Dépendance sexuelle

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Merci Milou.ouais, c'est dingue comme je focalise sur ce compteur...c'est d'ailleurs ainsi que j'aborde et ouvre ma séance chez la psy : "aujourd'hui, je respecte mon sevrage depuis..."C'était un moyen de prendre conscience et de me signifier la portée de mes actes...car j'ai du mal à enrégistrer une réussite (à l'inverse d'un échec)...du moins m'en rendre l'acteur effectif de cet accomplissement.ai-je un égo surdimensionné au point de me sentir capable de vouloir tout maîtriser...alors que lorsque l'on me cotoie...je pourrais parfois me cacher dans un trou de souris, j'évite de prendre la parole et me sens capable d'offrir uniquement mon écoute...le gars bon public...Allez, l'apitoiement est aussi peu charmant que le découragement : tout 2 détruisent et auto-détruisent.Accepter encore et toujours...lâcher prise...la clé du grand secret !Bonne continuation à toi
Marc Rioufol.. a écrit un livre (ancien dépendant (pluri-dépendant..) )"le secret de la guérison est de dire la vérité. Il n'y a que la vérité qui guérit"Dire.. tout dire... : toute proportion gardée.. à des personnes de confiance biensur... cela fait quand même partie de votre vie "intime".. mais voilà.. le regard et le jugement des autres ne sera pas aussi dur que vous le pensez.. et cela a mon avis casse le déni.. fais partie de l'acceptation.. il faut être prêt mais c'est important je crois.. à un membre de l'entourage.. pas forcèment sa femme.. un ami.. un cousin.. On fait tous avec les moyens du bord.. A toi Diabolo.. et aux autres, de se botter le cul quand le gamin pleurnichard et (trop) sensible arrive au portillon de la dépendance.. cet enfant ce n'est plus vous.. [img=../../../uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif" border="0]" width="15" height="15[/img]Je ne te dis plus rien.. le compteur n'est pas reparti en arrière.. il avance dans le bon sens.. tu es le seul à ne pas vouloir le voir ! C'est un nouveau Diabolo qui nous arrive...[img=../../../uploads/smil43aa203a65444.gif" border="0]" width="15" height="15[/img]
Je suis sincérement désolé pour toi. Je crois aussi que tu ne erpart de zéro. Durant cette période de sevrage, tu a avancé, tu a appris. A toi de reprendre le même chemin. A toi de remonter l'échelle en évitant cette fameuse marche qui s'est brisée et ta fait glissé vers le bas. Un simple goutte d'exitation pour nous faire sombrer, c'est vrai. A nous d'accepter cela, ne pas se croire plus fort car nous le serons jamais mais en l'acceptant, nous pouvons la rejeter en douceur. Bon courage.
Bonjour Diabolovert. C'est la maladie. Je suis comme toi. Je suis impuissant face à elle. Il ne suffit pas de se dire "faut pas". On l'a essayé tant de fois. Mon parrain me dit souvent qu'il n'y a trois façons de faire face à la maladie :- la vivre, c'est à dire consommer. Ça, on connait.- vouloir la combattre, se forcer à la vaincre. C'est comme essayer de faire entrer un ballon dans l'eau. On fait beaucoup d'effort, mais ça finit par ressortir, parfois violemment.- L'abandonner. La confier à quelque chose de supérieur.J'admets que la maladie est plus forte que moi et que je n'ai que pour solution de ne pas l'alimenter un jour à la fois. Je ne suis qu'à un clic de la rechute. J'essaye d'abandonner toutes mes pensées dans la prière et la méditation. Et aussi d'être en contact avec des dépendants sobres. Va en DASA, prend toi un parrain, appelle le tous les jours, travaille le programme avec lui etc...Mon avis, basé sur l'expérience, est qu'il vaut mieux éviter de trop en parler en dehors de gens qui ont le problème. Seuls des dépendants qui se rétablissent pourront t'aider car ils te partageront leur expérience. Bon courage à toi !
Salut à toi,et d'accord avec Bruno : cessons de vouloir maitriser le lâcher-prise ! (lol) Nous n'avons pas le pouvoir d'effacer notre addiction, mais nous pouvons cesser de l'alimenter. Elle finit par s'assécher : pendant un moment, tu continues à "cracher" du cul comme les fumeurs rejettent la nicotine en début de sevrage puis l'organisme nettoyé se régénère et passe à autre chose. En faisant le choix de te sevrer maintenant, tu t'épargnes les décennies de souffrance qui guettent pas mal de monde depuis que les robinets à porno arrivent directement dans nos maisons (je n'écris pas "depuis que les robinets à porno coulent dans nos maisons", parce qu'ils ne coulent que si nous mettons nos mains dessous, tu comprends)

a+

La rechute, ont ne devrait pas le dire...N'est pas importante...Tu sais, une personne m'a donnée une certe de fête le 7 juillet...Journée ou toi tu te MB et ne pensait qu'à toi et pas aux autres...Cette carte je l'offre èa tous ceux qui sont ici...Mais avant de vous écrire ce qu'elle dit...TU sais une rechute, meme si c'est important...ce n'est pas grave. Ce site mets beaucoup d'importance et de (focus) sur ceci. Mais si tu dois comprendre que une rechute annuel, ce n'est pas pathétiquement mal...ou bien. Immagine une personne qui n'a pas de dépendance...Et une fois par année elle va èa la pêche ou chasse et elle prends un coup fort et va aux danseuses...Après elle revient à la maison et fait sa besogne...Est elle à pleindre...peut-être angoisse t-elle un peu...mais se rituel lui offre l'occasion de se repositionner sur son vrai X d'homme père, d'homme respectable, d'homme honnorable...Tu sais, tu aurrais pu passer l'éponge dessus ta rechute; ne pas nous en parler et travailler dessus.Merci pour ton honnêteté...ou est-ce une méthode de souffrance que de le dire à tous...Tu n'est pas un pervers narcisique, mais tu en as des traits...Lis sur le pervers narcisique (référence dans parcours d'incognito). Je lui donne aussi une référence èa un psy. Je te dis que ce dernier peut t'aider, pas un miraculé...mais une personne consciente de ton adiction et de ses limites et de tes limites...Pour ce qui est de ta vie...Et de ma carte...Tu sais ici on est tous en apprentissage...Comme apprendre èa nager...tu devra faire les mouvements et vaicre tes peur et peut-être prendre la tasse pour expérimenter...Devenir maître nageur, c'est une question d'exercice et de .... discipline. Disons, que nous tous ici, nous aspirons èa devenir maitre nageurs...Mais débutons èa nager à 20-30 ans...C'est possible, mais ca demande plus d'effort que si nous avions appris à 3-4-5 ans...Et persévéré...Pour des raisons, personnel, nous avons décider de ne plus nager...et de rester èa rire dans les estrades...Nous voici sur le bord de la piscine...Le maitre nageur (psy, forum, SA...parrain) ne nageront pas pour toi...Et sont lèa pour t'encourager èa nager...pas couler. À toi de regarder tes progrès.BON...LA carte!Il faut souvent du temps pour apprendre à apprecier pleinement tout ce qu'est l'autre pour nous. Je constate combien je suis chanceuse d'avoir un fils qui a un sens de l'amour èa toutes épreuve et qui réussi èa me rendre heureuse...Bonne année pour toi...En refermant ce mot...je me dis..ouin...beau mot maman...Mais je lis le dessus de la carte (référence èa ce que je me suis dis sur la nage...ici-haut)LE PLUS GRAND ART EST CELUI DE VIVRE...Vivre...apprendre...atr...ensemble...garandir!Salut bon samedi très ensoleillé...Je vais jouer aux échec avec mon fils...de 4 ans et demi..Un champion! Il a compter 4 buts se matin au soccer...Je l'aime tant!

Aujourd'hui, cela fait 1 an que j'ai pris conscience de ma dépendance affective et sexuelle.Il y a eu 2 périodes de rechute de 3 jours chacune. J'ai mis du temps à les digérer. Je les accepte dorénavant et m'en sers pour éviter un autre faux pas.Depuis ce temps, j'ai pris conscience d'un certain nombre de comportements limites  ou déclencheurs (découragement, auto-destruction, appréhensions..etc) de mon addiction. Je ne les combats plus. j'essaye juste de capituler, d'accepter et de lâcher prise sans me juger.J'essaye d'être plus doux, attentionné et compréhensif envers moi. J'essaye de vivre ma vie, de l'apprécier, parce qu'elle est à moi.Je n'oublie pas la gratitude et la responsabilité.J'essaye et je souhaite être responsable de mes actes, de mes choix et de mon rétablissement.Chaque jour, j'ai le choix de poursuivre mon rétablissement ou de retourner vers la dépendance et la souffrance.Tout cela, jour aprés jour...24h à la fois.Je fréquente assidûment les réunions DASAJe continue aussi le travail avec le psy.Je médite au quotidien me rappelant simplement tout ce qui nourris mon rétablissement.J`écris régulièrement.Des lectures complètent mes chemins de guérison.Les progrès sont encore petits, mais je sais que je serais davantage malheureux et déprimé si je continuais à être l'esclave de ma dépendance.Bon courage à tous.

Bravo!je partage tes efforts...et sache que je suis aussi face à des petits résultats...Je suis pourtant devant des réussites...Je dois apprendre à me faire confiance...confiance en le moi, ma vie...Je te souhaite de poursuivre et ne pas te juger dans ta vie et tes petites rechutes...Te rappel tu de ta première journée sans internet? Les crampes...et les pulsions...Les regards dans la rue...baisser les yeux...réfléchir, briser l'habitude de dépendance (allimenter les fantasmes)...Mais ceci est un exercice...J ai critiqué des gens devant cette technique...Désolé...Je n'étais pas là...encore...Maintenant je vous demande pardon...de vous avoir jugé...Ici...on est pas des thérapeutes...mais disons des miroirs...Salut...pour une première fois, je te lis et me vois coiffé et rasé...je n'ose me dire beau ainsi...Car il me reste les poils aux nez...et les rougeurs d'un mauvais rasage...Mais comme tu le dis...la douleur passé...si fraichement vécus pour moi...Ne plus faire souffrir...aimer, aider et réconforter ses proches...ses enfants.Devenir un modèle...et non créer un moule...
Bon, c'est pas la grande forme...je me suis encore ramassé !Se relever encore une fois...sans autoriser la culpabilité et le découragement s'emparer de moi. Tous 2 sont aussi peu charmants que la dépendance : ils détruisent et auto-détruisent.Réussir à me pardonner pour retrouver l'envie de prendre soin de moi...ce qui veut tout simplement dire (re)devenir responsable de son sevragePourquoi n'ai-je pas eu la force de me barrer de chez moi alors que les tentations se faisaient de plus en plus fortes ?Je suis un anorexique social : je n'ose pas aller voir des gens...je n'ose pas appeler des personnes m'ayant laisser leur tél. en cas de crise...Je m'enferme chez moi...une fois de plus, c'est arrivé alors que ma femme et ma fille sont absentes pour quelques joursCe qui m'inquiète, c'est que malgrè le travail chez mes 2 psys, les réunions DASA, les diverses lectures et écritures, les tentatives toutes récentes de méditation en pleine conscience...je ne suis plus aussi serein quant à la gestion de ma dépendance...
Si tu ressens le besoin de te masturber c'est pour fuir une souffrance. Si tu choisis de ne pas fuir cette souffrance, de ne pas rechuter, alors la souffrance va rester là, peut être encore quelques minutes ou quelques heures, ou plus. Le problème du dépendant c'est qu'il veut se sentir bien alors qu'il souffre. (je sais, ça a l'air évident). Mais il ne faut pas croire qu'il y a une solution miracle autre que la dépendance pour faire passer immédiatement cette souffrance. Si tu choisis de ne pas la fuir, alors il faut accepter cette souffrance pendant tout le temps qu'elle voudra bien durer. Evidemment, après la rechute, il faut l'accepter sans se juger. Mais avant la rechute, ce qu'il faut accepter c'est cette souffrance, et ce sans la juger, sans te juger toi. Enfin c'est ce que je me dis en ce moment. Si tu acceptes cette souffrance, tu n'as plus de raisons de fuir devant elle.  "

J'essaye d'être plus doux, attentionné et compréhensif envers moi. J'essaye de vivre ma vie, de l'apprécier, parce qu'elle est à moi.Je n'oublie pas la gratitude et la responsabilité.

"Mais il ne faut pas non plus essayer de créer un "nid douillet". Etre dépendant c'est justement essayer de se construire un "nid douillet", dans lequel on n'aurait besoin de personne, où on pourrait soi-même contrôler le robinet du plaisir. C'est une tentative de vivre en autarcie. Si tu supprimes la dépendance, tu choisis de fermer ce robinet de plaisir, et là tu te retrouves tout seul dans ton nid pourri avec rien. (c'est l'impression que j'ai à propos de moi). Ce qu'on a en commun ce sont ces mécanismes de fuite de la souffrance. Plus on souffre, plus on est tentés. Mais une fois qu'on a coupé le robinet de plaisir, que le nid n'est plus si douillet que ça, alors on commence à se sentir seul et un peu pourris, et là évidemment, on souffre beaucoup plus qu'avant. Et on n'est pas à égalité avec les non dépendants. On est comme eux dans le sens où on a (au moins temporairement) coupé ce robinet de dépendance, mais nous, on s'inflige en plus la souffrance de rester dans ce nid pourri qui n'a pas l'eau courante. Je pense que même les non dépendants ne pourraient supporter ça. Nous qui somme si sensibles à la souffrance, à cause de ces mécanismes de fuite, on s'inflige finalement une souffrance encore plus grande que les non-dépendants. Donc je pense qu'une fois qu'on a coupé le robinet, il faut absolument sortir du nid et aller voir dehors. Il faut apprendre à faire confiance aux autres pour nous apporter ce dont on a besoin. Il faut à tout pris renouer des relations sociales. Et je pense que quand on est habitués à la solitude, on se crée des barrières sociales très difficiles à surmonter. Parler n'a pas l'air de suffir, les relations sociales sont pénibles, on ne supporte pas le regard des autres, on a peur d'être jugés etc.... je pense qu'il est indispensable de travailler là dessus. C'est bien beau de couper le robinet, mais si on va pas trouver du plaisir ailleurs, on crève sur place (enfin, on rechute plutôt). Tout ce que je raconte, j'espère pouvoir me l'appliquer à moi aussi. Je ne suis absolument pas à l'aise dans les relations sociales. Elles sont toutes pénibles et ne m'apportent pas de plaisir, je ne partage quasiment rien avec les gens.

Je suis en train de lire : 

[url=http://www.amazon.fr/Enough-Buddhist-Approach-Addictive-Patter../../../1559393440/ref=sr_1_9?s=english-books&ie=UTF8&qid=1324251194&sr=1-9" class="title titleHover]Enough!: A Buddhist Approach to Finding Release from Addictive Patterns[/url] de Chonyi Taylo Apparemment il contient un chapitre sur comment renouer le contact avec les autres, et ils expliquent bien que c'est important pour s'en sortir en plus du sevrage et de la compréhension du problème. En fait ça n'est une approche bouddhiste que parce que la méthode est basée sur la méditation. Mais la méditation en elle-même n'est pas bouddhiste. Comme ils l'expliquent, la méditation bouddhiste ressemble beaucoup à certaines thérapies occidentales. Seuls les mots sont différents.Je pense que c'est quelque chose à pratiquer sérieusement, peut être en groupe, pour être sûr de ne pas partir à droite à gauche ou de trop intellectualiser la chose. La méditation est une chose bien précise il me semble, et on a vite fait de se tromper sur comment la pratiquer.   
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