Dépendance sexuelle

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<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 Bonjour à tous, voici un texte que j'ai collecté sur un site de tantra (le tantra, entre autres, est l'art de faire de l'amour charnel un acte spirituel, de se servir de l'énergie sexuelle pour son développement intérieur). Il s'adresse plus particulièrement aux personnes qui sont en couples (et indirectement à ceux, célibataires qui le seront un jour ou l'autre)… prêtez bien attention à ce qui est dit c'est très important, et je pense que de telles considérations ont leur place sur un site consacré à la dépendance sexuelle, puisque il faut aussi se poser la question de savoir ce que pourrait bien être une sexualité « idéale », disons saine. Et la question des relations entre l'expérience spirituelle et l'expérience de l'amour physique… Libre à vous de faire la part des choses pour savoir quelles notions vous pouvez accepter dans votre « paradigme vital ». (Wikipedia : Un paradigme est une représentation du monde, une manière de voir les choses, un modèle cohérent de vision du monde qui repose sur une base définie (matrice disciplinaire, modèle théorique ou courant de pensée). C'est une forme de rail de la pensée dont les lois ne doivent pas être confondues avec celles d'un autre paradigme et qui, le cas échéant, peuvent aussi faire obstacle à l'introduction de nouvelles solutions mieux adaptées.)
SUBLIMER SA SEXUALITÉ AVEC LA "RESERVATA"
Comme beaucoup de modes actuelles, la sexualité fait l'objet de valeurs tronquées qui ont tendance à faire référence parmi les médias, mettant en exergue des normes de performances... injustifiées puisqu'il n'y a pas de normalité dans ce domaine. On parle souvent de tantrisme ou d'exercices spéciaux pour développer l'énergie sexuelle et il existe de nombreux ouvrages entre la culture ayurvédique, taoïste et le yoga moderne pour traiter de ces sujets éternellement attractifs. La recherche d'une extase toujours plus grande et toujours plus longue, fugace échappatoire à la lourde condition terrestre, est de nature à motiver la plupart d'entre nous. Mais attention, car il y a deux faces à la sexualité, celle de l'ombre et celle de la lumière : la première ruine lentement l'individu dans son corps et dans son psychisme, la seconde régénère l'organisme et donne l'accès aux pouvoirs supérieurs de l'esprit. Énergie sexuelle - énergie spirituelle : c'est la même Tout le monde connaît la statuette de Mercure, le dieu grec de l'intuition, et en particulier des commerçants et des voleurs – c'est d'ailleurs l'emblème de la banque de France….Or cette statuette qui représente au départ un danseur sur un pied semblant sauter et échapper à la gravité, contient une curiosité : deux petites ailes aux chevilles, ainsi qu'au niveau des tempes du personnage. Cela a bien sûr une signification : les chevilles, en réflexologie plantaire sont la projection des organes génitaux les tempes sont la projection réflexe de la pinéale, centre de la spiritualité Le symbole est clair : La sublimation de l'énergie sexuelle la transforme en énergie spirituelle La sublimation de l'énergie spirituelle donne l'accès à la communication avec les mondes supérieurs Mais il est évident que cette même énergie ne peut être mobilisée en même temps en haut et en bas. Il faut choisir. Confucius (je le cite en toute impunité à chaque fois que je ne me rappelle plus de mes sources) a même dit plaisamment : « Dieu n'a pas prévu chez l'homme suffisamment de sang pour irriguer à la fois son sexe et son cerveau »…Mesdames, prenez-en note ! [color= purple]Il y a deux sortes d'orgasmes[/color] La première démarche est de savoir ce que l'on cherche. Savez-vous qu'il existe, au-delà de l'orgasme physique, nous allons dire banal, un autre orgasme que nous appellerons « spirituel », véritable extase du corps et qui s'installe progressivement à la place de l'orgasme physique. Ce que l'on vit à ce moment est tellement intense, complexe et beau, que même si l'on n'a vécu cela qu'une fois dans sa vie, on ne l'oublie jamais. Il est fort probable que l'extase mystique dont parlent les saints et les initiés soit de même nature, à la différence près qu'on y accède par la contemplation au lieu de la sexualité. De la même façon dans les deux cas, il peut se produire des phénomènes tels que la sensation de proximité d'un grand Être (tel que Jésus), et la sensation de recevoir un flot d'amour tellement puissant qu'il est souvent impossible de s'empêcher de pleurer (ce qui n'a rien de triste : c'est l'eau qui éteint le feu). A noter que l'idéal est que les deux amoureux atteignent cet orgasme simultanément et vivent cette expérience exceptionnelle en même temps, mais ce n'est hélas pas toujours le cas, ce qui fait que l'autre reste en spectateur un peu éberlué, ramassant tout de même quelques miettes de ce nectar vibratoire. Pour accéder à ce type d'orgasme, pas de technique, mais quatre conditions de base : 1. Prendre du temps et faire durer le jeu le plus longtemps possible. 2. Respirer profondément et essayer de synchroniser ses respirs avec l'autre (technique d'harmonisation et d'empathie). 3. Oublier ce qui se passe au niveau du sexe et porter toute son attention au niveau de la connexion des chakras cœurs. 4. Le plus important : aimer énormément l'autre (condition sine qua non) ; être très attentif aux sensations et au vécu de l'autre. L'union réservée, la "reservata" Le Pr. Paul Chauchard a dit un jour : « L'étreinte réservée constitue pour l'humanité une possibilité aussi importante que l'accouchement sans douleur ». En clair, l'union réservée ("reservata") consiste à approcher l'orgasme sans jamais l'atteindre, et ceci le plus longtemps possible. Bien que cette pratique remonte à la religion mazdéenne dans l'ancienne Perse, elle ne fit son apparition en France qu'en 1950, sous l'impulsion d'un ouvrage de Paul Chanson, intitulé « L'accord charnel », Ed.du Levain. L'évidence est que la « reservata » ne peut s'envisager que chez un couple s'entendant parfaitement dans une complicité absolue. Il faut vouloir manifester le plus totalement possible son amour dans une immense tendresse pleine de délicatesse, et faire un trait sur le simple plaisir égoïste. Voici un truc qui permet à l'homme de bloquer l'éjaculation : il suffit de gonfler les poumons et de retenir sa respiration pendant un moment. Le résultat est immédiat et l'union peut se poursuivre tranquillement. Les avantages de la « reservata » sont nombreux : D'abord, de toute évidence, elle permet à l'homme de ne pas disperser sa semence en pure perte d'énergie. Elle permet d'avoir envie de recommencer plus souvent pour partager longuement ces moments de communion d'intense euphorie. Elle permet un échange hormonal équilibrant, autant pour l'homme que pour la femme, au niveau des muqueuses, ceci amenant une grande détente neuropsychique. Dans son ouvrage « Physiologie de l'acte sexuel », le Dr Dugast-Rouillé, a relevé que, par cette pratique, le pourcentage de femmes frigides tombe à moins de 2 %. Le dernier point encore plus important que les autres est que la « reservata » stimule la glande interstitielle, celle-ci étant très peu connue, mais dont les fonctions sont pourtant capitales dans la santé générale et l'anti-vieillissement. Le rôle de la glande interstitielle Que ce soit chez l'animal ou chez l'homme, il existe dans la glande génitale, deux sécrétions. - L'une est exocrine : elle a pour but le rejet du follicule de De Graaf (ovules) de la femelle et du spermatozoïde chez le mâle. - L'autre est endocrine : l'interstitielle. Elle est constituée par les cellules de Leydig chez l'homme et remplit les intervalles laissés entre les canaux séminifères d'une part, ou la trame de l'ovaire d'autre part. Chez l'animal, ces deux parties glandulaires sont sujettes au cycle du rut pendant lequel la reproductrice est hypertrophiée momentanément et l'interstitielle atrophiée. Au repos sexuel, l'interstitielle s'hypertrophie et la reproductrice s'atrophie. Interstitielle et reproductrice impliquent donc ces tendances comportementales opposées. Logée dans les tissus interstitiels des testicules et des ovaires, la glande interstitielle agit, selon le Dr Jean Gautier, sur la pensée, la conception de la beauté, l'équilibre et l'harmonie intérieure de l'être. Elle peut stimuler ou inhiber tout l'ensemble endocrinien, affiner notre habileté manuelle, galvaniser notre volonté, temporiser nos émotions et nos sentiments. C'est un véritable chef d'orchestre. Chez l'adolescent, l'interstitielle active les possibilités d'élaboration intellectuelle, l'attention, la réflexion, la méditation, l'analyse, la discrimination des valeurs, le sens esthétique. Elle est aussi garante de notre sens moral qui, comme le montrent certaines expériences, tend à disparaître chez les sujets castrés assez jeune. Par ailleurs, elle s'avère être une glande fragile qui souffre particulièrement des abus sexuels qui tendent à l'atrophier et à l'inhiber. Enfin, l'interstitielle est un véritable « garde fou » qui évite les psychoses, les démences et les maladies psychosomatiques qui ne se génèrent qu'à partir de sa faiblesse fonctionnelle. On a pu constater que, chez les malades mentaux, elle est toujours très déficiente ou totalement dégénérée. Les interactions endocriniennes Le Dr Jean Gautier a passé une grande partie de sa vie à étudier les glandes endocrines. Voici quelques-unes de ses conclusions : Le système endocrinien est le grand régulateur doublé du système nerveux sympathique, du fonctionnement des organes et du psychisme. Les 4 glandes principales sont les surrénales, la thyroïde, l'hypophyse et la sexuelle interstitielle, cette dernière harmonisant l'ensemble – d'où son importance. La thyroïde, contrairement à ce que l'on croit, dirige la jouissance sexuelle. C'est aussi le centre de gestion de l'amour passionnel ou romantique. Les surrénales génèrent l'amour bestial et l'instinct de viol. L'hypophyse préside à l'amour platonique (que suscitent les femmes plates ?) à la camaraderie, à l'engagement pour la science. La génitale sexuelle prédispose à l'amour charnel, ainsi qu'à l'amour sentimental, l'amour de la beauté, de l'art, alors que la génitale interstitielle préside à l'amour du prochain et à l'amour universel. L'homme et la femme du verseau L'homme ou la femme dont la sécrétion génitale interstitielle prédomine sur les autres glandes et qui ne s'épuise pas en « sécrétions externes », présente une propension aux abstractions, à l'idéologie, à la réflexion profonde, à l'imagination, à l'analyse et à la synthèse des choses. Ces personnes s'expriment avec une remarquable facilité par le biais d'une intelligence vive, précise, logique. Ce sont des sensitifs à l'intuition toujours juste, qui pressentent les événements. Leur allure et leurs propos respirent la noblesse, la bonté, la sûreté et contrairement à ce qu'affirment beaucoup de gens, la continence librement vécue n'est pas préjudiciable à l'équilibre général. Par contre, les abus sexuels avec dispersion séminale amoindrissent les facultés psychiques. Nous pensons que la « reservata » est le moyen le plus harmonieux et le plus riche qui, comme l'abstinence, amène l'homme et la femme aux merveilleuses qualités qui sont la marque de l'évolution et de la réelle supériorité de l'humain. Elle favorise la compréhension des phénomènes universels et l'éclosion du bonheur vrai. En ces temps difficiles d'agressions tous azimuts de la santé, l'activité de l'interstitielle est un puissant moyen de résistance aux maladies et une garantie de vitalité parfaite. La société de demain sera à l'image de l'utilisation de l'énergie sexuelle. Les fausses frigidités Dans L'univers d'Edgar Cayce de Dorothée Kœchlin de Bizemont, l'une des lectures d'Edgar Cayce dit qu'au moment de l'orgasme, il y a fusion des chakras du bas pouvant créer des transferts de programmes, mais aussi d'entités-squatters. Le maître intérieur de la femme surveillerait cela afin de protéger l'intégrité de l'être. Ainsi, au cas où cette surveillance détecte des entités dangereuses chez le partenaire homme, un mécanisme de blocage de sécurité coupe l'accès à l'orgasme. Il est évident que le porteur de ces entités parasites en est totalement inconscient, mis à part que certains de ses comportements ne lui appartiennent pas. La conclusion est qu'une femme ne peut préjuger de sa frigidité réelle (ce qui peut néanmoins exister) si elle n'a eu dans sa vie qu'un seul partenaire…. Des entités qui "tiennent la chandelle" Il ne faut jamais oublier que toutes nos émotions attirent et nourrissent des entités (sortes de mouches du monde astral) en rapport harmonique avec notre rayonnement psychique émotionnel. Une sexualité basée sur une simple jouissance physique purement égoïste, voire bestiale, et sans le respect de l'autre, nourrit des entités du bas astral qui vont faire en sorte de vous fidéliser à cette pratique dont elles se régalent, en vous programmant un effet drogue à connotation obsessionnelle. Ce qui fait que, sans s'en rendre compte, on devient leur esclave sexuel, leur « vache à lait ». Il y a un critère de base pour savoir si l'on est dans le juste ou pas : Faire l'amour dans les énergies d'amour vrai, avec une personne claire, recharge en énergie. Si cela vous vide, trouvez l'erreur…. Michel Dogna
Ps : mantak chia appelle l'orgasme prolongé « orgasme vallée » par opposition à l'orgasme « big bang » physique, avec éjaculation, perte d'énergie, et du désir. La pratique de l'orgasme vallée oblige à développer une forte volonté car le désir, du fait de la conservation de l'énergie, ne faiblit pas, il faut donc arrêter l'amour volontairement, pour qu'il ne dure pas plusieurs jours !
Nb : les entités dont parle dogna, sont à rapprocher du concept des larves dont j'avais parlé dans mon fil déjà. Cette information pour ceux que ça peut intéresser, personne n'est obligé d'adhérer à ces conceptions,  naturellement.
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Mais on est d'accords que la dépendance sexuelle n'est un problème sexuel qu'en surface. Est ce que tout ça ne revient pas à chercher une solution sexuelle à un problème qui n'est pas sexuel ?Moi j'ai l'impression qu'il faut au contraire sortir du problème sexuel pour voir la vraie racine du problème. Sinon on fait un peu comme ce que dit matysiak (dans une vidéo intitulée dépendance sexuelle, sur youtube), on cherche la solution dans le problème. Comme un joueur compulsif qui, quand il n'a plus d'argent, mise encore sur les jeux d'argent pour se refaire au lieu de se tourner vers la vraie origine de son problème.C'est important d'avoir une sexualité épanouie dans le couple, mais ça n'est pas si important. Moi ce que je reproche au tantra (du peu que j'en connais par les différentes personnes qui en ont parlé ici), c'est qu'on est encore dans la recherche du plaisir. Un plaisir différent, un plaisir plus grand etc... Mais ça n'est pas le manque de plaisir qui provoque la dépendance. La dépendance c'est la recherche du plaisir, et on ne guérit pas la dépendance en "trouvant" le plaisir, puisqu'on ne le trouve jamais, on est toujours frustré tant qu'on mise tout dessus.C'est vrai que tant qu'on est en couple, si on a décidé de continuer à avoir des rapports sexuels pendant notre rétablissement, autant faire en sorte qu'ils soient sains. Mais pour ça il faut avant tout penser au partenaire. Avoir un orgasme en même temps, faire l'amour souvent etc... ça relève un peu de la recherche de performance, de la recherche de plaisir. J'ai l'impression que ça revient un peu à chercher un "plaisir propre" pour se débarrasser de notre honte de dépendant. Mais notre honte ne vient pas de la réalité matérielle des relations sexuelles, elle vient de notre dépendance.Pour moi l'éjaculation n'a rien de mal. Elle fait retomber le désir mais je n'ai jamais entendu un non-dépendant se plaindre de comment il se sent après l'amour. Tous ces problèmes qu'on a viennent de notre dépendance à mon avis, pas de l'éjaculation elle même. Et puis la fin du désir après l'amour, c'est une marque de l'impermanence des choses. Luter contre cette réalité pour moi ça ressemble à du contrôle.Pendant longtemps je me masturbais tous les jours, et j'ai essayé de "contrôler" ma dépendance de plein de manières différentes. J'ai essayé sans porno, avec fantasmes, sans fantasmes, avec fantasmes non pornographiques, en pensant à quelqu'un pour qui j'ai des sentiments etc.... mais je continuais toujours à me masturber tous les jours pour faire tomber le stress du boulot au lieu de vivre mon ressenti et gérer mes problèmes de façon saine. J'essayais de transformer le problème au lieu de le voir en face. Comme quelqu'un d'autre ici qui racontait qu'il se masturbait contre son matelas le soir, sans les mains. Comme ça il avait moins honte. Mais le problème de la dépendance ne vient pas qu'on touche notre sexe avec nos mains. La solution, pour moi, n'est pas dans la transformation du plaisir mais dans la recherche de pourquoi on a besoin de ce plaisir en premier lieu. Selon moi ça n'est pas un plaisir différent qui va nous aider à nous en sortir, mais l'acceptation des réalités. Par exemple le fait qu'on ait rarement voire jamais un orgasme en même temps que notre partenaire n'a rien de terrible. C'est une des réalités des rapports sexuels. Et parfois en couple, on peut avoir des rapports courts, où un seul jouit, et où après on va regarder un dvd des simpsons ensemble et on passe à autre chose. Ca ne doit pas forcément être quelque chose de magique ou une expérience mystique, ça peut être un bon moment qu'on passe ensemble et pour quelqu'un de non dépendant, en général, ça suffit. Ca n'est que nous, dépendants, qui avons toujours besoin d'augmenter les doses et qui ne sommes jamais satisfaits de ce que nous avons, qui avons besoin de toujours plus.
Donc si le couple est bloqué et n'arrive plus à libérer son coeur (trop de rancoeur, trop de non dit, trop d'ego) il est donc préconiser de rompre ? je comprends bien ça, qu'en gros ça sert à rien si on "aime" pas son/sa partenaire ?

Puisque nous sommes le seul responsable de se qui nous arrive, par corrélation et surtout parce que nous récoltons ce que nous semons, ne vaut il pas associer le tantra à un truc qui nous fait du bien individuellement ? 

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Oui tu as raison. Et rien de ce que tu dis n'est négatif pour moi, je ne trouve rien de mal dans tout ce que tu décris. Mais je trouve que ça n'a pas tellement de rapport avec la dépendance sexuelle. Enfin, si, ça a un rapport, puisque le dépendant doit à terme retrouver une sexualité saine, mais je suis pas d'accord sur le fait qu'il faille canaliser une certaine "énergie sexuelle". Dans la dépendance on croit souvent avoir à faire à des hormones naturelles, et on peut penser qu'on n'arrive simplement pas à canaliser cette énergie naturelle. Mais je pense que cette énergie n'est pas naturelle. Il existe des gens sains, qui ne pensent pas au sexe toute la journée et qui ne se masturbent pas du tout et qui ne font pas des rêves érotiques tous les deux jours. Et pourtant leur "énergie sexuelle" est normale. La dépendance n'a que très peu de choses à voir avec la vraie libido dont les gens parlent quand ils parlent de sublimation. Il me semble (mais je peux me tromper), que le concept de sublimation parle du désir sexuel dans un sens plus freudien, plus archaïque et plus général que la simple pulsion qu'on a quand on voit une fille attirante dans le bus. Le désir sexuel et la forme la plus archaïque du désir, c'est le "premier désir" en quelque sorte, et le désir créatif, à l'age adulte, découle naturellement de ce désir primitif par la sublimation. Si j'ai bien compris. Mais le désir sexuel qu'on a dans la dépendance n'est pas sexuel, comme tu l'as très bien dit dans un autre post, on a tendance à confondre le désir sexuel avec ce qui est en fait de la peur. Le désir sexuel du dépendant, je ne pense pas qu'il vienne de la libido, je pense qu'il vient directement du mal-être et de l'angoisse. Et il faut résoudre ces problèmes là, pour moi il ne s'agit pas d'une énergie sexuelle et elle n'a pas à être canalisée. Je me suis plusieurs fois retrouvé à bosser comme un fou au boulot, et ça avait totalement dissout mes pulsions sexuelles. J'étais comme guéri de ma dépendance. Dans ce sens, on aurait pu croire que j'avais canalisé mon énergie sexuelle vers quelque chose de constructif. Mais la vérité c'est que mon coeur ne battait plus à 120 bpm pour mes fantasmes mais pour mon adrénaline au travail. Je ressentais toujours la même pression dans la poitrine, je ne dormais toujours pas le soir, plus à cause des fantasmes mais à cause de l'adrénaline. Tout ce que j'avais fait c'était déplacer ma dépendance sexuelle vers le workaholisme. On aurait pu dire qu'il fallait nuancer la chose, ne pas trop travailler non plus mais utiliser cette énergie quand même. Mais pour moi ça ne marche pas comme ça. J'aurais pu aussi très bien nuancer la chose et avoir des petits fantasmes au lieu de me laisser absorber totalement. Enfin, mon mal-être était toujours le même, je lui avais juste donné un autre nom. J'allais toujours mal parce que je n'avais pas touché au vrai problème, qui lui n'est pas sexuel. Cette énergie est simplement restée inchangée, sans nuance, parce que je l'ai déplacée au lieu de voir le vrai problème. C'est pour ça que je pense que cette énergie n'est pas une énergie sexuelle, c'est une énergie de peur, c'est une énergie de dépendance.Je pense que les dépendants n'ont pas "trop d'énergie sexuelle non canalisée". C'est pour ça que je disais que je pense que ça n'est pas vraiment un problème sexuel. Notre dépendance sexuelle est pour moi exactement comme de l'alcoolisme. D'ailleurs les deux peuvent se substituer l'un à l'autre, on peut passer d'une addiction à l'autre, c'est la même chose. Pourtant chez un alcoolique, on ne dit pas que son besoin d'alcool est une énergie sexuelle mal canalisée. Pour moi, une énergie sexuelle naturelle n'a rien à voir en terme de puissance avec ce qu'on ressent dans la dépendance. Et je pense qu'il n'y a rien à canaliser, il faut juste guérir. On ne transformera jamais une dépendance en quelque chose d'utile. Ca me rappelle un truc que j'ai vu, un centre ou ils proposent des activités pour les alcooliques. Ils leur apprennent à faire des "bons" cocktails sans alcool. Personnellement je ne vois pas trop l'intérêt. Il y a des tas de gens qui vivent très bien sans savoir faire des cocktails sans alcool et sans se bourrer la gueule tous les soirs. Moi entre autres. Le problème des alcooliques n'est pas que dès qu'ils ont soif il ne savent pas faire des cocktails sans alcool alors ils se rabattent forcément sur le whisky. Je comprends bien le concept qui dit qu'il faut réapprendre à avoir une vie heureuse sans alcool et peut être que le fait de faire des cocktails a un sens symbolique pour eux, par rapport à l'alcool. Mais la vérité c'est que la joie de vivre que les alcooliques doivent retrouver elle peut se trouver partout, dans toutes les choses de la vie, pas seulement dans des cocktails. Se limiter aux cocktails ça donne l'impression qu'ils considèrent que le problème de l'alcoolisme tourne nécessairement autour de substances liquides qu'on met dans notre estomac, mais évidemment ça va chercher plus loin que ça. Pour la dépendance sexuelle, pour moi, c'est la même chose. Tout comme l'alcool n'est pas un problème de soif, la dépendance sexuelle n'est pas un problème de libido.

Mais après peut être que j'ai pas bien compris ce que tu voulais dire, ça sera pas la première fois que ça m'arrive.

<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 hatt, tu mélanges tout. tu nommes "énergie sexuelle" ce qui est de l'ordre du mécanisme de dépendance et des pulsions. je reconnais que toutes ces distinctions ne sont pas aisées, c'est pourquoi il faut faire un usage prudent des mots. pour moi l'énergie sexuelle n'est pas le fantasme ni la pulsion. c'est le chi, le prana, l'énergie nerveuse qui circule dans les nadis, les canaux d'acupuncture. c'est une énergie réelle qui peut et doit être canalisée. que l'on peut parfaitement ressentir, guider en soi par l'attention, car cette énergie obéit à la conscience (laquelle est la plus haute qualité énergétique intérieure qui peut gouverner toutes les autres). je n'ai rien de plus à te dire. il faudrait reprendre une par une toutes tes phrases pour redéfinir les concepts à chaque fois. je n'ai pas le temps ni l'envie de le faire. tu me donnes l'impression de planer à la surface des choses et d'employer les mots au hasard sans tenir compte d'une signification précise que j'ai cherché à leur donner. ce qui est très perturbant et n'aide pas à la compréhension. je fais un emploi spécifique des mots et j'essaie de séparer ce qui est de l'ordre du pathologique, et ce qui est "naturel" et toi à chaque fois tu reviens tout mélanger... ça me rappelle plouf. on ne peut pas parler avec quelqu'un qui ne voit pas intérieurement de quoi on veut parler. pour cela il faut faire un travail du genre du chi kung ou celui préconisé par mantak chia. ce dont je parle n'est pas théorique, c'est appuyé sur l'expérience du travail sur l'énergie intérieure... bon courage... ne reste pas non plus trop dans le mental. si celui-ci est utile pour discuter, il n'est pas l'essentiel et en aucun cas il n'est le centre de la chose. le centre c'est le chi intérieur. je n'ai jamais parlé d'autre chose en parlant d'énergie sexuelle. le chi n'est pas mental, il n'est pas la pulsion, il n'est pas le fantasme, il participe à tout, il est l'essence réelle, alors que tout le reste ne l'est pas. Ne pas différencier ce qui est réel et ce qui ne l'est pas mais est de l'ordre de concepts ou de comportements c'est-à-dire des combinaisons et des modes de fonctionnement de cette essence (et cela est extraordinairement complexe) est la première pierre d'achoppement lorsque l'on veut parler de ce genre de choses. à+

 

ps : le « workaholisme » est quand même moins dangereux que la dépendance sexuelle en cela qu'il ne menace pas la réserve de jing (l'énergie d'eau, la forme stockable du chi « sexuel » dans le système individuel d'énergie) et donc beaucoup moins la santé. Il peut être cependant difficile à gérer. le seul et vrai problème du « dépendant » (je vais finir par haïr ce mot à force de le voir employé à tord et à travers -et souvent plus à tord qu'à travers-) c'est de comprendre et de vaincre la fuite de soi-même ; et ce syndrome, la quasi-totalité de l'humanité en est atteinte. disons que les dépendants sont particulièrement coupés d'eux-mêmes et c'est pourquoi il recherchent à l'extérieur ce qu'ils ne trouvent pas à l'intérieur. je ne jette pas la pierre, j'ai eu longtemps cette tendance, beaucoup moins maintenant à force de bosser sur l'énergie intérieure. (confère la découverte de la Source comme dirait mon ami orroz). c'est pourquoi il est tellement important de parler psychologie, spiritualité et même ésotérisme, puisque tant qu'on refuse d'adopter ces grilles de lecture connues des initiés depuis des millénaires (mais refusées par la science actuelle, instrumentalisée par les pouvoirs financiers et politiques, tel qu'on peut voir aujourd'hui) on finit par plafonner et stagner faute d'avoir une vision claire de la réalité de notre structure intérieure. Cela revient à vouloir avancer en pays inconnu avec des cartes fausses que la société marchande nous a refourguées, parce que des gens perdus et malades font de meilleurs clients, de meilleurs patients, de meilleurs acheteurs de « remèdes » bidons que des gens éclairés. L'info il faut aller la chercher soi-même. La politique anti-secte a fait un mal considérable en décrédibilisant des gens parfaitement éclairés et bénéfiques. J'appelle cela une politique d'obscurantisme volontaire et délibéré. Et j'arrête-là car on déborde trop, mais j'aurais beaucoup de choses à dire sur ce genre de sujet.

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merci sid, pour tes précisions. il en faut pour tous les goûts et à tous les stades de la lutte.mais ce dont on parle avec hatt, n'est pas forcément une approche inutile même au début du "sevrage".en tout cas, il a été déjà débattu sous toutes les coutures de ce qu'il faut faire au début, donc les  nouveaux sont invités à lire et relire orroz et les autres témoignages, y compris mon message synthétique qui résume les différents aspects du travail.le plus tôt on comprend quels sont les conceptions utiles pour ce travail, le plus on est en mesure d'être son propre accompagnateur dans la suite de la lutte, car le sevrage, les sevrages de tout ce qui est toxique et néfaste, ne sont que la première étape. si on s'arrête ("qui s'arrête se trompe") on pourrait très bien rechuter comme ça m'est arrivé. personne n'est parfait, même pas ceux qui "parlent bien".mais pour rassurer les débutants je répète ce que j'ai dit déjà souvent : dans le travail sur soi, aucun effort n'est inutile ni ne porte de fruits. les éventuelles rechutes sont normales et ne sont pas dramatiques. l'essentiel est d'entamer une lutte, un travail effectif et surtout de s'y tenir. et de ne jamais se croire arrivé nulle part ni à quoi que ce soit...
oui c'est vrai of course
C'est vrai, je suis d'accord que la sexualité doit redevenir un plaisir. Je n'ai aucun problème avec la recherche de plaisir. Et c'est vrai qu'il ne faut pas ce fixer que sur le négatif et en faire une obsession, tout peindre en noir et ne pas voir ce qui est positif. C'est d'ailleurs un sujet qui est souvent traité dans les groupes de parole. Par exemple apprendre à être reconnaissant pour le rétablissement qu'on a, même si il est pas parfait, savoir être reconnaissant pour tout ce qu'on a chaque jour, c'est essentiel. Le seul truc qui à moi me plaît pas trop, c'est l'idée de chercher ce plaisir dans le sexe, comme je l'ai dit. Le sexe n'a rien de diabolique, c'est quelque chose de très positif, on est d'accords, mais pour moi et la plupart des gens sobres que j'ai rencontré dans les groupes de parole, il faut prendre un certain temps avant de se tourner vers le sexe pour en refaire quelque chose de positif (à moins qu'on soit en couple et que le partenaire ne soit pas de cet avis, il faut en discuter). Mais tout le monde ne fait pas ce choix, chacun est libre de faire ce qu'il veut, c'est ça le plus important. Comme je le disais il y a longtemps en arrivant sur le forum, j'avais remarqué qu'une de mes motivations pour vaincre ma dépendance était de pouvoir trouver plus facilement une copine et avoir des rapports sexuels. Avoir une copine et des rapports sexuels, c'est pas pas malsain, c'est pas ça que je veux dire, mais je suis conscient que ma dépendance est très destructrice, et faire du sexe une motivation prioritaire dans mon rétablissement, pour moi, c'est un peu jouer avec le feu. Je cacherais pas que le fait de me passer de plaisir sexuel me dérange beaucoup, surtout en ce moment. Vraiment beaucoup. Et c'est justement pour ça que je pense que mon besoin n'est pas sain. Et je pense ne pas être le seul dans ce cas, et je pense que pour les gens qui sont dans le même cas que moi, ça peut être risqué de rester dans le problème sexuel, de mélanger problème et solution quand les choses ne sont pas forcément claires. Moi je préfère chercher du plaisir et du bonheur ailleurs que dans le sexe. Je retournerais au sexe quand j'aurais appris à faire ça. Je retournerais au sexe quand le sexe ne sera plus si important pour moi. Je retournerais au sexe quand je jugerais que mon besoin de sexe sera sain. Mais en ce moment je vois que je mate les filles à longueur de journée, je me fais des fantasmes absolument pas sain, des trucs de domination, de violence, je me sens frustré, je n'arrive même pas à penser à ce que je suis en train de faire à ce moment là, je n'ai pas de concentration. Il y a quelques mois j'allais beaucoup mieux que ça. Pour moi ça veut dire que ma dépendance est toujours présente et je ne veux pas jouer avec le feu. Le sexe c'est très bien. Mais pour l'instant je veux apprendre à penser à autre chose, à trouver du plaisir ailleurs. Et je ne vois pas ça comme une répression de mes besoins naturels, je le vois comme de la simple patience.Et mauditzob, on est tous dépendants ici, et on a tous nos différents problèmes. Si tu penses que tu peux servir de modèle aux autres dépendants, le mieux c'est de se contenter montrer l'exemple avec ton propre rétablissement et avec ta propre honnêteté. Les attaques personnelles ne sont pas des plus constructives.
<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 Bonjour à tous ! Il y a longtemps que je me suis pas offert un petit coup de gueule sur le fofo ! pourquoi ce désamour ? je l'avais annoncé, le but est de quitter ce fofo qui est à la fois une aide au début et une subtile entrave par la suite. quand je suis arrivé, j'ai adoré lire les warsen, bruno, mondom... Les gens qui écrivent bien sont passionnants et ils ont souvent des pensées délicieusement compliquée, puis j'ai évolué au fil des lectures, des prises de bec avec certains, de l'incompréhension avec d'autres, et aussi de merveilleux moments où on avait l'impression d'une réelle communion de points de vue… aujourd'hui j'en suis arrivé à une conclusion bien différente, et je redoute de voir arriver de nouveaux pavés car je sais que je ne veux plus y répondre, c'est pour moi une perte de temps cela dit sans vouloir vexer personne, car j'ai été moi aussi vexé et déçu en mon temps quand warsen m'a tenu ce genre de discours. J'avais l'impression d'une trahison de sa « mission sacrée » d'aide, etc. les gens intelligents, et c'est une douleur de devoir dire cela, utilisent leur intelligence d'une mauvaise manière bien souvent hélas. Et des gens qui paraissent moins brillants sont parfois plus éclairés que ces grands esprits.heureusement que je suis en passe de trouver ailleurs ce que je  ne trouve plus ou pas ici. mais pour citer encore warsen, avec qui j'ai beaucoup correspondu, nul n'est obligé d'écoper cet océan de misère avec une simple écuelle. C'est une mission impossible et je m'en rends compte aujourd'hui… que tous les gens qui ont pris la peine de me lire sachent que je suis de tout cœur avec eux et que j'espère qu'ils trouveront leur chemin, il n'est que de suivre son intuition. Que ceux qui ne m'ont pas lu le fassent, c'est dans ce but que j'ai pris la peine de créer ce fil. Ils y trouveront des indications fondamentales parmi un fatras (j'en demande humblement pardon, tout le monde a un ego) de pitreries plus ou moins drôles ou littéraires… merci de votre attention… bonne « petite lumière au bout du tunnel » à tous !

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URLs de référence
  • Dépendance sexuelle: http://www.dependance-sexuelle.com/index.php
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