Dépendance sexuelle

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Quelle merde cette maladie...qui se veut chronique en plus. Tu vois, Bruno, à cet instant, y à vraiment rien de bien en moi, rien sur quoi m'appuyer pour me soulager un peu...à part cette saloperie d'addiction. SVP,ne me parle pas de Dieu...excuse-moi cette remarque, mais ce n'est vraiment pas le moment. Encore une fois, si tu trouves ton chemin avec lui, tant mieux. Et respect. Pas envie d'écouter de la musique, pas de pensées positives, pas de relaxation enviseable...Le sport, c'est déjà fait : 1heure 15 de natation ce matin et toutes ces filles en maillot qui  affole aussitôt le pauvre connard de dépendant que je suis (l'autoflagellation ne sert pas à grand chose et l'apitoiement non plus mais, parfois j'ai trop de haine contre moi car tout cela me fait perdre un temps fou et m'empêche d'être celui que je voudrais et que j'iognore en partie). Mais non, ce n'est pas de votre fautes les filles ! J'avais qu'à aller courir dans les bois à 6h du mat histoire de ne rencontrer personne. Pas d'excuse, mon vieux. Arrêtes de te lamenter et de te chercher de fausses excuses : on dirait que je ne sais faire que cela ! Oui, j'en entends dèjà certains dire quil faut que je me relâche...que je laisse passer cette petite crise, que je sorte de chez moi et quitte cette ordi si complice de mes déchéances...que je vois les choses au jour le jour et patati et patata.39 jours plus tard...de sevrage, mais qu'est-ce que je croyais ? qu'est-ce 39 petits jours contre 26 ans de dépendance ! une goutte d'eau (oui je sais, c'est déjà cela), mais aujourd'hui c'est insuffisant à me satisfaire.Je sais que ce putain de combat va prendre du temps...une éternité.Ah oui, le fameux système de récompense est à sec...celui qu'on nourrit de nos saloperies ! C'est peut-être cela qui me manque tant et qui me fout dans cet état dépressif...Allez, j'en arrête là avec mes histoire glauques, afin de ne pas trop décourager ceux et celles qui sont aujourd'hui fiès de leur sevrage.
SAlut Diablovert Première chose, comme tu le dis si bien toi même un sevrage de quelques jours/semaines  n'est rien en comparaison des mois, des années, dizaine d'années des fois passer sur des sites porno à assouvir notre addiction.Se débarrasser de cette addiction, et sortir du porno est une chose bien plus difficile que d'y entrer et si c'était si facile de s'en défaire ça se saurait, oui c'est d'une banalité affligeante ce que j'écris là, mais des fois on oublie les choses les plus simples donc il est toujours bon de se les rappeler un peu.J'ai pas de solution miracle à te proposer, ni personne ici, mais effectivement c'est  très dur ces périodes où la bête en nous se réveille et où rien ne semble pouvoir nous réfréner. Tu es déjà à plus d'un mois de sevrage ce n'est pas rien. A titre de comparaison inscrit depuis 1 an et demi sur ce site, ce n'est que depuis peu j'ai pu entamer mon premier vrai sevrage. Avant ça je n'étais pas prêt et je savais que même si je pouvais me promettre d'essayer de m'éloigner du porno, je savais intimement que je ne pouvais pas tenir ma promesse.Aujourd'hui je me sens mieux armé, je me suis rendu compte que je n'avançais pas dans mes projets, et ça je peux te dire que c'est ce qui me fait vraiment tenir aujourd'hui. Il y'a plein de bonnes raisons d'arrêter la consommation de pornographie :- perte de temps- pratique affligeante et dégradande- irrespect de soi, ce ceux que l'on aime etc..Mais je pense qu'il faut vraiment trouver SA bonne raison d'arrêter, et s'y accrocher. En tout cas, c'est comme ça que j'ai pu entamer mon sevrage que je ne parvenais pas à tenir auparavant.Je pense que c'est ça l'une des clés pour avancer dans sa lutte, bien sur, on peut venir sur ce forum, consulter un psy etc... mais un élément important est de trouver quelque chose qui sera plus fort que l'addiction. Et qui nous en tiendra éloigné. Asmyr.
Bonjour,La crise d'hier s'est un peu atténuée : mais je l'a sens guetter non loin de moi.Mes 2 petites femmes (compagne et fille) sont de retour cette après-midi ; je ne veux pas crier victoire trop tôt, mais c'est bien la toute première fois que je résiste à toutes tentations alors même que je suis seul. (mais j'en ai baver)J'en suis content mais sans plus : suis encore tellement intoxiqué que je regrette presque de ne pas avoir pratiqué de la sexualité anonyme pendant l'absence de mes femmes. C'est vous dire que je ne suis pas guéri (mais cela, je le savais). En relisant d'ailleurs ces derniers propos, je me dégoûte ! si mes femmes savaient l'horreur de la situation...J'ai cconsulté 1 psy ce vendredi (spécialisé en thérapie comportementale et cognitive) : je reste un peu sur ma faim ; j'ai réussi à cracher le morceau mais sans être assez violent dans mes propos (style plutôt politiquement correct dans la description de mes pratiques). Il m'a proposer de travailler sur mon histoire et aussi sur l'image de la femme. Il m'a dit que cela prendrai du temps (chouette !) mais qu'une évolution positive était envisageable (ouf !).A dire vrai, je préfererai travailler avec une psy féminine (toujours spécialiste en thérapie comportementale et cognitive) : je n'en sais trop rien pourquoi si ce n'est que j'ai envie de me faire pardonner peut-être quelque chose auprès d'elles (les femmes sur lesquelles je m'excite bêtement) et aussi de combattre ma lâcheté en évoquant tout cela avec la gent féminine. (et donc prendre conscience qu'elles ne sont absolument pas des objets comme cela se passe quand je compulse).En fait, j'ai peur de consulter une psy femme par rapport à ce que je devrai lui avouer et en même temps, au fond de moi, je me dis que c'est le bon choix.Si quelqu'un a une opinion par rapport au choix du sexe du psy, je suis preneur.De plus, faut-il selon vous, dire les choses crûment au psy (telles que nous les vivons et entendons dans nos pratiques) ou faut-il de la retenue dans nos propos ?A vous lire, Bon courage Merci à Asmyr notamment pour sa contribution.
Bonjour,Enfin un noel propre et sobre...cela faisait très longtemps. D'habitude, c'est une période où je craque facilement et viens nourrir la bête.48 jours de sevrage, c'est déjà cela de gagner. Perso, je ne me sens pas hyper mieux : c'est juste que lorsque je me regarde dans la glace, je me sens moins dégeulasse. Aussi, mes pensées cochonnes à la vue des femmes sont un peu moins fréquentes. Par contre, j'ai envie de draguer à tout va...comme si c'était le prix à payer pour mon sevrage. Puisque je ne me masturbe plus à la vue du porno, puisque je ne vais plus sur les sites de rencontre, puisque je ne fréquente plus les prostitués,  il faut que j'existe à travers le regard bienvaillant des femmes. Bon, ce n'est qu'une hypothèse.Faut trouver dorénavant le pourquoi du comment : qù'est ce qui fait que je me réfugie dans cette addiction ? qu'est ce qui se cache derrière mes pulsions ? que veut me dire la bête quand elle vient régulièrement sonner chez moi ? qu'est-ce que je n'arrive pas à assumer ? fuite, manque, liens affectifs enfantiles faussés...y à du boulot , il me faut juste la force d'aller au bout de cette recherche.Bon courage et bonne glisse vers 2011
Bonsoir,Pas de résolutions particulières pour cette nouvelle année si ce n'est de continuer mon sevrage...ce qui reste un sacré défi !Depuis quelques temps, j'ai l'impression que mes rapports intimes avec ma compagne sont plus intenses ; le désir revient et durant ces moments, je déconnecte moins : avant il était fréquent que je pense à d'autres femmes ou scènes porno quand ma compagne et moi faisions l'amour. Par contre, j'éjacule encore trop vite...mais cela ne dérange pas trop ma compagne. Sans doute qu'avec le temps ce problème se réglera aussi.Je continue le travail avec ma psy : lors de la prochaine séance, on établit une approche pour les séances suivantes : je déciderai alors de ma poursuite ou non du travail chez elle.53 jours...c'est un peu ridicule de se focaliser chaque jour sur ce compteur : en même temps, cela reste une motivation et un témoin de nos progrès...qui sait, dans quelques temps, cela n'aura plus la même importance.Bon sevrage à tous

Je suis entrain de feuilleter le livre du Dr W. Lowenstein : "ces dépendances qui nous gouvernent - comment s'en libérer".Voici notamment l'une de ces explications :le grand cerveau nous ordonne d'arrêter une conduite addictive tandis que le petit cerveau (cerveau reptilien) nous demandera au même moment de la poursuivre pace que c'est bon et que cela procure du plaisir.Pourquoi notre petit cerveau est plus puissant que le grand ?l'explication est en partie chimique : le petit renferme la plupart des neurones à dopamine de tout notre cerveau. la dopamine régule surtout l'ensemble des états émotionnels, dont le plaisir. Elle favorise notamment l'excitation et la confiance en soi. D'autre part, il existe dans ce petit cerveau d'autres molécules : les endorphines, génératrices de bien être et de sérénité que l'on retrouve par exemple à la suite d'1 jouissance sexuelle.Le plaisir, l'excitation, l'ivresse, la quiétude, tous les bienfaits que peuvent susciter un comportement excessif (comme la dépendance sexuelle) restent donc nichés dans notre petit cerveau reptilien.Bon ce n'est qu'une explication parmi d'autres ;  je ne connais pas grand chose au fonctionnement du cerveau ; j'ai tendance d'ailleurs à penser que la résolution de mon problème d'addiction passe surtout par 1 travail sur mon histoire et sur ce qui se passe dans ma tête mais d'un point de vue psychologique.Autrement dit et de manière très simple : je suis en souffrance (angoisses, pas d'estime...) ce qui se traduit notamment par un comportement addictif...et qui profite par là-même à mon petit cerveau (il fait la loi par rapport au grand pour obtenir sa dose de plaisir)Par ailleurs, je crois aussi que je nourris assez mon petit cerveau à travers ma pratique régulière de sport...qui est encore plus longue que celle de l'adiction (donc mon p'tit cerveau  ne doit pas manquer de dopamine).Voilà pour les quelques infos qui n'engagent quemoi...Bonne journée et bon sevrage (c'est d'ailleurs pas très facile aujourd'hui mais je résiste en privant la bête de son plaisir... et toc...qu'elle aille se faire foutre !)

Salut Diabolovert,J'ai été content de lire un de tes posts car on a un effet secondaire en commun, le fait d'avoir cette envie de draguer, je me suis longtemps demandé si d'autres avaient ce point commun.Depuis quelques semaines aussi j'ai cette envie irrésistible, j'ai envie d'être plus à l'aise avec la gent féminine en général.J'ai essayé de refléchir au pourquoi.Lorsque que je regardais des vidéos c'était un peu comme si j'étais un participant aux relations avec ces femmes, bien sûr en virtuel.Comme j'ai éliminé tout ce visionnage et bien cela se déplace dans le réel.Je précise que je suis très bien en couple et que je n'ai pas envie de relation cachée avec une tierce personne.Merci pour ton témoignage, bon courage pour ton sevrage.
Salut Teddy,Je ne sais trop d'où me vient cette forte et régulière envie de draguer ; quelques pistes néanmoins : un grand manque de confiance en soi ainsi qu'1 une estime de soi au plus bas niveau, un job professionnel dans lequel je suis assez frustré, peu de relations amicales suivies (sans doute par ma faute ou mon choix) et un pessimisme certain au quotidien.Tableau assez noir...je le concède. Est-ce alors pour cela que je cherche à tout prix à séduire la gent féminine pour obtenir d'elle une représentation positive de ma personne ?En tout cas, je sais que ce n'est pas par ce biais que je retrouverai force en moi...et pourtant, je continue inéxorablement, malgré la présence de ma compagne qui me témoigne bien souvent de son amour pour moi.Tiens, pas plus tard que dans quelques heures je me rends à 1rendez-vous sans que ma compagne ne le sache.C'est très paradoxal mais pourtant je le vis ainsi : je n'ai pas envie de tromper et trahir mon amie et pourtant je ne résiste pas à l'appel de ce rencart. Biensûr à l'heure actuelle il n'y a rien du tout entre la personne que je vais rencontrer ce soir et moi. Quelques échanges d'email et elle me propose 1 rencontre au café. J'accepte facilement tout en sachant que je me mets en danger !Qu'est-ce que j'attends de tout cela ? qu'est-ce que je chercher auprès d'elle ?Ai-je le courage de me l'avouer ? ...une histoire d'1soir....Je me dis que je lui avouerai que je vis avec quelqu'1...mais qu'en sera t'il ce soir ???je joue avec le feu et avec mon sevrage qui existe depuis 56 jours.Je ne sais absolument pas comment tout cela va se passer mais aurais-le courage de résister à cette inconnue si elle me propose d'aller chez elle ?J'ai toujours le choix d'annuler ce rendez-vous...Est-ce de la lâcheté de ma part ?Est-ce un appel de la dépendance affective ?
Comme un petit garçon, tu recherches chez autrui l'amour et l'estime de TOI...[img=../../../uploads/smil3dbd4d8676346.gif" border="0]" width="15" height="15[/img]et comme un petit garçon, tu n'as pas envie d'être frustré ???!!!!Tu attends peut être de tout perdre...? !Et je ne sais pas si je vais te rassurer.. mais tu vas y arriver..! Tu verras.. malgré tout l'amour que ta femme a pour toi.. que tu as certainement pour elle.. ca viendra ! Et ce jour là il n'y aura plus de marche arrière..
C'est très casse-gueule effectivement pour un dépendant de rencontrer une autre femme sans son épouse. Personnellement, je sais très bien ce que mon mental malade me dirait : "si tu peux la séduire et avoir du sexe avec elle, n'hésite pas". J'ai besoin d'être clair avec moi-même et cesser de me poser des questions. Je dois me sevrer de TOUS les comportements de ma dépendance, n'imaginer le sexe et les pensées de séduction qu'avec une seule personne : ma femme, car je sais que c'est là qu'est l'Amour. Puis fuir tout le reste qui ne sont que des illusions. Bon courage ! 
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