Dépendance sexuelle

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Jour 21

Bonjour à tous, 

Je vais bien, malgré quelques petites adversités de la vie quotidienne... mais je garde le cap et mes bonnes habitudes. 

En me documentant sur les addictions, j'ai découvert qu'il était souvent utile d'établir une liste claire et nette de ses "POURQUOI", et ne pas se limiter à "je ne veux plus faire et je compte sur ma volonté". Il est très difficile de compter seulement sur sa volonté, comme vous le savez... 

Du coup, je vais solennellement écrire sur mon journal mes buts et motivations, et c'est presque à encadrer au-dessus de mon bureau à mon avis, pour rester centré lors des moments de faiblesse. 

1. Prendre soin de mon corps (la masturbation draine son énergie) et de mon esprit (le porno est un contenu totalement insipide et pauvre, en plus de me polluer psychiquement). 
2. Avoir plus de temps et d'énergie pour développer d'autres loisirs, d'autres compétences. Être davantage centré et moins dispersé. 
3. Interagir avec les autres de façon plus sereine et confiante, ce qui revient à atténuer cette culpabilité et honte diffuses associées à la pratique addictive. 
4. Ce 4ème point est le plus cocasse, mais il a son importance : conserver des draps et des vêtements propres, et pas souillés de sperme (Lol). 
Et oui, même si je prenais mes précautions à coups de mouchoirs et autres, le fait est que sur 50 branlettes mensuelles au minimum, il y en avait bien 2 ou 3 qui finissaient mal (Re-lol)... et j'ai déjà ressenti de la honte à remarquer après coup des taches sur mes fringues, et surtout la peur que ça soit vu et identifié. 
5. Être physiologiquement "opérationnel" dans mes rapports intimes, c'est-à-dire une érection durable, forte, et n'ayant nullement besoin de ma main, ou d'une quelconque auto-stimulation mentale visuelle. Les autres sens, en particulier celui du toucher, doivent retrouver leur place.  
6. J'arrive à un point dans ma vie où mon niveau de conscience devient trop élevé pour me laisser englué dans cette dépendance. Je suis tout simplement passé à un autre stade, et je dis cela sans prétention... c'est un boulet que je me traîne, et qui n'a absolument plus lieu d'être, ne correspondant plus à l'Amour de Soi que je veux m'accorder. Ce 6ème point m'est venu en me représentant mentalement en train de me masturber devant un amas de pixels. Cette scène m'a donné une étrange sensation de décalage, ce n'est plus "Moi"
7. Développer un mode de vie sain. A terme, je veux intégrer dans ma routine quotidienne les éléments suivants : méditation, sommeil suffisant (assez tôt le soir, et réveil tôt le matin), affirmations positives et gratitude, sport, alimentation équilibrée, lectures stimulantes et enrichissantes, et pourquoi pas découvrir d'autres loisirs voire passions ? Par exemple chanter ou faire du doublage dans mon cas. 
J'ai déjà quelques éléments de ce tableau positif, et je me rends bien compte que le porno est tel un gros cheveu sur la soupe, même au stade présent. Il ne PEUT plus s'intégrer dans ce style de vie, comme il aurait pu s'infiltrer dans un contexte négatif tel que des grasses matinées, la malbouffe, glander sur Internet... ayant supprimé ces autres mauvaises habitudes, le porno s'efface tout naturellement, à la manière d'un cercle vertueux qui propage la positivité.   
8. Rééquilibrage de ma dopamine. 
J'ai maltraité les récepteurs de cette hormone pendant tant d'années... et je m'étonnais de me sentir blasé et de manquer d'intérêt pour des beaux paysages ou autres sources de bonheur. 
Ici le temps sera mon allié, de manière à ce que, petit à petit, ma dopamine revienne à un niveau naturel, me permettant de savourer tous les autres joies de ma vie. 
9. Devenir un homme meilleur, qui respectera davantage les autres mecs, et focalisera moins sur leur apparence physique. Par la même occasion, je ne me rendrai plus complice de l'industrie du X qui arrive à endormir notre moralité sous des dehors innocents et attrayants (j'ai déjà lu certains magazines people interviewant des acteurs pornos, et ces derniers décrivaient une vie excitante, des tournages ""enrichissants"", etc... bref des vrais torchons subventionnés par les productions). Si ces "acteurs" et "actrices" avaient une vie si épanouissante, c'est quand même bizarre que près de la moitié d'entre eux décèdent prématurément soit d'un suicide, soit d'une overdose, soit d'une MST (voir les 3 à la fois). 
Ces interviews mettant en scène des acteurs pornos (encore une fois presque à poils) ne sont qu'une prolongation plus soft du film X... 
10. Pour préserver ma santé, car la compulsion PMO peut m'entraîner vers une compulsion en réel avec prise de risques. Et on a vu ce que ça m'a apporté... une hépatite C ! guérie spontanément heureusement. 
11. Je ne peux plus me livrer à cette pratique addictive, car pour mon cas personnel, il y a une part de jalousie dans la compulsion. Autrement dit, entretenir la dépendance revient à admettre que d'autres hommes sont supérieurs à moi (essentiellement sur le plan physique) et me dévaloriser. J'ai une fâcheuse tendance à me comparer aux autres, et l'addiction est l'un des facteurs qui alimente ce réflexe néfaste. 
Je me fous de comment sont les autres... je dois cesser d'anesthésier ma jalousie par la PMO, et transmuter celle-ci en une source de motivation qui me poussera à devenir une meilleure version de moi-même... pas meilleur que les autres ! meilleur que moi-même. Certains mecs peuvent m'inspirer, mais je ne dois pas chercher à les imiter. 

Voilà. Cela me fait donc 11 buts, 11 "pourquoi". 
Ils ne sont pas écrits par ordre de priorité, mais plutôt par ordre d'apparition dans mon esprit. 

J'espère que cela pourra aider d'autres personnes. Même si certains de ces objectifs me sont plus ou moins personnels, ils peuvent être une source d'inspiration. Smile
C'est bien, une bonne liste.

Une petite remarque par rapport à la jalousie. Si tu es spécialiste de quelque chose, la jalousie est moins présente car tu te sens investi d'un rôle dans une forme de grand orchestre où tous sont indispensables toi compris. Ta différence utile n'est plus dans la comparaison mais dans la complémentarité et l’harmonie d'ensemble.
Pertinent ce que tu dis, Burrhus, je n'y avais jamais pensé sous cet angle là. 

Aujourd'hui, j'en suis à 4 semaines de sevrage. Cela se passe sans encombre, à peu près... Hier je suis tombé sur une vidéo "trigger", comme disent les américains, mais ça ne m'a pas poussé à déraper (certes je l'ai regardée un peu trop longtemps, j'aurais dû couper dès les premières secondes en identifiant ce que c'était... (à savoir ni plus ni moins qu'un film érotique gay trouvé involontairement sur Youtube)).

Non, en réalité, la plus grande adversité à laquelle j'ai été confronté récemment, c'est une manifestation de dépendance affective.
Je vous explique : depuis quelques jours, je communique avec un garçon qui m'a contacté, non pas sur une appli, mais plutôt sur une plate-forme mi-forum mi-site de rencontres, et ledit site proscrit toute recherche ouverte de plans cul. 
Je n'ai pas encore de réels sentiments pour cet homme, je suis juste intrigué et attiré ; ce qui ne m'a pas empêché de ressentir des émotions totalement anormales. Par exemple hier, après un simple message vers midi, il n'a plus donné signe de vie. 
Son silence a rapidement généré en moi une vague de détresse comme jamais je n'en ai connu, peut-être même plus intense que le silence radio de mon premier et dernier copain il y a 3 ans, alors qu'on avait quand même vécu bien plus de choses qu'ici où nous en sommes à la phase de découverte. 
Cette détresse était un mélange de frustration, vexation, et surtout la peur de l'abandon...
J'ai compris que l'intensité de ce "choc émotionnel" était une forme de dépendance affective, qui ressortait de façon d'autant plus vive qu'elle n'était plus anesthésiée par la dépendance purement sexuelle PMO. Le point positif dans cette détresse, c'est qu'elle ne m'a pas vraiment incité à replonger dans le PMO, j'étais tout simplement mal, mais sans pulsions, et c'était déjà bien assez croyez moi... 
Après une accalmie de cette détresse, j'ai surtout éprouvé du ras-le-bol et de la consternation face à l'ampleur de mes états d'âme, et tout cela pour un mec que je connais à peine... Je me suis donc documenté sur la dépendance affective et la séduction en général, et je suis tombé sur une chaîne Youtube très instructive, celle d'Alexandre Cormont pour info  (je ne lui fais pas de pub, son contenu est gratuit). Il explique à merveille le principe du "Fuis moi, je te suis. Suis moi, je te fuis"
Les commentaires sous ses vidéos m'ont également grandement aidé à relativiser, j'ai vu que j'étais loin d'être le seul à subir cette peur de l'abandon, qui aboutit tragiquement à l'abandon d'ailleurs, si on se laisse déborder de façon excessive et que l'autre s'en rend compte.

Du coup, j'ai laissé décanter toutes ces informations et émotions, et hier soir, j'ai carrément activé le mode avion de mon téléphone afin de ne plus être tenté de le vérifier toutes les 5 minutes... 
Et ce matin... retournement de situation : j'avais 3 reçu messages de mon prétendant la veille au soir... et dans le dernier, c'est lui-même qui me proposait une première conversation téléphonique !
Conclusion, le "suis moi je te fuis, fuis moi je te suis" marche réellement... ce n'est pas du calcul, mais une stratégie pour retrouver sa place et lutter contre sa tendance à la dépendance affective. Je constate que se comporter de façon indépendante et sans la moindre attente, a des effets rapidement positifs, non seulement sur la personne en face qui va sentir qu'elle doit elle aussi s'investir dans les interactions, mais aussi sur son propre bien-être. 
Là, il ne m'a pas répondu depuis 4 heures, mais cela me perturbe beaucoup moins, maintenant que je connais le mécanisme. Je pense être immunisé à 80% par rapport à ma détresse d'hier... et rien que pour ça, j'éprouve de la gratitude envers ce gars qui m'a aidé sans le savoir. 

J'ai écrit ce message sur ce forum car, malgré les apparences, cette dépendance affective est fortement liée pour moi à la dépendance PMO. Et j'aimerais également savoir si d'autres ici en ont fait les frais. 

Merci de m'avoir lu.
Salut Neptune. Quel chemin tu as déjà fait ! J'en suis très admiratif et te souhaite de continuer sur cette voie.
Tes 11 buts sont très louables et tu m'as donné l'envie d'en faire autant. Je vais me prendre le temps de faire un point sur ma situation.
Concernant ce qui se passe actuellement avec tes échanges avec un garçon et tes avancées sur la compréhension de la dépendance affective je trouve ça formidable. D'une situation potentiellement difficile à gérer pour toi tu as réussi à en trouver un enseignement et un mode de conduite qui te permet d'aller mieux. Bravo à toi et je te souhaite de t'en sortir.

Envoyé de mon SM-G935F en utilisant Tapatalk
salut Neptune,

merci pour ton témoignage que je suis avec attention. Il me parle beaucoup car je suis dans une situation assez similaire à la tienne sur certains points. J'essaierai de faire un post, mais pas vraiment l'envie actuellement.
Oui, il y a un lien étroit entre la dépendance affective et sexuelle. Les DASA sont les dépendants affectifs et sexuels anonyme. Je suis dépendant sexuel clairement. Mais comme toi, il y a quelques mois, j'ai rencontré un homme et en quelques jours de façon totalement irrationnelle, j'ai fait une projection sur cette homme. ll était devenu la solution à tous mes problèmes. J'ai mis du temps à le réaliser... Du temps à prendre conscience que je quittais une dépendance pour une autre... et donc m'apercevoir que la source de ma dépendance était toujours là (hélas). En sortir fut douloureux.
Encore aujourd'hui, dans les rencontres que je peux avoir, je sens cette sensation, cette envie de me perdre dans cette dépendance affective. Ce besoin de m'accrocher, pour ne plus être seul, pour ne plus avoir cette sensation d'être abandonné.
C'est super que tu en sois conscient (même si cela ne résout pas le problème, du moins de mon coté). J'ai souri quand tu as parlé du mode avion. Je fais la même chose avec mon téléphone (du moins j'essaie de le faire le soir).
Voilà, tu avances, tu as conscience, tu prends de la distance, tu n'es plus totalement dans la dépendance. Continue et encore merci pour ta présence !
Belle journée,
Fabrice
Bonjour à tous, 

C'est moi qui vous remercie, Thunderbird et Fabrice, pour vos gentils messages. Vous m'apportez beaucoup... 

Aujourd'hui, cela fera 1 mois jour pour jour depuis ma dernière rechute. Je pourrais même dire 1 mois minute pour minute, car j'avais rechuté dans le lit pendant une grasse matinée (vers les 10h)... bref. 


Attention stimulation possible pour le passage en violet qui suit, ne lisez pas si vous êtes vulnérables aux textes un peu "chauds". 


Cette nuit, un rêve porno horriblement réel, je me suis réveillé en pleine érection, le morning wood comme disent les américains, et surtout j'avais le caleçon un peu humide... bon je pense que ce n'était pas une "vraie" éjaculation, je l'ai fait tellement de fois dans ma vie, au moins je me connais très bien sur ce point... 
Mais sur le coup, et même vers la fin du rêve, dans cet étrange état de semi-conscience, je me suis dit "OH NON JE RECHUTE !". 
Mais ce n'est pas une rechute, c'est juste un "wet dream" qui ne compte pas. C'est par ce biais que mon corps élimine naturellement le surplus de semence. 

Pour en revenir au thème de la dépendance affective. Le premier appel téléphonique s'est super bien passé, nous avons parlé pendant 1h40 et un impératif extérieur m'a interrompu, sinon on aurait pu continuer, nous n'avons pas vu le temps passer... ce soir, on s'appelle à nouveau. 

Tout ceci a l'air de bonne augure, mais malgré tout, j'ai encore un peu peur. Peur que ce second appel se passe moins bien, peur de déplaire à la rencontre réelle, peur de ceci, peur de cela.... voilà, fallait que je le verbalise, aujourd'hui je vais essayer de pratiquer des affirmations positives en mode Emile Coué... 
Je suis le maître de ma pensée et de mon destin.
Je suis reconnaissant pour tout ce qui est en train d'arriver dans ma vie.
La Vie est constamment en ma faveur
Je ne désire rien et j'obtiens tout.
...

J'en ai recensé 200 comme ça lol.
Salut Neptune.

Pour moi ce qui se passe la nuit est en valeur absolue bon, quand bien même je révérais de la pire des choses, parce que je considère que ce qui se passe la nuit n'est pas soumis à ma décision, et donc à ma liberté.

Dans la morale personnelle que j'ai pour me conduire, j’attache de la valeur (ou au contraire de la contre valeur) aux choses si je suis ne pleine possession de ma liberté quand j'agis, et donc de ma responsabilité.

Dans ma vie de conscient (donc pas dans mon sommeil), je travaille à m'éduquer pour devenir meilleur, je mise sur le fait qu'en augmentant ce qui est bon en moi, je ferais régresser ce qui est mauvais.
Le rêve, je le regarde toujours avec rigolade... et gratitude aussi, parce que c'est un lieu où la folie peut s’exprimer sans conséquence... et pour ne pas devenir réellement fou, il faut bien qu'il y ai des territoires où la folie à le droit de s'évacuer.
(13-07-2017 12:40)Burrhus a écrit : [ -> ] et pour ne pas devenir réellement fou, il faut bien qu'il y ai des territoires où la folie à le droit de s'évacuer.

Tellement vrai ! 
Merci de m'avoir rassuré sur les rêves.
Je suis en train de me demander si je peux convertir ma guérison de la dépendance PMO en quelque chose de positif, dans la manière que j'aurai de présenter cela à un potentiel compagnon. 

Avec ce fameux "J", dont je vous ai parlé sur le thème de la dépendance affective, nous n'avons pas encore parlé de sexe malgré de nombreux SMS et une conversation orale de 1h40. Et cela me réjouit, c'est tellement conformiste de parler cul entre gays... mais bon, je sais bien que ce sujet viendra sur le tapis à un moment donné, nous serons des conjoints - si tout se passe bien, ne nous emballons pas - et pas des amis platoniques... Il ne faut pas faire du sexe un tabou non plus. 

Du coup, sachant que nous parlerons sexe, j'ai envie d'introduire le sujet d'une manière valorisante... je pense commencer à parler de ma vision de la sexualité, et comment je me positionne par rapport à la mentalité ambiante (la recherche perpétuelle de gratification instantanée, le sexe en tant que produit de consommation), et que je considère la sexualité comme un moment de partage et complicité privilégié, loin d'être ordinaire. 
Je lui parlerai également de l'énergie sexuelle, et que j'apprends à l'aimer, à la maîtriser, et enfin je parlerai de mon défi "NoFap" Wink (nul besoin de parler du porno, l'aspect masturbation sera suffisant lol). 
En résumé, je présenterai cela sous la forme d'un cheminement personnel, pour devenir encore plus viril (un vrai mec apprend à contrôler ses pulsions, et ne cède pas aux stimuli générés par son environnement)... et sûrement pas comme la cure d'une addiction, ce qui fait moins séducteur de suite. 
Lorsque - et surtout SI, car je ne fais pas de plan sur la comète - la relation sera plus développée, rien ne m'empêche de me livrer davantage, mais dans les débuts, je préfère exposer les choses sous l'angle le plus valorisant, sans pour autant mentir. 

Si je me débrouille bien pour présenter la chose, je suis sûr que ça produira son petit effet... Cool 
Car je m'imagine dans la situation inverse : même lorsque je n'étais pas conscient d'être addict, tomber sur un mec qui me dit qu'il s'est pas branlé depuis plus d'un mois afin d'exploiter tout son potentiel... non seulement ça m'aurait laissé admiratif, mais aussi émoustillé un peu...

PS : oui, je suis lion ascendant lion, et pour ceux qui sont versés dans l'astrologie, vous savez qu'on aime bien impressionner, être admiré... autant ne pas se voiler la face lol.
Salut à tous, 

J'ai fait une "connerie"...

Hier, le fil de mes pensées m'a amené à vouloir savoir si mon sexe avait toujours la même taille suite à 35 jours d'abstinence totale... oui je sais, c'est très con lol. 
J'ai eu l'agréable surprise de relever jusqu'à 0,5-1 cm de plus en longueur, après je ne sais pas si mon érection était effectivement plus forte que par le passé, ou si je mesurais pas correctement avant... bref on s'en fout. 

Entre cette petite euphorie de la légère augmentation + la mise en scène avec la règle pour se mesurer + se toucher le sexe dans un but non hygiénique pour la première fois depuis 35 jours... tout ça m'a amené sur un terrain très dangereux ! J'aurais dû le prévoir, mais bon, là la voix de l'addiction + la voix de la curiosité naturelle (qu'ont 99% des mecs sur la taille) se sont liguées à deux contre moi, et je me suis branlé jusqu'à éjaculation. 

Encore plus con : ce matin, je n'étais toujours pas sûr de la mesure, donc j'ai refait un test (qui m'a confirmé le résultat d'hier) et je me suis auto-stimulé cette fois ci avec du porno sur mon tel afin d'être en condition pour mesurer... 

Je me sens pas très bien, mais bon, je n'en fais pas toute une histoire, là j'ai identifié précisément le schéma de rechute, je suis allé sur un terrain dangereux... 
Par la même occasion, ça me prouve qu'il faut vraiment arrêter de se préoccuper de la taille si c'est pour me mener à ce genre d'ennui, surtout que je ne suis ni trop petit ni trop gros, donc aucune raison de se tourmenter... ça n'est pas non plus une obsession pour ma part, mais c'est un sujet qui me travaille comme beaucoup je pense ! 

Je n'ai pas envie de remettre à jour le compteur... c'est une manière de nier l'avancée, je préfère avoir une vision plus globale...
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