Dépendance sexuelle

Version complète : Voyage a la (re)conquete de soi (Sevrage de Strider)
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Je ne sais pas si c'est que du à cet ami. Mais je pense que l'influence joue, pour moi c'est sûr. Il ne faut pas croire, mais ce que ton entourage fait, te dit te reste tout de même en tête... Pour ma part, je peux comprendre que ce soit "normal" à un certains âge de regarder des pornos. Je veux dire, on est petit, on découvre notre sexualité, on veut savoir ce que c'est, découvrir d'autres choses, c'est comme un nouveau jouet... Mais à partir d'un moment où on grandit, on commence à avoir des relations plus ou moins sérieuses avec un/une petit/petite copain/copine... Je pense que ce n'est plus normal. Surtout quand la collection ne fait qu'augmenter. Pour ma part, je connais quelqu'un qui avait 500Go de films pornos etc. Et je n'exagère pas malheureusement. Je veux dire par là qu'avec sa collection, il remplit mon DD externe, alors que j'ai des musiques etc. dessus pourtant il n'est pas rempli O_o...Contrairement à ce que des personnes disent, je pense qu'il y a beaucoup plus de sex addicts que l'ont croit. Aujourd'hui, plein de personnes banalisent le porno, en disant : "Ouais c'est normal après tout.","On est des mecs, ça fait plaisir de se taper une queue de temps en temps."... Pourtant, c'est la société qui définit se phénomène comme normal, mais est-ce que ça l'est vraiment ? Sincèrement je ne pense pas... Car quand des gamins découvrent des pornos à même pas 10 ans etc. Est-ce vraiment bien ? Pourquoi découvrir la sexualité d'une manière aussi malsaine, alors qu'il est possible d'en parler sérieusement avec quelqu'un. Le problème c'est qu'aujourd'hui, on voit souvent le sexe pour le sexe... Mais pas ce qu'il y a derrière, comme une complicité avec une personne, un bon moment, voir la reproduction etc. Je suis d'accord que le sexe peut être un plaisir, mais il n'est pas un produit de consommation, il requiert le respect de l'autre, une complicité etc. Si une personne consomme sans arrêt du sexe sans comprendre cela, à mon avis c'est excessif et nuisible... Donc ça ne peut apporter qu'une mauvaise influence sur l'entourage (surtout sur les personnes qui veulent stopper la consommation du porno de manière compulsive, les enfants etc.).J'espère que je ne me suis pas trop écarté du sujet. En gros, je pense que la relation avec ton ami a joué, mais qu'il y a également d'autres choses à prendre en compte. Enfin, il n'est pas le seul fautif. Même s'il doit avoir un problème dans le sens où il regarde beaucoup de pornos gays et qu'il se dit hétéro... Quand j'y pense être addict gay doit être encore plus dur, car il est plus difficile de se confier et il est encore plus tentant de se mentir et de mentir à son entourage. De plus la sexualité avec une femme ne comble pas forcément les désirs...
Je suis completement d'accord avec toi, je pense qu'enormement de gens sont sex addicts sans s'en rendre compte, du fait de la banalisation de la pratique. "C'est normal apres tout, je suis un homme, j'ai des envies faut que je me soulage." Autant d'excuses qu'on nous fournit pour pouvoir se vautrer dans la dependance sans se sentir mal. Je me sens bizarre a propos du fait que cet ami soit surement sex addict: avant j'aurais pense "Je suis passe par la, il faut que je l'aide a ne pas faire les meme erreurs que moi". Mais je ne me sens pas pret a donner des conseils. Et je ne veux pas aider quelqu'un a mon detriment, pour l'instant je pense qu'il a eu une influence nefaste sur mon sevrage, de par sa complaisance dans la dependance. Du coup je ne veut pas trop m'y frotter avant d'etre suffisament fort et arme. Sinon aujourd'hui est un grand jour: pour la premiere fois de ma vie j'ai enfin confie ma situation de dependant a un ami. Wow, c'est un grand pas pour moi, je me suis toujours dit que je ne le dirais jamais, meme pas a ma future femme. Et la c'est fait, il a ete tres comprehensif et je pense que cela n'a pas change son opinion sur moi, il m'a meme apporte tout son soutien. Je pense que je vais avoir un peu honte de lui parler dans les prochains jours sachant que desormais il sait, mais ca me fait aussi bizarre de penser que maintenant il sait tout, que je n'ai plus rien a cacher. Je ne peut guere etre plus honnete envers moi meme et les autres. On verra ce que ca change de l'avoir dit, mais on se sent tout de meme bien apres.
3e jour. Beaucoup de changements ces derniers jours. Je n'ai vraiment plus envie de retomber dans la dependance depuis que je me suis confie a mon pote. C'est un peu comme si je m'etais aussi engage a ne plus etre dependant qupres de lui maintenant. Et je ne trahirais pas sa confiance. On en a pas reparle depuis, mais je sais qu'il sait et c'est ce qui compte. Apres j'essaye de ne pas me reposer a 100% sur lui non plus, apres tout c'est mon combat et ma guerison, puis la dependance affective guette aussi. Enfin bon 3e jour et je continue ma route.
Bonsoir a tous. De retour sur mon post. Je ne changerais jamais, toujours l'habitude d'ecrire regulierement puis pouf ! plus rien pendant plus d'un an. C'est le moment de faire un petit bilan.Alors cette annee ecoulee a ete etrange. Je n'ai pas ete en sevrage continuellement, ca c'est sur, mais je n'ai pas ete en rechute continuellement non plus. J'ai essaye de dompter mon comportement sexuel, de le soumettre a ma volonte. Tant bien que mal. Je me suis rendu compte en relisant ce sujet que j'ai quand meme evolue depuis l'annee derniere.

J'ai essaye de faire des progres du cote dependance affective et je pense en avoir fait, je suis moins susceptible et j'ai moins de sautes d'humeur avec mes amis et ma famille comme je pouvais en avoir auparavant. En fait je me suis dit qu'il fallait que j'arrete d'avoir des reactions excessives, c'est une chose d'avoir un grief contre quelqu'un, c'en est une autre d'accuser les autres de son malheur / mal-etre. Je crois l'avoir compris.Cote comportement sexuel c'est autre chose. J'eprouve parfois de grosses difficultes a reprimer mes envies de porn ou de masturbation lorsque je suis tout seul, d'autres fois ca va. C'est en general lorsque des evenements me mette dans une situation d'insecurite ou de stress ou de tristesse que j'essaie de faire passer par la compulsion. Il y a aussi cette periode maudite de Septembre / Octobre ou, allez savoir pourquoi, je me retrouve toujours en position de faiblesse face a mon cote addict.

En fait depuis quelques temps j'essaye de renouer avec moi meme, de relier la personne addict au reste de ma personalite, de ne faire plus qu'un avec moi meme. Je ne sais pas si j'arrive a etre clair, mais auparavant j'avais tendance a vouloir rayer definitivement de ma vie et de ma memoire mon addiction au porno et a la masturbation. Maintenant j'essaye d'accepter cette part de moi meme, de mon histoire et de ma personalite, mais j'eprouve quelque difficultes du fait que jusqu'a maintenant j'ai fait face a tout ca par moi meme, seul. Du coup je gere mon addiction d'un cote, et ma vie de l'autre, et j'ai besoin d'effacer cette dichotomie. Peut etre en en parlant physiquement avec quelqu'un, avec d'autres dependants ou meme avec un psychologue (moi qui y etait oppose avant je me sens pret maintenant). J'en avait bien parle a un ami avant, mais au final balancer ses problemes a la tete des autres n'aide pas forcement a les resoudre, il faut s'adresser aux bonnes personnes.Du coup j'ai pense aller a une reunion DASA pres de chez moi, pour voir. J'ai deja envoye un mail et j'attends une reponse desormais. Une experience toujours bonne a prendre. Je garde l'option psy dans ma botte, c'est un peu plus complique et je n'en connais pas (alors des bons encore moins).

Voila la route est encore longue, mais en y mettant du mien j'espere voir la lumiere bientot....Bon courage a tous

Strider a écrit: En fait depuis quelques temps j'essaye de renouer avec moi meme, de relier la personne addict au reste de ma personalite, de ne faire plus qu'un avec moi meme. Je ne sais pas si j'arrive a etre clair, mais auparavant j'avais tendance a vouloir rayer definitivement de ma vie et de ma memoire mon addiction au porno et a la masturbation. Maintenant j'essaye d'accepter cette part de moi meme, de mon histoire et de ma personalite, mais j'eprouve quelque difficultes du fait que jusqu'a maintenant j'ai fait face a tout ca par moi meme, seul. Du coup je gere mon addiction d'un cote, et ma vie de l'autre, et j'ai besoin d'effacer cette dichotomie. Peut etre en en parlant physiquement avec quelqu'un, avec d'autres dependants ou meme avec un psychologue (moi qui y etait oppose avant je me sens pret maintenant).[/quote]

N'attends pas trop pour voir un psy, comme certains qui perdent des mois et des mois. C'est un bon entraînement pour pouvoir en parler à quelqu'un. Et après à d'autres. Maintenant je peux en parler sans honte, a des ami(e)s intimes, parce que même si mon contrat de sevrage a dérapé parfois, il existe, et quand je parle de mon addiction, j'en parle au passé.  « J'allais sur des sites porno » ça fait plus sérieux que «  j'y vais toujours » parce que tu te présentes à l'autre comme un gagnant pas comme un perdant… on ne va pas te juger sur tes actes passés, si tu n'es plus dans la honte. Mais on te jugerait sur celle-ci, si tu en montrais ; et tu en aurais si tu te laissais couler sans lutter… bonne continuation…

Ps : je ne suis pas certain du tout qu'on puisse effacer la dichotomie qu'il y a entre notre être physique et notre être spirituel. On peut au mieux les harmoniser, mais ils resteront toujours dissemblables, c'est le paradoxe des esprits incarnés.

Salut Fritz,Effectivement je ressens le besoin de parler de ma dependance a quelqu'un, mais au dela d'en parler, je veux surtout m'adresser a quelqu'un qui connait ca, pour l'avoir vecu ou pour l'avoir etudier. J'ai deja parler de ma dependance a un ami, chose qui m'a fait du bien, mais maintenant je pense qu'il faut que j'obtienne de l'aide et non du soutien. De plus je ne veux pas balancer mes problemes a la tete des autres en attendant qu'ils les reglent a ma place, je veux agir par moi meme mais avec des conseils. Te fais-tu suivre par un psy toi meme? Comment en choisir un bon? Sinon je ne suis pas sur d'avoir compris une partie de ton post: Tu dit parler de ton addiction au passe a tes amis, est-ce juste a tes amis ou la considere tu toi meme comme passee?De plus je ne suis pas sur qu'on soit jugés sur la honte que l'on eprouve ou non mais plutot selon les tabous de la personne qui l'apprend. Une personne tres prude sera forcement plus choquee et reprouvera plus la chose qu'une personne plus ouverte psychologiquement. Du moins je pense, mais au final cela n'a pas vraiment d'importance, si je n'ai pas honte ce n'est pas parce que mon entourage est comprehensif. Si je n'ai pas honte c'est parce que je sais que je fait de mon mieux pour essayer de vaincre cette dependance et de reprendre le controle de moi-meme. Je ne reste plus assis a attendre que ca passe comme durant mes premieres annees de dependance et c'est ce qui me rend fier.J'ai parcouru un de tes premier post et j'ai aime ce que tu as dit sur la vacuite, dans mon cas c'est ca: je me jette dans le porno lorsque je suis seul et inactif. Par peur de ne rien faire. Par peur du vide. D'ailleurs c'est une peur qui se retrouve ailleurs, si j'apprends que je vais avoir un long trajet, ou une longue periode d'attente je pense tout de suite a des dizaines de manieres de m'occuper par peur de m'ennuyer, peur de ressentir la solitude peut etre. Peur du vide, de se retrouver face a soi meme. Je ne sais pas mais en tout cas c'est interessant de considerer les choses sous cet angle la.

Sinon je n'ai toujours pas de reponse des DASA, je pense me pointer a leur reunion de toute maniere, meme si je prefererais que quelqu'un soit au courant de mon arrivee. On verras.Pas de rechute depuis hier et pas d'envie qui s'est fait ressentir. J'ai vu cette image aujourd'hui en tuant le temps sur le net et ça m'a fait sourire.

Bon courage a tous

J'ai consulté un psy pendant 2 ou 3 ans il y a quelques années pour pouvoir aborder ces questions avec quelqu'un car j'étais totalement emmuré sans fenêtre et il n'y a rien de pire. On n'est plus capable de relativiser et se voit comme un monstre (avec l'ego qui ressasse son indignité comme il ressasserait n'importe quoi pourvu que ça parle de soi-même). Je dirais que quelque soit le degré de compétence du psy face au problème addictif, c'est une aide rien que par le fait qu'on ose enfin en parler (mon psy consultait aussi du popo à l'occasion et ça créait une sorte d'empathie, je ne me sentais pas jugé par un mec « parfait » mais aidé par un être humain qui avait à affronter les mêmes tentations). Le choix du psy est simple : en consulter plusieurs et aller là où on se sent le plus en confiance. J'ai justifié d'intervenir sur un site de cyberaddicts (en parlant de mes activités avec ma meilleure amie) en disant que « à une époque » je consultais des sites x, et que maintenant je me consacrais à une mission d'aide auprès de ceux qui rencontrent ce problème. C'est pour moi une avancée d'en parler de cette façon, et de me convaincre aussi que je suis guéri (autosuggestion qui diminue la peur de rechuter – facteur non négligeable de rechute), puisque il y a seulement deux mois je n'aurais même pas osé aborder la question. Je pense que la possibilité d'une rechute pour une personnalité addictive n'est jamais exclue totalement (pour le porn ou même l'alcool ou d'autres dépendances comme le tabac, les médicaments, etc.) dans la mesure où la rechute arrive souvent dans les périodes difficiles où on ne se sent pas capable d'affronter et gérer un trop plein de négativité (problèmes de couple, rupture, deuils, difficultés professionnelles, procès, maladies, vexations, accidents, etc. etc. etc.) La honte (émotion à laquelle s'identifie l'ego) est encore une façon de se prendre pour quelqu'un d'hyper important puisqu'on considère que sa propre misère est la chose la plus abominable du monde, etc. sans se rendre compte qu'en mettant ceci en avant, on met une barrière infranchissable entre soi et les autres. Personne n'est attiré par quelqu'un qui a honte. Alors le fait de ne plus culpabiliser, est certainement un symptôme important de guérison. Comme disait quelqu'un : le plus important est l'intention. Si on fait tout ce qu'on peut pour résister au démon jour après jour pendant des mois, on est sur une voie de guérison et la honte et le mépris de soi sont très largement bannis, l'estime renforcée, ce qui nous donne une ouverture plus large pour des relations extérieures. Il faut rester conscient que un homme jeune (surtout s'il ne fait aucun travail intérieur au niveau de l'énergie) ne peut rester sans éjaculer très longtemps. Ce n'est pas un problème de compulsion ici, c'est physiologique. J'avais  abordé le problème dans un post précédent, alors je copie colle ceci :
Citation : Il ne faudrait pas non plus confondre éjaculation et compulsion, ce sont deux choses différentes. Les hommes sont programmés biologiquement pour éjaculer, il ne faut pas l'oublier non plus. On peut certes minimiser les pertes d'énergie mais il ne faut pas non plus sombrer dans un intégrisme illusoire et dangereux. Il faut étudier afin d'affiner ses conceptions sur ce sujet vaste, difficile, mais passionnant… Ce qu'il faut quitter c'est la volonté négative de plaisir-fuite, pas le fait d'avoir une activité sexuelle inévitable même si elle ne se manifeste que par des pollutions nocturnes. Aller contre la biologie est vain et dangereux. Ainsi on peut arriver à dire une chose et son contraire selon l'angle d'analyse des choses et c'est l'occasion de nombreux malentendus…
et ceci [quote] Mantak Chia cite un extrait du http://fr.wikipedia.org/wiki/Rapports_Kinsey dans le livre « Les Secrets Taoïstes de l'Amour » culture de l'énergie sexuelle masculine.

Selon cet extrait le rythme moyen des éjaculations « physiologiques » des américains serait (en 1949) de :

Age                 nombre moyen d'éjaculations par semaine
Puberté-15     3,17
16-20              3,30
21-25              4,14
26-30              3,51
31-35              2,90
36-40              2,42
41-45              1,95
46-50              1,80
51-55              1,54
56-60              1,09

(Dans le livre http://livre.fnac.com/a1667829/T-C-Boyle...s-inities, http://fr.wikipedia.org/wiki/T._C._Boyle raconte de façon romancée les conditions dans lesquelles le docteur Alfred Kinsey a opéré la quête énorme de témoignages qui lui ont permis de constituer ses rapports.) Voilà donc de quoi essayer de se rapprocher de l'évaluation d'un critère de « normalité » qui n'est qu'une statistique et rien de plus. Il est facile de voir qu'un addict dépasse très largement ces normes et que par contre un pratiquant du « kung fu séminal » (selon les termes de Mantak) se situe très nettement en dessous de ces mêmes normes.
Tres interessant ces rapports Kinsey, du moins les chiffres que tu en montre. Au debut de ce topic, je me plaignais d'avoir trop de reves erotiques et pollutions nocturnes, chose qui me semblait tellement injuste a l'epoque parce que je considerais que je faisais tout bien, j'etait en sevrage depuis un bon moment et je comptais tenir la route, s'il n'y avait pas eu ces petits desagrements pour me rappeler que malgre tout le corps a toujours besoin d'evacuer. Ce besoin je crois que je l'ai compris maintenant, je ne suis plus dans l'optique de me priver totalement d'activite sexuelle solo. Le probleme que j'ai maintenant, c'est d'identifier lorsque ca tient de la compulsion ou d'un desir pour ainsi dire "sain". Car la limite est fine et on a tot fait de transformer un desir sain en un desir compulsif. Ce qui est sur, c'est que je n'ai pas besoin du porno. Je n'ai pas besoin de me bourrer la tete avec des images de fantasmes qui ne sont pas forcement les miens, et qui en y repensant ne me mette que des batons dans les roues, sur mon chemin vers la guerison.Je pense egalement que mon addiction a evolue. La ou auparavant, elle arrivait un peu n'importe quand,(quand je m'ennuyais, quand je me retrouvais seul a la maison et que du coup, je ne pouvais pas passer a cote de l'occaz'...) maintenant cela m'arrive plutot dans mes moments de faiblesse, quand je stresse, suis inquiet ou triste, comme une sorte d'echappatoire. J'essaye de voir cela comme un progres, car cela reduit quand meme les occurences.Sinon je vais a ma premiere reunion DASA demain. Ca m'as foutu un peu la trouille de me dire que j'allais devoir parler de tout ca IRL. Du coup j'ai rechute. Typique.La route est longue mais la lumiere est au bout du tunnel.Et merci pour les infos fritz, j'ai trouve ca tres interessant.
Voila, j'ai participe a ma première réunion DASA aujourd'hui. Plutôt bonne expérience, parler de ce problème en personne fait du bien. J'ai été tout de suite très a l'aise avec les autres dépendants et finalement ce n'est pas si dur de sauter le pas. Pouvoir parler librement sur le sujet sans crainte d'être jugé. Faire tomber le masque. Pouvoir être vu dans ses bon cotés mais aussi avec ses failles. Entier quoi. Et puis écouter les expériences des autres est intéressant aussi. Se retrouver dans les propos de quelqu'un d'autre, partager différents point de vue et vécus. Bref je pense y retourner bientôt et je recommande a tous ceux qui auraient peur de sauter le pas. Honnêtement on ne risque rien et ça vaut le coup.Sinon aujourd'hui je me sens bien. J'étais angoissé a l'idée d'aller a cette réunion hier, mais au final je suis bien content d'avoir sauté le pas. Je me dit que je fait tout ce qui est en mon pouvoir pour lutter contre cette dépendance qui m'afflige. J'ai pris conscience qu'on en guérit pas vraiment, mais je veux au moins passer outre. Passer ce chapitre ou elle me freine, tourner la page et passer au chapitre ou au contraire elle me booste. Ou mon combat contre elle m'aide a surmonter les autres défis que la vie me réserve. A vivre avec sans en pâtir.Je me suis aussi rendu compte que j'étais plus dépendant affectif que je ne croyais. La dépendance affective, toujours liée a la dépendance sexuelle. Mais je me suis aussi rendu compte que j'avais déjà commencé a lutter contre elle , et j'en suis heureux. Ne pas attendre trop des autres, ne pas considérer l'autre comme un médicament pour soi même. J'ai aussi pris conscience ce matin que ma dépendance affective pouvait peut -être venir d'un "traumatisme" (le mot est un peu fort) de mon enfance. Peut -être voulais-je chercher dans mes relations amicales masculines l'estime et la reconnaissance de ma valeur que je pensais ne pas trouver chez mon père. Hum.Enfin bref, la route est longue mais je sens que je suis sur la bonne voie. Petit a petit je suis de plus en plus honnête avec moi-même, et j'aime ça.Bon courage a tous.
Salut,Juste pour te dire que je me retrouve beaucoup dans ce que tu as pu vivre, je comprends pas mal de choses. Il y a évidemment des différences dans les comportements ou la perception, mais la façon de vivre les choses me semble équivalente.Je compte aller à ma première réunion DASA dans deux semaines, et suis convaincu que le fait de partager cela IRL n'a pas le même impact qu'au travers de son écran (d'ailleurs est-ce que cela ne pourrait pas nous amener à une autre forme d'addiction, celle du net ?).Bon courage à toi Smile
Sébastien 
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
URLs de référence