Dépendance sexuelle

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Bonjour Neptune,

(03-08-2017 17:17)Neptune a écrit : [ -> ]Le pourquoi de ma rechute aujourd'hui en résumé : 

- 1 déclencheur initial : une routine quotidienne brisée avec ce tel en mode "NON avion". 
- 1 déclencheur final : une impression (parfaitement supposée d'ailleurs) de manque d'enthousiasme lors d'un contact sur Skype. 
- Et entre ces deux déclencheurs : quelques heures à se laisser enliser, noyer, ... dans le néant stérile des tchats, tout en s'excitant sur les photos suggestives qui les peuplent. 

Tu décris très bien les étapes. Je reconnais ces mêmes étapes dans ma période de compulsion :
- Un déclencheur (la routine brisée)
- Une émotion ressentie (cette émotion est souvent perturbante, frustration, solitude, sentiment d'impasse)
- Une pensée ("il me faut une compensation")
- Réponse corporelle (le corps se prépare : libération de neurotransmetteurs, d'hormones, etc.). A partir d'ici, la rechute, chez moi est inévitable. 
- Passage à l'acte.

Pour répondre à cet enchaînement dangereux, voici mes stratégies :
- Un déclencheur apparaît : je le reconnais et je le rejette hors de ma perception. Je reprends mes bonnes habitudes. Chez moi, le stress est un déclencheur : alors j'ai appris à lutter contre le stress (sport, musique, moments de qualité, etc.)
- Une émotion dérangeante apparaît : je l'exprime, je la partage (téléphone), mais je ne l'enterre pas, je l'accentue pas. Pas la rumination, mais beaucoup d'auto-bienveillance. Je me distancie des émotions négatives, sans les alimenter.
- Une pensée : je reconnais la pensée dangereuse et je la rejette le plus rapidement possible, en pensant à autre chose.

Tu as raison de faire du sport : chez moi, c'est un élément d'équilibre indispensable.

Bravo pour ton parcours !
Bonjour, 

Je reviens d'une grosse période de rechutes... il ne s'agissait pas là d'un petit écart, puisqu'en l'espace d'une semaine, j'ai dû PMO une bonne vingtaine de fois.
Je dois donc réinitialiser totalement mon compteur, même si cela n'efface pas les semaines de "clean" pour autant. J'ai rechuté hier après midi pour la dernière fois. Aujourd'hui est donc le Jour 1. 

Pourquoi cette période ? 
Je l'explique principalement par mes rythmes de sommeil totalement perturbés. Quand j'étais adolescent puis étudiant, j'étais un couche-tard invétéré et je pouvais dormir facilement jusqu'à 13h. J'aime l'ambiance nocturne... Et j'avais toujours ce côté là en moi, même si je m'efforçais de me discipliner, d'autant plus qu'avec le temps, il m'est de plus en plus difficile de dormir au-delà de 10h. 
Sauf qu'au gré de mes errances sur Internet, je suis tombé sur des études parlant des oiseaux de nuit, et démontrant qu'il était possible de vivre de façon équilibrée, malgré le décalage social induit. J'ai tenté de mettre cela en pratique, sauf que j'ai été confronté à plusieurs problèmes : 
- comme dit précédemment, dormir en matinée est moins évident maintenant. Et donc impossible d'avoir son compte de sommeil dans ces conditions. Les avis divergent au sujet de la période de sommeil (j'ai lu tout et son contraire sur les "heures qui comptent double avant minuit" par exemple), mais tout le monde ou presque s'accorde à dire que la DURÉE de sommeil, et surtout le respect des cycles d'environ 90 minutes sont fondamentaux. 
- j'ai appris à apprécier l'ambiance matinale, en découvrant certains concepts comme le Miracle Morning. 
Je suis bien plus lève-tôt que je l'imaginais. En fin de compte, l'après-midi est la période la moins "magique" de la journée pour moi, mais il est malheureusement très difficile socialement et biologiquement de dormir de 13h à 21h lol. 
- même si j'ai eu quelques nuits blanches enrichissantes et pleines de créativité au cours de ma vie, la plupart étaient plutôt contre-productives et inutiles. Et par conséquent, mon cerveau a créé une association neurologique puissante entre "nuit" et "oisiveté / dérapage". 
Surtout qu'au delà de cette création d'habitude, ma personnalité même a tendance à changer en soirée... si je suis entouré, que je passe un bon moment, là c'est très positif, car je me désinhibe naturellement, j'ai moins de timidité. Mais malheureusement, ce genre de contexte est bien moins fréquent que les soirées seul. Là c'est plutôt ma discipline qui se désinhibe... mes émotions s'exacerbent, mon mental déjà suractif s'accélère encore. 

Je ne sais pas si je suis bien clair, mais pour faire court, il est illusoire pour moi de maintenir une vie équilibrée et avec de bonnes habitudes, tout en étant "oiseau de nuit".  La nuit est pour moi un appel au vice. 

J'ai passé quelques jours difficiles, pas juste à cause des rechutes, mais de ce rythme déréglé, où on se sent vaseux au réveil, et déjà vaguement déprimé, rien envie de faire... quoiqu'on en dise, on reste des êtres diurnes, et nous dormons mieux si on se cale sur le Soleil. 

Et je renie définitivement la croyance comme quoi la nuit est bien plus propice pour la créativité que le jour... ceci est en partie vrai, car la nuit est le territoire de la Lune, astre hautement symbolique de l'imagination, mais justement, cette capacité à imaginer s' "infuse" mieux en nous, si nous sommes endormis... la nuit porte conseil dit-on, oui, mais pas la nuit blanche où le mental éveillé fait davantage obstacle à l'intuition naturelle (à mon avis). 
La preuve en est que ce matin, j'ai eu deux bonnes idées, sous le beau soleil matinal. 

Hier soir, j'en pouvais plus, je me suis couché à 21h et réveillé à 6. Cela faisait des jours que je m'étais pas senti aussi en forme. Je suis certainement encore fatigué (peut-être que cela se ressent dans cette lecture que je perçois décousue), on efface pas une dette de sommeil en une seule bonne nuit, mais c'est déjà bien. 
J'ai même la sensation que cette période de quelques jours de chaos mental était une espèce de rêve éveillé dans sa globalité, c'est assez étrange. 

Au moins j'aurais tenté l'expérience ! La seule difficulté maintenant, ça sera d'arriver à se coucher à 22h30 environ. Ce n'est pas se lever qui est le plus dur pour moi, mais bel et bien d'arriver à se coucher... et pendant que j'écris ces lignes, je réalise que ce n'est pas forcément que pour le plaisir de vivre en nocturne, mais peut-être une forme d'angoisse à l'idée de s'abandonner au sommeil. Oui, il y a sûrement de ça... 

Merci de m'avoir lu.
Bravo pour tes avancées, comme tu dis tu as essayé et tu sais que c'est nocif. Maintenant je te souhaite bon courage pour te recaler correctement sur un rythme qui te conviendra mieux, je sais d'expérience que ce n'est pas facile mais maintenant que tu as une motivation je suis sûre que tu vas y arriver. Tu n'es pas seul !

Je remarque que tu n'es pas beaucoup venu pendant être semaine, peut être que le forum est un peu un garde fou supplémentaire? À toi de voir les  outils qui peuvent t'aider dans ton sevrage Smile
Bonjour Neptune,

Je me suis inscris récemment donc on ne se connais pas mais si je peux me permettre j'aimerais de te dire que pour moi c'est pareil. Je suis un couche tard la plupart du temps, et la plupart de mes rechutes, et auparavant quand je n'avais pas conscience de ma dépendance la plupart de mes ébats chaotique sont venu durant ces nuits longue ou tout le monde autour de nous dors.

Durant ces nuits, je me dis que c'est pas grave de ne pas dormir que tu peux passer du temps utilement, en lisant, étudiant ou encore travailler mais la plupart du temps comme tu le dis très bien il n'en est rien, c'est juste une perte de temps. Je dirais même que c'est quelques choses de négatif du moins pour moi car ça me fait bien souvent rechuter, et être décalé comme si j'étais un travailleur de nuit.

Puis on se réveille plus fatigué qu'on s'est endormi, il est déjà 13h/14h et on peut quasiment déjà savoir que cette journée sera non productive, sauf que le temps perdu est perdu justement.

Enfin bon voila, je n'ai pas une solution miracle à te donné, tu as même plus d’expérience que moi dans le combat face à la dépendance, mais je peux te dire que je suis tout à fait d'accord avec toi un bon rythme de sommeil, permet d'être beaucoup mieux dans sa peau et bien plus productif.
La nuit est fait pour dormir je penses, du moins dans sa plus grande partie en tout cas.

Cordialement, Rebenga213 Smile
Bonjour, 

ça fait un moment que je suis pas venu... J'ai vraiment pas été sérieux pendant ces dernières semaines, j'ai pas tenu plus de 3 jours sans replonger (et pas seulement masturbation, mais la "totale" avec porno quasi systématique). 

Beaucoup de contrariété et d'agacement avec ma colocation qui a tourné au vinaigre... les tensions ont viré à des engueulades ouvertes.
Ce n'est pas une excuse, ce n'est qu'une explication... 
Heureusement j'ai trouvé un appartement seul, j'emménage mi octobre. ça devrait donc être plus facile de "tenir" d'ici mon départ. De façon très fourbe, Madame Addiction me souffle que j'ai bien le droit d'en "profiter" avant... Mais si je me mets à profiter à chaque adversité, je m'en sortirai pas... là c'est une colocation désastreuse, demain ça sera autre chose. Je ne dois pas être vulnérable aux attaques extérieures. 

Là j'en suis à 2 ou 3 jours de "clean". Même si les sevrages précédents ne sont pas perdus, c'est vraiment plus difficile de se réengager dans le droit chemin après une longue période de rechutes (au point où on ne peut plus appeler ça des "rechutes" mais le fonctionnement nocif de l'époque). 
Aujourd'hui une pulsion... j'y ai résisté, mais elle s'est déviée vers une de mes vieilles compulsions alimentaires... je me suis enfilé un paquet de bonbons tout entier. Je me sens lourd, pas bien... pour couronner le tout, j'ai un début de rhume, je suis sûr que c'est lié à cette merde chimique, ça fait baisser les défenses immunitaires. Ce n'est pas la première fois que ça arrive...
La malbouffe pizza/gâteaux apéros/bonbons est plus facile à maîtriser que le PMO chez moi, mais j'ai tendance à y succomber plus facilement ces derniers temps, car c'est à portée de main chez mon coloc... il se nourrit exclusivement de coca, et ramène régulièrement des douceurs. Après avoir été addict au coca pendant des années, j'avais réussi à totalement abandonner... à cause de mon incapacité à gérer la tentation, et à force de voir ce coca sous le nez depuis 7 mois, j'ai commencé à en reconsommer... et le sucre appelle le sucre, d'où des dérives comme celles d'aujourd'hui avec les bonbons. 
Le pire, c'est que dévier vers l'alimentation malsaine n'endort pas l'addiction sexuelle, et même au contraire... après avoir ingurgité tous ces bonbons, on se sent mal physiquement et émotionnellement, et comment se réconforter facilement ? .... bref vous avez compris. 
Là ça va mieux, mais j'avais très envie ce soir, encore...

Au moins, quand je quitterai cette coloc, je n'aurai plus cette tentation alimentaire à portée de mains. S'il faut se déplacer au supermarché, et en plus payer, ça me dissuadera. 
Je prends cette addiction au sucre très au sérieux. Certaines expériences montrent que c'est même encore plus puissant que l'addiction à la cocaïne...

Par contre, pour ce qui est de PMO, j'aurai le même challenge, quelque soit mon appartement... le challenge le plus dur de tous. 

Merci d'avoir lu ce feedback peu brillant.
Bonjour à toi Neptune, 

Personnellement les rechutes à long terme, les gros coup de déprime et la compulsion alimentaire sont présente chez moi aussi. Je te comprends c'est dur de se relever après une période que j'appelle pour moi "d'auto destruction".

Cependant je te conseille de te relancer, essaie de marcher ou courir si tu peux sa te permettre d'être mieux dans ta peau. Pour le moral, essaie de faire des sevrages de 3jours que tu addtionnes (3jours puis tu repousses la barre a 6 puis 9..)

ça te permettra de remonter ton moral, je l'espère

Bon courage..
Bonjour à tous, et merci Rebenga pour ton gentil message Smile

Le moral est meilleur. Depuis mon dernier message, pas de souci sauf hier, rechute stupide (en gros, je suis tombé sur un terme non explicite, et en faisant une recherche google, je suis tombé directement sur du porno... les sites X qui portent des noms "innocents" sont traîtres, heureusement il y en a très peu)

Mais même malgré cette rechute, ça va, elle ne m'a pas bloqué dans ma productivité. 

En prévision de mon déménagement, et sachant en plus que je vais dans une autre région, je commence à m'organiser et faire du tri. 
Ça a été l'occasion de m'intéresser à un courant assez à la mode en ce moment, celui du minimalisme... enfin, à la mode, tout est relatif, à la mode sur les contenus Web en développement personnel, mais on n'en fera jamais la promo sur les grands médias, puisque cette philosophie incite à mieux et moins consommer... 
Concrètement, pendant ces derniers jours : 
- j'ai fait un tri drastique de mes affaires... j'ai vendu sur le bon coin, j'ai donné des vêtements, j'ai jeté des tas de trucs inutiles comme les paperasses datant de l'avant-guerre... 
Maintenant, je crois que toutes mes affaires tiennent dans 2 valises lol, ce qui n'est pas un problème puisque je prends des locations meublées tout équipées. 
- j'ai fait un important tri numérique également... par exemple sur mes boîtes mails, j'avais environ 25.000 mails au total... oui 25.000, accumulés depuis 10 ans environ. J'avais tout gardé, "au cas où"... au final j'ai tout supprimé, et je n'ai fait qu'archiver et classer les plus importants, c'est-à-dire une petite trentaine, en tout et pour tout. 
J'ai trié mes dossiers virtuels également, simplifié mes icônes, désinstallé des logiciels dont je me servais plus. 
Je pense que la partie la plus importante de ce rangement digital est la gestion des notifications, ça peut être une vraie plaie... déjà, exit les newsletters intempestives, il m'en reste encore de temps en temps, mais 95% ont été éliminées. Ensuite, je me suis désabonné aux trois quarts des mes pages et groupes Facebook, idem pour les chaînes YouTube, et maintenant je ne suis plus parasité sur mon téléphone par les nouveaux messages. 

On ne croirait pas comme ça, mais cette épuration méthodique et minutieuse procure énormément de sérénité... dans un environnement confus, chargé, et désordonné, notre esprit ne peut pas être en paix. 
Ce n'est pas qu'une affaire de rangement, j'ai vraiment l'impression de m'être débarrassé de certains boulets... on se rend pas compte à quel point on entasse, et au final, ce sont nos possessions, encombrantes, qui finissent par nous posséder. 
Là si je veux, je peux tout plaquer et partir du jour au lendemain, mes bagages seront faits rapidement... j'aime cette liberté. Après, ça ne convient pas à tout le monde, certains aimeront avoir leur propre maison, spacieuse et bien aménagée... 

Bien sûr, ce grand rangement n'est que la première étape, c'est un style de vie à adopter sur le long terme, qui consiste à réfléchir posément avant chaque envie d'achat. On ne peut pas dire que j'ai souffert de l'addiction au shopping, mais, comme tout le monde, j'ai été influencé par la société de consommation... les grosses entreprises ne dépensent pas des milliards en publicité pour rien, ils savent très bien que cela impacte profondément notre inconscient. 
En prenant la pleine conscience de tous mes objets, réduits au strict nécessaire, je serai dans le contrôle de ma consommation. Et, par un cercle vertueux, cela m'aidera à la prise de contrôle de ma sexualité...
Félicitations ! Je suis fan du minimalisme aussi mais j'ai du tri a faire , je m'y mettrai quand j'aurais le courage, ton message me donne encore plus envie de le faire ! Je n'ai même plus d'ordinateur ! 
Effectivement tu mets en place un cercle vertueux, je suis contente pour toi. Tu avances ! Merci pour les nouvelles !
Salut tout le monde, 

Merci Ekeiloh, moi j'ai un besoin vital de mon ordinateur pour travailler, et aussi m'élever (vidéos Youtube de développement personnel, recherches, etc). 
Malheureusement, ça peut aussi être l'instrument du Démon lol... 

Encore rechuté hier. Je sais que c'est lié à ma nervosité et mon gros ras-le-bol de cette coloc interminable, j'ai de plus en plus de mal à le supporter... Je me mets à détester l'appart et son environnement... ma chambre donne sur une artère très fréquentée. J'ai oublié le brouhaha des moteurs, par contre les klaxons aux heures de pointe + les sirènes des pompiers/policiers/SAMU/etc, je n'arrive toujours pas à faire abstraction. Je dirais même que ça commence à me ronger littéralement les nerfs comme ça ne le faisait pas avant...  Le bruit des vagues devrait me changer (océan à 300 mètres)
Je n'en reviens pas que j'ai déjà tenu 7 mois ainsi. Maintenant j'y réfléchirai à 2 fois, et j'habiterai toujours seul, quitte à prendre plus petit, mais au moins je serai tranquille. 
Il me reste encore 2 semaines, après ça sera plus facile à gérer. Néanmoins je m'en veux aussi, car je laisse les événements extérieurs influer sur ma maîtrise de l'addiction... cette coloc est au final une excuse pour céder à mes pulsions. 

Il y a une citation que j'aime bien et qui correspond bien à cette situation : 
L'égo dit qu'il trouvera la paix quand tout sera en place. L'âme dit qu'il suffit de trouver la paix pour que tout se mette en place. 

En gros, si j'arrive à trouver la paix malgré l'environnement "hostile", je pourrais dominer mon addiction. Il me reste 2 semaines ici. Je vais être abstinent jusque là, au moins, et après, profiter de ce début de dynamique positive pour le rester après le déménagement... un nouvel environnement est souvent l'idéal pour couper des habitudes, incluant les mauvaises...
Cela me paraît difficile, pourtant j'ai déjà tenu pratiquement 2 mois en sevrage. J'ai l'impression que j'ai régressé, mais c'est juste la perte de confiance liée aux récentes rechutes qui me font dire cela j'imagine...
Non tu n'as pas régressé, effectivement c'est la perte de confiance qui te dit ça mais ne te laisse pas embarquer la dedans. Tu sais que le problème ne vient pas de ton environnement, que ce n'est qu'une excuse, alors bats toi, reprends confiance et réussi ton sevrage ! On est avec toi ! Deux semaines !
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