SUBLIMER SA SEXUALITÉ AVEC LA "RESERVATA"
Comme beaucoup de modes actuelles, la sexualité fait l'objet de valeurs tronquées qui ont tendance à faire référence parmi les médias, mettant en exergue des normes de performances... injustifiées puisqu'il n'y a pas de normalité dans ce domaine. On parle souvent de tantrisme ou d'exercices spéciaux pour développer l'énergie sexuelle et il existe de nombreux ouvrages entre la culture ayurvédique, taoïste et le yoga moderne pour traiter de ces sujets éternellement attractifs. La recherche d'une extase toujours plus grande et toujours plus longue, fugace échappatoire à la lourde condition terrestre, est de nature à motiver la plupart d'entre nous. Mais attention, car il y a deux faces à la sexualité, celle de l'ombre et celle de la lumière : la première ruine lentement l'individu dans son corps et dans son psychisme, la seconde régénère l'organisme et donne l'accès aux pouvoirs supérieurs de l'esprit. Énergie sexuelle - énergie spirituelle : c'est la même Tout le monde connaît la statuette de Mercure, le dieu grec de l'intuition, et en particulier des commerçants et des voleurs – c'est d'ailleurs l'emblème de la banque de France….Or cette statuette qui représente au départ un danseur sur un pied semblant sauter et échapper à la gravité, contient une curiosité : deux petites ailes aux chevilles, ainsi qu'au niveau des tempes du personnage. Cela a bien sûr une signification : les chevilles, en réflexologie plantaire sont la projection des organes génitaux les tempes sont la projection réflexe de la pinéale, centre de la spiritualité Le symbole est clair : La sublimation de l'énergie sexuelle la transforme en énergie spirituelle La sublimation de l'énergie spirituelle donne l'accès à la communication avec les mondes supérieurs Mais il est évident que cette même énergie ne peut être mobilisée en même temps en haut et en bas. Il faut choisir. Confucius (je le cite en toute impunité à chaque fois que je ne me rappelle plus de mes sources) a même dit plaisamment : « Dieu n'a pas prévu chez l'homme suffisamment de sang pour irriguer à la fois son sexe et son cerveau »…Mesdames, prenez-en note ! [color= purple]Il y a deux sortes d'orgasmes[/color] La première démarche est de savoir ce que l'on cherche. Savez-vous qu'il existe, au-delà de l'orgasme physique, nous allons dire banal, un autre orgasme que nous appellerons « spirituel », véritable extase du corps et qui s'installe progressivement à la place de l'orgasme physique. Ce que l'on vit à ce moment est tellement intense, complexe et beau, que même si l'on n'a vécu cela qu'une fois dans sa vie, on ne l'oublie jamais. Il est fort probable que l'extase mystique dont parlent les saints et les initiés soit de même nature, à la différence près qu'on y accède par la contemplation au lieu de la sexualité. De la même façon dans les deux cas, il peut se produire des phénomènes tels que la sensation de proximité d'un grand Être (tel que Jésus), et la sensation de recevoir un flot d'amour tellement puissant qu'il est souvent impossible de s'empêcher de pleurer (ce qui n'a rien de triste : c'est l'eau qui éteint le feu). A noter que l'idéal est que les deux amoureux atteignent cet orgasme simultanément et vivent cette expérience exceptionnelle en même temps, mais ce n'est hélas pas toujours le cas, ce qui fait que l'autre reste en spectateur un peu éberlué, ramassant tout de même quelques miettes de ce nectar vibratoire. Pour accéder à ce type d'orgasme, pas de technique, mais quatre conditions de base : 1. Prendre du temps et faire durer le jeu le plus longtemps possible. 2. Respirer profondément et essayer de synchroniser ses respirs avec l'autre (technique d'harmonisation et d'empathie). 3. Oublier ce qui se passe au niveau du sexe et porter toute son attention au niveau de la connexion des chakras cœurs. 4. Le plus important : aimer énormément l'autre (condition sine qua non) ; être très attentif aux sensations et au vécu de l'autre. L'union réservée, la "reservata" Le Pr. Paul Chauchard a dit un jour : « L'étreinte réservée constitue pour l'humanité une possibilité aussi importante que l'accouchement sans douleur ». En clair, l'union réservée ("reservata") consiste à approcher l'orgasme sans jamais l'atteindre, et ceci le plus longtemps possible. Bien que cette pratique remonte à la religion mazdéenne dans l'ancienne Perse, elle ne fit son apparition en France qu'en 1950, sous l'impulsion d'un ouvrage de Paul Chanson, intitulé « L'accord charnel », Ed.du Levain. L'évidence est que la « reservata » ne peut s'envisager que chez un couple s'entendant parfaitement dans une complicité absolue. Il faut vouloir manifester le plus totalement possible son amour dans une immense tendresse pleine de délicatesse, et faire un trait sur le simple plaisir égoïste. Voici un truc qui permet à l'homme de bloquer l'éjaculation : il suffit de gonfler les poumons et de retenir sa respiration pendant un moment. Le résultat est immédiat et l'union peut se poursuivre tranquillement. Les avantages de la « reservata » sont nombreux : D'abord, de toute évidence, elle permet à l'homme de ne pas disperser sa semence en pure perte d'énergie. Elle permet d'avoir envie de recommencer plus souvent pour partager longuement ces moments de communion d'intense euphorie. Elle permet un échange hormonal équilibrant, autant pour l'homme que pour la femme, au niveau des muqueuses, ceci amenant une grande détente neuropsychique. Dans son ouvrage « Physiologie de l'acte sexuel », le Dr Dugast-Rouillé, a relevé que, par cette pratique, le pourcentage de femmes frigides tombe à moins de 2 %. Le dernier point encore plus important que les autres est que la « reservata » stimule la glande interstitielle, celle-ci étant très peu connue, mais dont les fonctions sont pourtant capitales dans la santé générale et l'anti-vieillissement. Le rôle de la glande interstitielle Que ce soit chez l'animal ou chez l'homme, il existe dans la glande génitale, deux sécrétions. - L'une est exocrine : elle a pour but le rejet du follicule de De Graaf (ovules) de la femelle et du spermatozoïde chez le mâle. - L'autre est endocrine : l'interstitielle. Elle est constituée par les cellules de Leydig chez l'homme et remplit les intervalles laissés entre les canaux séminifères d'une part, ou la trame de l'ovaire d'autre part. Chez l'animal, ces deux parties glandulaires sont sujettes au cycle du rut pendant lequel la reproductrice est hypertrophiée momentanément et l'interstitielle atrophiée. Au repos sexuel, l'interstitielle s'hypertrophie et la reproductrice s'atrophie. Interstitielle et reproductrice impliquent donc ces tendances comportementales opposées. Logée dans les tissus interstitiels des testicules et des ovaires, la glande interstitielle agit, selon le Dr Jean Gautier, sur la pensée, la conception de la beauté, l'équilibre et l'harmonie intérieure de l'être. Elle peut stimuler ou inhiber tout l'ensemble endocrinien, affiner notre habileté manuelle, galvaniser notre volonté, temporiser nos émotions et nos sentiments. C'est un véritable chef d'orchestre. Chez l'adolescent, l'interstitielle active les possibilités d'élaboration intellectuelle, l'attention, la réflexion, la méditation, l'analyse, la discrimination des valeurs, le sens esthétique. Elle est aussi garante de notre sens moral qui, comme le montrent certaines expériences, tend à disparaître chez les sujets castrés assez jeune. Par ailleurs, elle s'avère être une glande fragile qui souffre particulièrement des abus sexuels qui tendent à l'atrophier et à l'inhiber. Enfin, l'interstitielle est un véritable « garde fou » qui évite les psychoses, les démences et les maladies psychosomatiques qui ne se génèrent qu'à partir de sa faiblesse fonctionnelle. On a pu constater que, chez les malades mentaux, elle est toujours très déficiente ou totalement dégénérée. Les interactions endocriniennes Le Dr Jean Gautier a passé une grande partie de sa vie à étudier les glandes endocrines. Voici quelques-unes de ses conclusions : Le système endocrinien est le grand régulateur doublé du système nerveux sympathique, du fonctionnement des organes et du psychisme. Les 4 glandes principales sont les surrénales, la thyroïde, l'hypophyse et la sexuelle interstitielle, cette dernière harmonisant l'ensemble – d'où son importance. La thyroïde, contrairement à ce que l'on croit, dirige la jouissance sexuelle. C'est aussi le centre de gestion de l'amour passionnel ou romantique. Les surrénales génèrent l'amour bestial et l'instinct de viol. L'hypophyse préside à l'amour platonique (que suscitent les femmes plates ?) à la camaraderie, à l'engagement pour la science. La génitale sexuelle prédispose à l'amour charnel, ainsi qu'à l'amour sentimental, l'amour de la beauté, de l'art, alors que la génitale interstitielle préside à l'amour du prochain et à l'amour universel. L'homme et la femme du verseau L'homme ou la femme dont la sécrétion génitale interstitielle prédomine sur les autres glandes et qui ne s'épuise pas en « sécrétions externes », présente une propension aux abstractions, à l'idéologie, à la réflexion profonde, à l'imagination, à l'analyse et à la synthèse des choses. Ces personnes s'expriment avec une remarquable facilité par le biais d'une intelligence vive, précise, logique. Ce sont des sensitifs à l'intuition toujours juste, qui pressentent les événements. Leur allure et leurs propos respirent la noblesse, la bonté, la sûreté et contrairement à ce qu'affirment beaucoup de gens, la continence librement vécue n'est pas préjudiciable à l'équilibre général. Par contre, les abus sexuels avec dispersion séminale amoindrissent les facultés psychiques. Nous pensons que la « reservata » est le moyen le plus harmonieux et le plus riche qui, comme l'abstinence, amène l'homme et la femme aux merveilleuses qualités qui sont la marque de l'évolution et de la réelle supériorité de l'humain. Elle favorise la compréhension des phénomènes universels et l'éclosion du bonheur vrai. En ces temps difficiles d'agressions tous azimuts de la santé, l'activité de l'interstitielle est un puissant moyen de résistance aux maladies et une garantie de vitalité parfaite. La société de demain sera à l'image de l'utilisation de l'énergie sexuelle. Les fausses frigidités Dans L'univers d'Edgar Cayce de Dorothée Kœchlin de Bizemont, l'une des lectures d'Edgar Cayce dit qu'au moment de l'orgasme, il y a fusion des chakras du bas pouvant créer des transferts de programmes, mais aussi d'entités-squatters. Le maître intérieur de la femme surveillerait cela afin de protéger l'intégrité de l'être. Ainsi, au cas où cette surveillance détecte des entités dangereuses chez le partenaire homme, un mécanisme de blocage de sécurité coupe l'accès à l'orgasme. Il est évident que le porteur de ces entités parasites en est totalement inconscient, mis à part que certains de ses comportements ne lui appartiennent pas. La conclusion est qu'une femme ne peut préjuger de sa frigidité réelle (ce qui peut néanmoins exister) si elle n'a eu dans sa vie qu'un seul partenaire…. Des entités qui "tiennent la chandelle" Il ne faut jamais oublier que toutes nos émotions attirent et nourrissent des entités (sortes de mouches du monde astral) en rapport harmonique avec notre rayonnement psychique émotionnel. Une sexualité basée sur une simple jouissance physique purement égoïste, voire bestiale, et sans le respect de l'autre, nourrit des entités du bas astral qui vont faire en sorte de vous fidéliser à cette pratique dont elles se régalent, en vous programmant un effet drogue à connotation obsessionnelle. Ce qui fait que, sans s'en rendre compte, on devient leur esclave sexuel, leur « vache à lait ». Il y a un critère de base pour savoir si l'on est dans le juste ou pas : Faire l'amour dans les énergies d'amour vrai, avec une personne claire, recharge en énergie. Si cela vous vide, trouvez l'erreur…. Michel Dogna
Ps : mantak chia appelle l'orgasme prolongé « orgasme vallée » par opposition à l'orgasme « big bang » physique, avec éjaculation, perte d'énergie, et du désir. La pratique de l'orgasme vallée oblige à développer une forte volonté car le désir, du fait de la conservation de l'énergie, ne faiblit pas, il faut donc arrêter l'amour volontairement, pour qu'il ne dure pas plusieurs jours !
Nb : les entités dont parle dogna, sont à rapprocher du concept des larves dont j'avais parlé dans mon fil déjà. Cette information pour ceux que ça peut intéresser, personne n'est obligé d'adhérer à ces conceptions, naturellement.
<!--[if gte mso 9]>Puisque nous sommes le seul responsable de se qui nous arrive, par corrélation et surtout parce que nous récoltons ce que nous semons, ne vaut il pas associer le tantra à un truc qui nous fait du bien individuellement ?
Mais après peut être que j'ai pas bien compris ce que tu voulais dire, ça sera pas la première fois que ça m'arrive.
ps : le « workaholisme » est quand même moins dangereux que la dépendance sexuelle en cela qu'il ne menace pas la réserve de jing (l'énergie d'eau, la forme stockable du chi « sexuel » dans le système individuel d'énergie) et donc beaucoup moins la santé. Il peut être cependant difficile à gérer. le seul et vrai problème du « dépendant » (je vais finir par haïr ce mot à force de le voir employé à tord et à travers -et souvent plus à tord qu'à travers-) c'est de comprendre et de vaincre la fuite de soi-même ; et ce syndrome, la quasi-totalité de l'humanité en est atteinte. disons que les dépendants sont particulièrement coupés d'eux-mêmes et c'est pourquoi il recherchent à l'extérieur ce qu'ils ne trouvent pas à l'intérieur. je ne jette pas la pierre, j'ai eu longtemps cette tendance, beaucoup moins maintenant à force de bosser sur l'énergie intérieure. (confère la découverte de la Source comme dirait mon ami orroz). c'est pourquoi il est tellement important de parler psychologie, spiritualité et même ésotérisme, puisque tant qu'on refuse d'adopter ces grilles de lecture connues des initiés depuis des millénaires (mais refusées par la science actuelle, instrumentalisée par les pouvoirs financiers et politiques, tel qu'on peut voir aujourd'hui) on finit par plafonner et stagner faute d'avoir une vision claire de la réalité de notre structure intérieure. Cela revient à vouloir avancer en pays inconnu avec des cartes fausses que la société marchande nous a refourguées, parce que des gens perdus et malades font de meilleurs clients, de meilleurs patients, de meilleurs acheteurs de « remèdes » bidons que des gens éclairés. L'info il faut aller la chercher soi-même. La politique anti-secte a fait un mal considérable en décrédibilisant des gens parfaitement éclairés et bénéfiques. J'appelle cela une politique d'obscurantisme volontaire et délibéré. Et j'arrête-là car on déborde trop, mais j'aurais beaucoup de choses à dire sur ce genre de sujet.
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