Dépendance sexuelle

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Salut Diablovert 13 jours de sevrage c'est vrmt bien ! C'est bien aussi que tu t'occupes l'esprit à comprendre les origines de cette addiction, tu as pris le taureau par les cornes et je pense qu'il ne faut laisser aucun répit et être sans pitié avec cette addiction, c'est le seul moyen d'en sortir.Moi ça fait un an et demi que je suis sur ce site, le chemin est long et difficile, j'ai eu des périodes de succès et aussi d'échec, mais je suis sûr qu'on peut y arriver.

Asmyr

Bonjour,Quelques citations tirées du livre de Michela Marzano "Malaise dans la sexualité". Cette nourriture "littéraire" me permet (du moins je l'espère) de participer à ce déconditionnement mental issu d'une fréquentation quotidienne des sites pornos (entre auttres).L'univers de la pornographie contemporaine : 1 paysage oú la rencontre sexuelle devient 1 rapport de force et de domination, 1 relation entre maîtres et esclaves, sujets et objets, activité et passivité. La pornographie est un problème parce qu'elle érige l'homme violent et la femme-salope en modèles de référence...les images porno. mettent en scène une sexualité pauvre et triste oú les individus représentés sont réduits à des objets, les 1 à la libre disposition des autres ; leur corps n'est qu'1 assemblage de parties que l'on s'approprie à son gré.Désormais, la violence est l'1 des ingrédients principaux des nouvelles production X...la porno. est devenue la mise en image d'1 visondu monde selon laquelle les + forts (en général les hommes) semblent avoir le droit d'utiliser les + faibles (en général les femmes)La pornographie n'a aucun pouvoir libératoire...en codifiant la conduite sexuelle, les images X ne sont pas au service de la "liberté sexuelle" et ne peuvent que contribuer à la normalisation des pratiques et à l'effacement de la liberté qu'elles prétendent engendrer.1 scène porno. type réduit la rencontre à 1 procédure de posséssion sans limites (mais dans la vraie vie, ce n'est pas comme cela, car nous avons des désirs, besoins, peurs...). Elle caricature 1 certain nombres de comportement sexuels pour frapper le spectateur et créer en lui 1 impression forte et durable. Tout est simple. Tout va de soi. Car l'autre n'est qu'1 objet qu'on peut disposer à son gré. Ce qui compte est uniquement le plaisir qu'on peut en tirer de cette rencontre, sans consodération aucune du fait que la rencontre n'a jamais lieu et que l'acte représenté se résume à 1 juxtaposition de corps.La porno. repose sur des clichés et des rôles stéréotypés, qui aliènent les spectateurs et les privent de leurs fantasmes.Les images avalent le spectateur en l'enfermant dans 1 monde où tout est réglé à l'avance, où tout se réduit à ce qui est montré, où finalement personne ne peut s'intérroger sur ce que lui, individu en particulier et spécfique, désire ou ne désire pas.Les images porno. produisent 1 système où les hommes et les femmes ne sont que 2 polarités complémentaires : le pouvoir et la disponibilité...femmes et hommes sont des morceaux de viandes et des rôles.[b]Dans la porno., tout individu est réduit à son corps[/b]...qu'on utilise pour jouir. Le regard est focalisé sur les parties sexuelles, comme si elles étaient complétement détachées de la personne. qu'on rencontre.Petit commentaire : quand je mate des scènes pornos, je ne pense pourtant pas à tout ce que cet auteur décrit-là ; seul compte mon plaisir  : je n'ai pas l'impression de dévaloriser la femme et d'être violent ; mais ce n'est pas la solution car par la suite, j'en souffre et j'en ai honte.A moi de consacrer cette énergie pour ma compagne et ma petite fille : je vais essayer !A vous lire éventuellement,bon courage à tous.

Bonsoir,Afin de lutter contre mes pensées cochonnes à la simple vue d'une fille, peut-être devrais-je reconsidérer la femme dans son ensemble, comme un tout...et non pas me focaliser uniquement sur sa poitrine, sa bouche (éventuellement) pulpeuse ... bref comme un simple objet sexuel à ma disposition.De toute manière, en 40 ans de vie, aucune d'elle n'est venue se jeter naturellement et simplement dans mes griffes...comme quoi la réalité est d'un tout autre genre que la pornographie.Déposer un autre regard sur la femme, plus respectueux de ce qu'elle peut-être (avec ses goûts, ses envies, son intelligence, sa sensibilité, ses tabous...) et ne plus la fantasmer comme une Marie-couche-toi-là ! Je sais aussi qu'on fond de moi, je tiens beaucoup à cette notion de respect.A méditer et tenter de mettre en pratique pour voir si mon regard évolue...Bon courage à tous
Bonjour, Un double en moi : en effet, il y a comme un véritable décalage entre la manière de m'adresser à une femme et les pensées présentes dans mon esprit au même moment : dans la réalité, je suis respectueux avec les femmes (absolument pas violent et macho) mais mes pensées ne le sont pas. Le travail va consister à rétablir la balance en faveur du moi respectueux de toute personne humaine...vaste tarvail !Aussi il me semble que je tombe amoureux d'un grand nombre de femmes que je rencontre, surtout si cette échange s'engage convenablement (tout de suite, ma boite à fantasmes s'allume).Pourtant j'ai la chance de vivre avec ma compagne qui m'offre beaucoup d'amour...mais c'est comme si cela n'était jamais suffisant ou du moins qu'il m'en fallait plus...est-ce aussi cela la dépendance affective ???Bonne journée et que chacun puise avoir la force de vivre son sevrage du mieux possible...
Bonjour,Comme le dit si bien l'acteur JP Daroussin dans le film Le coeur des hommes : "Nous est-il déjà arrivé de nous poser cette question fondamentale : mais qu'est-ce que je ferai si j'étais moins con ?Bien évidemment, la dépendance sexuelle est bien bien plus qu'une simple histoire de connerie...mais quand même, cette question pousse à réfléchir un peu et pourquoi pas à jeter un coup d'oeil de l'autre côté de la pornographie et de toutes les saloperies qu'elle peut nous inciter à réaliser.Hey, tu t'es vu quand tu te masturbes ?...ouais, c'est pas jojo avec ton futal en bas des mollets poilus...C'est là que je me dis que je suis un vrai con !Attention, l'autoflagellation n'est sans doute pas LE moyen permettant de guèrir..mais quid de l'autodérision...Ah que bon sevrage à tous !
Bonjour,C'est demain que cela se complique : ma compagne part avec notre fille pour 4 jours...ce qui veut dire que je vais me retrouver tout seul. Mon sevrage dure depuis 5 semaines : pas de rechute, à savoir pas de sites porno visités, pas de masturbations mais des pensées cochonnes au quotidien ou presque, même si je trouve que ces saletés de pensées commencent tout doucement à se faire moins présentes.Aurais-je la force de résister et de nourrir mon sevrage ?Déjà, j'ai la possibilité d'aller voir une copine avec qui se sera forcèment un plan sexe...heureusement qu'elle n'habite pas la porte á côté (200 bornes)...sinon j'aurais déjà craquer (mais franchement, cela serait bien de ne pas tromper ma copine donc de ne pas lui mentir et de ne pas se mentir à soi-même par la même occasion).Bref je sens que ces 4 jours vont être costaud car la tentation semble retrouver de la force depuis que je sais que ma copine part quelques jours...je n'ai d'ailleurs rien fait pour l'en empêcher ou tout du moins raccourcir sa virée.Sortirai-je grandi de ces 4 jours si je reste clean...je n'en suis même pas persuadé comme si en 5 semaines de sevrage, j'avais oublié le poids de la culpabilité après avoir consommé du porno.
Quand on la laisse entrer dans l'esprit, la luxure dévaste tout, y compris les bonnes résolutions. Tu as été capable de tenir 5 semaines, un jour à la fois. Ne t'imagine pas ce que seront ces 5 jours et essaye peut-être, une journée à la fois, de cultiver ton bon côté, de penser à ta compagne, d'avoir des pensées positives pour elle. N'oublie pas qu'aujourd'hui, tu as le choix, tu sais que c'est possible. Et si tu es mal, contacte quelqu'un du forum. Bon courage. 
Voilà : mes 2 petites femmes (compagne + fille) sont parties pour 4 jours ; la tentation est là ; dans ma petite tête, cela bouillonne sacrément et les plans Q affluent de tous les côtés. Le petit diable qui me parle dans la tête m'invite à toutes sortes de pratiques sexuelles et insiste pour que je me laisse aller. Il me tente et j'ai envie de le satisfaire.Comme le dit Bruno (merci pour ton petit mot), je vais procéder jour après jour et repousser les invitations du petit diable ou du moins essayer. Oui j'ai encore le choix.1ière initiative : quitter directement le net, l'appart et aller dans un lieu public où je ne peux faire de conneries. Direction la biblothèque pour emprunter des livres qui peuvent venir au secours de mes salles obsessions.Zou, c'est parti.Bon courage à tous
De retour sur l'ordi....Bordel c'est un sacré combat ce sevrage et je ne ressens pas encore de récompense à ce jour. Avec le départ de mes 2 petites femmes, la tentation se multiplie . Le diable en moi continue son travail de sape et me propose toutes sortes de cochonneries...mais quand va-t'il se taire ? je lui fouterai bien ma main dans la gueule !!!Demain, j'ai 1 premier rdv chez un psy : j'espère que la 1ère approche sera positive. en attendant, faut tenir ce soir !Bonne soirée
Salut Diabolovert.Attention à ne pas se mettre la pression. La maladie adore cela. Ce sont les moments où nous sommes les plus fragiles. Essaye de te trouver quelque chose qui te fais du bien, te relaxe. Face à l'obsession, il faut occuper l'esprit autrement. Moi, j'écoute de la musique classique. J'ai des pensées positives pour ma femme.  Tu n'es pas qu'un compulsif. Il y a aussi du bon et du beau en toi. C'est cela qu'il faut nourrir. Bon courage. 
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