Dépendance sexuelle

Version complète : Allo? (sevrage de fritzecat)
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33
Citation : mauditzob69 a écrit: le travail intérieur,il est difficile,long,enmerdant méme parce que les résultats ne sont pas ce que l'on croit,alors qu'il est une vraie souffrance parfois.
<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 Ben disons, mauditzob, que dans le travail intérieur, il faut bosser sans attendre de résultats tout en sachant qu'ils viendront, le plus souvent au moment où on n'attend rien. Oui c'est quelquefois désagréable, douloureux, d'autres fois agréable et extatique. Le plus souvent il ne se passe rien de notable, car les progrès sont très progressifs, d'où la nécessité d'établir un programme de méditation qui devienne une routine comme de se laver les dents. Je vois ça comme une hygiène intérieure. Le plus difficile est d'avancer sans se faire une idée du résultat puisque par définition notre manque d'évolution fait que nous ne savons pas vraiment par avance ce que nous cherchons avant de l'avoir expérimenté. On ne peut donc pas vraiment se servir du désir dans son aspect grossier puisque celui-ci pose toujours une image mentale de son objet. Le désir est l'obstacle en réalité, tout comme la peur qui est le négatif de sa photo. D'où la notion de non-agir, de vacuité, etc. Tu remarques fort bien qu'on se fait une idée et que les résultats réels sont souvent différents de cette idée (quelquefois décevants, parfois le contraire)… On peut avoir confiance dans les enseignements spirituels, mais on ne peut en vivre la vérité que lorsqu'on est arrivé à comprendre ce qu'ils disent par notre expérience. Sinon on reste dans un intellectualisme stérile. C'est une discipline de vie générale, dont les premiers pas sont de se débarrasser de ce qui nous intoxique à tous points de vue, ce qui nous distrait de nous-même, ce qui abîme notre corps et notre âme. Alors évidemment toutes les addictions sont à combattre en premier lieu, puisque ce sont des poisons et des fuites de nous-mêmes qui bloquent toute évolution, ou la retardent considérablement. J'observe des gens sur le forum, les jeunes en particulier qui rechutent régulièrement, et qui semblent particulièrement effrayés par la pression interne qui grandit pendant le sevrage ; ils ne voient qu'une solution : s'en débarrasser. Ils n'ont pas compris que cette pression est justement l'outil, la matière première qui va permettre d'amorcer le travail intérieur, donc ils ne commencent jamais réellement le travail, puisqu'à un certain moment cette pression amène inexorablement à des prises de conscience. Si on les refuse le retour à l'addiction est inévitable. Alors un travail dans le genre de celui du chi kung, qui enseigne quoi faire avec cette énergie est quasiment indispensable, pour un célibataire qui décide de devenir chaste de porno et de mb. Vouloir s'en dispenser amène à considérer comme l'avait fait batman qu'il est impossible de sublimer l'énergie sexuelle. Ça l'est si on ne fait rien avec cette énergie, car elle est plus forte que la volonté et on ne peut pas la supprimer, seulement apprendre à la canaliser différemment.  Je ne voudrais pas paraître trop dogmatique, j'ai conscience que tout ça est très difficile, et j'ai moi aussi merdouillé pendant des années avant de rencontrer cet enseignement de mantak qui m'a permis d'utiliser l'énergie épargnée pour le travail du chi kung. C'est une des multiples voies, un des multiples chemins, techniques de découverte de soi, et à travers soi de ce qu'est la vie, l'univers, Dieu, etc. ça parait emphatique ou simpliste de dire ça, mais comment le dire autrement, tout est déjà tellement compliqué… Par contre au niveau de la motivation avoir un programme de travail pour lequel on se passionne est certainement un des meilleurs moyens de tenir la tentation à distance. L'intérêt spirituel fait que pour rien au monde on ne voudrait perdre le fruit de ses efforts et une telle idée fait même horreur. Mantak dit quelque part (peut-être dans « culture de l'énergie sexuelle masculine », ou un autre, je les ai presque tous lus et travaillés) que certains considèrent l'éjaculation comme le « meurtre de Bouddha ». L'énergie sexuelle est en effet le véhicule qu'empruntent les vibrations spirituelles pour nous transformer en profondeur, et ce véhicule transporte aussi nos propres émotions positives comme négatives. Et c'est la présence de ces émotions négatives qu'il nous faut apprendre à gérer, éliminer et transformer, au lieu de les stocker et d'en être victime ou les neutraliser dans l'addiction (ce qui neutralise en même temps toute possibilité de positivité, et nous laisse apaisé certes mais vides et n'ayant rien appris). Vouloir se passer de sexe totalement, sans faire un travail intérieur véritable est impossible. Cette focalisation sur le sevrage sans comprendre que ce n'est que le premier pas d'un long chemin est ce qui empêche sa réussite. Il ne faudrait pas non plus confondre éjaculation et compulsion, ce sont deux choses différentes. Les hommes sont programmés biologiquement pour éjaculer, il ne faut pas l'oublier non plus. On peut certes minimiser les pertes d'énergie mais il ne faut pas non plus sombrer dans un intégrisme illusoire et dangereux. Il faut étudier afin d'affiner ses conceptions sur ce sujet vaste, difficile, mais passionnant… Ce qu'il faut quitter c'est la volonté négative de plaisir-fuite, pas le fait d'avoir une activité sexuelle inévitable même si elle ne se manifeste que par des pollutions nocturnes. Aller contre la biologie est vain et dangereux. Ainsi on peut arriver à dire une chose et son contraire selon l'angle d'analyse des choses et c'est l'occasion de nombreux malentendus…
 Tu dis là une chose très importante Fritz : Vouloir se passer de sexe totalement, sans faire un travail intérieur véritable est impossible.  C'est tout là le secret d'un sevrage réussi. Si l'on fait un sevrage de manière mécanique en ne limitant ça qu'à une interdiction de mb et de visionnage, alors l'entreprise est vouée à l'échec dans 99% des cas. J'ai compris que tardivement que le sevrage ne devait pas être un but, mais seulement un moyen et une conséquence de sa volonté de se débarrasser et de s'affranchir de son addiction.Il faut que ce soit ce travail interne qui induise et qui amène à l'action de se sevrer, autrement on ne fait qu'un sevrage mécanique, qui a tendance à clapoter à plus ou moins court terme.Et c'est là toute la difficulté de la chose, car le travail intérieur est quelque chose de très difficile et assez casse gueule, d'où toute la difficulté de la chose, et de l'éternel renouvèlement du cycle chute, promesse de bonnes intentions, sevrage, craquage, chute, promesse de bonnes intentions, sevrage, craquage... etc.   Asmyr.
Il dit que des choses importante, tout le début avec l'importance de la dimension spirituelle (ou métaphysique je suis pas au point sur ce vocabulaire ni sur ces conceptes auxquels je m'éveille depuis peu seulement), la nécessité d'avoir un plan (ça je maîtrise mieux), c'est très important, ça évite à notre "névrose (encore un doute sur le choix des mots)" de semer le doute en jouant sur le degré de profondeur de notre objectif, son terme etc... Bref de se faire l'avocat diabolique qui va chercher le vice de forme dans notre résolution et en exploiter les failles. Et je trouve très instructive l'idée que nous évacuons notre énergie négative mais en même temps notre énergie positive qui représente la véritable source de la solution de notre problème. 

Merci pour ces enseignements Fritzcat.

Le jour où vous reviendrez poster ici pour témoigner de vos réussites et non pas nous affliger de vos défaites, le jour où pour la première fois vous essaierez de venir pour donner et non plus pour prendre, ça ira mieux non seulement pour vous mais pour les autres usagers du forum.plus loin :les plus gros posteurs font les meilleurs rechuteurs.  Aïe ! Tu nous mets une sacrée claque avec cette vérité cinglante que tu nous balances en pleine gueule ! Mais elle est tellement vraie ! Et je pense que de temps en temps il faut effectivement que quelqu'un (en l'occurrence toi) nous prenne par le cou et nous mette la tête dans notre propre merde pour dire :"Tiens ! Vas-y goutes-y à ta merde pour que toi aussi tu saches et goutes ce à quoi tu nous exposes avec  tes posts et messages. Et que tu comprennes que ceux qui t'aident ne sont pas des surhommes et que eux aussi respirent les effluves malodorantes de ta propre merde !!!" Tu as raison de le rappeler Fritz, le forum, c'est pas juste un ou des super-posteurs qui viennent suppléer aux faiblesses de tout le monde, faut pas que ça se limite à un ou quelques mecs qui sont là pour distiller et donner leurs bons conseils (dans la limite de leur savoir de leur volonté, er de leur temps) pendant que d'autres n'y voient là qu'un seul moyen de faire partager leurs échecs et les affres de leur dépendances à longueur de posts. Le forum je vois ça comme une chaîne humaine où chacun doit se serrer les coudes avec ceux de son voisin.Mais une chose que m'a appris le temps, c'est que la guérison passe par une voie qui est autre que celle du forum, forum dont il faudra s'éloigner, pr qlqs temps ou pour de bons. On met du temps à réaliser ça, et puis un jour l'évidence.  Asmyr.    
Citation : Asmyr a écrit: les plus gros posteurs font les meilleurs rechuteurs.
que les gros posteurs fassent souvent de bons rechuteurs était, je le rappelle, une remarque de john warsen parmi celles destinées à m'expliquer pourquoi il avait quitté le forum. 
Citation :c eux qui t'aident ne sont pas des surhommes
oh que non!
Citation : le forum je vois ça comme une chaîne humaine où chacun doit se serrer les coudes avec ceux de son voisin.
c'est ce qu'il devrait être dans l'idéal, mais il faut dire que l'idéal n'est peut-être pas de ce monde!merci en tout cas de ta participation, et bon retour parmi nous, ça faisait une paye!
<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 @ Epuikoi-Enkor : merci de faire l'effort d'essayer de comprendre ce que je raconte.

@ Asmyr : remonte d'un message pour ma réponse à ton post.

@ Tous :

Aujourd'hui 40ième journée pour fzc.

Quarante jours c'est le temps requis pour effectuer une préparation pour une opération magique, selon http://fr.wikipedia.org/wiki/Papus. Aujourd'hui j'ai donc assez de force intérieure pour évoquer les démons sans être mangé ! Alors je vais parler d'un démon particulièrement sournois et destructif, et qui se déguise souvent en prenant l'apparence d'une belle et bonne science, rationnelle, rassurante et positive : le démon du doute.

Beaucoup de personnes se prétendant athées, cartésiennes, scientifiques, etc. fondent leur pensée sur cette notion de doute qu'ils érigent en règle fondamentale de la santé de leur esprit. Et certes le doute est une belle et sainte chose s'il est véritable. Pourquoi en effet accepter comme du bon pain des idées et des notions qui sont peut-être erronées, peut-être même dangereuses et destructives ? Il me semble parfaitement sain et raisonnable de considérer qu'on doit examiner soigneusement chaque chose, qu'on nous présente comme étant vraie, à la lumière de nos connaissances antérieures (que nous avons auparavant eu la sagesse de soupeser également soigneusement sans oublier de vérifier que tout cela ne vient pas en contradiction avec notre propre expérience). Si tant est que nous ayons une expérience véritable qui ne soit pas illusoire, projective, ce qui nécessite, j'en conviens, un certain degré de discernement intérieur. On est souvent amené en effet à prendre pour perception ce qui n'est que projection illusoire, et à prendre pour illusion ce qui est perception psychique véritable ; mais passons, c'est un sujet très délicat. Ceci dit je voudrais attirer ici l'attention des lecteurs sur un piège qu'on rencontre très fréquemment et qui consiste à considérer comme une attitude de doute sain et légitime quelque chose qui n'est pas de l'ordre du doute, mais bien au contraire de la croyance.

Le scientifique (ou le penseur qui se prétend tel), mis en face d'un phénomène qu'il ne peut expliquer devrait, à ce qu'il me semble, s'il veut en douter sainement, considérer que faute d'avoir suffisamment d'éléments pour pouvoir juger de ce phénomène, il doit remettre le jugement sur sa véracité à une date ultérieure, date à laquelle il aura réussi à réunir suffisamment de matériel lui permettant de juger de cette question avec un peu plus de lumière. Or que fait malheureusement bien souvent ce scientifique dans les faits ? Il dit : « tant que je n'ai pas de preuves de la véracité de cette chose, le doute m'oblige à considérer qu'elle n'est peut-être pas vraie, donc je n'y crois pas ». Et voilà notre soi-disant penseur sur le bord de basculer dans ce que j'appellerais le doute nihiliste. Ce basculement tient à un sophisme subtil et inaperçu.  « Ce n'est peut-être pas vrai, donc je n'y crois pas » devient par raccourci : « je n'y crois pas » puis par extension (erronée) : «  je n'y crois pas, donc ce n'est pas vrai ». D'un doute qui était sain au départ on se retrouve dans une affirmation négative qui est tout aussi dénuée de fondement qu'une affirmation sans preuves consistant à dire : « j'y crois, donc c'est vrai ».

Appliqué aux choses extérieures, matérielles, ce sophisme peut paraître correct, utile et bien fondé, même s'il induit un comportement quelquefois inapproprié, qu'on observe souvent chez les scientifiques : le déni pur et simple de tout ce qui n'est pas scientifiquement prouvable. Appliqué aux choses de l'esprit, une telle sorte de doute est tout bonnement destructif, car il incite à remettre en doute l'expérience d'autrui comme de soi-même. Il amène à considérer comme fadaises des concepts basés sur une expérience directe, mensongers des témoignages sur ce genre d'expériences par essence improuvables (visions, NDE, sorties hors du corps, télépathie, télékinésie, inédie, etc. etc.) Or s'il est raisonnable de douter d'une affirmation concernant des idées générales ou des concepts issus de la réflexion, en ce qui concerne des sciences exactes par exemple, il est parfaitement vain (et c'est de plus un manque de respect de la personne humaine) de nier l'expérience d'une autre personne. Un tel manque de respect ne paraît même pas exister tant il est vrai que, dans un contexte de terrorisme, criminalité financière et commerciale, totalitarismes idéologiques divers et variés, il paraisse quelque chose d'insignifiant. Pourtant ce n'est pas ainsi que fonctionne la communication humaine : elle fonctionne sur la confiance en la parole de l'autre lorsque cet autre parle de sa propre expérience improuvable. C'est ainsi que ce soi-disant doute cartésien mal digéré se transforme en accusation de mensonge (car naturellement pour mentir ainsi, le témoin doit avoir une intention malhonnête cachée, un intérêt financier ou carriériste, etc.) C'est ainsi que certains considèrent la théologie comme vaine spéculation, les phénomènes psychiques facilement observables comme la télépathie etc., comme illusions ou hasards. Les synchronicités (confère Jung) comme de simples coïncidences. Une telle façon de penser évacue toute notion de sens qu'on pourrait trouver aux choses pour la seule et unique raison que cela nous amènerait à élaborer des concepts improuvables. Une telle attitude barre le chemin à tout progrès spirituel et même à toute compréhension psychologique en général.

Mais là où le doute devient purement nihiliste et donc diabolique, c'est lorsqu'il se retourne contre soi-même. Et bien souvent on voit des gens qui ne croient pas leurs yeux et leurs oreilles, qui ne croient pas leurs rêves, qui font le choix de ne pas croire leur propre expérience, lorsque celle-ci semble les amener à devoir entrer en conflit avec les pensées admises par la masse à grand renfort de propagande pseudo-scientifique, etc. C'est ainsi qu'on voit des médiums naturels se croire fous et aller consulter, des gens s'autodénigrer parce qu'ils ne correspondent pas à des standards stupides et réducteurs, etc. etc. C'est pourquoi je crois que, si effectivement toute croyance doit être soigneusement examinée, il ne faut oublier d'examiner le doute lui-même pour s'assurer qu'il n'est pas une croyance négative déguisée qui aurait échappé à notre attention. Car alors la prétendue liberté dont nous croyons faire preuve ne serait qu'un conditionnement de plus dont nous n'aurions pas conscience.

<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 42ième jour de fritzecat…

Un peu d'humour pour décompresser un peu…

(Remplacez « dépression » par « rechute ».)

<!--[if gte mso 9]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style>
Bravo !Plus de 40 jours de sevrage c'est une période qui commence à être intéressante.Je suis persuadé que lors d'un sevrage il y'a des paliers et des caps significatifs qui sont "charnière" , plus de 40 jours ça commence à devenir intéressant.

Tu dois commencer à ressentir des choses en toi, l'éloignement de l'addiction ou le réveil de tes démons car ils sont toujours tapis dans l'obscurité et dans des recoins que l'on ignore bien souvent ! Tiens bons et continue comme ça !

Courage ! Et objectif 60 jours maintenant !

<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 J'ai pensé une fois ou deux à la compulse, ces derniers jours, en regardant des films qui représentaient des scènes ou des personnages féminins suggestifs, mais j'ai pris ça comme des opportunités de m'exercer au contrôle, à la stabilité, des tests permettant de vérifier que j'étais sorti d'affaire. Quelque chose qui, loin de me faire rechuter, allait au contraire renforcer ma volonté, ma maîtrise et ma confiance en moi. À part ces tentations que j'ai vu passer de loin, ce serait plutôt le calme plat et l'oubli de toute pensée « impure ». Mon regard sur la gente féminine est différent, je ne comprends plus comment je faisais avant, ça me semble lointain et ne fait plus partie de mon ressenti d'aujourd'hui. Je suis un adepte du travail mental et on m'a reproché (Plouf et Stef pour ne pas les nommer) d'enseigner une chose erronée et de donner des conseils inefficaces : ça dépend pour qui, je réponds. Pour moi ça marche et c'est même primordial. Je prétends que JE (pour tenir compte de ta remarque, Asmyr) suis seul maître à bord de moi-même et que MOI seul décide de ce que doit être MON comportement, pas une fatalité que je ne maîtriserais pas, et dont je ne ferais que programmer les sournoises et catastrophiques conséquences en y accordant foi. Je vois ce travail mental comme un verrou minuscule qui permet de bloquer la dérive à son tout début. À ce stade subtil des débuts de la dérive compulsive, de sa racine mentale, de la foi positive ou négative qui va nous aider ou nous entraver, il suffit d'une force très faible pour maintenir le système en équilibre et l'empêcher de dériver. Mais cette force pour faible qu'elle soit est extrêmement précieuse et importante. J'irais même jusqu'à dire que son absence représente un danger non négligeable dont mes détracteurs non pas conscience.

Mais ces détracteurs ont eu leur utilité puisque j'ai revu ma copie et que j'ai confectionné un tableau synthétique permettant de replacer ce travail mental dans une plus vaste perspective, afin d'éviter si possible à l'avenir les malentendus avec les gens qui ont trop « le nez dans le guidon » : ICI à viewtopic.php?topic_id=3747&forum=2&post_id=45470#forumpost45470 (Tu l'as déjà vu, Asmyr, c'est plutôt pour les nouveaux, ce lien). Je me suis affirmé à moi-même, donc, cela fait partie du travail mental, qu'il n'y a plus de démon. Car mes démons je les ai affrontés déjà il y a longtemps. J'ai fait le témoignage de ce combat épique s'il en fut dans un topic que tu n'as peut-être pas lu, Asmyr, étant resté assez longtemps en dehors du forum. J'y montre la teneur et la difficulté du travail au niveau émotionnel : ICI à viewtopic.php?topic_id=3729&forum=2&post_id=45221#forumpost45221 S'ils ont laissé en moi des traces, des dégâts et des tendances qui sont encore visibles aujourd'hui, mes démons sont aujourd'hui affaiblis, et surtout ne sont plus cachés ni tapis ni inconscients : ils sont démasqués et n'ont plus le pouvoir de me déstabiliser au point de me faire rechuter. (Ma dernière rechute était due je crois à un gros coup dur qui a foutu en l'air un projet professionnel qui m'était cher, et je pense qu'il ne peut plus trop arriver une chose semblable, je touche du bois ! -et pas dans mon caleçon-&hellipWink. Il n'y a plus de coin sombre dans ma vie : j'ai éclairé toutes les pièces. Ça n'est même pas une autosuggestion de dire ça : c'est une constatation pure et simple. Ceci dit, si on veut considérer l'ego comme le diable (dans une métaphore christianisante), alors je dirais que je me sers de l'énergie de ce diable pour servir ma propre cause : L'immodestie qui me caractérise et qui m'a été reprochée, j'en fais ma force. En effet pour ne pas heurter mon amour-propre ni ce petit ego orgueilleux (disons fier, plutôt) : il est hors de question que je doive remettre mon compteur à zéro ! J'en aurais tellement honte que, après tout ce que j'ai dit ici, je perdrais toute crédibilité (au moins à mes propres yeux) et devrais quitter le forum, la queue entre les jambes, c'est le cas de le dire ! Donc pour te répondre, Asmyr, je ne me fais aucun plan d'avenir ni ne pose aucun record à battre (s'il y a un record à battre il serait pour moi de 120 jours sans éjaculer et sans mb) mais comme ce record date de 20 ans, de mes débuts en Chi Kung (ce qui démontre l'efficacité des exercices), je devrais certainement le multiplier au moins par deux aujourd'hui. Mantak Chia cite un extrait du http://fr.wikipedia.org/wiki/Rapports_Kinsey dans le livre « Les Secrets Taoïstes de l'Amour » culture de l'énergie sexuelle masculine. Selon cet extrait le rythme moyen des éjaculations « physiologiques » des américains serait (en 1949) de : Age                 nombre moyen d'éjaculations par semaine Puberté-15     3,17 16-20              3,30 21-25              4,14 26-30              3,51 31-35              2,90 36-40              2,42 41-45              1,95 46-50              1,80 51-55              1,54 56-60              1,09

(Dans le livre http://livre.fnac.com/a1667829/T-C-Boyle...s-inities, http://fr.wikipedia.org/wiki/T._C._Boyle raconte de façon romancée les conditions dans lesquelles le docteur Alfred Kinsey a opéré la quête énorme de témoignages qui lui ont permis de constituer ses rapports.)

Voilà donc de quoi essayer de se rapprocher de l'évaluation d'un critère de « normalité » qui n'est qu'une statistique et rien de plus. Il est facile de voir qu'un addict dépasse très largement ces normes et que par contre un pratiquant du « kung fu séminal » (selon les termes de Mantak) se situe très nettement en dessous de ces mêmes normes. Il faut aussi préciser pour ceux qui considéreraient Mantak Chia comme un doux illuminé, un gourou pouvant faire possiblement partie de la catégorie « charlatans », que ce dernier, pour affiner l'approche taoïste et la rendre plus scientifique et acceptable pour des occidentaux, a entrepris en son temps des études de médecine, et qu'il est très attentif à mettre en lumière les rapports existant entre la tradition du tao et les conformités physiques notamment le système endocrinien, etc. Pour moi tout mâle sur ce forum qui n'achète pas ce bouquin (cité par Orroz, et dont j'ai donné les références à de multiples reprises) fait preuve d'une grave inconséquence. (Or comme dit Bossuet : « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes ».) Je n'arrive pas à retrouver un autre passage où Mantak dit qu'après 60 ans un homme ne devrait plus éjaculer du tout, alors comme j'y serai dans un an, je n'ai pas trop de souci à me faire puisque je suis un pratiquant de longue date de chi kung.   Je considère mon sevrage comme une formalité, dans ma tête il est déjà effectué. C'est pour moi une sécurité de procéder ainsi, si je ne le faisais pas je me mettrais en danger en m'autosuggestionnant de façon défavorable, en appelant la peur et le doute. Je ne prétends pas que tout le monde devrait procéder comme ça. Chaque cas est différent et c'est à chacun qu'il revient de le comprendre et de prendre les mesures qui semblent s'imposer pour lui. Écrire ici est un moyen de passer mon temps en essayant d'aider, en témoignant de mon cas et de mes réflexions sur ce sujet, c'est tout.

Ps : en ce qui concerne le café, un bon moyen d'en minimiser les effets est de le couper de chicorée, de yannoh, ou de déca, d'une façon progressive (3/4, puis 1/2, 1/3,1/4,1/6,1/8 de vrai café dans le mélange) pour ne pas ajouter le fardeau supplémentaire d'un stress de sevrage physique en plus du reste… je continue de boire du faux café pour le goût, le matin, mais cela ne perturbe plus mon sommeil…  il ne faut pas oublier non plus que le café étant un excitant, il peut réactiver aussi par mégarde le besoin de compulse.

à + et bon courage à tous.

<!--[if gte mso 9]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style>
<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 45ième jour.

Hier midi j'ai mangé du jambon. Le soir je ressentais une congestion du premier chakra, assez désagréable, comme une vibration étrangère, qui avait tendance à maintenir mon attention à ce niveau, comme si l'énergie était trop lourde et ne parvenait plus à s'élever. Et j'ai ressenti de la peur et de la méfiance, je sentais que cette vibration avait le pouvoir de prendre le contrôle, si je lui accordais ce pouvoir. Cette nourriture trop lourde est ce qui provoque la nécessité inutile de la lutte. Je n'avais pas ressenti cela depuis le début du sevrage.

J'ai utilisé à plusieurs reprises la « grande aspiration » (l'exercice cité par Orroz) et cela a soulagé cette sorte de chaleur que je ressentais au périnée. Je suis certain que c'est la nourriture carnée qui a provoqué ça. Ce n'est pas grave, mais c'est s'exposer pour rien à des tourment inutiles que de manger du porc : c'est la pire saleté qui soit pour un aspirant à la paix et au calme cénesthésique. Cet après-midi j'irai acheter des œufs, hier j'ai oublié, et j'avais ce jambon qu'on m'avait donné, j'en ai mangé trop. Pendant mes courses, hier soir, j'ai bien vu l'effet complètement différent que je faisais aux gens, surtout les femmes. Mon charisme, à quarante quatre jours, n'a plus rien à voir avec ce qu'il était il y a seulement trois semaines. Beaucoup plus de force, de sûreté, de calme et de présence. Détaché, serein, et surtout la quiétude des sens. L'indifférence à ce qu'on pense de moi. C'est ça qui les intrigue, les madames, et même les jeunes filles, c'est étonnant. L'attraction sexuelle n'est pas une question de physique, c'est une question éthérique. La force et l'étendue de l'aura sont parfaitement perceptibles à autrui, même si c'est inconscient, j'avais l'impression d'emplir tout le magasin, et le comportement leur confirme que cette force qu'ils ressentent est bien réelle. Je sais tout ça par cœur et depuis longtemps, je n'en suis pas étonné, mais c'est toujours agréable d'être (re)devenu un personnage attractif et qui force l'attention. Et surtout le respect, c'est ce dont je manquais le plus à l'époque de ma rechute, le respect. Cette nouvelle assurance est le plus sûr moyen de faire une belle rencontre, si je sais rester sur cette voie et ne pas prendre peur. Et le meilleur moyen de n'avoir pas peur est de continuer à ne pas désirer et surveiller l'alimentation et les pensées, principalement. Le reste suivra sans trop de mal. Sans même avoir à s'en occuper. Il n'y a pas à jouer quoi que ce soit ni à faire aucun effort pour paraître, lorsqu'on est. Et pour être, il faut avoir en soi suffisamment de lumière, et l'énergie sexuelle est cette lumière. C'est tout simple. Non agir. Abandon et confiance dans les voies du destin. Plaisir d'être, les choses se font d'elles-mêmes, la main de Dieu nous guide plus sûrement que notre ego ne pourra jamais nous guider. Il ne le pourra jamais, vu qu'il est une illusion, une chose inexistante en réalité. C'est tellement clair. Pourquoi aller poursuivre des fantômes, des plaisirs vains qui en quelques secondes vont détruire tout ce bonheur ? Il faudrait être fou.

<!--[if gte mso 9]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style>
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33
URLs de référence
  • Dépendance sexuelle: http://www.dependance-sexuelle.com/index.php
  • :