Dépendance sexuelle

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Une porte ouverte, non. C'est je crois un des leviers sur lesquels on peut essayer au moins d'agir. Ce n'est pas "une vieille notion qu'on rabâche sur le forum". Le sevrage est un exercice permettant de désembrumer l'esprit, lever un coin de voile, voir qu'il faut voir en soi et penser autrement? Oui. Mais ce n'est pas tout. C'est aussi se projeter "de force", en tous cas sans en examiner tous les tenants et les aboutissants parce que sinon on ne commence jamais parce qu'il reste comme par hasard toujours des arguments à explorer... Alors que si on s'y projette, on voit où on est. Cela rejoint cette notion que j'assène souvent, de "faire un pas de côté et regarder à nouveau autour de soi et en soi, avec un angle de vue légèrement différent, pour voir si ses certitudes sont bien fondées ou limitées par une vision qui manque d'horizon et de diversité".Pour combattre ses propres idées reçues, parce que les idées reçues qu'on s'est forgées sont celles de la dépendance. On est tous d'accord ici que les femmes ne sont pas des kleenex ou des images pour nous exciter, consciemment, et puis on rechute parce que même si on est d'accord avec cette affirmation, on ne s'est pas déplacé en nous-mêmes pour y regarder encore et voir tout ce que cela confirme, implique etc. La réflexion qui mène à vouloir ne plus voir les femmes qomme objets de plaisir, ou le sexe ou ce que vous voulez, ne résiste pas quand elle se confronte au schéma archaïque qu'on s'est forgés. Donc pour sortir du schéma, il faut sortir de son fauteuil, il faut se déplacer et se confronter à une autre façon de voir, de se voir, de vivre etc. Donc projeter dans le concret. Le conseil de "se bouger le cul", pour des procrastinateurs comme nous, comme pour des dépresifs (encore nous...), il est mauvais. Sauf qu'il veut dire ce que je viens de décrire. Il ne veut pas dire "démerde-toi pour aller mieux", il veut dire "bouge un peu et regarde encore, change d'angle, change quelque paramètre et regarde encore"... Ne pense pas ton sevrage, vis-le. C'est ce que je fais depuis trois jours maintenant. Et ça marche. Tous les moyens sont bons. Tu ne peux pas e battre contre ton cerveau ou tes pensées, mais tu peux te leurrer en échange de ce qu'il te leurre. Tu peux le mettre devant le fait accompli, devant un sevrage en route avant qu'il ait le temps de dire "mais...". C'est en fait un peu un prolongement du RIP je pense...

Sevrage, oui. Porno, non.

Je dirais : tu es déprimé depuis longtemps (toujours ?).. donc tu es dépendant.. question peut être de ne pas sombrer... c'est une béquille ....?!!! et alors commence le cercle vicieux de la dépendance.. mal-être.. angoisse.. estime de soi au plus bas.. (en ayant déjà commencer avec une estime proche de l'ohio !!!)fuite de la réalité.. l'autruche fait bien son travail.. [img=../../../uploads/smil3dbd4d8676346.gif" border="0]" width="15" height="15[/img]Le travail psy doit peut être se faire en complément d'un addictologue, de dasa et pourquoi pas d'un prise de médicaments car au niveau physiologie, il faut pas négliger le travail des hormones.. Tu es dépendant pour fuir.. fuir quoi ? a toi d'y voir clair (mais il faut que tu en aies envie et j'ai l'impression que c'est bien mitigé tout ça...) et aussi peut être dans cette démarche tu recherches l'amour des femmes, la considération des femmes.. peut être une preuve que dans leurs yeux tu vaux finalement quelque chose  [img=../../../uploads/smil3dbd4d75edb5e.gif" border="0]" width="15" height="15[/img]... puisque tu n'as pas su briller aux yeux de la 1ère femme de ta vie.. ta mère ? en serait ce une piste ?Chercher l'amour propre, le respect de soi-même chez autrui.. c'est une quête perdue.. puisque toi seul peut l'avoir et le trouver pour toi.. encore une fois.. tu pourras rencontrer des millions de femmes plus belles les unes que les autres.. tu en seras toujours au même stade : le stade 0 !!!
interressant cette discussion, j'y trouve des choses que j'ai vécue. (pour le moment j'essaie d'arrêter, je suis encore sur le fil...)Je sais que quand je programmais des futurs RDV sexe en réel (je vous passe les détails), j'étais comme dans un état de trance bizarre, mi excitation "cérébrale", mi angoisse terrible ! Aprés avoir assouvi...un grand vide....Je pense qu'il ne faut pas laisser de situation en suspend, c'est à dire si tu renonces à l'addiction, tu envoi un mail, ou un SMS a tes contacts "sexe". (A faire quand tu as un moment de lucidité) Quand tu te sent motive, décidé, tu envois un message définitif, quitte à être un peu dur. (pour que les personnes ne cherchent plus a te joindre)  
Oui, cela peut-être nécessaire d'opérer une rupture claire et franche. Attention toutefois à ne pas relancer une discussion avec une femme toxique qui peut réussir à séduire. N'oublions pas que nous avons affaire aussi à des personnes qui cherchent également leur dose. Un alcoolique prendrait des risques à retourner au café pour clamer qu'il ne boit plus. Parfois, mieux vaut faire le mort.
Salut les copainstrès intéressante cette conversation!!moi je suis un grand partissant " aide toi et le ciel t'aideras", et par conséquent il est indéniable qu'il faut s'enlever les doigts tu "cul" , comme le témoigne Mondom.Je vais parler un peu de moi, quant j'étais au plus bas, dans la dépression, les crises d'angoisse, aux portes de la psychiatrie,je me suis dis affronte cette réalité, alors même que j'avais des pensées extrêmement violentes et même déguellasse, je me croyais criminel, violeur d'enfant... bref, mais tout cela n'était pas fondé , et je suis parti à ma rencontre, puis j'ai posé un autre regard sur le monde et les choses ont commencées à devenir belles, tout comme les femmes , les enfants je suis toujours surpris par leur insoussiance, leur spontanéité, leur gentillesse... bref le monde est différent mais plus beau.Pour le vivre cela, il faut aussi accepter de changer et d'abandonner l'autre vue, celle qui nous réconforte, et bien sur cela n'est pas évident mais une des caractéristique de l'homme est dans la plasticité de son cerveau!!!Aujourd'hui je me reconnai comme un homme, plutôt jeune homme, dont le passé est remonté à la surface mais qui n'était pas non plus des plus dramatique, je comprend mon histoire, accepte de ressembler à certaines personnes de mon histoire dont j'ai choisi à un moment de prendre pour modèl, j'accepte mes choix, mes idéaux ....  et je lache tout doucement prise ...Tout ça pour dire qu'il faut aller de l'avant sans peur et faire les bons choix , sachant que l'on a aussi droit à l'erreur!!à bientôt muchachos!!!

juste un peu au fond du trou...la tête dans le sac ou plutôt dans un éteau que vient de refermer sur moi la bête...j'ai pas d'énergie, suis irritable et déprimé. Le prix à payer pour ces plus de 2 mois de sevrage...?Je n'ai plus ma béquille (sous entendu ma drogue, mon pauvre objet d'excitation)...dixit Lia...et je n'ai pas d'autre(s) compensation(s) interne(s) pour calmer mon malaise.Patienter encore et toujours car le temps guérit bien des blessures.Mais l'attente est dans mon cas insuffisante : il y a le travail avec la psy et entre ces séances, c'est un peu le vide..ne sachant où trop gratter ni quelles questions se poser pour sortir du puits dans lequel je patauge depuis perpét. Je ne sais pas comment partir à ma recontre : tout me semble si profondèment enfui en moi.J'ai parfois l'impression de me complaire dans ce désarroi...parce que je n'arrive pas à y placer quelque chose de plus lumineux et salvateur. Nous nous sentons de la facon dont nous pensons.Allez stop : ma petite fille va bientôt se réveiller et je me dois d'être présent mentalement et physiquement à ses côtés.

Coucou diabolovert, deux petit livre qui m'on beaucoup aidé dans ma quête d'identité:- le bonheur d'être soi-guérir son enfant intérieurles deux étant écrit pas Moussa Nabadi car si tu ne trouve pas les réponses alors va les chercher .... allez courage et tu verra que ton abstinence portera ses fruits!!!
Merci létudiant pour tes conseils littéraires. J'ai noté les références et je les consulterai à l'occasion.Je vais d'abord commencer par la lecture du livre d'orroz en format pdf...pour éviter d''oublier l'ouvrage sur le bureau ou ailleurs.Je dois constamment faire attention à mes lectures, dans le sens où ma compagne n'est pas au courant de mon addiction. Elle sait que je consulte une psy ; elle ne me pose pas de questions par rapport à mes séances. Mais je ne voudrais pas éveiller d'autres soupcons en laissant traîner des livres relatifs au dévelopement personnel ou touchant de près ou de loin l'addiction. C'est un peu fatiguant de se cacher et de faire constamment attention à ne rien oublier...mais c'est ainsi !Hier, j'ai vu ma psy : elle soutient que mon besoin régulier de séduire la gent féminine n'a pas de rapport direct avec l'addiction...zut...j'aurais bien tout mis dans le même sac !...ce qui sous-entend qu'il me faut à la fois régler l'addiction et le besoin de séduire qui correspond selon elle, à une demande d'amour.Toujours selon elle, les neuro-physiciens auraient eux, associés dépendance et séduction.On va rediscuter de tout cela.Je ne sais trop si cette demande d'amour est liée à une dépendance affective...je vais chercher de ce côté-là.Si quelqu'1 a des réfèrences littéraires se rapportant à la dépendance affective, je suis preneur.Il y a aussi des infos sur ce site qu'il me faut consulter.La psy pense que mon état dépressif est la résultante d'1 frustation liée au sevrage....d'autant que je n'ai rien d'autres à proposer à mon corps et à mon esprit pour le calmer et l'apaiser. Le sport n'a plus ou peu d'effet sur moi...j'en fais tellement sans que cela en soit pour autant une nouvelle dépendance.Cela me fait parfois un peu drôle de raconter une partie de ma vie sur ce forum....est-ce nécessaire ?est-ce 1 besoin ? pourquoi laisser cette trace ? est-ce une forme minime d'antidote..???Bonne aprèm
Citation : diabolovert a écrit: La psy pense que mon état dépressif est la résultante d'1 frustation liée au sevrage....d'autant que je n'ai rien d'autres à proposer à mon corps et à mon esprit pour le calmer et l'apaiser.
 
Salut diabolovert. Il est fort possible que tu aies un coup de mou, en effet. Mais ça passe. Si le sport ne t'aide pas ( plus ), tes lectures pourront peut-être t'ouvrir des portes, intérieurement, j'entends, et débloquer certaines choses. A ton corps tu peux proposer le repos, le sommeil, à ton esprit, de te connaître toi-même, c'est un véritable baume pour le coeur. Laisser une trace sur ce forum est peut-être tout simplement un moyen de t'aider à écouter ce que tu as à te dire, c'est fixer un état des lieux à un moment donné, pouvoir y revenir plus tard et mesurer le chemin parcouru ... Apprendre à t'écouter ( sans pour autant t'obéir, notamment concernant la compulsion ) fait partie intégrante du programme si on veut ... Bon voyage !
Salut Morbach,Proposer à mon esprit de se retrouver pour une discussion, une (enfin) prise de connaissance est effectivement une opération qui me conviendrait : je marche à côté de mes pompes depuis si longtemps...je ne suis que l'ombre de moi-même...Je ne sais par où commencer pour me poser les questions qui puisent m'Interpeller...surtout je suis trop dans la surgéneralisation - TOUT est mauvais en moi - et dans l'étiquetage - JE SUIS NUL, INCAPABLE etc... -Autant je crois au changement chez les autres, autant je ne crois pas au mien ; me livrer seul à cette introspection est comme voué à l'echec car je me dis qu'étant incompétent, il n'est pas de mon pouvoir et de mes capacités d'avoir le recul nécessaire pour savoir et reconnaître le bien fondé de mes pensées et des éventuels propositions de changement accompagnant la réflexion.Je voudrais croire qu'il y a en moi des côtés positifs, des aspects auxquels j'adhère finalement. Trop de choses enfuis en moi et que je n'arrive pas à faire remonter à la surface. Je n'ai peut-être pas la bonne méthode...si du moins il y en a une pour partir à la rencontre de celui qui se cache en nous. Ou des méthodes puisque chaque cas est unique.La lecture - comme bien évidemment la consultation régulière de ma psy- pourra peut-être constitué l'1 de ces points de départ d'une réflexion quant à celui qui habite en moi.Me (re)trouver...ne plus avoir à chercher à l'extérieur l'amour que je suis incapable de trouver en moi..ne plus fuir les autres et soi-même...recharger les batteries de l'estime de soi....pouvoir dire des mots (et non des maux) sur son rapport au monde...De celui qui joue à cache cache avec lui-même....
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