Dépendance sexuelle

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Donc, auriez-vous aimé être averti par votre conjoint plutôt que de le découvrir de par vous-même ou au contraire auriez-vous préféré ne jamais rien en savoir (et à condition biensûr que votre conjoint s'engage dans une démarche de guérison) ? Bon.. effectivement, j'aurais préféré qu'il me le dise plutot que de découvrir le pot-aux-roses... MAIS si tu es sur de pouvoir éviter a ce jour qu'elle ne le découvre ce fameux pot-aux-roses...[img=../../../uploads/smil3dbd4d8676346.gif" border="0]" width="15" height="15[/img], ne lui dis rien.. votre relation va changer.. elle va douter.. angoisser.. On a pas les "bonnes réactions".. c'est a dire que quand on le sait on ne comprend pas forcèment, on a tendance a culpabiliser l'autre.. etc...Chaque chose en son temps.. continue sur ta lancée... et quand tu verras qu'effectivement tu es arrivé à t'en sortir.. oui pourquoi pas lui en faire part.. mais franchement c'est un petit oui... Ne lui dis pas pour l'instant ..Pour répondre à Jim.. si on découvre du porno.. bien déjà on se sent humiliée, rabaissée.. on se dit qu'on n'est pas à la hauteur en tant que femme.. maitresse.. on n'est pas belle, sexy, attirante..bonne au lit... ect.. on se dit aussi qu'il ne nous aime pas.. qu'il s'est foutu de notre gueule en nous mentant, en nous disant qu'il nous aime... On se sent trahie.. on se dit en gros que cela doit être notre faute (au départ.. après on se rend compte qu'on ne fait absolument pas partie du schéma.. que c'est bien plus profond que cela..)Je ne sais pas si j'ai répondu ?[img=../../../uploads/smil3dbd4d75edb5e.gif" border="0]" width="15" height="15[/img].. en tout cas c'est dévastateur.. destructeur..  quand on est co-dép, on met longtemps a se racheter une estime.. je peux te l'assurer.. et je ne te parle pas de la confiance en les hommes....
Mon ex me disait que si je lui parlais d'un truc cela pouvait lui faire de l'effet, par exemple si je me suis MB devant un porno cela va lui faire une déception de 3 points sur l'échelle de déception de base, mais que si elle le voit par elle-même sans que je lui ai dit dans l'historique de l'ordi cela va faire une secousse d'échelle 8 ou 9... Donc pour elle il valait mieux le dire. Mais on se plaçait dans une position où elle était déjà au courant de mon addiction. Je préconise la transparence dans le couple parce que je la crois importante voire salutaire, indispensable, mais s'il était simple de se sortir de ce genre de souci la question ne se poserait même pas de savoir s'il faut en parler ou pas n'est-ce pas...
Mon parrain en SA m'a suggéré de ne rien dire. On ne sait pas les réactions que ça peut avoir. Il y a des exemples, sur le forum d'Orroz, et dans SA, de découvertes qui ont été dévastatrices, des couples qui se sont effondrés. J'ai aussi l'impression que ce serait une manière de passer la patate chaude alors que c'est d'abord mon problème, c'est à moi de me rétablir. On peut avoir le comportement infantile d'avouer une bêtise pour de s'en remettre à l'autre, inconsciemment. Comme pour chercher le confort dans ce pardon que l'on pouvait recevoir de la mère, dans l'enfance. Mais nous ne sommes plus des gamins et il faut se prendre en main. Je crois aussi à la notion de jardin secret. On est jamais complètement transparent, chaque être est unique, a sa part de mystère qui le fait vivre aussi. Ça c'est un point de vue très personnel. Il y a aussi le fait que si "l'aveu" tourne mal, cela peut servir de prétexte pour s'abandonner complètement à la consommation. Il n'y aurait rien de pire. Bon courage à toi, diabolovert. 
Bonjour,Les avis semblent partagés quant au fait d'avouer à sa compagne son addiction.J'étais décidé à ne rien lui dire jusqu´à ce que ma psy évoque cette possibilitè comme une des conditions de ma guérison. Mon addiction ayant tellement anésthésié ma relation à ma compagne que ce serait un moyen de la réinvestir psychiquement en lui avouant ma maladie.En tout cas, je retiens à travers vos réponses quelques élèments :- ne surtout pas lui mentir si jamais elle découvre quelque chose (c'est pénible de devoir constamment cacher ses lectures et autres écrits que je consigne dans un petit carnet sans oublier la consultation de ce site)- la possibilité d'un jardin secret...le problème vient du fait qu'il n'y pousse pas de jolies choses- la transparence dans la relation...c'est aussi mon idéal (mais aurais-le courage de lui avouer       l'inavouable ?)- Se sentir plus serein et mieux armé pour ce genre d'annonce...attendre que son sevrage soit plus solideActuellement, je suis encore trop fragile pour lui dire quoi que ce soit. J'ai d'ailleurs des vertiges en imaginant la scène....ma compagne fuyant avec notre petite fille...ce serait un sacré gachis !Déjà que j'ai perdu un paquet de temps avec cette dépendance...mais bon, contre le passé, il n'y a plus  rien à faire : je ne peux agir que sur le présent, "attendre" les bénéfices du sevrage tout en travaillant avec la psy.Bon courage à tous
Extrait du livre de Sylvie Tenenbaum (psychothérapeute) "Vaincre la dépendance affective" :Pourquoi cet extrait ? ...juste parce qu#il fait écho en moi ; je cite :"...toutes les formes de dépendance sont des symptômes d'1 dépendance affective problématique ou pathologique. (...). La recherche effrénée de sexe, tout comme l'addiction aux jeux, et autres compulsions comportementales sont motivées par le mépris de soi lié à 1 dépendance affective pathologique. Car toutes les toxicomanies sans drogue chimique sont des tentatives infructueuses de maîtriser la culpabilité, la dépression ou l'angoisse par l'activité."Bon, ce n'est peut-être pas un scoop pour certains d'entre vous, mais c'est en tout cas une piste sérieuse sur laquelle aiguiller ma réflexion.
Citation : Car toutes les toxicomanies sans drogue chimique sont des tentatives infructueuses de maîtriser la culpabilité, la dépression ou l'angoisse par l'activité.
 
C'est pas nouveau nouveau, mais merci quand même diabolovert Smile. De toute façon il y a beaucoup de choses qu'on ne répète jamais assez ... et ça en fait partie je crois ... Par contre je ne vois pas très bien ce en quoi les toxicomanies avec drogue chimique sont fondamentalement différente dans ce qui les motive : on est d'accord, par exemple, que l'héroïne est très addictogène, mais cela ne fait pas tout : ce qui motive aussi de se perdre là-dedans, c'est un peu le même principe de fuite dans le néant, pour échapper à ce qui nous fout les chocottes, ce que nous préférerions voir mourir en nous à un moment donné, parce qu'on a pas encore les capacités pour accepter ce dont nous sommes faits. 
Et, en passant, la dépendance sexuelle s'appuie aussi sur une drogue chimique extrêmement puissante : le visionnage de porno, et la MB d'autant plus, apportent avec eux un cocktail de drogues auto-produites. Et quoi de plus efficace que le shoot que tu t'envoies avec tes propres endorphines, ton adrénaline, et le reste, en dose massive ? Pas besoin de garrot, la seringue est déjà plantée dans ta tête : le matage et la MB ne font qu'appuyer sur le piston pour envoyer la dose dans tes veines ... 
et mis à part quelques cas, çà n'a aucun coût, sauf, le prix du forfait mensuel,,,,,,faut pas l'oublier, çà déculpabilise fortement je pense,,,,,c'est peut-être terre à terre, mais, combien de fois ai-je entendu, hé! je ne vais pas voir les protituées, c'est disponible et gratuit, et j'en passe,,,,,,,,,,,,,,,pour finir, que je le fasse ou non, ne change rien aux finances!Donc conclusion, pour environ 25 euros, on ouvre les robinets non stop[img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif"[/img]
Au fait, diabolovert, je vois que tu nourris de façon assez régulière ce topic, et qu'il établit en quelque sorte un suivi progressif de ton parcours : je l'ai donc déplacé dans "Parcours et sevrages", si tu n'y vois pas d'inconvénient bien sûr. N'hésite pas à me dire par mp si ça te dérange, je le remettrai dans la section "Témoignages" le cas échéant : dans le cas contraire, je supprimerai bientôt ce petit mot qui n'a que peu d'utilité. A plus [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil43aa2265b9a94.gif"[/img]
Bonjour,Voilà...j'ai réussi à atteindre les 3 mois de sevrage. Biensûr, ce n'est pas une fin en soi : la route est encore longue.A ce jour, que puis-je dire :je peux me regarder dans une glace, sans avoir honte d'avoir répondu aux appels de la bête. Je retrouve ainsi une petite dignité...aussi parce que j'arrive -pour l'instant - à résister à l'appel du sexe.Plus besoin de mentir à ma compagne quant à mes ocupations sur le net (quoiqu'il me faut toujours consulter ce site en cachette puisque j'ai décidé de la tenir éloigné de ma dépendance).Mis à part quelques périodes, je m'en sors pas trop mal dans le sens où je ne souffre pas trop du manque de sexe (cela fait pourtant 25 ans que je baigne là dedans, avec des périodes d'intensité variables) : ce qui reste récurrent, c'est encore de voir trop souvent en chaque femme, un objet sexuel (mais plus aussi souvent qu'au début : j'arrive, par certains arguments, à me dire que les femmes sont avant tout des personnes à part entière et non une réponse á ma dépendance sexuelle).Mais je dois rester vigileant...car la bête pourrait sortir discrètement de mon bois et venir me faire des propositions indécentes.En ce moment, j'ai très peur que ma compagne découvre ma maladie...je ne crois pas que j'aurais la force de lui avouer cela un jour (ceci dit, on verra avec l'évolution de mon sevrage, ma thérapie et le temps qui répare bien des maux).J'ai lu dernièrement quelques témoignages de co-dépendantes...cela fait froid dans le dos et c'est souvent un grand gachis, même si certaines sont très compréhensibles , la confiance en prend inévitablement un sacré coup. En tout cas, si elle venait à découvrir quelque chose, je me suis promis de ne pas lui mentir.C'est vrai qu'il faut toujours que je me planque quand je consulte ce site, quand je lis un livre en rapport avec ma dépendance, quand j'écris sur mon sevrage et ma dépendance dans un petit carnet intime...j'ai peur de laisser involontairement une trace quelque part...d'oublier quelque chose..Elle sait que je vois une psy : mais elle me laisse mener ma thérapie sans trop de questions, car je lui ai dit qu'elle était étrangère à tout cela...ce qui est bien le cas.Autre changement positif : les rapports avec ma compagne sont de plus en plus intense ; progressivement, mon éjaculation précoce s'estompe , ma compagne a d'ailleurs remarqué que ma production de spermatozoides était plus importante...j'ai fait semblant d'être surpris...Sinon, pas d'autres changements notoires...malheureusement. Je dois me contenter de ces 3 mois de sobriété et de rester ainsi, jour après jour, pour reprendre la formule de Bruno. C'est déjà cela de gagner.Il me faut maintenant m'attacher á travailler davantage sur moi-même pour savoir qui suis-je vraiment et ce que je veux. J'ai peur d'être un dépendant affectif...ma psy ne semble pas très convaincu par cette étiquette. Il me faut creuser cette idée et réussir à ouvrir ma porte de l'inconscient..ce qui risque de prendre du temps.Patience, voilà l'1 des maîtres mots qui accompagne notre rétablissement.Après 6 séances chez ma psy (1 par semaine), je ne suis toujours pas entièrement convaincu de vouloir poursuivre mon travail avec elle...j'ai quelques doutes (je doute souvent de tous le monde...comme je doute surtout de moi-même)...attention à ne pas rejouer l'erreur qui consiste en voir en elle ce fameux sauveur qu'il m'arrive parfois de chercher pour résoudre tous me problémes...J'en arrête là pour aujourd'hui.Bon courage à toutes et tous
hé mais c'est super ca p'tit diable!! [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil43aa210b02519.gif"[/img] ;-)lache pas la therapie... tu n'en est qu'au debut, c'est tout a fait normal.. de par mon expérience et celles de d'autre gens, la therapie quelques fois prend un air de stagnage, et c'est correct, cette impression de ne pas avancer, de douter fait partie du processus.. ce n,est pas un long fleuve tranquille, quelques fois ca va chercher loin, profond, ca fait mal, tres mal, d'autre fois, ca stagne, d'autre fois, ca peut presque virer en party dans le sens que l'on rigole beaucoup.. quand il y a stagnage, je me pose toujours les questions, est-ce qu'il y a quelques chose que j'évite, qu'est-ce que je chercher a éviter..en therapie, plus on ce connait, plus la complicité s'installe.. il faut le faire avec toute notre honnetete et notre franchise... c'est avant tout une demarche d'honnetete envers nous-meme.. il y a 2 ans, j'ai décidé de reconsulter.. il y avait encore trop de poussiere sous mes meubles.. il y a des temps mort quelques fois, mais ils sont rare maintenant.. quelques fois c'est les rigolades.. un de mes trucs, qui aide beaucoup.. l'humour..  oui oui, l'humour.. l'humour a cette chose bien de detendre l'atmosphrere, de baisser les barrieres...
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