Dépendance sexuelle

Version complète : Allo? (sevrage de fritzecat)
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33
<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style> Allo ?

Y a quelqu'un ?

Normalement on dit « bonjour à tous », je sais, mais je suis d'un naturel plutôt excentrique et d'un anticonformisme quasi maladif, vous n'allez pas tarder à vous en rendre compte, alors autant annoncer la couleur de suite. Alors voilà je me présente : je suis fritzecat, le frère jumeau de Fritz le chat, célébrissime personnage inventé par mon papa Robert Crumb. Cela explique le choix de mon avatar et de mon pseudo.  

Malgré mon physique ectomorphe de ladyboy tigré, je dois dire que j'ai toujours aimé les petites chattes au pelage soyeux ; et ma vie d'errance sur les routes guitare au dos en a vu plus d'une succomber à mon charme félin, quand je miaulais pour ma pitance aux terrasses des restos.

Mais là, depuis quelques jours, ça ne va plus trop et je pousse un cri d'appel maussade et plaintif depuis l'entre-deux eaux saumâtre où je marine depuis quelques temps. Depuis ma dernière rechute, en fait. Au début du mois d'août.

C'est malaisé de se livrer sur un forum quand on est aussi réservé que moi. Habituellement, furtif, je me glisse dans la vie sans faire de vagues. C'est la première fois que je tente cette expérience impudique, c'est pourquoi je demanderai toute votre indulgence, messieurs dames. Et ce n'est pas facile pour moi de vivre ces temps apocalyptiques de la bestiole sixsixsix, quand on a connu la douceur des seventies. Les jeunes babas sont devenus de vieux bobos, et ça fait un peu mal, mais bon faut faire avec.

Bon je ne suis pas venu ici pour me lamenter sur le passé ni parler conspiration, ce n'est pas le sujet du propos, bien que cela s'y rapporte d'une certaine façon ; et en plus de ça c'est un terrain dangereux où Paul et Mickey en viendraient facilement aux mains, si on les laissait faire.

J'ai toujours été un grand marginal devant l'éternel. Un branleur quoi, un de ceux qui ne comptent pas parmi les ténors de l'élite autoproclamée qui s'est arrogé le droit de décider du sort du monde par milliards interposés. Je suis resté un peu en dehors du struggle for life, poète rêveur et les yeux perdus dans le lointain. Je suis un homme de l'intérieur. Un conquérant du vide, comme disait le grand Jacquot (le papa d'Arthur, pas Rimbault, H). C'est le prix qu'il fallait payer peut-être pour garder ma liberté de penser. C'est pourquoi si par aventure mes propos peuvent sembler décalés, voire choquer la sensibilité de quelques uns ou unes d'entre vous, il faudra me pardonner. L'écriture, à laquelle je compte me vouer désormais, puisque j'ai raccroché ma râpe au râtelier, est un exercice exigeant et j'ai un peu de retard dans ce domaine, retard que je m'évertue à rattraper.

Je suis devenu cyberaddict (quatre années de surf sauvage et à plein temps, pour ma docu) en essayant de comprendre la genèse du merdier dans lequel nous nous trouvons, tout ça dans le but d'écrire un roman futuriste dont le sujet eût été l'établissement d'un gouvernement mondial. Cela explique que je dérape constamment sur ce sujet, j'en ai la tête farcie, et que je doive faire un gros effort pour ne pas politiser mon propos outre mesure. Car nous sommes des animaux sociaux et, je l'ai dit, il y a un rapport évident entre le complot ultra capitaliste et le laxisme dans lequel les mœurs de nos contemporains se sont enlisés.

 Selon mes conclusions la société entière est depuis des milliers d'années (depuis Sumer et Babylone en fait, et même avant, mais l'absence d'écriture rend difficile l'investigation) ô combien perturbatrice des psychés. C'est l'essence même des civilisations basées sur le pouvoir hiérarchique et la guerre que d'être ainsi. Saturne les gouverne (en anglais se prononce comme Satan). C'est pourquoi je trouve que la santé mentale va de pair avec une certaine… je ne dirai pas subversion (loin de moi l'idée de prôner une telle chose, vous pensez bien, haha), du moins une farouche indépendance, si on veut préserver sa lucidité et avancer vers un peu plus de lumière.

Et « le pire n'est même pas certain », comme disait Voutch1, c'est ce qui rend la situation dramatiquement cocasse, socialement schizophrénique : la désinformation a atteint dans les médias une perversité et une profondeur telle que peu de gens en soupçonnent l'ampleur réelle.

Au milieu de cette gadoue d'info propagande, coupes sombres vertigineuses, futilité exacerbée, confusion entretenue et destinée à nous faire perdre notre temps et nous détourner des vrais problèmes (dont je ne parlerai pas ici bien que j'aie ma petite idée sur la question, évidemment), trône (c'est le mot qui convient, surtout au sens figuré) sa majesté des mouches, j'ai nommé : le porno (ou la porno, comme vous aimez mieux, la confusion des genres étant de mise dans ce domaine).

 Cela étant, ce qui précède n'ayant pour but que de cadrer mon propos, la question que je me pose maintenant est la suivante : Comment un mec aussi intelligent que moi (non, non, ne vous inquiétez pas pour mes chevilles, j'ai les attaches fines et mon métabolisme ultra rapide d'intello secondaire introverti ne leur permettra pas de grossir exagérément), comment un mec aussi « intelligent », disais-je, (avec des guillemets moqueurs ça passe mieux) a-t-il pu se laisser berner de la sorte et engluer dans cette saleté fangeuse ? (car « l'amour c'est bon lorsque c'est sale » dixit le vieux Gainsbarre, multi-addict talentueux et dépendant sexuel notoire). C'est ce que je dois essayer de décortiquer à tout prix pour que mon témoignage ait des chances d'avoir une quelconque signification, et non ressembler à une logorrhée de jérémiades sophistiquées et inutiles. Et si je dois appeler à l'aide,  je tiens à y mettre les formes : pour aggraver mon cas je me pique de le faire avec Art ! J'ai toujours pensé et proclamé que l'Art est la prémisse de la spiritualité (comme quoi j'dis pas que des conneries, notez bien). Donc, vertu de l'échange, si je peux aider autrui en m'aidant moi-même ce n'en sera que plus bénéfique…

L'art c'est la recherche de la beauté dans la forme, alors que la spiritualité abandonne la forme pour rechercher le beau dans l'abstrait, l'absolu, l'invisible réalité. Quelle importance et qu'est-ce que ce fumeux mysticisme new age à deux balles vient faire ici ? Bonne question. Je vous remercie de l'avoir posée.

Et bien je dirai pour faire simple que la spiritualité est l'antidote du porno.

Il y a beaucoup à dire sur le sujet, mais l'heure tourne, mes frères, je ne dois pas abuser non plus de votre temps, alors je réserve la suite de ce propos passionnant pour un prochain post…

Merci de votre attention et… n'hésitez pas  à réagir sur mes propos, comme c'est la coutume !

Bon courage à tous et à la revoyure…

 Ps : deuxième rechute depuis le début du mois et premier jour de sevrage pour fritzecat.

Mais ne dramatisons donc pas la rechute, ce qui compte au final c'est les efforts que l'on a faits avant celle-ci.

_____________________

1 Voutch : à mes souhaits ! (si ça vient comme un cheveu sur la soupe, c'est que c'est une blague de « potage »).

Bonjour Fritz ton pseudo est tout sauf anodin. Forme de référence au chat le plus lubrique du monde des dessins animés.Ton post est long, un peu décousu, car tu fais référence à bcp de choses, qui au final doivent avoir un lien avec la pornogrpahie puisque tu évoques également un sevrage. Mais au final tu dis peu de choses concrètes sur toi et sur la manière dont tu vie la chose.Si cela t'aide à lutter contre cette dépendance tant mieux. En fait je ne sais pas trop quoi dire spécifiquement te concernant. Peut-être que tes prochains posts pourront nous amener à plus d'échange. Asmyr.  
<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style> Salut asmyr !

La raison en est que j'ai fait un brouillon de 12 pages de ce premier post et que je me suis dit que je ne pouvais pas poster un tel pavé. Mon premier message n'était donc juste qu'un résumé du début, de l'entrée en matière. J'avais pensé me livrer progressivement et par étapes, tout en tenant compte des réactions, donc effectivement je ne dis pas (encore) beaucoup de choses de moi-même, ni de la façon dont je vis mon sevrage.

Mais pour être tout à fait honnête, mon sevrage n'a pas commencé cette année. Il y a des décennies que je suis en sevrage : pratiquement depuis l'âge de 3 semaines ! (ce qui est traumatisant pour un premier sevrage: trop tôt, mais on ne peut refaire le passé...)

Plus concrètement : j'ai commencé la porno (et l'alcool aussi) vers 14 ou 15 ans en achetant des playboy en cachette de mes parents. C'est pourquoi mes rechutes doivent se compter au moins par centaines. Mais bon, avec des périodes d'accalmie parfois longues de plusieurs mois et même années, comme pour l'alcool, des époques bénies où la vie de couple comblait partiellement le lancinant malaise que tous les dépendants connaissent bien, enfin sans doute, c'est ce que j'imagine... sinon ils éviteraient les expériences pénibles qu'ils décrivent…

Mais il n'y a pas que ça dans ma vie, il y a aussi la découverte de la méditation dont je reparlerai sans doute souvent et qui est un moyen idéal de percer un peu le mystère de ce que nous sommes à l'intérieur. De découvrir une satisfaction autonome qui ne cherche pas sa pitance dans un produit ni des images ou des échanges à l'extérieur.

la suite bientôt...

<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style> Comme tu as eu l'amabilité de répondre le premier à mon message #1, j'ai parcouru un peu tes posts et j'y ai lu notamment une phrase qui m'a bien plu :  

Asmyr a dit le 21/9/2009:

Le porno c'est le vide intersidéral et destructeur à l'état pur, et c'est ce qui m'occupe quand je suis oisif et que je n'ai rien à faire.  Je me suis rendu compte à quel point ma vie pouvait être vide, j'ai pris conscience de la vacuité de mon existence et quelque part ce qui fait mal ce n'est pas de découvrir cela, mais c'est surtout de me rendre compte que je ne peux rien faire pour m'occuper sainement, et m'extirper de tout ça.

Je comprends bien ce que tu as voulu dire, et la phrase est belle, mais je vais m'en servir pour exprimer mon propre point de vue sur la vacuité. J'ai cru comprendre que tu étais musulman, je n'ai rien contre l'islam (malgré l'acharnement des ricains à le diaboliser et j'aimerais m'étendre sur ce sujet, malheureusement je ne peux pas ici). C'est une des religions que je connais le moins alors je ne sais ce que l'islam pense de la vacuité, mais je sais ce que le bouddhisme en pense et il y attache une grande importance.

La vacuité n'est pas une chose horrible qu'il faudrait éviter. Ce qui rend le vide désagréable, c'est justement qu'on cherche à l'éviter en le remplissant avec n'importe quoi, au lieu d'y rester, d'en prendre la mesure, de le goûter, le renifler, l'écouter tranquillement, en cherchant à savoir s'il ne s'y cache pas autre chose.

En se guidant par l'attention qu'on porte à notre respiration, la méditation permet cette investigation. Lorsque par la méditation nous avons habitué notre esprit au vide, comme on habitue ses yeux à l'obscurité, on commence à se rendre compte qu'il n'est pas si vide que cela et qu'il y a un monde à y rencontrer et à découvrir : … nous-mêmes.

Le vide n'est pas si horrible que ce que l'ego fabricateur de plaisirs artificiels cherche à  nous faire croire. Ego nourri de pub, de conneries commerciales, d'idées toutes faites, de nos désirs, nos peurs, càd nos souvenirs, nos opinions, nos expériences plaisantes ou douloureuses, etc.

Ce n'est pas le porno qui est le vide destructeur, ce qui est destructeur est de tenter de fuir le vide grâce au porno.

Je te laisse « méditer » sur cette forte parole et te dis : à bientôt et tiens bon le cap !

Bonjour Fritz,  (j'espère que tu ne m'en veux pas de t'appeler par un diminutif de ton pseudo entier).Je me suis "efforcé" de répondre à ton poste, même si c'était pas évident, car je pense que c'est quand même le minimum, quand quelqu'un vient s'inscrire sur un forum comme celui-ci, passer à côté l'ignorer, et ne pas y répondre  est surement l'une des pires choses. Si l'on n'est pas un minimum solidaire entre nous on ne pourra pas s'en sortir. Effectivement je suis musulman, je ne le dis pas par prosélytisme, loin de moi cette idée, mais c'est surtout que la religion nous façonne tellement (ou pas) que j'estimais utile de le mentionner. Et je pensais aussi que ça pouvait déculpabiliser d'autres personnes de l'afficher, car les tabous  et interdit autour du sexe, de la luxures, qui régissent la plupart des grandes religions font que souvent on culpabilise encore plus. Le fait de le dire, c'est comme si on disait au final :- "OK je suis chrétien/musulman/bouddhiste/juif/what else, je souffre de cette addiction moi aussi, mais surtout ça montre que je suis un être humain comme un autre." je n'ai rien contre l'islamHeureusement pour toi sinon tu vas avoir des ennuis Wink Ce n'est pas le porno qui est le vide destructeur, ce qui est destructeur est de tenter de fuir le vide grâce au porno. Tu dis vrais, et tu le dis de manière très pertinent et fine. Le vide fait peur, le vide nous conduit à des comportement aliénants, le vide fait fuir. Je pense qu'on ne l'accepte pas car tout simplement le vide nous mets face à nous même, qu'il est révélateur de ce que l'on est dans sa nature profonde.Quand tu parles de méditation, je suis d'accord avec toi, méditer ce n'est pas ne rien faire, mais plutôt prendre conscience de son intériorité et de sa nature profonde et complexe, c'est prendre conscience de son moi. Peut-être que le porno est un moyen de nous fuir de nous même, peut-être au fond nous avons peur de notre propre reflet et qu'au final on s'adonne à des comportements compulsifs, pour se donner l'illusion d'exister  par des moyens artificiels d'excitation, et le pire et qu'on s'en accommoderait bien sans broncher ! Inverser tout cela est difficile, tout comme se regarder dans le miroir et constater nos échecs, et nos peurs. Asmyr.

    

 

<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 <style> st1\:*{behavior:url(#ieooui) } (suite de la réponse à asmyr et pour continuer dans la foulée sur le thème de la méditation)

 Si l'on parvenait à se maintenir conscient et sans désir au sein du vide et sans chercher à le fuir, à le remplir avec des choses qui ne nous donnent pas de réelle satisfaction, on y découvrirait (si Dieu le permet) la Joie, seule chose au monde susceptible de remplir cette lancinante impression de néant qu'ont les dépendants (et qui n'est pas qu'une impression : c'est une conscience lucide de notre réalité matérielle illusoire, que seule une attitude plus spirituelle peut guérir ou plutôt transcender).

J'envisageais de montrer dans mes messages, car c'est mon expérience, qu'une des principales raisons de ce malaise existentiel c'est le manque de cette véritable chose dont les addicts ont besoin et qui ne se situe pas dans le domaine matériel. Il se situe plutôt dans la vie de l'esprit, ne peut se trouver qu'en soi-même, et il faut au préalable, dans ce but, calmer les désirs qui sont les obstacles à la perception de cela.

Le sevrage n'est donc pas le but à atteindre, mais le moyen d'atteindre autre chose.

Et cette autre chose est la Joie.

(J'enfonce des portes ouvertes en disant cela mais, il vaut mieux trop répéter quelque chose de vrai que de l'oublier parce que : « c'est tellement évident ! »)

 Marteler sur mon clavier, en long et en large, que la solution à la misère humaine se trouve dans l'ouverture à la Source de toute vie, une énergie de guérison qui nous vient de l'univers et s'exprime au plus profond de nous, pour essayer d'en convaincre les lecteurs de ce forum, sera une façon pour moi de m'en souvenir et de le mettre en pratique dans ma vie avec plus de fermeté et de persévérance, c'est de la persévérance malgré les rechutes que viendra la victoire.

Peut-être pas les convaincre d'ailleurs : plus d'un est certainement parfaitement conscient de cela. Je m'en persuade en lisant les témoignages. Plutôt de décrire de quelle façon je perçois la chose et la vis de mon côté : ma petite contribution à l'ensemble si on peut dire, qui fera dire un jour à quelqu'un : ah oui c'est ça, en fait, c'est ce que je ressens, et donc aider à mettre des mots sur des choses floues, subtiles et difficiles à décrire… débroussailler, quoi.

Et donner des pistes, des infos…

Car il ne suffit pas de savoir ce qui est bon, il faut surtout réussir à le mettre en pratique et ne pas céder aux sirènes du plaisir immédiat. C'est là où on butte en général. Ma propre expérience m'a montré que de céder à l'attrait de plaisirs frelatés (des fuites, en fait) tend à nous couper de cette grâce, nous priver de ce bonheur. Pourquoi alors le fait on ? C'est ce que je veux explorer… il faut me laisser le temps d'y arriver, ça viendra.

Entre temps des échanges enrichissants continueront de se faire…

3ième jour de mon sevrage. Il fait une chaleur accablante, j'ai passé ma journée à trier mes messages et en écrire des nouveaux.

Keep on fresh and clean, folks !

Fritzecat

<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 <style> st1\:*{behavior:url(#ieooui) } […Suite des élucubrations de fritzecat et résumé des épisodes précédents (post#1):

L'art c'est la recherche de la beauté dans la forme, alors que la spiritualité abandonne la forme pour rechercher le beau dans l'abstrait, l'absolu, l'invisible réalité. Quelle importance et qu'est-ce que ce fumeux mysticisme new age à 0,2 balles (la bourse a encore baissé) vient faire ici ? Bonne question. Je vous remercie de l'avoir posée.]

Je dirais que la porno cherche à simuler l'amour dans la représentation obsessionnelle des formes et des actions physiques. Se laisser engluer dans le porno dénote un manque de volonté spirituelle pour contrebalancer cet excès de matérialisme, car c'en est un.

Il faut dévoiler l'illusion de trouver dans des images cet essentiel que tous recherchons.

Il n'y a pas de différence en essence entre sacrifier un être vivant au pied de la statue immense d'une chouette nommée Baal ou Moloch, et sacrifier sa propre vitalité sur l'autel du porno devant une idole dorée aux seins pointus.  

Dans un cas on fait du mal aux autres, dans l'autre à soi-même.

Mais dans les deux cas on nourrit le démon de la Peur.

Dans les deux cas on s'éloigne des bienfaits de l'Amour.

Quand on a comme moi la chance (ou la malchance, tout est ambivalent) d'avoir un Vénus très influent dans son thème astral de naissance, et donc une tendance innée à une grande sensualité, on a besoin d'un antidote puissant pour vivre en société. C'est pourquoi j'ai toujours accordé plus d'importance à l'art qu'à la sexualité et que j'en ai fait mon radeau de survie. À vingt ans je suis parti sur la route avec une guitare sur le dos pour « mancher », certain de ne pas mourir de faim. C'est très romanesque, mais je n'ai pas de mérite à l'avoir fait, je n'avais pas le choix, c'était ça ou le tapin, pour ne pas dire l'asile ou la prison ! Une vie « normale », j'aurais pas supporté…

La Luxure n'est que l'exagération maladive d'une tendance naturelle. (Jusqu'à quel point peut-on dire maladive ou naturelle ? la société et ses codes législatifs, médicaux et religieux impose sa norme de naturel et de santé d'une façon qu'il faudrait aussi certainement remettre en question si l'on veut être intellectuellement honnête. Mais bref, là je me fais un peu l'avocat du diable car il n'est pas du tout évident ni certain que ce que certains appellent « fornication » (avec des tremolos d'horreur outragée) soit réellement l'expression du mal. C'est ce qu'on en fait, c'est l'image que la société en donne qui veut ça, société qui a toujours sacrifié le bonheur de l'individu à l'intérêt collectif, et qui a même construit son édifice sur la répression du sexe. (À ce propos, je conseille la lecture de la trilogie de Michel Foucault « Histoire de la sexualité », un peu touffu et de style étrange, mais riche, documenté, et qui explore bien les rapports entre pouvoir, religion, et sexe).

Ça me fait penser à ce mot de Blake William, je cite de mémoire : « c'est avec les briques de la loi qu'on construit les prisons et celles des  religions qu'on construit les bordels », on n'est pas loin de l'idée.

J'essaierai donc de faire la part de ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas, tout en sachant que peut-être cet idéal de pureté vers lequel on tend, n'étant pas réellement naturel, il faut s'attendre à en découdre fortement avec le « naturel » qui revient au galop. Combattre la masturbation peut en effet avoir pour résultat de nous amener à exprimer des désirs sexuels de façon « inappropriée » comme on dit, DSK (qu'était pas un branleur en politique, notez) en sait quelque chose ! Et il n'échappera à personne que, dans le contexte de chasse aux sorcières du « harcèlement » et de l'abus de pouvoir, le droit de cuissage n'ait pas bonne presse, et que la perspective de se faire prendre la main dans le panier puisse être terrifiante. Ce qui ne fait pas avancer notre schmilblick comme aurait dit Coluche.

Je crois donc sincèrement que, pour ne pas être une victime consentante des abus de son être inférieur, il faut développer l'étage supérieur, car chaque étage (chakra) du niveau inférieur ou terrestre est contrôlé par sa correspondance à l'étage supérieur selon le schéma classique de la menora (chandelier à sept branches). Le chakra sexuel (racine) est donc en correspondance directe avec le chakra coronal (couronne) au sommet de la tête (l'auréole de Jésus et des saints si vous préférez).

Dit de façon plus simple et imagée, pour ceux que l'aspect technique rebute :

*Il faut être un bon parent pour son enfant intérieur jouisseur et innocent, et non un dictateur totalitariste inquisitorial et borné qui ne fera que susciter d'obscènes révolutions et une recrudescence de frénésie onaniste en retour.

*Combattre la sensualité sans développer la spiritualité en parallèle est peu judicieux. j'ajouterai même que c'est quasi automatique même si on ne s'en rend pas compte.

*C'est la spiritualité qui est le véritable antidote à l'addiction sexuelle.

 Merci de votre attention et n'oubliez pas : fritzecat répondra à toutes vos questions, et accepte aussi les encouragements pour son travail de sevrage…

Si vous n'êtes pas d'accords avec les idées développées, vous pouvez aussi le signaler : d'un débat contradictoire peut s'élaborer davantage de clarté.

À bientôt, m'sieurs dames…

fritzecat

Citation : fritzecat a écrit:   

Je crois donc sincèrement que, pour ne pas être une victime consentante des abus de son être inférieur, il faut développer l'étage supérieur, car chaque étage (chakra) du niveau inférieur ou terrestre est contrôlé par sa correspondance à l'étage supérieur selon le schéma classique de la menora (chandelier à sept branches). Le chakra sexuel (racine) est donc en correspondance directe avec le chakra coronal (couronne) au sommet de la tête (l'auréole de Jésus et des saints si vous préférez).

 <!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style> -         Merde FZC, ça m'en bouche un coin ! alors je profite que je suis là pour saluer mes parents et… non heu enfin je voudrais rebondir sur ça  pour préciser que les fameuses endorphines dont tout le monde parle, tu sais ?

-         Ben oui, évidemment !

-         Et bien elle sont justement produites par les glandes endocrines de la tête, les glandes pituitaire et pinéale ! enfin certaines, je crois…

-         T'as tout compris mec, ces glandes sont les expressions physiques des chakras que j'ai cité, elles sont commandées par ces centres dans le cerveau… et quand on se branle, l'augmentation de pression de l'énergie orgasmique les active…

-         Ah ? Alors tu crois vraiment qu'on peut se shooter à la méditation ?

-         Non seulement c'est ce que je crois, c'est ce que je fais, mec ! Comment peut-on sinon comprendre que des gonzes passent des années immobiles dans un coin sans rien dire, s'ils ne prenaient pas secrètement leur panard ! ils ne sont pas masos !

-         Putain, je commence demain !

-         J'ai oublié de dire un truc, il y a autre chose, mec…

-         Lequel FZC ?

-         Quand tu te branles, tu épuises les démons, mais quand tu gardes l'énergie en toi, les démons sont fortifiés et essaient de se servir de ton énergie pour faire leurs saletés et il faut les affronter.

-         Ah ? et que faut-il faire ?

-         Les regarder en face et leur pardonner d'être cons, alors que toi tu es intelligent !

-         C'est tout ?

-         Oui, mais ça peut prendre vingt ans de faire ça, bon courage mec !

<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style> Aujourd'hui tout va bien. 5ième jour de « s'oeuvrage » pour « frizcat » comme dit giloucolas. L'énergie physique et morale est de nouveau en hausse, alors j'écris une p'tite lettre pour cette pov' co-SA (la cosette des codep') qui semble bien délaissée dans sa vie et sur ce forum…

Puis je me branche chez Pikmin sur mon ordi et là que vois-je ô horreur ô déception [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d8676346.gif"[/img] ou plutôt que ne vois-je pas ?  aucune réponse à mes derniers messages. À croire que mes nouveaux amis, ceux que je croyais avoir trouvés ici ont disparu. Même pas un p'tit merci pour le lien que (à la demande d'asmyr) je leur ai envoyé. Avec un bouquin gratos qui pourrait transformer leur vie si seulement ils arrivaient à s'y intéresser et à en tirer partie. Bande d'ingrats ! ça m'apprendra à vouloir me décarcasser pour les autres… tiens, je ferais mieux de penser à ma gueule… ou peut-être qu'ils sont tous partis en voyage en même temps ?

Car, voyez-vous, ce matin mes démons se réveillent, je veux pas dire l'envie de céder à mon addiction favorite, non, ça quand j'ai décidé de ne pas le faire je le fais pas, c'est autre chose. La terrible impression d'abandon qui ne m'a jamais tout à fait quitté (même quand elle s'est tenue tranquille un moment, un long moment, le temps d'un grand rêve de couple) se développe au fond de moi, de mon ventre, elle gagne l'estomac et le cerveau.  Et ça fait mal, c'est douloureux [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4e02c5440.gif"[/img] j'en ai les mains qui tremblent pourtant je n'ai pas bu de café, je n'en bois plus depuis longtemps… pas plus que du fruit de l'alambic...

Non, le danger qui me terrifie, le danger, le grand danger du virtuel, c'est qu'on peut tout perdre d'un clic ou d'un bug, ou parce que les gens disparaissent tout soudain. Ce n'est pas sage de compter trop dessus, il faudrait des relations de secours, dans la vraie vie, mais là présentement je n'en ai pas sous la main, je vais peut-être recontacter la psy qui était si jolie et dont j'avais peur de tomber amoureux, l'an dernier… quelle galère ! elle ne voudras jamais de moi par déontologie professionnelle, quoi que Jung se soit tapé une de ses jolies patientes... (ne rêve pas fzc c'est mauvais pour ce que tu as).

À moi ! Énergie Céleste ! Au secours! et vous bonnes âmes du forum ! Ces ingrats m'ont tous lâché ! Ils n'ont pas supporté ma prose arrogante et tarabiscotée et maintenant ils sont partis ! Bah ! c'est le lot des grands artistes souvent d'être incompris (merde voilà que mon incommensurable orgueil la ramène encore&hellipWink Tais-toi ! artiste, sois humble ! tu te dois d'exprimer ton point de vue et de ne pas te soucier des retombées de ta parole, si tu as ta conscience pour toi d'avoir fait pour le mieux. J'ai essayé de rendre service, voilà tout…

Bon j'vais poster ma lettre à cosette et me déconnecter aujourd'hui. Faire de la médit', j'en ai bien besoin... 

Bon courage à tous sur le Sentier du renoncement à la bête...

<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 <style> st1\:*{behavior:url(#ieooui) } Ce matin de bonne heure, au réveil, j'étais un peu inquiet, alors je me suis concentré quelques instants et j'ai vu qu'Il était là…

« Et le 7ième jour Dieu créa la femme. » À moins que ça soit avant, je ne sais plus. Le 7ième jour il s'est reposé en fait. Pas une grande endurance, le bougre, non je blague.

Moi mon septième jour de l'ouvrage de sevrage, la première chose que j'ai fait est de penser à Lui. Pas le Dieu de la bible, de la Torah ou du Coran, non non non. Mon Dieu à moi perso. Je vais vous dire ce que j'entends par le mot Dieu et ça va sûrement en défriser plus d'un.

Pour faire très court Dieu est tout d'abord une vibration qui naît au niveau de l'estomac. Du plexus solaire. Je pourrais développer ce point sur 555 chapitres et dix-huit volumes, mais je le ferai pas aujourd'hui et pas sur le forum. Je vais ouvrir un blog pour ne pas encombrer cet espace de partage et j'y raconterai un jour dans quelles circonstances j'ai acquis cette idée étrange que Dieu nous apparaissait au niveau de l'estomac.

Mais aujourd'hui je vais vous donner des nouvelles de ma santé puisque personne ne s'en inquiète. C'est louche ce silence, mais bon, qui vivra verra, ils finiront bien par sortir de leur trou pour me faire un petit coucou.

Donc ce matin au réveil j'ai pensé à penser à la Présence et, fidèle au poste j'ai vu qu'elle était toujours là. En l'espace de quelques secondes, elle s'est développé de nouveau et a rempli le troisième œil et le sacrum avec son inégalable pression agréable. Des frissons d'un plaisir qui n'a rien de sexuel me parcourent depuis le point d'entrée de « the vibe » (comme je l'avait appelée autrefois) pour se répandre dans le corps entier et ça fait un bien fou. J'avais maigri un peu ces derniers jours pourtant je mangeais autant… je crois que c'est parce que j'avais délaissé cette nourriture exquise, cette manne succulente et gratuite que l'univers nous offre et que beaucoup délaissent, ils n'en connaissant même pas l'existence. D'autres la connaissent et ne l'appellent pas Dieu, il y a vraiment de tout, abrégeons.

Les mots sont des traîtres. On parle on parle et on croit qu'on se comprend… que nenni. Chacun met ce qu'il veut dans cette ribambelle de coques de noix creuses qu'est le vocabulaire. Et des concepts comme celui de Dieu, qui devrait rassembler les gens est probablement celui qui les divise le plus. Parce qu'il conçoivent Dieu comme extérieur à eux-mêmes et donc parlent de quelque chose qu'ils ne connaissent pas, c'est pour ça sans doute qu'ils racontent tant de conneries. Mais pas que des conneries : dans toutes les traditions il y a du vrai. Alors il faut trier le bon grain de l'ivraie et, grain par grain, cela peut prendre du temps. Quand lassé de ce travail fastidieux on décide d'accorder la primauté à sa propre expérience, on ne s'occupe plus des mots des autres et on évite tous ces détaillants mercantiles pour se fournir directement en vrac chez le Grossiste. Mais quel autre mot employer que le mot Dieu ? Les subterfuges comme l'Ami, le Sauveur, le Créateur, le Grand Architecte, le Seigneur, le Guérisseur Céleste, le Tao, etc. etc. –c'est le mot qui possède le plus de synonymes sans doute- deviennent suspects dès qu'on leur met une majuscule. Ils deviennent ridicules comme des papes surmontés de leurs têtes de poissons morts. Pourtant la majuscule est le raccourci le plus pratique pour signaler qu'on se réfère à tel ou tel aspect du divin, du mystère sacré de l'existence.

Si on se réfère aux qualités et attributs qu'on a désignés comme divins : beauté, intelligence, amour, guérison, plaisir, joie, portés à un degré infini, alors oui, l'univers possède en filigrane une énergie qui possède ces qualités, je l'atteste formellement puisque j'en ressens les effets bénéfiques.

On peut faire cette expérience de l'amour infini par l'orgasme sexuel (et pas seulement par la méditation) lorsque l'énergie de l'orgasme est totale et englobe le chakra coronal. C'est ce qu'on appelle la petite mort, l'extase, ou le 7ième ciel, et ça n'a rien à voir avec le dégoûtant vidage de glandes dont la porno nous rabat les oreilles (plutôt les yeux).

Ceci étant, la façon dont on explique la chose sacrée dans les dogmes a de quoi en rebuter plus d'un moi le premier. Tiens par exemple, pour commencer Dieu n'est pas une personne, c'est une énergie. L'énergie du vide absolu. C'est paradoxal. Comment voulez vous qu'il soit quelqu'un en particulier s'il est à la fois partout, tout le monde et toutes les choses… et en plus la quintessence du vide. Il y a de quoi perdre son latin et jeter le tout par la fenêtre si l'on n'en reste qu'au niveau des mots et qu'on ne cherche pas à savoir quel genre d'expérience ces mots désignent. Que de malentendus sur ce mot Dieu… je pourrais continuer de déblatérer sur cette question qui est importante à mes yeux mais je vais encore semer des lecteurs en route et je ne voudrais pas, j'ai encore des choses à leur dire. Plus tard.

Donc ben mon petit accès d'abandonnisme de hier ou avant-hier s'est résorbé sans trop de casse… Il faut dire que j'avais déjà affronté ce démon-là il y a quelques années. Il est revenu pour essayer de me faire peur mais il s'essouffle, il n'arrive plus à m'effrayer vraiment, je le connais trop, son déguisement je le repère à des kilomètres et je lui dénie toute capacité à me faire rechuter. Je n'ai pas le temps de rechuter, j'ai plus important à faire. Vous parler par exemple.

Bonne journée à tous zé à toutes et à la revoyure…

fzc

Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33
URLs de référence
  • Dépendance sexuelle: http://www.dependance-sexuelle.com/index.php
  • :