Dépendance sexuelle

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salut,ben c'est ce que j'essayais d'aborder dans le freedom week,ou je faisais plutot passer cela comme de la faignantise,de ne pas combattre ces démons,de se replonger et conforter dans cette addiction!tu parles de souffrance oui parce que c'est telement dur de resister,de ne pas céder,mais a force ne souffre t on pas moins,elle est toujours la mais moins intense!je dis ça parce que j'ai longtemps penser que a part deux ou trois jours de sevrage je ne tenais guère plus et j'étais persuader de ne jamais pouvoir aller au dela(angoisse,agressivité,malbouffe),le moment ne s'y preter pas, ou pleins d'autres excuses qui me faisait stagner!d'autant plus que je n'avais aucune piste pour me sortir de la!quand la pulsion est la, bien sur qu'il faut souffrir pour la combattre,elle est d'autant plus grande qu'elle perdure et revient aussi vite,on pense ne pas pouvoir la combattre et pourquoi?je le demande a tous pourquoi ne pouvez pas combattre ces pulsions,qu'es qui fait qu'on céde et casse un sevrage qui pourtant tenait depuis quelques jours ou quelques semaines?quand on voit les degats que cela cause sur moyen et long terme!
Ce que je peux dire avec mon expérience antérieure de 8 mois de sevrage, puis de 3 mois, c'est qu'effectivement les pulsions sont moins intenses et moins fréquentes au fur et à mesure de l'abstinenceJe ne crois pas que ce soit une question de fainéantise (du moins, je ne le ressens pas comme ça) sans pouvoir encore avancer d'autres raisonsCertes mon état actuel est plutôt dépressif et dans ce contexte là, les satisfactions et récompensenses sont quasi inéxistantes
8 jours de sevrage tout en étant dans un état dépressifMais je n'ai pas envie de céder et de tomber dans l'autodestructionNi d'embarquer dans cette galère, ma compagne et ma petite filleJe veux m'en sortir, mais je ne sais pas comment (si ce n'est déjà de poursuivre le sevrage)Je crains que cette dépression finisse par avoir raison de moi et qu'elle me détruise progressivementCe qui me fait peur, c'est cette croyance tenace en moi (j'ai l'impression de pouvoir la toucher) que je ne pourrai jamais changer et que je vais inévitablement passer à côté de ma vie...tellement longtemps que je pense cela...
Bonsoir,on est deux (et même plus) dans cette situation, mon sevrage dur depuis 7 jours et comme vous le dites si bien (toi et Bruno) c'est déjà ça de gagné, je vous suis depuis un an et me suis seulement inscrit ce soir, alors voyez vous à part le fait d'avoir remis le compteur à zéro vous m'avez emmené dans l'envie de sortir de cette dépendance ! je sais pas si c'est égoïste ou pas de ma part de dire ça mais sans votre combat (ou pas) face à cette dépendance, sans votre temps et retranscription de votre sevrage sur ce forum je n'aurais jamais pris la décision de débuter un sevrage et encore moi de poster ici (que je remercie au passage) c'est la première fois que j'en parle avec autant d'ardeur et de prise de conscience. respectueusement. 
Bonjour Noway,Bienvenu ici...ta prise de conscience est déjá un premier pas (combien de gens restent dans le déni ?)Je te souhaite beaucoup de courage et de patience dans ce nouveau chemin qui doit te sortir de l'esclavavage et te ramener vers la liberté.A toi de trouver les ingrédients qui te conviennent pour mener à bien ton sevrage. Chaque parcours est différent.Tout ce que je peux te dire, c'est que tu as fait le bon choix...car la vie est bien au delà de cette satanée dépendance qui nous cause tant de souffrance et nous éloigne progressivement de celui que nous sommes réellement.
Juste une idée qui me traverse l'esprit (pardon pour sa naïveté, pardon si elle a déjà été proposée) : Est-ce que partir, prendre le large, prendre des vacances, suivre un chemin de randonnée, par exemple, ne serait pas une bonne tentative de se plonger dans le goût pour la réalité?Je dis cela parce que j'y songe pour moi-même. Je sais que ce genre d'idée n'offre aucune garantie quant aux possibles rechutes, mais .... 
Toute idée est la bienvenueLa tienne prône l'action et le mouvement dans la réalitéC'est sans doute plus prolifique que mon incessant bavardage mental dans lequel je m'enfermeA méditerMais il est urgent que j'agisse...pour matérialiser certaines idées plutôt que d'uniquement les penserBon courage à toi
Début du 11ième jour de sevrageC'est peu et beaucoup à la fois...mais ce qui compte, c'est aujourd'hui...rien qu'aujourd'hui, car c'est la seule véritéEn relisant quelques notes tirées de bouquins, j'avais inscrit ceci dans 1 de mes carnets :"L'1 des buts du comportement addictif est de se débarrasser de ses états affectifs (le comportement addictif comme solution à l'intolérance affective). C'est 1 économie psychique qui sous-tend le comportement addictif".Une alternative :accepter le manque et la souffrance avec calme et douceur, sans se juger. Devenir l'observateur de ce qui se passe en moi et prêter attention à mon souffle plutôt qu'à mes ruminations...se reconnecter à l'instant présent par l'intermédiaire de ma respiration (aussi pour ne pas entrer dans cette infernal labyrinthe)La respiration ne va pas résoudre mon probléme, mais peut-être me permettra-t'elle d'y voir plus clair.J'espère juste avoir la lucidité et la force de mettre ce schéma de fonctionnement en place...notamment en cas de crise...
Partir...pour s'en sortir...ou partir pour se sentir sortis...Je ne te connais pas...Mais soit certain que le sport physique durant les 3 premiers mois d'arrêt de MB sont je crois essentiel...ou sinon très bénéfique. Je crois en des actions positives...Engager vers les autres et non vers sois-même. Je crois vivement en un self-control et des actions rapides tel nos actions rapides a fantasmer et créer des situations fictives et compulsives afin de nous dévier de la réaliter...Notre réalité...Moi je compulse pour me défaire de mes frustrations, mes peines, mes hontes. Ensuite je compulse pour me valoriser si on ne le fait pas quand JE estime que je devrais être féliciter...reconnu. Je Compulse aussi pour devancer une potentiel récompense...Une certaine facon enfantine de ne pas pouvoir vivre heureux simplement dans ce monde...et aussi je compulse pour me valoriser face aux autres Hommes, alors je séduis des femmes et je me valorise ainsi en me croyant meilleurs que mes semblables masculins...Bon...je ne sais pas si tu as identifié tes moments de compulsions...ceux qui précèdes tes moments de non controle...Je te souhaite de vivre ce que tu as à vivre ici sur ce site positivement et de prendre ce moyen de guérison comme un moyen parmis tant d'autres moyen...Médite positivement quotidiennement au levée ou lors de tes premiers déplacements du matin ou quotidien...ainsi tu te lancera positivement vers une journée d'action positive.Et oui, avant l'abstinance positive tu devras comme nous tous vivre l'abstinance sèche qui est un peu plus mécanique mais qui est un passage obligée...Comme ceux qui entre en térapie dite fermée...On doit se couper un peu mécaniquement des sources de drogues...Je ne crois pas qu'un ex fumeur de cigarette se mette membre d'un club de cigare pour aller discuter de politique...Je crois qu'il devrait se diriger vers un club de tenis et discuter politique dans le lobby du club...images...Bon début de 2012...ne regardez pas votre dépendance comme une source de vos dépressions...Règler vos dépressions et ensuite attaquez vous à vos dépendnaces qui accentue votre état dépressif...sans dépendance vous seriez dépressif mais triste et dépressif...mais pas dépressif droguée...Votre drogue gèle vos sentiments dépressifs...Arrêtez aussi de consomer dans l'ordre, drogue, pillules, boissons énergisantes et alcool, cigarette et ensuite jeux compulsif et sex virtuel...sex seul (MB) et ensuite, sex compulsif avec partenaires réels (putes, conjoints, histoires d'une nuitééé, etc...). Alexandre 

Mon psychiatre vient de me prescrire du seroplex pour lutter contre mon anxiété : il dit que le "combat" que je mène contre mon état dépressif est inégal (il m'a comparé á un boxeur montant sur un ring les yeux bandés, face á un adversaire armé de poings américains)Quel merdier : j'ai pas du tout envie de reprendre des cachetons (j'en avais déjà pris par le passé avec une amélioration toute relative ou du moins ponctuelle...et encore, je n'en suis pas si sûr)J'ai pris son ordonnance mais je ne sais pas encore si je vais aller à la pharmacie pour les acheter et consommer ses pillules.Je m'étais juré à l'époque (date de ma derniére prise médicamenteuse - 2006-) de ne plus repasser par une aide médicaleLe soucis est que je ne m'en sors pas  : j'essaye de ne pas combattre mes ruminations un peu comme la dépendance...mais cela reste très compliqué. Là aussi, la seule volonté ne suffit pas. Dois-je à nouveau changer de psys ?Comment vivre avec tout cela au quotidien ?Si seulement j'arrivais à vivre l'instant présent et à ne pas me laisser engloutir par des pensées déprimantes !Ma soeur (qui est aussi en souffrance ) me disait que nous étions les "victimes" de problémes non réglés lors des généraions précédentes (ma mère souffre de dépression depuis une trentaine d'année : elle n'a jamais suivi de psychothérapie et se soigne par anti-dépresseurs) et qu'il aurait fallu faire à un moment donné une thérapie familliale aujourd'hui impossible à réaliser, en raison des distances qui nous séparent.Encore une fois : comment vivre avec cela ?

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