Dépendance sexuelle

Version complète : Voyage a la (re)conquete de soi (Sevrage de Strider)
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Félicitation ! Tu sembles être sur la bonne voie, continue comme ça !

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Merci Smile
Je pense que je suis moins tenté par la rechute en ce moment aussi parce que je suis pas mal occupé et que j'ai pas trop de  soucis sur d'autres plans. Du coup c'est cool, mais il va falloir que je mette quelques trucs en place pour que ça dure, comme m'assurer de continuer a bosser après juillet. La glande est l'amie de la dép (autant dépendance que déprime), il faut donc à tout prix que je l'évite.
Après avoir eu la vie plutôt facile niveau dép ces 13 derniers jours, aujourd'hui je me sens vulnérable. J'ai peur voire même envie de rechuter. J'ai une petite liste de choses à faire en tête (des choses liées au travail, mais pas uniquement). J'avais aujourd'hui une belle journée à ma disposition pour m'atteler à en faire quelques une, comme bosser sur ce papier à rendre pour la fin du mois. Mais comme à mon habitude au moment de me mettre au travail, tout s'embrouille dans ma tête. Je ne sais plus par quel bout prendre la chose, par quoi commencer, ce qui est de l'ordre de l'important et ce qui est de l'ordre du divertissement. Je me met a stresser et du coup je regarde des films, des vidéos sur youtube pour me détendre. Sauf qu'en fait j''en arrive à ne faire plus que ça et justement pas de travail. Je procrastine à mort et ainsi l'idée de revoir du porn et de me mb devient une option. Sauf que là, avec ce sevrage que j'ai commencé je me dit que non il ne faut pas et je réalise que j'essaie de fuir ma liste de trucs à faire en fait. Seulement c'est qu'a ce moment là que je le réalise, quand l'option du porn survient, alors qu'en fait je fuyait cette responsabilité déjà a la première vidéo youtube que j'ai mise. Je fuyait mon stress et ma peur de l'échec.
Du fait que la dépendance sexuelle est devenu pour moi un problème gênant et identifié, dès que je rechute je le sais, et je sais aussi qu'il y a surement une raison à ma rechute (trop de soucis, de stress, déprime,...). Mais pour d'autres comportements, qui découlent des mêmes causes (échapper à mes responsabilités et ne pas faire face à ma peur constante de l'échec), je ne les identifie pas forcément pour ce qu'ils sont, c'est à dire une fuite. C'est là ou je prends vraiment conscience que la dépendance sexuelle n'est pas vraiment la source du problème mais bien une conséquence. Tant que je ne fait pas vraiment face aux problèmes, qui sont pour moi mon manque de confiance en moi, ma constante remise en question et ma peur de décevoir ou de l'échec et du rejet, je trouverai toujours quelque chose pour fuir. Mes comportements sexuels limites qui sont l'utilisation de porno et la masturbation doivent cesser, car ils me mènent a toujours plus trash, toujours plus borderline, réduisent mon estime de moi à zéro et me maintiennent dans un état de constante insatisfaction. Maintenant, arrêter ces comportements limites ne va pas tout résoudre dans ma vie, et tant que je ne ferai pas face à d'autres démons, tant que je ne me ferai pas un petit peu confiance à moi même et tant que je ne m'autoriserai pas l'échec, je ne progresserai pas.
C'est fou comme écrire fait du bien parfois.
C'est génial Strider, le processus que tu décris correspond exactement à ce que je vis depuis des années.
Je n'aurai pas su le décrire aussi bien que toi, merci !

Tiens bon camarade et n'hésite pas à venir écrire ici, c'est un bon moyen de soulager le trop plein qu'il y a en toi.
Merci pour ton soutien Smile
N'est ce pas aussi le fait d'arriver bientot à ton objectif (14 jours) qui te fais faiblir ?
Je pense pas. Au contraire ça m'aide plutôt a tenir (puisqu'au final je n'ai pas craqué).
Hello Strider.

Ce que tu décris est très vrai. Le porno, et la masturbation, sont un fait, un handicap, mais ils ne sont, bien souvent, qu'une conséquence à un malaise. Et dans le cas que tu décris, et que je connais bien, c'est l'appréhension à affronter un moment difficile. Un boulot dans lequel on n'a pas très envie de se lancer par exemple. Donc pour se calmer, hop, vidéo. Le problème, le mien, le tien, c'est que ces vidéos, ou ces moments de "détente" sont les portes d'entrée vers la chute...
Tu as identifié ces moments, voilà déjà une vraie avancée. j'ai coutume de dire que pour lutter ou pour résoudre un problème, il faut bien le connaître, pour identifier les moments à risque.

Il te faut a mon avis trouver d'autres dérivatifs à ton stress. Perso, je n'hésite pas, quand je sens une crise poindre, à jouer à un jeu vidéo, ou à regarder une série tv que j'adore. Elle me détend, je me fais du bien, un autre jouet, qui ne m'entraine pas vers le porn. Alors en effet, à ce moment là, le taff n'avance pas des masses... mais il n'aurait pas avancé de toute façon si tu avais passé ton temps sur du X non plus. Donc je n'ai pas de remords. Et me dit que ce temps passé à autre chose contribue ma ma lutte.

Courage à toi
Très interessant strider,

Je me retrouve completement dans ce cheminement illogique que tu décris. je vais méditer tes paroles car elle font sens pour moi.
Dexter, j'ai par le passé opté pour la fuite par les jeux videos, cela e fini par engendrer pour moi également un dependance aux jeux videos...
Le meilleur moyen de s'en sortir ne serait il pas de finir par trouver les ressources pour faire ce que l'on a à faire et d'rréter de se cacher derrieères des videos, des jeus ou du porno ? Oui biensur mais cela nécessite un sacré recondissionement car pour ma part ca fait 20 ans que je remets au lendemain...
Tout le monde ne va pas tomber dépendants aux jeux non plus mais oui c'est un risque. Dans le jargon on appelle faire un transfert, c'est à dire que tu déplaces le problème ailleurs mais faut pas généraliser non plus.

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