Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage de Ensortir89
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hello Lionel
un arrêt maladie est parfois la seule solution face à un travail qui ronge...Il suffit parfois de peu, qq jours, histoire de reposer le cerveau...puis prendre de la distance, de... "la force " .
Bonjour Lionel,

J'ai aussi un problème avec mon travail. Je sais qu'il m'est toxique. Ce climat de compétition narcissique et de rapports de force sans moralité me pèse. Alors j'essaie de me désengager progressivement. Mais je n'ai pas la force de tout changer, de fuir cet environnement toxique. Mon manque de courage me fragilise, je le sais. Jusqu'à quand ? Cet été, j'ai pris un congé long (2 mois). Cela a été très bénéfique.

Le stress professionnel est, chez moi, un facteur fragilisant. Si je veux réussir mon rétablissement, il me faut réduire toutes les sources de stress et de frustration.
Salut Lionel,

je t'avais répondu en MP, mais je vais faire une réponse ici aussi. J'ai eu un gros soucis au travail ce printemps (j'ai dû en parler). Le stress a pris des proportions destructrices chez moi. J'ai encore de la peine à l'expliquer. Je pense que j'ai totalement perdu confiance en moi à cause de cette histoire... et cela est entré en résonance avec ma dépendance... et ce fut destructeur. Du moins sur l'instant, et aujourd'hui, je me considère parfois comme un rescapé. Même si aujourd'hui, je commence à me dire que tout cela a été salvateur (dans le sens où cela m'a fait prendre conscience de pas mal de choses), je ne le souhaite à personne et je crois qu'il y a des voies plus douce pour prendre conscience de certains dysfonctionnement.

Aujourd'hui, mon problème au travail n'est pas résolu (et il est loin de l'être). Je crois avoir réussi à prendre de la distance avec grace aux soutiens de mes collègues et grace aussi à une remise à plat de la place de mon travail dans ma vie. Un moment il faut savoir dire stop. Nous ne sommes pas des surhommes. Ce n'est pas une faiblesse de dire stop, juste de la lucidité face à une situation que l'on ne contrôle plus. Dans le management (je préfère le bon vieux terme gestion du personnel), on m'a appris qu'il y a un moment quand on n'a pas (plus) les leviers, il faut mettre sa hiérarchie devant sa responsabilité. Ce n'est pas une faiblesse, c'est juste rappeler qu'avec certains moyens on ne peut pas faire des miracles. On peut le dire simplement, et si on n'est pas entendu, et si cela devient dangereux pour sa santé il faut s'arrêter (médecin traitant) et prendre un rendez-vous ensuite avec la médecine du travail. Si l'entreprise ne nous protège pas, c'est à nous de nous protéger. 

Pour le reste, j'ai la chance de faire un travail que je trouve passionnant et d'être assez libre. J'ai donc choisi de me retirer de pas mal d'activité, de garder au maximum ce que j'aime faire. J'y vais beaucoup plus détendu, je prends le temps de faire mon travail (= j'en fais moins, mais je le fais bien), je me dis que je n'ai rien a prouver aux autres. Je ne sais pas si c'est du lâcher-prise, mais c'est au moins une prise de distance. Je ne sais pas si tu as cette latitude à ton travail. Dans tous les cas, ce que je retiens, c'est qu'une coupure parfois est une bonne chose... C'est que disent Clarisse et Tiago.

Ce n'est pas simple et surtout chaque situation est différente. A toi de voir, mais penses à toi. Protèges toi, préserve toi.

Fabrice
Bonjour à tous,

Je me suis éloigné ces derniers temps. J'ai vécu une fin d'année difficile, notamment avec mon taf qui générait beaucoup de stress en moi, me menant à la compulsion...

Je vais avoir beaucoup de mal à résumer mon état d'esprit, me sentant par moment complètement dans le brouillard, mais aussi par moment très lucide. Je pense que je parviens, grâce à l'analyse, à comprendre de plus en plus de choses sur moi. Je commence à accéder aux souvenirs de mes rêves, ce qui était encore impossible ces derniers mois.

Je suis en plein conflit intra psychique, entre ce que je suis, ce que je fais et ce que je voudrai être.

Ces derniers temps, j'ai mis le combat de côté, par facilité. Certaines prises de consciences ces derniers mois ont été très douloureuses.
Je vais reprendre cette lutte...
(22-12-2016 19:28)ensortir89 a écrit : [ -> ] Certaines prises de consciences ces derniers mois ont été très douloureuses.

...Idem pour moi, de l autre coté du miroir.

Contente de te relire.
Que la Force soit avec toi dans cette continuation de lutte (c'est de saison, allusion humoristique à 2 balles au dernier Star Wars )
Bonjour Ensortir89,

Je te remercie pour to témoignage. Je suis content de te lire.

(22-12-2016 19:28)ensortir89 a écrit : [ -> ]Certaines prises de consciences ces derniers mois ont été très douloureuses.
Prends soin de toi ! C'est important !
Bonjour Lionel!

Content de te lire! Nous savons tous que les chemins pour sortir de notre dépendance ne sont pas droits. J'ai vécu un beau craquage au bout de plus de 7 mois de sevrage. Mais il faut accepter que ces craquages font partie de notre avancement, il faut regarder, analyser, essayer de comprendre et reconstruire une nouvelle logique!

Tu es conscient et tu combats! C'est l'essentiel!
Tu n'as pas à rougir devant les efforts que tu fournis!
Fais-toi confiance pour te reposer aussi dans cette confiance que tu peux avoir en toi, même si tout n'est pas parfait!

Je te souhaite de très bonne fêtes de fin d'année!

Jan
Bonjour Lionel!

Avant que tu ne sortes de cette première page du forum j'en profite pour te transmettre mes vœux pour cette nouvelle année!

Plein de bonnes choses à toi et tous ceux que tu aimes!

Surtout que tu te rapproches chaque jour un peu plus de la vie et de la sérénité que tu désires!

J'espère que tu reviendras ici bientôt...!

Jan
Salut à tous,

L'année 2017 commence vraiment mal. La situation n'a que très peu évoluée, elle s'est même un peu dégradé.
Le contexte professionnelle est toujours aussi stressant, et les arrêts se multiplient autour de moi. Je fais le tampon entre la hiérarchie et mes subordonnées.
Je compulse en MB très fortement pour compenser. Le seul point positif, c'est peut être l'éloignement du porno.
Mais ce point positif est atténué par un autre bien plus négatif, et ancré dans la réalité. On dirait que je suis toujours à la recherche de nouvelles choses pour contenter ce monstre addictif au sexe qui est en moi. C'est sans doute l'attrait de la "nouveauté" qui m'a mené sur tant de chemins de traverses...
Ce qui pose problème aujourd'hui (enfin, entre autres, car c'est un tout) c'est le "centre de soins relaxant". Je ne veux pas entrer dans les détails pour ne pas être contre productif ici et générer de l'excitation.
Pour résumer très simplement, je fréquente un centre de soin depuis plusieurs années. Un centre de soin faisant partie d'une "chaine", pas un salon de massage asiatique comme on peut en entendre parler sur Paris ou dans les grandes villes.
Depuis des années que je fréquente ce même centre et la même masseuse, je me rends compte aujourd'hui à quel point ce qui est présenté comme de la relaxation est ambigüe par nature... ou n'est en tout cas pas conseillé pour un addict. Je trouve que la frontière entre relaxation pure et sentiment sensoriel proche de l'érogène est faible...
C'est sans doute dès le départ ce qui m'a plu inconsciemment. Bref, quoiqu'il en soit, au fil des années, les massages sont devenus de plus en plus érogènes et c'est sans doute ce que je cherchais...
Tout ça pour dire que mon cerveau malade me fait toujours me diriger vers des choses "dangereuses" qui sont "limites".
Un peu comme regarder un catalogue La Redoute qui comprend des pages... pas adaptées à la lutte.

Comment survivre devant tant de pièges tendus ?

J'ai l'impression d'être schizo. D'un côté une personne tellement prête à rendre service qu'elle s'en rend malade, de l'autre une personne qui compense en fantasmant et en se masturbant dans sa vie sur des situations toutes plus perverses les unes que les autres...

Help.
bonjour,
je suis contente que ce soir tu ai trouvé la force de déposer ici ta souffrance, évoquée hier en MP avec moi.

Hier, je t ai senti très très très mal...limite craquage...idées de mutilations...
Dépassé.
En train de coulé dans ta tête.

Ton post est plus apaisé aujourd hui, ça me rassure
( Tu ne m'en voudras pas d évoquer ici que ça n allait pas fort hier, pas fort du tout.)


Tu sais qu'ici d autres déps t aideront, t écouteront, que certains t encourageront et te soutiendront, ou te mettront au coup de pied au Q, ce qui parfois fait du bien, ou des conseils.



(13-01-2017 17:50)ensortir89 a écrit : [ -> ]J'ai l'impression d'être schizo. 
Help.

Si un jour tu sens que tu perds pied dans ta tête, avec des envies de passages à l acte de mutilation ou d autolyse : file aux urgences de ton hôpital. Ils ont surement des infirmiers spécialisés dans les craquages psy, qui t aideront, te mettront à l abri de toi même, sans forcément t envoyer en psychiatrie.

Je dis ça parce que ça fait de mois qu'il y a souffrance et surpression au niveau du taf...Et hier, tu n allais pas bien fort au niveau de ton estime de toi...
Fais attention à ne pas aller jusqu'au craquage.
Protège toi.
De toi. 
Et Des autres. ( dont les gens qui cherchent à bousculer les " convenances sociales "...tu me comprendras)

accroche toi !
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