Dépendance sexuelle

Version complète : Allo? (sevrage de fritzecat)
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<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 Mais oui, seb, je sais bien ce que tu me dis. Ne culpabilise pas de ne pas te sentir assez avancé pour donner des conseils. D'ailleurs donner des conseils est en règle générale assez périlleux dans la mesure où on connaît peu les gens. On n'attend pas la même chose d'un qui vient d'arriver que de celui qui est là depuis des années. Donc ma petite exhortation ne te concernait pas particulièrement...  mais tout est relatif, je suis assez nouveau sur le forum, mais je n'ai pas attendu orroz pour travailler sur cette question de l'énergie sexuelle. Je suis dans une position un peu ambiguë de « nouveau sevreur très expérimenté ». J'aime bien remettre les idées reçues en question, c'est aussi une façon d'avancer ; pour ne pas devenir des fonctionnaires du sevrage accrocs au forum. La seule façon de profiter de la joie d'en faire partie sans se placer dans une posture de victime est d'aider. La dépendance n'est pas une identité : c'est un comportement. Une habitude mentale et émotionnelle. Je ne me considère pas comme un malade définitif. Depuis toutes les années où je travaille à m'améliorer, j'ai pu faire régresser cette tendance à la dépendance affective et j'ai acquis une plus grande autonomie intérieure. Bien sûr il faut rester vigilant, et ne jamais oublier qu'on est ici pour élargir sa conscience, et qu'une trop grande permissivité envers soi-même peut amener une régression. Il faut dépister les régressions avant qu'elles ne s'accumulent au point de devenir rechute et à fortiori accumuler les rechutes peut-être un moyen subtil de ne pas avancer, c'est pourquoi une aide extérieure est souvent indispensable. Les conseils techniques demandent certes de l'expérience, mais l'affectif est important et joue aussi, il n'y a pas besoin d'un doctorat en sexologie pour dire à quelqu'un : "je t'ai lu, et je t'assure de mon soutien, même si je ne sais pas trop quoi te conseiller". J'ai souvent spécifié que mes conseils étaient seulement de ma façon de concevoir le sevrage, valable pour moi et que les gens doivent être prudents dans la façon dont ils se servent de mes paroles, et à même se savoir si ça peut s'appliquer à leur cas. Le soutien affectif (difficile l'affection pour un pseudo et un avatar, c'est vrai, c'est pourquoi il est important de lire les gens pour les connaître) pour faible par rapport aux DASA, peut revêtir son importance. Je n'ai pas de DASA où je suis, je dois me contenter de relations épistolaires avec mes prédécesseurs et les gens d'ici. J'estime que ce forum est utile : il m'a permis de m'arracher à l'attraction terrestre et me propulser dans de nouvelles relations. Faire son chemin, affronter sa vie, demande « d'avoir des couilles », ce qu'on ne peut évidemment pas avoir quand on passe son temps à les vider…  ce n'est pas une image : le gaspillage des hormones sexuelles a un effet désastreux sur la personnalité. Les efforts du sevrage donnent des récompenses qui viennent par un autre chemin… et seulement à ceux qui tiennent le choc quelques soient les difficultés émotionnelles… Bon courage à toi et à tous.

Ps : on avance plus vite dans la relation avec un autre, même sur un forum, on peut voir à l'œuvre nos réactions émotionnelles, projections du passé, car l'autre nous tend un miroir. Si on ne veut pas lui parler, c'est encore une façon de se fuir soi-même.

Nb : ceux qui sécrètent trop de testostérone, c'est une particularité ou un dérèglement qui existe, doivent consulter, des conseils psychologiques quels qu'il soient ne pourraient solutionner leur problème qui est hormonal. Mes paroles ne valent que pour des gens à peu près en équilibre de ce point de vue. Ces questions sont complexes. Il faut examiner tous les aspects de la question. Mais je persiste à dire que la méditation peut permettre d'harmoniser les sécrétions endocriniennes (la glande pituitaire du troisième œil est le chef de tout le système endocrinien, elle sécrète des endorphines, aussi, et la mélatonine, qui a été citée récemment pour favoriser le sommeil, est sécrétée par la glande pinéale centre énergétique du sommet de la tête). Les pensées « spirituelles » et la méditation, en activant les centres énergétiques mentionnés, ont donc une action sur les glandes et sur l'état physique, émotionnel et mental. Le sevrage est en dernière analyse une école de contrôle de ses pensées… c'est donc une décision éminemment spirituelle, quelques soient les motivations de départ différentes selon les individus…

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C'est vraiment dommage qu'il n'y est pas de DASA dans ta région Fritz. Au risque de me répéter, le forum est une aide excellente et indispensable, mais qui a également ses limites. Il y'a les réunions téléphoniques que je me permets de reposter ici :

MARDI

12h30 – 13h30

« fermée » aux non-dépendants affectifs et sexuels

reuteldasajeudi@yahoo.fr

JEUDI

12h30 – 13h30

SAMEDI

11h00 – 12h30

DIMANCHE

20h30 – 21h30

« ANOREXIE AFFECTIVE ET SEXUELLE »

reu.dasa.tel.ano@gmail.com

 Le forum apporte bcp, mais comme je l'ai déjà dit ici, il peut se révéler assez étriqué par moment. Et le côté virtuel de la chose fait que l'on est pas mis face à sa dépendance que lorsque l'on en parle à un psy par exemple ou à d'autres "confrères" dans le cadre d'une DASA.Evidemment je ne crache pas sur le forum, tous les posts sont aussi une trace du chemin que l'on a parcouru.Courage. Asmyr.

 

<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style>
<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 Contrôle et lâcher prise

Comment faire pour « lâcher prise » ? Krisnamurti disait « la vérité est un pays sans chemin ». Autrement dit : il n'y a aucune méthode qui permette de lâcher prise de façon volontaire. Il n'y a que des méthodes permettant d'éliminer un par un les obstacles au lâcher prise. Lorsqu'il n'y a plus d'obstacle, le lâcher prise s'opère de lui-même, c'est un acte naturel et sans volonté. Ce n'est même pas un acte, c'est le résultat de la liberté de l'être retrouvée. Comme il n'y a plus rien contre quoi résister, la résistance cesse. C'est un peu schématique et structurel, évidemment. Dans la réalité, il y a des avancées et des retours. On peut lâcher prise un moment puis l'instant d'après une résistance se lève et le contrôle reprend (c'est-à-dire le conflit intérieur du moi conscient contre le moi inconscient). C'est au moment où la résistance apparaît qu'il faut l'observer, et c'est pourquoi la relation avec l'autre est si importante, puisque s'y révèlent nos habitudes émotionnelles inconscientes. C'est fondamental. Rester dans son coin n'aide pas à se connaître c'est même le contraire. Il est plus facile de se leurrer lorsqu' aucun stimulus ne nous oblige à réagir et nous révéler.

Quels sont ces obstacles ?

[color= #ff6600]-> présence d'énergies perturbantes[/color] : Les émotions « inférieures » négatives, indésirables, dont une bonne partie est inconsciente et qu'il s'agit de rendre conscientes, et les idées négatives ou destructrices qui aident à maintenir ces émotions bloquées, et qu'il s'agit de repérer également. Tout ça étaye le « système de défense » inconscient qu'il s'agit de comprendre, mettre à jour, et « nettoyer » par l'application de la lumière de la conscience, rien de plus… il n'y a rien d'autre à faire que voir. Mais ça peut être extraordinairement difficile pour quelqu'un qui a passé une grande partie de sa vie à se boucher les yeux.

[color= #ff6600]-> absence ou insuffisance d'énergies harmonisantes[/color]. : Apprendre à canaliser l'énergie sexuelle, la garder en soi et s'en servir, est difficile car sa tendance naturelle est de s'échapper. La compulsion sexuelle se sert de cette tendance naturelle à des fins qui deviennent pathologiques par leur exacerbation. Il faut donc réagir et pour cela avoir une très forte motivation et des outils. Pour ma part j'en ai trouvé un efficace : le chi kung tel qu'enseigné par mantak chia. Le surplus d'énergie sexuelle permet alors d'augmenter la lumière et la force intérieures, c'est primordial pour affronter ces énergies sombres qui nous gouvernent tant que nous ne les avons pas encore éclairées et évacuées. La difficulté est que ce surplus intérieur booste également les émotions sombres indésirables. Là encore mantak propose des outils pour évacuer l'excès d'émotions négatives qui risquent de faire exploser la marmite, mais sans se défaire de la lumière (ou énergie sexuelle) pour pouvoir continuer le travail.

[color= #ff6600]-> des bienfaits de la rechute : [/color]Il est impossible de garder l'énergie sexuelle en soi si on n'est pas fermement décidé à s'en servir pour faire quelque chose de bien précis : creuser des chemins dans son ignorance intérieure. Faute de faire ce genre de travail on s'achemine vers la rechute, et j'ajouterai même HEUREUSEMENT, car c'est alors la seule issue pour se défaire d'une énergie dont on ne fait rien, dont on ne se sert pas à des fins de découverte de soi. Il y a donc réellement un combat intérieur entre la lumière de la conscience (l'énergie retenue) et le système de défense qui nous protège de la douleur (la compulsion à se défaire de l'énergie « dangereuse » puisqu'elle menace notre ignorance protectrice, l'énergie sombre de nos « démons » ou émotions négatives inconscientes). Tant qu'on n'éprouve pas de joie à l'idée de se faire mal pour apprendre, affronter courageusement le « dragon » (comme dans les contes pour enfants, comme un sportif qui va au delà de la douleur pour progresser), tant qu'on croit que le sevrage doit être assisté, avec escalier roulant, bouillotte chauffante et rappel automatique de nos oublis, on stagne. (Autant dire que la société actuelle nous prépare à devenir des zombies spirituels.)

[color= #ff6600]-> le travail sur soi du point de vue des arts internes taoïstes [/color]Donc cette énergie sexuelle il ne faut pas la laisser en bas il faut la faire remonter dans le corps pour fortifier les chakras supérieurs : c'est le but du travail spirituel. Ce travail s'accompagne de découvertes parfois extrêmement pénibles, d'autres fois exaltantes, voire extatiques. Il faut continuer quelles que soient les choses rencontrées et avoir confiance dans les maîtres qui ont fait ce travail avant nous, et nous assurent que c'est bien cela qu'il faut faire. Faute d'avoir cette confiance, on stagne et tourne en rond car ce travail est difficile. J'avais fait autrefois sur ce topic un post sur le doute : le doute soi-disant scientifique peut être la chose la plus destructrice du monde, si on s'en sert comme d'un alibi pour ne pas faire, ne pas avancer, ne pas croire, ne pas comprendre… c'est une croyance à l'envers déguisée en doute. Pour ne pas tomber dans cette erreur il faut comprendre que la science est maintenant instrumentalisée et vient remplacer aujourd'hui la religion puisque cette dernière ne remplit plus vraiment son rôle anesthésiant.

[color= #ff6600]->La dépendance [/color]Elle n'existe pas. Je veux dire par là : ce n'est pas une entité, c'est un concept désignant un ensemble de comportements qu'on peut changer. Pour cela il faut les voir, les comprendre. Quand une chose inconsciente devient consciente, il n'y a rien de plus à faire, le travail a avancé, le problème est résolu. Le temps se chargera ensuite de répartir les énergies et de faire mûrir les zones qui étaient bloquées, cela peut être douloureux et prendre du temps, mais c'est aussi tellement salvateur que la douleur n'est rien en face la joie qu'on éprouve à se comprendre et savoir qu'on est déjà guéri depuis l'instant où on a vu ce qu'on ne voyait pas auparavant.

C'est Jung qui a dit je crois que « la plus grande souffrance est de ne pas comprendre, c'est l'absence de sens ». Un finaud, le père Carl Gustav !

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Ah ça me fait plaisir de lire ça ! Surtout sur le fait qu'il n'y a rien à "faire" mais tout à "observer". On est plus intelligents qu'on ne le croit, et souvent il suffit d'avoir conscience de toutes les informations pour que les problèmes se résolvent d'eux mêmes. Quand on voit tout, les problèmes se dissolvent, pas besoin de se prendre la tête, il suffit de voir.

<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 L'ego est bien incapable d'opérer de réels changements en nous puisqu'il n'est qu'un ramassis d'habitudes mentales et de souvenirs agréables ou non (dont certains sont refoulés et inconscients) que nous prenons à tord pour une entité. Le centre véritable de notre être est vide d'ego, c'est une énergie pure indépendante du mental et de l'émotionnel mais qui peut se servir de ces derniers pour agir à travers nous. Il n'y a rien à faire de spécial pour cela que de laisser cette force agir avec confiance. Et tout d'abord d'essayer de la discerner, la canaliser, l'amplifier en nous, c'est à ça que sert la méditation. C'est pourquoi on peut être béni et en état de grâce sans même le savoir et même sans croire en Dieu. Ceux qui ont une absolue confiance en eux s'approchent de cet état. On pourrait dire que cette force est amour (au sens spirituel, avec un grand A comme Agapè qui a sa place au chakra frontal), mais qui peut investir aussi bien le plan matériel de notre être (amour philia, le cœur ; et éros, le chakra sacral entre le pubis et le nombril, qui commande la racine et le plan physique). Certains ne croient pas que la lumière nous est donnée mais qu'ils en sont les auteurs, cela n'empêche pas la lumière d'agir en nous de croire qu'elle est une émanation de l'ego mais il y a un danger à le faire, c'est que vu les choses extraordinaires que cette force peut produire (aussi bien dans la réalité extérieure), l'orgueil n'est pas loin de se croire devenu un grand sorcier ou un grand mage, voire Dieu lui-même, alors que nous n'en sommes que les créatures, les instruments. Nous ne sommes pas lui mais il est nous, nous y participons seulement, c'est différent. L'ego comme la dépendance (qui est une des identifications possibles de l'ego : « JE suis un dépendant ») sont des illusions, des conceptions du mental qui veut en faire des choses réelles alors qu'ils n'ont qu'une réalité relative, illusoire dans le sens où ils n'ont pas ontologiquement d'existence, pas plus que la nuit n'en a. La lumière seule existe, la nuit n'est que ce qui arrive quand la lumière est absente. C'est pourquoi je dis que les énergies ténébreuses ne sont pas à proprement parler diaboliques, elles sont seulement retranchées de la conscience dont l'essence est lumière (non matérielle, mais une énergie réelle et non seulement un concept).

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<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 Dépendance, sevrage, rechute et spiritualité

Moi si je devais prendre des leçons de natation, je ne ferais pas confiance à quelqu'un qui m'explique qu'on ne peut pas arriver sur l'autre rive sans se noyer. J'écouterais celui qui m'explique comment nager correctement et m'assurerait que je vais y arriver sain et sauf. Il est probable que dans ses conseils on trouverait des choses comme « continuer de nager toujours tant que le but n'est pas atteint ».

Dans la vie le rivage ultime à atteindre est la mort. Donc il faut se battre jusqu'au bout. Le problème de la rechute n'a bien souvent rien à voir avec cette notion de « dépendance », qu'on peut lire ici employée à toutes les sauces et qui n'est qu'une façon de désigner le manque de maturité et d'autonomie spirituelle. La « dépendance » n'est qu'un des symptômes de la maladie spirituelle qui est l'ignorance de soi et dont tous les humains ou presque sont atteints.

Lorsque on est sorti du cercle étroit et vicieux qui nous pousse vers l'ordi pour tenter d'assouvir un désir irraisonnable et irraisonné, on n'est plus dans la « dépendance » proprement dite. Ceux qui rechutent après plusieurs années de bonne conduite passée (j'en fait partie, je peux en parler) montrent avant tout une chose : c'est qu'ils ont cessé d'être vigilants et de se battre. Car au stade ultime de la victoire, il n'y a presque plus d'effort à faire pour se maintenir dans le droit chemin. L'effort est si minime qu'on finit par oublier de le faire et c'est là que la régression peut commencer. Qu'elle a déjà commencé mais on ne s'en rendra compte que lorsqu'un tout petit caillou sur lequel on bute suffira pour nous faire tomber. Par ailleurs, je ne crois pas qu'on puisse rechuter brutalement après des mois de vie « saine » sans en ressentir les prémisses ou sans avoir des causes déclenchantes graves (dépressions, échecs, deuils, ruptures, etc.) C'est ce genre d'aventures  pénibles qui amènent une personne insuffisamment forte, endormie dans son sevrage réussi, à se réfugier de nouveau dans l'erreur pour fuir sa douleur. Aujourd'hui, à la lumière de mon nouveau départ, je pense que cela révèle aussi autre chose : c'est que la personne a cessé d'avancer, d'évoluer, de se développer spirituellement, le confort de l'amélioration l'ayant dissuadée de continuer de faire des efforts pour s'élever encore plus en conscience. Ou bien alors (ce qui revient au même) c'est le résultat du découragement de voir que tant d'efforts n'ont pas permis de vaincre la douleur du deuil, de la rupture, etc. La personne s'est soit crue arrivée (dispensée d'avoir à faire désormais des efforts) ou soit au contraire dit qu'elle ne pourrait pas aller plus loin ou surmonter un échec ou une douleur (et elle baisse les bras). Dans les deux cas le résultat est le même : stagnation suivie d'une régression qui se matérialise par une « rechute ». Pourtant le sevrage (tous les sevrages des choses néfastes) ne sont que la condition nécessaire pour commencer un vrai travail spirituel, ce n'est en aucun cas un aboutissement. Le travail spirituel est précisément ce qui commence perpétuellement et ne se termine jamais.

Think of it, folks! Good day (but no sunshine by my window&hellipWink

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salut oui la lumière seule existe,elle est toujours la,certains ne la voit pas d'autres amène les ténébres!il appartient à chacun d'entre nous de la faire rentrer,de lui faire de la place,en mettant un peu de coté obscur dehors,c'est simple oui mais dur à la fois.....etre humble face a ces conneries c'est bien,etre fort pour ne pas les reproduire c'est encore mieux!

Faut toujours faire gaffe au petit cailloux qui dépasse,on pourrait se dire quel merde ce petit cailloux mais en fait c'est juste affaire de vigilance,car lui est statique,il s'est posé la on se sait comment et d'ailleurs ce n'est pas le problème,le vrai souci auquel il faut se méfier c'est nous,il ne faut pas etre faignant,ne pas se reposer,il y a la nuit pour cela

Encore une fois je suis bien d'accord avec des deux derniers messages. Le premier rejoint le second aussi. Parfois on peut abandonner les outils qui nous font avancer en pensant qu'on les "possède", en pensant qu'on a la maîtrise de notre spiritualité au lieu de vraiment renoncer au contrôle. On a progressé en renonçant au contrôle, puis notre ego veut "posséder" le rétablissement et s'en croire l'auteur. Simplement croire qu'on a le contrôle nous fait fermer les yeux quand on ne l'a pas. Et pour ça, pour moi, continuer de profiter de l'expérience des autres par des actes concrets permet de s'assurer que l'ego ne reprend pas le dessus.J'ai ce problème avec ma pratique de la méditation, ce que je racontais l'autre fois. Je suis machinalement toujours en train de chercher à avoir le contrôle, et souvent je m'en rend compte bien tard. Dès que les choses vont bien, j'ai l'impression d'être "trop fort en méditation", j'ai l'impression que je peux déclencher ces états de plénitude et de présence par la volonté et le contrôle (j'ai terriblement besoin d'avoir le contrôle, je fais tout reposer là dessus, je suis un champion de l'illusion du contrôle je crois). Et forcément les résultats sont désastreux. Et donc j'ai constamment besoin d'un rappel pour sortir de ce cocon que je me construis, j'ai constamment besoin de l'aide des autres, ne serais-ce que de leur présence, pour me rappeler que je ne maîtrise rien mais que je profite de quelque chose qu'il m'est donné et que je ne posséderai jamais. Le fait d'avoir pris un instructeur de méditation a fait beaucoup changer les choses pour ma pratique de la méditation. Le simple fait de demander de l'aide, me fait totalement changer d'état d'esprit. Pareil quand j'appelle quelqu'un des groupes de parole, avant même d'avoir la réponse de la personne, le simple fait de même composer le numéro de la personne me libère déjà beaucoup de ma dépendance et de mes pulsions. Je renonce à mon ego. Quand on accepte notre vulnérabilité, la vie coule d'elle même. Accepter sa vulnérabilité c'est accepter ce qu'on est et totalement accepter le présent. Mais vouloir avoir le contrôle c'est vouloir changer ce qu'on ne peut pas changer, et c'est se heurter à plein d'obstacles au lieu de laisser la rivière couler là où elle veut couler.C'est pour ça que je disais que pour moi la dépendance est plus forte que moi. Ca ne veut pas dire que si j'ai une pulsion je vais me dire "oh tant pis, autant passer à l'acte puisque la dépendance aura de toutes façons le dessus". Ca veut dire que je n'essaye plus de changer mon ressenti. J'appelle quelqu'un pour bénéficier de son aide, et là tout se libère et je vis pleinement mon ressenti sans faire monter les choses en mayonnaise. Je vis pleinement mon besoin de fantasme, par exemple, sans commencer à créer le fantasme. J'ai l'impression que ma peur, mon angoisse, ou ma souffrance sont insurmontables. Mais dès que je renonce à les surmonter je commence à passer au travers, avec confiance et sans agir dessus. Pour moi c'est tout l'intérêt de la puissance supérieure dans les 12 étapes. Pour ceux qui croient en Dieu, c'est une manière de demander à Dieu de faire ce qu'on ne peut pas faire nous-mêmes, et c'est une manière concrète de renoncer à la lute. Je pense que souvent c'est le contrôle lui-même qui nous fait rechuter. Pour cette raison, j'espère que j'arriverais à maintenir cette recherche de spiritualité par la méditation (avec l'aide des autres) et/ou par les groupes de parole pendant toute ma vie (la méditation au moins pendant toute ma vie). D'une part parce que je trouve que ça dépasse mon simple besoin de rétablissement, et que c'est là ou ma vie trouve son sens. Quelque part je suis presque content d'avoir cette dépendance qui m'a forcé à chercher la spiritualité et découvrir la méditation qui personnellement donne du sens à ma vie (sans vouloir avoir l'air grandiose). Parfois je me dis que j'aimerais bien y arriver, à terme, sans l'aide des autres. Mais chez moi je pense justement que c'est mon ego qui veut ça et rien d'autre. Je pense pas que ça soit vraiment pour alléger mon emploi du temps que j'aimerais ne plus avoir besoin des autres. Et c'est en réponse à cette impression que je préfère me dire que je continuerais toute ma vie. Dans mon cas, le simple fait de vouloir n'avoir à écouter que moi pour savoir si je suis sobre ou sur le chemin de la rechute, c'est déjà une forme de victoire de l'ego et c'est déjà un début de rechute. Enfin, c'est un peu comme cette impression que j'ai souvent. Je me dis que je veux me rétablir le plus vite possible pour pouvoir coucher avec des filles de façon saine le plus vite possible. Mais si je suis si pressé c'est précisément à cause de ma dépendance. J'entendais un gars dire qu'au début de son rétablissement qu'il voulait se débarrasser de sa dépendance pour enfin retourner voir plein de prostituées, mais sans être dépendant. En ayant le contrôle. Ou encore, j'ai souvent envie de profiter de l'aide des autres, pour, à terme pouvoir me débrouiller tout seul. Les moyens sont sains, mais mon objectif n'est pas sain. C'est renoncer au contrôle pour, à terme, avoir le contrôle. Si avoir le contrôle reste la finalité, alors je n'ai jamais vraiment renoncé. Je trouve qu'il n'y a rien de vraiment fondamentalement triste ou désagréable dans le fait de demander de l'aide. C'est accepter ma vulnérabilité, et pour moi c'est vraiment essentiel. Mais c'est très désagréable pour mon ego. Je vraiment du chemin à faire par rapport à ça. Et si c'est correcte, j'espère que je le garderai en tête toute ma vie. Mais néanmoins c'est ce que j'en pense aujourd'hui et je peux pas savoir de quoi demain sera fait.
Merci pour ces deux derniers posts qui me parlent tellement. J'y pensais hier soir, à ce putain de contrôle. Au fait que plusieurs fois, je me suis répété pour ne pas rechuter que "j'étais plus fort que ma dépendance". A court terme, sur l'instant, oui. Sur le long terme, sur la vraie bataille (avec mon ego, finalement) que j'ai enclenchée non, clairement.Grâce à vous, je commence à percevoir l'intérêt à lâcher prise, et se montrer tel que l'on est : vulnérable. Accepter que je suis impuissant, seul, face à mes comportements.Merci beaucoup. 
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URLs de référence
  • Dépendance sexuelle: http://www.dependance-sexuelle.com/index.php
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