Dépendance sexuelle

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Salut Nuage,Biensûr que non : cette thérapie, je ne vais pas la lâcher : c'est ma plus grande bouée de secours et sans doute l'issue de sortie de ma dépendance affective/sexuelle...pour ce qui me concerne.En 25 ans, j'ai vu 5 psy : j'ai toujours abandonné, par lâcheté, n'osant dire á mon thérapeute que le déroulement de la séance ne me convenait pas : c'est con, mais c'est ainsi (j'ai préféré fuir): putain de dépendance affective...quand tu me tiens par la main et les couilles, dirais-je !Pourtant on est censé tout dire à son interlocuteur de thérapeute, n'est-ce pas ? Pas peur de les décevoir, je n'ai jamais osé leur dire ce qui me convenait...là, j'ai particulièrement manqué de couilles !Aujourd'hui, l'âge aidant et bien déterminé à m'en sortir, je me dois d'aller au bout et d'oser dire à ma psy ce qui ne va pas...ce que j'ai déjà réussi à faire la fois dernière.Mais cela ne suffit pas à enlever mes doutes quant à savoir si elle est le bon interlocuteur ou pas. Ce que je ressens vis à vis d'elle est encore partagé ; je me laisse encore quelques séances pour me prononcer définitivement.Quant à l'humour, j'ai quelques réticences à l'employer lors des séances : certes, l'humour a de véritables vertus thérapeutiques et il est bon de ne pas trop se prendre au sérieux. Mais à l'heure actuelle, ce que je cherche à régler laisse peu de place à l'humour...je patauge tant qu'il m'est encore difficile de faire de l'humour : peut-être qu'avec le temps, cela viendra.En tout cas, je ne veux pas lâcher la thérapie tout comme mon programme de sobriété qui tous 2 font partie de mes plans vers le chemin de la liberté.bon vent à toi !
C'est l'histoire de 2 cerveaux...dont l'1 consomme l'autreDévitaliser mon cerveau addictif, malade, pathologique : voilà l'objectif de mon sevrage.Pour cela, éviter de le nourrir en lui fourgant sa dose, tout ce qui se rapproche de la sexualité...excepté pour les relations avec ma compagne.Cela risque d'être long et pénible car il va falloir vivre l'expérience du vide, du manque, du silence. Combien de temps dans ce ce no man's land, cette prison... avant d'apercevoir la petite lumière ?Un cerveau addictif pompe beaucoup d'énergie...trop, au point que mon cerveau sain ressent du vide.Se séparer de sa bouée artificielle, celle qui, au départ, ma empêché de me noyer mais qui aujourd'hui m'est insupportable car honteuse, culpabilisante et destructrice.Faire le chemin inverse par un sevrage radical pour décourager et éteindre jour après jour, les tentatives du cerveau addictif.Demain, j'attaque mon 100è jour de sevrage. Je ne vais pas me mentir à moi-même : les progrès sont minimes alors que les tentaions demeurent. Le cerveau addictif n'abdique pas comme cela. Il rode, me tourne autour, cherche à me (re)montrer des images.Résister, encore, toujours et longtemps.L'autonomie, l'individuation, la liberté passe par la rupture du lien à la dépendance.
4 mois de sevrage. C'est bien. Je me sens mieux. La tranquilité d'esprit n'est pas encore régulière mais cela devrait venir avec le temps. Disons que le fait de ne plus nourrir mon cerveau pathologique a pour conséquence de réduire mes tentations et pulsasions. C'est régime sec pour le cerveau malade !Je me sens plus libre par rapport aux choses du sexe : je suis satisfait de respecter mon programme de sobriété ; ainsi je me respecte davantage car j'applique jour après jour ce dont je souhaite ardemment, à savoir me libérer de cette consommation excessive de sexe.Certes, le chemin est encore long et je redoute le retour du baton. Je suis à la maison pour une année car je m'occupe de ma petite fille. Il n'y a donc pas trop de stress et de frustations liés au boulot donc moins de tentations de me réfugier dans le visionnage du porno afin de soulager ces effets négatifs du taf.Jour après jour, je vais poursuivre ce chemin entamé depuis maintenant 4 mois.Les relations sexuelles avec ma compagne sont parfois plus intenses : mais ce n'est pas toujours le cas. Mine de rien, la dépendance au sexe rend grandement égoiste. Il me faut donc apprendre à partager davantage avec elle et rechercher plus souvent son plaisir. Heureusement, je n'ai pas trop de problèmes de désir. Ma prochaine lecture pourra peut-être m'y aidé : "cultivez l'énergie sexuelle masculine".Je viens de terminer le livre d' Orroz :  il y a, à mon sens, un peu trop de témoignanges dans ce livre. Un peu décu par le contenu...Maintenant, je tire aussi mon chapeau à Orroz d'avoir eu l'intelligence d'ouvrir un tel site.Je ne participe plus trop aux diverses discussions du forum (non pas que je le faisais régulièrement auparavant), mais je préfère consacrer mon temps aux diverses lectures relatives à la dépendance et au développement personnel. De plus, J'écris aussi souvent que possible : c'est un moyen - du moins je l'espère- de reprendre possession de moi. Toutes ces notes sont consignées dans un carnet qu'il me faut toujours planquer car ma compagne n'est pas au courant de toute cette "sale" histoire relative au sexe.J'ai vraiment peur qu'elle découvre tout cela. Je dois filer : rdv chez la psy oblige : 10ème séance.Demain, j'en vois une autre, spécialisée dans la thérapie comportementale cognitive.Bon courage à toutes et tous.
 
Ma compagne et ma petite fille sont parties pour 1 semaine en vacances ; aussitôt, mon cerveau malade refait surface et essaye de me tenter en me rappelant divers souvenirs sexuels et me pousse à la consommation.Avec mes 5 mois de sevrage et le travail chez mes psys, je suis cependant un peu plus armé pour lutter contre ces tentations.N'empêche que cette semaine ressemble à une nouveau test ; à moi de ne pas tomber dans le piège tendu par mon cerveau pathologique..jour après jour.Bon courage à toutes et tous
En tout cas tu m'inspire... Tu es serieux et concit. Exemple à suivre donc.
La journée n'est pas encore terminée...mais je tiens mon sevrage. Je ne pensais pas que les tentations seraient si nombreuses en ces temps où je me retouve seul pour une petite semaine.Quand ma petite famille est là, je suis bien plus serein car bien moins perturbé par mon cerveau malade.En fait, il est juste en veille et se réveille quand je suis seul. Quitte à se répéter : surtout ne pas l'activer. Il est encore loin d'être désséché.Ce que j'ai créer, je peux le dé-créer...en appliquant d'autres schémas et comportements.Je sais bien que le sevrage n'est qu'1 outil de notre guérison, mais un outil indispensable.Après, on passe à l'étape suivante qui consiste à se reconstruire..et là, y à du boulot, mais l'effort en vaut la peine car il permet de se retrouver et de reprendre contact avec soi.A ce jour, je ne sais toujours pas avec certitude pourquoi j'ai utilisé le sexe comme bouée artificielle : il y a bien quelques pistes ou hypothèses mais rien de transcendant...l'inconscient résiste et ne lâche pas grand chose...En attendant, jes souhaite avancer et me libérer de ses vieilles casseroles qui m'enferme dans la spirale de l'échec..ne pas les nier, certes, mais se forger un autre mode de fonctionnement pour exister.Bon courage à vous
La solitude te rappelle inconsciemment un manque et comme tu as pris l'habitude de combler le sentiment de manque par le sexe, le lien est vite là.Essayons de trouver, dans un premier temps, une autre stratégie pour contourner notre problème et dans un 2ème temps, si on peut,  affrontons-le de face.Bon courage  pour cette semaine !Sept 
Salut Sept,C'est effectivement la théorie du manque ou du vide développée notamment par Sylvie Tennenbaum, une psychothérapeute (elle a écrit "Vaincre la dépendance affective").Selon elle, toutes les formes d'addiction sont les conséquences d'1 dépendance affective pathologique : l'insécurité affective (exemple : nos parents nous ont-ils signifié ou montré que l'on avait de l'importance à leurs yeux) ou une sépararation douloureuse ou compliquée d'avec la mère peuvent être à l'origine de cette dépendance.On remplit alors 1 vide affectif pour compenser...nous, on a choisit le sexe comme compensation alors que d'autres se réfugient dans l'alcool, la drogue, les jeux...etc. Le choix du produit n'est certes pas anodin et répond à une logique ou une démarche que notre inconscient pourrait sans doute éclairer.Ce n'est qu'une théorie qui a un certain écho en moi : il y en a biensûr d'autres...

Je viens de terminer la lecture du livre d'hélène Roubeix : "De la dépendance amoureuse à la liberté d'aimer". L'auteure est psychothérapeute (formée à l'école de PNL humaniste).Je précise que ne je ne vis pas dans la fusion avec ma compagne, mais comme l'explique l'auteure, toute dépendance pathologique traduit une carence affective liée très souvent à la petite enfance et amenant des déficits dans la construction de son identité.En synthétisant énormément et en cherchant à respecter cependant son analyse, voici son discours : il y a en nous une part (l'enfant intérieur) qui souffre et qui a besoin de l'autre ou d'1 objet addictif pour exister.A nous, avec notre part adulte, d'accueillir avec bienveillance cette enfant intérieur pour le guider vers l'autonomie et la liberté. Lui donner la possibilité de retrouver sa place.Cette part de nous, héritage du passé, prends le pouvoir à l'intérieur de nous et occupe parfois toute la place. C'est souvent elle qui téléguide nos comportements...compulsifs entre autres...et je dirais `à l'insu de notre plein gré"..pour singer notre cher Richard (les inconditionnels de la petite reine le reconnaîtront)Apprendre à aimer son enfant intérieur, le protéger en construisant nous-mêmes notre propre mère et père intérieurs : c'est un travail de construction, de création de nouvelles ressources.Remplir par un objet addictif n'a d'autre fonction que de nous anesthésier, nous faire oublier le drame de notre vie. Apprendre à se donner à soi-même ce que personne d'autre ne peut plus nous donner l'amour, la reconnaissance, l'écoute, la tendresse (donc faire le "deuil" de ses parents qui n'ont pas su -souvent inconsciemment - nous aimer comme nous l'aurions souhaité).Construire un lien avec soi-même en recontactant son passé douloureux pour savoir ce qui nous a réellement manqué.Voilà pour ces quelques réflexions...je pars à la recherche de mon enfant intérieur..ce qui ne sera pas une sinécure...mais considérons aussi que c'est une chance de pouvoir se (re)construire et comme toute opération de ce genre, les travaux ne se font pas en un jour.

Ma semaine "test" touche à sa fin : demain, je vais récupérer ma compagne et notre petite fille qui étaient parties 1 semaine en vacances.A cette minute ou j'écris ici, Je n'ai pas craqué et cédé aux appels de mon cerveau pathologique...qui s'est comme remis en marche lors des deux premiers jours d'absences de mes 2 amours. Puis progressivement, puisque je lui ai supprimé sa gamelle, son joujou, son doudou ou encore sa récompense, ce cerveau malade m'a plus ou moins laissé vivre sereinement.Je suis content d'avoir repoussé ses offres fumeuses...cela fait du bien de réussir quelque chose dans la vie alors que j'ai plutôt  l'habitude de vivre et nourrir l'échec. Mais la journée n'est pas fini et demain n'existe pas. Tout cela pour dire que je dois rester vigileant.Hier soir j'ai assisté à ma première réunion DASA : je sais que ce qui a été dit au cours de celle-ci, doit rester confidentiel ; néanmoins, j'évoque un point me concernant.En fin de réunion, le modérateur demande d'exprimer -à qui le veut bien - et en 1 laps de temps très court, ces "menaces" et "espoirs" par rapport à la dépendance.Je ne suis pas satisfait de certains arguments que j'ai mis en avant:Au sujet des menaces, j'ai dit que les 2 filles présentes à la réunion représentaient des menaces potentielles pour moi...ce qui est faux...quand j'ai dit cela, c'était simplement mon cerveau malade qui s'exprimait et qui voyait en ces 2 filles des possibles aventures sexuelles.Elles n'y sont pour rien et en tout cas, aucunement responsable de mon état et surtout pas disponible pour moi (comme c'est le cas dans la porno).Après coup, j'aurai préféré dire que c'est plutôt mon cerveau malade qui représente LA menace et qu'a partir du moment où je laissais l'excitation s'emparer de mon esprit, les dés seraient jetés.Quand à l'espoir, j'aurai pu aussi dire tout simplement, qu'il est incarné par moi-même (en toute modestie) : ce que j'ai crée, je peux le décréer ! J'ai le choix de changer mes comportements et de refuser à jouer la victime.Ce n'est que moi qui peux aujourd'hui, me donner l'amour et la considération que je n'ai sans doute pas eu dans ma petite enfance.Sinon, j'ai apprécié les échanges entre nous, facilités par la petite taille du groupe : les témoignages sont tous forts du point de vu émotionnel.Ce matin, 4h de vélo avec mon club...et un punch que je ne soupconnais pas avant de poser mes fesses sur la selle. Comme quoi, le sevrage, dans sa durée (encore toute relative)  apporte de l'énergie autant physique que psychique.Sur ceux, après l'effort, la récompense...bon chocolat à toutes et tous.
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