre-indiqué ... on peut troquer la pornodépendance pour la cyberdépendance, ça déplace le problème et diminue sa gravité.
Ce qui m'aide au quotidien, c'est les différentes thérapies que j'ai suivies depuis 2002, et surtout les actes que je pose dans ma vie de famille, professionelle, sociale...dans ma vie tout court. Pour l'inspiration, le programme en 12 étapes est toujours le bienvenu, surtout quand je le mets en pratique.
Bien sûr y faudrait songer à sauver le monde.... pour l'instant je sauve mes fesses, et c'est suffisant.
Je ne peux pas plus.
bref, je remets des bouts de mes monologues en ligne ici :
http://johnwarsen.blogspot.com/
Bonjour,

je suis en train de lire un livre qui parle de ça. Un merveilleux malheur de Boris Cyrulnik. C'est mon médecin de famille qui me la passé quand je lui ai dit que je venais de porter plainte pour abus sexuelle que j'ai subis à 13 ans. J,en ai 40 maintenant. Je suis heureux de voir ce topique. En fait je viens de m'inscrire parce que je veux arrêter. J'ai partagé sous le pseudo de sphinx il y a quelques années sur le forum d'orroz. Je suis retourné dans cette enfer et la j,ai réussi en m'en échapper car je sent que ça n'ira vraiment pas bien pour moi si je continu. J'ai fait du chemin depuis quelques années mais je suis encore prie avec ça et ça me tue lentement. Je suis content de voir que John qui était la quand j'étais sur orroz y est encore et de voir que s'est possible de se rétablir.

Salutations
Salut à toi.
Honnètement, c'est de savoir et de comprendre comment Orroz s'était rétabli qui m'a permis d'y croire et de suivre la même route. J'étais aux AA depuis de nombreuses années, j'ai bien vu l'idée du truc. Après, j'ai fait le truc. Que tu connais. Un jour à la fois, se protéger, nettoyer sa maison, s'investir ailleurs...
En 2005, tu disais "c'est con qu'il y ait pas de sevreur de longue date, comme aux AA, comme ça on saurait comment c'est."
Alors, comment c'est ? :lol:
J'ai assidûment fréquenté un psychiatre qui ressemble beaucoup à Cyrulnik.
Je te souhaite d'en rencontrer un parce que tout seul, j'aurais pas vu le bout du tunnel.
john m'a fait un petit coucou voilà quelques jours. il a un coté chien de berger avec notre troupeau de sexoliques, n'est ce pas? un œil aiguisé sur ceux qui s'éloignent du groupe.
moi j'aime bien les chiens de berger donc j'aime bien john.
je ne suis pas loin de vous, car je fais à jamais partie de la communauté des dépendants au porno bien qu'aujourd'hui abstinent depuis bientôt deux ans(et oui).
désolé si je ne passes plus mais j'ai compris un jour que le lien au forum était pour moi un fil à la patte qui me ramenait là où il ne faut pas.
quoi dire d'autre...
je vais bien et le site m'a énormément aidé... et la thérapie aussi.
éternelle et discrète reconnaissance
déclick
Le chien de berger qui sommeille en moi te salue d'un vigoureux Arf !
si j'avais une queue je la remuerais :lol: de lire si bonnes nouvelles... pour rester en toute humilité après toutes ces léchouilles je souhaite ajouter qu'en plus du forum et d'un travail psy, je tire de grands bénéfices d'exercices quotidiens de respiration type sophrologiques
http://www.psycho-ressources.com/bibli/r...vivre.html
Je mets ça là parce que j'arrive pas à éditer un lien correct vers mon blog (aah, les problèmes techniques...)

16 février 2006

Souffrir dans la Joie

On désigne sous le terme de "littérature AA" l'ensemble des livres, revues et brochures qui circulent dans le mouvement et transmettent à qui veut bien les lire l'esprit du programme de rétablissement qui nous est suggéré. Bien qu'elle n'ait rien de littéraire à proprement parler et semble souvent traduite de l'amerloque par des serbo-croates, qu'elle charrie son lot d'opinions indémontrables, contradictoires et vieillottes, de foi pléonastiquement aveugle et d'optimisme béat, sans oublier sa lourde dette au protestantisme, la littérature AA, du fait même de l'agacement qu'elle suscite chez le nombrillidé rationaliste et sevré ou en sevrage d'alcool, lui permet d'éprouver les limites de son ouverture d'esprit et de sa soif de changement; de plus, elle fournit une mitraille quasi-inépuisable de thèmes de réunion au modérateur déserté par l'inspiration."Attentes ou Exigences ?Les attentes constituent un sujet fréquemment discuté dans les réunions. Il est normal de s'attendre à progresser, à recevoir de bonnes choses de la vie, à être bien traité par les autres. Par contre, ces attentes tournent mal quand elles deviennent des exigences. Il se peut que je ne sois pas à la hauteur de ce que je souhaite être, que les évènements prennent une tournure que je n'aime pas, que les autres me laissent tomber. Dans ces moments-là, que puis-je faire ? Pleurer de rage ou m'apitoyer sur mon sort ? Me venger et envenimer la situation ? Ou m'en remettre à la puissance de Dieu tel que je le conçois et le prier de combler de sa grâce le pétrin dans lequel je me retrouve ? Lui demander de m'indiquer ce que je dois apprendre ? Est-ce que je continue de bien faire ce que j'ai appris à faire, peu importe les circonstances ? Est-ce que je prends le temps de partager avec d'autres ma foi et les bienfaits que j'en retire ?"in "Réflexions de quelques membres à l'intention de tous."Le soir où j'ai fait cette lecture en préambule à la réunion, les quarante visages qui me faisaient face ont tous apporté qui leur pierre, qui leur gravillon, qui leur plume, qui leurs boules, qui leurs coeurs, qui leurs trouilles, qui leurs pleurs, à cette communion de 90 minutes au cours de laquelle les récits de vies se succèdent, se répondent et s'entrechoquent."La tendance à exiger des autres ce qu'on n'arrive pas à obtenir de soi-même n'est pas propre aux alcooliques…mais c'est vrai que nous, dans ce domaine on a quand même bien chargé la mule.-Maintenant que je suis rétabli, j'essaye d'apprendre à attendre sans exiger, mais c'est dur…-Si je lâche la peur, je ne peux entrer que dans l'amour…-Ben moi je n'attends plus rien, et ça va beaucoup mieux…-Ce serait manquer d'honnèteté que de prétendre que je n'attends pas de récompense à mes efforts, même si l'exigence serait une crispation et une promesse de déception : les attentes que je nourris sont peu nourrissantes…-Moi quand je suis arrivé ici j'exigeais d'être sauvé de moi-même, en fait ça n'a pas vraiment marché comme ça.-Quand mon attente est déçue, je dois faire l'inventaire : sur quoi était-elle fondée ? la dépression est fille de la déconvenue, mais mes exigences n'étaient-elles pas déraisonnables ?"Dans l'assemblée, il y a des chevaliers à la triste figure, mais aussi des naïfs, des rancis, des recuits rouge brique qui savent qu'ils vont crever s'ils n'entendent pas ce soir la parole qui les convaincra de renoncer au feu liquide, de vieilles pommes ridées au fond des orbites desquelles brûle une espièglerie retrouvée, des sages d'occasion, des fous devenus étrangers à eux-mêmes, des rechuteurs qui n'y croient plus mais qui reviennent quand même, bref "tout ce que la ville produit de sportif et de sain" chantait Lavilliers en parlant d'autre chose. Le produit est partout, ils apprennent que leur salut réside dans le fait de s'enfermer à l'extérieur. Ma voisine en sort une qui m'éclate : "je suis nulle, cette semaine j'ai encore pas réussi à maîtriser le lâcher prise…" elle ne peut aligner deux phrases sans y glisser ses mots-fétiches : culpabilité, honte, orgueil, colère, minable…comme des tics de langage qu'elle psalmodierait pour épuiser la veine. Elle souffre, c'est évident, mais comment lui faire entendre que c'est inutilement ? Il y avait un swâmi qui disait ça, "pourquoi souffrez-vous inutilement ?" Elle parle pour s'entendre parler, pour reprendre pied dans l'existence. Acharnée de l'auto-flagellation, il faudra qu'elle brûle toute son essence dans ce domaine. Après la réunion, je la prends à part, pour ne pas risquer de la blesser devant les autres, avec sa sensibilité de serpillère mal rincée (j'ai la même, mais c'est tellement facile de voir chez elle les traits saillants et à peine caricaturés de mon propre théatre intérieur, et puis elle dit n'avoir pas d'humour mais j'arrive toujours à la faire rigoler de ses malheurs, ça dure ce que ça dure mais pendant ce temps elle est pas à remâcher son ressassement) elle a peine à croire qu'elle ait pu dire ça, "maîtriser le lâcher prise" ça lui paraît énorme. Dans la semaine on s'appelle plusieurs fois, elle se retartine de culpa, je lui explique que ça ne marche pas comme ça, et que c'est juste une habitude à déconstruire, qu'elle veut briller dans le noir puisqu'elle est fâchée avec la lumière, mais qu'il s'agit toujours de se distinguer des autres, et que c'est un rêve d'une grande banane alitée. Avec elle, je n'ai ni attentes ni exigences, et j'ai l'impression de servir à quelque chose, ça me fait des vacances.

[url=http://bp3.blogger.com/_KIGhc-O4804/SGsZw9pT-HI/AAAAAAAAAFg/YXN455_ef8o/s1600-h/solitude.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}]../../../a><br /><span style=../../../a></p><p> </p><p> </p><p>On désigne sous le terme de ../../../a></p>On désigne sous le terme de "Attentes ou Exigences ?
Les attentes constituent un sujet fréquemment discuté dans les réunions. Il est normal de s'attendre à progresser, à recevoir de bonnes choses de la vie, à être bien traité par les autres. Par contre, ces attentes tournent mal quand elles deviennent des exigences. Il se peut que je ne sois pas à la hauteur de ce que je souhaite être, que les évènements prennent une tournure que je n'aime pas, que les autres me laissent tomber. Dans ces moments-là, que puis-je faire ? Pleurer de rage ou m'apitoyer sur mon sort ? Me venger et envenimer la situation ? Ou m'en remettre à la puissance de Dieu tel que je le conçois et le prier de combler de sa grâce le pétrin dans lequel je me retrouve ? Lui demander de m'indiquer ce que je dois apprendre ? Est-ce que je continue de bien faire ce que j'ai appris à faire, peu importe les circonstances ? Est-ce que je prends le temps de partager avec d'autres ma foi et les bienfaits que j'en retire ?"
in "Réflexions de quelques membres à l'intention de tous."
Le soir où j'ai fait cette lecture en préambule à la réunion, les quarante visages qui me faisaient face ont tous apporté qui leur pierre, qui leur gravillon, qui leur plume, qui leurs boules, qui leurs coeurs, qui leurs trouilles, qui leurs pleurs, à cette communion de 90 minutes au cours de laquelle les récits de vies se succèdent, se répondent et s'entrechoquent.
"La tendance à exiger des autres ce qu'on n'arrive pas à obtenir de soi-même n'est pas propre aux alcooliques…mais c'est vrai que nous, dans ce domaine on a quand même bien chargé la mule.
-Maintenant que je suis rétabli, j'essaye d'apprendre à attendre sans exiger, mais c'est dur…
-Si je lâche la peur, je ne peux entrer que dans l'amour…
-Ben moi je n'attends plus rien, et ça va beaucoup mieux…
-Ce serait manquer d'honnèteté que de prétendre que je n'attends pas de récompense à mes efforts, même si l'exigence serait une crispation et une promesse de déception : les attentes que je nourris sont peu nourrissantes…
-Moi quand je suis arrivé ici j'exigeais d'être sauvé de moi-même, en fait ça n'a pas vraiment marché comme ça.
-Quand mon attente est déçue, je dois faire l'inventaire : sur quoi était-elle fondée ? la dépression est fille de la déconvenue, mais mes exigences n'étaient-elles pas déraisonnables ?"
Dans l'assemblée, il y a des chevaliers à la triste figure, mais aussi des naïfs, des rancis, des recuits rouge brique qui savent qu'ils vont crever s'ils n'entendent pas ce soir la parole qui les convaincra de renoncer au feu liquide, de vieilles pommes ridées au fond des orbites desquelles brûle une espièglerie retrouvée, des sages d'occasion, des fous devenus étrangers à eux-mêmes, des rechuteurs qui n'y croient plus mais qui reviennent quand même, bref "tout ce que la ville produit de sportif et de sain" chantait Lavilliers en parlant d'autre chose. Le produit est partout, ils apprennent que leur salut réside dans le fait de s'enfermer à l'extérieur. Ma voisine en sort une qui m'éclate : "je suis nulle, cette semaine j'ai encore pas réussi à maîtriser le lâcher prise…" elle ne peut aligner deux phrases sans y glisser ses mots-fétiches : culpabilité, honte, orgueil, colère, minable…comme des tics de langage qu'elle psalmodierait pour épuiser la veine. Elle souffre, c'est évident, mais comment lui faire entendre que c'est inutilement ? Il y avait un swâmi qui disait ça, "pourquoi souffrez-vous inutilement ?" Elle parle pour s'entendre parler, pour reprendre pied dans l'existence. Acharnée de l'auto-flagellation, il faudra qu'elle brûle toute son essence dans ce domaine. Après la réunion, je la prends à part, pour ne pas risquer de la blesser devant les autres, avec sa sensibilité de serpillère mal rincée (j'ai la même, mais c'est tellement facile de voir chez elle les traits saillants et à peine caricaturés de mon propre théatre intérieur, et puis elle dit n'avoir pas d'humour mais j'arrive toujours à la faire rigoler de ses malheurs, ça dure ce que ça dure mais pendant ce temps elle est pas à remâcher son ressassement) elle a peine à croire qu'elle ait pu dire ça, "maîtriser le lâcher prise" ça lui paraît énorme. Dans la semaine on s'appelle plusieurs fois, elle se retartine de culpa, je lui explique que ça ne marche pas comme ça, et que c'est juste une habitude à déconstruire, qu'elle veut briller dans le noir puisqu'elle est fâchée avec la lumière, mais qu'il s'agit toujours de se distinguer des autres, et que c'est un rêve d'une grande banane alitée. Avec elle, je n'ai ni attentes ni exigences, et j'ai l'impression de servir à quelque chose, ça me fait des vacances.

P'tain j'arrive à récupérer des images de mon blog sans faire exprès, je crois que je vais m'évanouir de joie

 

pikmin, je te mets là le résultat d'un post sans avoir activé les tags(on fait des recherches pour savoir où ça beugge encore) 
Eh ben, John... je sais pas si c'est du copier-coller ces longs messages mais si c'est écrit au clavier, je te prédit que tu es à l'abri de l'arthrite jusqu'à tes 108 ans.
quand j'étais petit et que j'ai arrété de boire, je me suis mis à l'ordinateur, c'était pour moi les temps heureux de la SAO (Sobriété Assistée par Ordinateur) et j'ai trouvé un logiciel pour apprendre à taper sans regarder le clavier. Dactylo, quoi. Ca prend quoi, 3 mois, à raison d'une demi-heure par jour. C'est un investissement qui m'a bien servi. Le plus dur, ça a été de trouver le logiciel qui imite ma pensée quand je ne suis pas en forme pour pondre sur le forum. Mais je connais des gens par rapport à qui ma logorrhée s'apparente à du mutisme. On est toujours en quète de modèles qu'on ne puisse imiter, comme ça on a une bonne excuse pour retourner à nos petites affaires. Mais les excuses ne font pas bouillir l'eau des nouilles, comme il est dit dans Kung-Fu Panda.  Il est vrai aussi que tu ne passes pas souvent nous voir, et que je n'ai pas tout écrit entre hier et aujourd'hui.

La vraie question, c'est "est-ce que ce que j'écris a des chances d'aider quelqu'un, ne serait-ce que moi ?"

tiens, pour que tu voies la différence avec du copier-coller, là je vais en faire un, qui m'apparait assez sensé, que j'ai lu ailleurs. D'ailleurs, on sent bien la différence de style. Moins d'effets de manche ;-)

"Le grand secret, c'est d'accepter sa fragilité, dans le sens de cesser d'alimenter en vain cette partie de soi qui refuse la faiblesse, et qui se montre faible justement par sa dépendance vis-à-vis d'une image idéalisée de soi. Dans ce cas, accepter sa fragilité, c'est alors couper le problème en plus petits morceaux, pour pouvoir le digérer: car tant qu'on porte en soi une partie qui refuse l'autre et qui réclame à son profit toute l'énergie pour poursuivre contre soi-même un combat sans fin, on n'est pas prêt d'arriver. Alors qu'en cessant ce combat-là, on récupère son énergie pour réellement avancer.Il n'y a pas d'autre solution pour sortir d'une dépendance, que de cesser de vouloir se croire plus fort que le produit. Il faut accepter son impuissance, accepter que le produit est le plus fort. On peut alors commencer à être vraiment fort, aussitôt qu'on n'est plus dépendant d'une victoire sur le produit. Entendons-nous bien: vouloir être plus fort que le produit, c'est vouloir en consommer de manière maîtrisée, c'est vouloir se prouver qu'on est capable de le contrôler, alors qu'accepter que c'est lui le plus fort, c'est cesser de le fréquenter, c'est ne plus rechercher dans l'impossible victoire sur lui l'image d'un moi fort que seule cette victoire pourrait fournir, c'est sortir de cette quête illusoire qui entretient le cercle infernal de la dépendance."

et pourquoi tu viendrais pas papoter avec nous ? 

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