Dépendance sexuelle

Version complète : Voyage a la (re)conquete de soi (Sevrage de Strider)
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Effectivement je crois avoir lu quelque part que le forum d'orroz a été supprimé car certaines personnes étaient devenues addict au forum. Ce qui est finalement très concevable étant donne que l'on peut devenir addict a tout, y compris au relations IRL (dépendance affective). Le tout est, je crois,de pouvoir repérer en soi le moment ou l'on souhaite faire les choses par compulsion ou par un désir "sain", et c'est ce sur quoi j'essaye de travailler en ce moment. Les jours ont passes depuis mon dernier post mais j'ai continue le travail, malgré quelques tentations auxquelles je n'ai pas cédé. Je trouve ça fascinant comme on se découvre soi-même en résistant a la rechute, j'ai l'impression qu'a chaque fois je fait un pas de plus dans le déchiffrement de l'énigme de moi-même. J'en vient limite a avoir hâte ou a attendre ce moment ou je vais avoir envie de me réfugier dans la masturbation, pour y résister et que l'envie passe, pour ainsi découvrir plein de choses (les raisons de la survenu de cette tentation, identifier certains de mes traits de caractère, d'où ils viennent et pourquoi ils sont la, etc...).Je travaille aussi beaucoup sur le fantasme ou plutôt sur la chasse aux fantasmes. J'essaie de fantasmer le moins possible (et même pas du tout) sur une inconnue croisée dans la rue, ou sur une scène un peu chaude vu dans un film. Je chasse de mon esprit toutes ces pensées des qu'elles surviennent la plupart du temps, me disant que par ce biais je n'essaye que de me guider lentement mais surement vers une rechute concrète. Concrète car au final, le fantasme c'est (vous me passerez le terme) de la branlette intellectuelle. C'est quelque chose que l'on recherche en tant qu'addict finalement autant que le geste, donc qui fait partie du problème. J'essaye également de bosser sur l'ego. J'ai remarque que lors de mes périodes de rechute j'avais tendance a me considérer comme de la merde. A me sentir moins bon que tout le monde, et dans tous les domaines. Par contre en période de sevrage, il me venait vite a l'idée que finalement j'était balèze, fort mentalement (j'aurais aime dire physiquement mais bon le fait est que c'est pas trop ça) et finalement au dessus de beaucoup (pas de tous mais quand même de certains). J'essaie de bannir ces comportements, je pense que ni l'un ni l'autre n'est bon a adopter sur le long terme, se sentir trop faible aide a nous rendre impuissants face au problème, se sentir trop fort ne fait qu'exposer nos faiblesses et finalement tendre le bâton pour se faire battre (ce qui a été la cause de certaines de mes rechutes, me sentant au dessus de l'addiction, comme si la page était déjà tournée, je me suis jeté a corps perdu dans la masturbation et le porn me disant que bon maintenant c'est réglé: je maitrise....). Maintenant j'essaye de faire avec ce que j'ai: J'ai mes points forts, j'ai mes faiblesses, elles sont mes armes et qu'importe celles des autres c'est avec les miennes qu'il faudra mener le combat.J'ai une autre vision du combat contre l'addiction désormais, dans ma tête il s'inscrit carrément sur la durée: je me vois lutter face a l'addiction pour le restant de mes jours. La ou auparavant cette pensée aurait pu me déprimer, elle me réjouit presque aujourd'hui car je me dit que le sachant, je serais au final toujours prêt a échapper a la rechute. Échapper a la compulse, a l'ancien moi.Pour ce qui est de la masturbation, la "saine", la "nécessaire" qui pourrait se faire en dehors du comportement addictif, je me donne 3 mois de sevrage complet (none, nada) reconductibles a la suite desquels je verrais si elle est possible. En toute honnêteté avec moi-même, sans les cachotteries du petit mec qui veut juste voir un bout de fesse. La route est longue, mais au final loin d'être impraticable.

Bon courage a tous.
salut,après quelques mois d'expérience,ou on pense avoir les bonnes armes pour lutter contre elle,c'est sur que c'est beaucoup plus facile,on en a moins peur,et donc elle parait beaucoup moins insurmontable;j'ai posté la méme chose sur un autre post,ou on est construit pour se faire du mal,et qu'il y aura toujours branlette méme ne serais ce que pour s'enpécher de retomber dans l'addiction,la veille au soir quand tu pense a tes projets du lendemain,on est fait comme ça,sans juste mesure,on souffre alors on cherche le réconfort par n'importe quel moyen,et parfois la dose est bien trop importante,pas de demi mesure et c'est le drame.....J'ai compris que chacun lutter comme il pouvait,mais aussi  que d'autres le faisait plus facilement,habitué à s'en prendre plein la gueule avec beaucoup de détachement,phénomène de résiliance.pour moi cette pu... d'addiction est la pour me rappeler qui faut tout le temps se battre,se remettre en question,et ne pas choisir ce qui nous fait le plus de bien,mais ce qui est bon pour nous
Je pense qu'il faut faire le tri, entre les choses qui nous font du bien et celles qui nous ont fait du bien a un moment donne mais qui désormais n'en font plus. C'est dans ces dernières que l'on se réfugie parfois, en "souvenir du bon vieux temps", du temps ou cette pratique quelle qu'elle soit permettait de décompresser, de se sentir bien sans culpabiliser.Par exemple étant petit je me rappelle avoir du renoncer a certains jouets ou jeux en grandissant car même si je les adorais, je me rendais compte qu'ils n'étaient plus adaptes pour moi. Il fallait que j'y renonce car leur utilisation me faisait désormais plus de mal que de bien (risque de se sentir inadapté, immature, risque de rejet des autres...).Je ne suis pas fumeur mais j'imagine que ça doit être similaire pour les fumeurs: se mettre a la cigarette peut être une sorte de prise de position, d'entrée dans un nouveau cercle social ou simplement la découverte d'un nouveau moyen de détente. Choses plutôt positives mais a la longue l'équilibre se trouvera forcement rompu (dans ce cas précis car, désolé amis fumeurs, il s'agit d'une pratique nocive et inutile pour l'organisme) et il faudra alors arrêter. J'ai la même vision sur la masturbation et le porn a l'heure actuelle: il fut un temps ou ils me donnait ce dont j'avais besoin. Du réconfort, un petit shot d'endorphines bien placé. Mais désormais leur impact psychologique est trop mauvais pour moi et je me dois d'arrêter. L'équilibre a été rompu depuis belle lurette.Alors c'est vrai, il parait que l'être humain se rend un peu addict a tout. Pour ma part j'essaie simplement de me débarrasser de mes addictions devenues néfastes.  Bon courage
d'accord avec toi, Bouddha a dit: quand on est arrivé sur la rive il faut abandonner le radeau. et le tabac aussi: que ces paroles sont douces à mes oreilles de sevré tabagique ! (je ne saurais même pas dire quand j'ai arrêté à 10 ans près, ça fait une paye...)
bonne continuation.
C'est exactement ça, il faut évoluer. Partir de ça mais aller vers autre chose. C'est par exemple pour ça que je ne remet pas mon compte de jours de sevrage a zéro malgré avoir rechuter depuis car j'estime que ma lutte a commence depuis longtemps et qu'il n'y aurait pas de sens a la faire repartir de zéro. Je ne suis plus après un score de jours a atteindre mais en quelque sorte a la recherche d'un nouveau mode de vie. Qui conjuguerait mon ancien moi et ses séquelles avec le nouveau moi et ses aspirations. Je ne vogue plus vers un idéal de personne a être mais vers un idéal inconnu qui ne sera que construit par moi même. Petite précision au niveau de la masturbation: j'ai dit plus haut que je pense qu'il me fallait l'arrêter, je pense effectivement qu'il me faut arrêter complètement le porn, maintenant pour la mb il me faut l'arrêter dans la façon dont je la consommais, c'est a dire nourrie de fantasmes véhiculés par le porn.J'essaye d'être lucide et je me dit que la chose en soi n'est pas plus dangereuse qu'un fusil accroché au mur, cela dépend de la raison de s'en servir. Et pour l'instant c'est la compulse qui est aux manettes donc je me dois de stopper pour prendre du recul, m'en détacher pour peut être pouvoir un jour (si possible) l'utiliser a "bon escient". Sinon je retourne aux DASA ce soir. Non pas que j'en ressente le besoin mais en tout cas j'en ai le temps. Sait on jamais, je pourrais peut être faire quelques découvertes intéressantes sur moi même.

Bon courage a tous.

Citation : Strider a écrit: Je ne vogue plus vers un idéal de personne a être mais vers un idéal inconnu qui ne sera que construit par moi même.
oui aller vers l'inconnu est la seule voie qui ne soit pas la poursuite d'une image factice créée par l'ego et qui serait à un moment ou un autre son propre empêchement à l'évolution.on ne se fait pas d'image de soi et ainsi on évite le désir d'être qui se double toujours de la peur de ne pas réussir à être (celui qu'on voudrait...) et on évite la culpabilité qui va avec si on échoue...
Salut a tous.

Le sevrage suit son cours aujourd'hui et se passe globalement bien. Je suis assez a l'écoute de moi même et c'est assez efficace. J'essaye également de modérer mon ego pour être ni trop ni trop peu fier de mes progrès et du bon déroulement de mon entreprise de sevrage et pour l'instant ca va.Par contre je me suis penché sur un truc: on dit souvent qu'une addiction en remplace une autre, et que quand on essaye d'en supprimer une, si on ne fait pas ce qu'il faut on a des chances de la retrouver ailleurs...Du coup j'ai essayé de jeter un coup d'œil a mon histoire et j'ai essaye de voir si en ces temps de diète addictive, mon petit cerveau reptilien n'essayait pas bientôt de se remettre a table. Alors mis a part une dépendance sexuelle et affective, j'ai très peu de comportements addict (en même temps c'est déjà pas mal). Je ne bois pas plus que de raison (jamais seul, et quasi uniquement lors de "soirées" pas si courantes que ça...), je ne fume pas (vous l'aurez compris plus haut) et...s'il faut en trouver une autre et bah, je ne passe pas excessivement de temps sur internet (toujours de courtes sessions). Par contre j'ai un passe temps: les jeux vidéos. C'est vraiment un loisir que j'aime pratiquer et qui me procure du plaisir et me détends. Je suis un grand fan de jeux d'aventures et de RPG et pour moi jouer a ce genre de jeu s'apparente a regarder un bon film ou a lire un bon bouquin. Un plaisir sain quoi, un hobby. Maintenant en regardant un peu dans le rétro je me suis rendu compte qu'a une époque (pendant l'adolescence surtout) j'avais une pratique vraiment excessive des jeux vidéos, probablement dépendante (si le terme convient, il y a un peu débat sur le fait de pouvoir considérer les jeux vidéos comme une addiction). Étant ado il m'arrivait de passer des journées entières a jouer (des jeux en ligne surtout, auxquels je ne joue plus désormais). C'était limite mon unique passe temps, je ne me limitais vraiment pas dans ma consommation. Mais a cette époque, je ne savais pas que j'avais une pratique excessive !Ce qui est surprenant par contre c'est que d'une part je n'en souffrais pas (mon travail en cours en patissait mais j'men foutais) et d'autre part des que je partais en vacances et bah souvent c'etait plus rien jusqu'au retour (sans en souffrir non plus). Aujourd'hui il m'arrive encore de jouer mais je ne pense plus avoir une pratique excessive. La par exemple j'ai pas joue sur une console de salon depuis au moins 7 mois et j'en ressens pas le manque du tout. J'ai joue a une console portable mais vraiment lors de courtes sessions ponctuelles (dans les transports,...), par interet et non par dependance.Bref ! pour en venir au fait, je lit depuis quelques temps un bouquin qui a été magistralement adapté en jeu vidéo. Et donc forcement j'ai envie de rejouer au jeu quand j'aurais fini le bouquin. Seulement j'ai remarqué que parfois j'avais VRAIMENT une grosse envie d'y rejouer, limite a me dire "c'est bon, pas besoin de finir le bouquin commence a jouer maintenant" et une sorte d'excitation qui montait. Du coup je me suis dit qu'il y avait un petit problème la dessous, je pense qu'il s'agit surement de ma compulse qui essaie de se manifester au travers d'un autre moyen. Mon problème c'est que j'ai vraiment envie d'y rejouer aussi par plaisir, parce que c'est un jeu que j'adore et que j'ai envie de redécouvrir sous un autre angle après avoir lu le bouquin.Du coup je pense que je vais me lancer dans une petite expérience de maitrise de moi même au travers de la redécouverte de ce jeu. Je sais qu'il y a risque que je m'y jette d'une manière trop excessive mais je vais essayer de me réguler. Je vais décider a l'avance de temps de jeu (pas trop stricts non plus, je bosse pas en ce moment) de genre 2h max et m'y tenir, et de continuer a faire d'autre choses a cote. Histoire d'être sur de ne pas être en train de compulser lorsque j'y joue, d'y jouer vraiment pour le plaisir quoi, rien d'autre. Si je sens que ça déraille j'arrêterais tout de suite. Je fait ça car pour le coup, c'est une chose que j'aime vraiment faire, et qu'il n'y aurait pas de sens a mon gout de m'en priver complétement. A travers cette expérience je veux voir si je peux en avoir une pratique saine et régulée. Je pense que mon utilisation excessive adolescente etait due a un manque d'autonomie, j'ai fait des progrès a ce niveau la et cela pourrait être un moyen de les mettre a l'épreuve. Wait and see j'ai encore quelques centaines de pages a lire sur le bouquin donc j'ai le temps d'ajuster le tir. Avis bienvenus :)Bon courage a tous
sid a dit :C'est là qu'il y a un noeud à mon avis. Il est encore plus difficile d'arrêter un fantasme qu'une consommation de porno. Je ne suis pas sûr que cette tentative d'écrasement de nos pulsions soit possible ni même souhaitable. Il faut par contre évidemment lutter pour ne pas les transformer en réel (viol, prostitution, ...) ou en pseudo-réel (le porno, ...) mais en mb ? [/quote] Je ne dirais pas les choses comme ça. Il ne faut pas confondre pulsion et fantasme. Je crois qu'une pulsion sexuelle est quelque chose de parfaitement normal, lorsqu'elle apparaît dans des circonstances réelles (se mettre à bander en parlant à une jolie femme peut arriver à un homme normalement constitué). Le problème est que la pensée se sert de ce souvenir agréable pour provoquer de nouveau l'excitation. C'est là que, selon notre choix, on peut basculer dans le fantasme (se servir du souvenir pour avoir du plaisir sexuel solitaire), au lieu de se retenir et d'investir cette énergie pour essayer de concrétiser cette relation dans la vie réelle.

On va rétorquer que c'est de la dépendance sexuelle de faire ça, pas forcément, on peut aussi appeler ça amour, désir et amour. Il ne faut pas voir la maladie partout. On pourrait dire aussi qu'on peut avoir des raisons pour ne pas avoir à envisager une relation réelle avec la personne en question. Et bien dans ce cas, ce n'est pas une raison pour céder au fantasme. Il faut faire en sorte de rencontrer quelqu'un d'autre, ou se recentrer sur la relation réelle qu'on vit. Et c'est là où la maîtrise de la pensée et de l'imagination est de la plus grande utilité. Je crois qu'on peut arriver à ne plus fantasmer du tout, sinon aucune spiritualité ne serait possible.

Citation : strider a dit : Par contre j'ai un passe temps: les jeux vidéos. C'est vraiment un loisir que j'aime pratiquer et qui me procure du plaisir et me détends.
Fais attention quand même de te limiter, on a vite fait de perdre beaucoup de temps avec ça, les jeux sont devenus très attractifs en qualité et ça peut devenir un piège tout comme le porno (mais moins dangereux quand même). J'ai pondu un petit topo sur ce sujet à ton intention (tu vas peut-être me regarder de travers après l'avoir lu, mais je dis ce que je pense de la  question avec sincérité). Et après, chacun est libre de faire ce qu'il veut.

Bonne journée à tous.

Citation :Pour la spiritualité impossible avec de fantasmes, pas d'accord du tout. Elle s'y oppose ok, mais c'est cette tentative de contrôle de soi qui la fait naître.

Merci de rectifier, j'ai un peu mis la charrue avant les bœufs en disant : « Je crois qu'on peut arriver à ne plus fantasmer du tout, sinon aucune spiritualité ne serait possible. » Le début de la spiritualité est comme tu le remarques de commencer à lutter contre des tendances qui paraissent  naturelles mais sont en réalité créées de toutes pièces par la pensée, et ne sont qu'une mauvaise utilisation du libre arbitre.

Arriver à un état sans fantasme est un corollaire, le résultat de cette lutte entamée longtemps avant. Ce que j'avais voulu dire c'est : si on ne parvient pas à vaincre le fantasme, cela constituera par la suite un obstacle au développement de la spiritualité, en limitera l'épanouissement. J'aurais dû dire : « Je crois qu'on peut arriver à ne plus fantasmer du tout, sinon aucune réalisation ne serait possible. » Réalisation, c'est-à-dire la découverte de la source en soi qui est l'être réel, tandis que le fantasme ne fait qu'en détourner et empêcher sa découverte. Comme ça c'est plus clair, sans doute. Mais il faut rester conscient que les choses ne sont pas aussi tranchées et que ces concepts sont lents et progressifs, on ne devient pas réalisé du jour au lendemain comme celui qui reçoit un diplôme… on s'y achemine, on s'en approche.

Citation : C'est comme si je disais que le bien n'existe pas parce que le mal existe, alors qu'à mon avis le bien n'existe que parce que le mal existe.
Le Bien et le Mal sont des concepts, une opposition dialectique créée par la pensée qui ne peut se fonder que sur l'existence des opposés dans le jeu de la manifestation... Je ne suis pas loin de penser que le mal n'existe pas ontologiquement, et qu'il n'est que l'absence du Bien comme la nuit n'est que l'absence de lumière… On confond souvent le mal avec l'énergie de Terre, (ou l'énergie des premiers chakras), en opposition avec l'énergie du Ciel qui est perçue comme le Bien. Mais cette apparente opposition doit être harmonisée en nous car ces deux pôles nous sont nécessaires pour vivre.
Très intéressante que cette opposition entre fantasme et spiritualité. Je comprends mieux maintenant pourquoi beaucoup disent que la recherche de spiritualité est une des clés de la guérison. D'autant plus qu'auparavant je rattachais le fantasme a un besoin naturel, alors que maintenant je me vois totalement m'en passer. Je trouve que le fantasme lorsqu'il nous assaille nous parasite, nous empêche de faire autre chose, et même de faire quoi que ce soit lorsqu'on se laisse envahir. Je voyais ma conso de porno et de mb comme venant d'un besoin physique puis psychologique créée. Ce qui n'est pas entièrement faux. Je ne me rendais seulement pas compte que le cavalier de cette monture, c'est le fantasme et sa recherche. Fantasmer sur cette possible vidéo porno qu'on risque de trouver, l'imaginer tellement mieux qu'elle ne sera finalement. Fantasmer sur toutes les femmes qu'on pourrait se faire en allant a cette soirée. Fantasmer sur l'idée qu'on puisse obtenir l'intensité des rapports avec un être profondément aimé avec une parfaite inconnue ou une histoire d'un soir. Mouais, intéressant tout ça.Quand a l'opposition de la spiritualité face a ça, et bien je ne la comprenait pas du fait que je rattachais forcement spiritualité a religion. Alors après je peux me tromper mais j'ai l'impression que la religion est une forme de spiritualité mais qu'il y en a bien d'autres. Personnellement, je me rends compte que mon chemin vers la guérison a commencé par un constat: celui qu'a travers ma dépendance affective et sexuelle, j'avais fini par me perdre moi même. Ne plus savoir qui j'étais vraiment. C'est donc pour me retrouver, retrouver qui j'étais/suis, retrouver cette petite voix intérieure qui me faisait faire mes propres choix, me faisait aimer vraiment,...que j'ai commencer a vouloir guérir. Plus le temps passe et plus j'ai l'impression que cette petite voix remplit de plus en plus mon corps et mon cœur. Plus j'ai l'impression de remplir mes chaussettes, et de ne plus m'observer me détruire. Plus j'ai l'impression de m'écouter (dans un sens spirituel, pas dans un sens égocentrique). Alors je ne sais pas si je me trompe, mais pour moi la spiritualité c'est un chemin de pensée, quel qu'il soit, qui ramène vers son propre soi intérieur. J'ai en ce sens chaque jour l'impression d'être un peu plus spirituel.

 Sinon en ce qui concerne les chroniques du quotidien, tout se passe globalement bien. J'ai commencé a rejouer a ce jeu dont je suis fan, en voulant me limiter mais finalement je n'ai pas grand chose a faire, je me limite tout seul et je me lasse en bien moins de 2h. Mais ça m'a rappelé de bons souvenirs. Par contre je me suis rendu compte que je procrastinait un peu. Il y cet objectif, ce rêve que j'aimerais atteindre coté professionnel, et il se trouve que j'ai a ma disposition depuis un moment quelques exercices qui me permettrait de m'en rapprocher un petit peu. Mais voila, je pense que ça me stresse un peu. Je suis quasi convaincu que la voie que j'ai en tête me conviendrait a merveille, mais faire quelques pas pour m'en rapprocher me stresse. Peur de voir la chose se concrétiser. Peur que ça ne me convienne pas ou que je n'en soit pas a la hauteur. Ce genre de chose. Du coup c'est décidé, je vais les faire ces exercices ! Bon je me lance demain pour le coup (plus trop le temps aujourd'hui), je vais me forcer un peu la main au début, mais je suis sur que je me remercierais plus tard. Bon courage a tous.

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