Dépendance sexuelle

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 Salut Hatt,Si tu ressens le besoin de te masturber c'est pour fuir une souffranceA vrai dire, quand j'ai rechuté, je n'avais même pas cette sensation d'être en souffranceJe ne ressentais que la tentation, une force qui m'a poussé à consommerCe qui me fait peur actuellement, c'est cette impression que cette tentation est comme une envie personnelle...Est-ce un piège de la maladie qui me fait croire que ce désir de compulser est ma seule réalité ?Mais il ne faut pas non plus essayer de créer un "nid douillet". Mon idée est juste de mieux m'accepter, tel que je suis, et donc d'éviter la colère, la haine et l'auto-destruction à mon sujet...qui peuvent entraîner la rechuteIl faut à tout pris renouer des relations socialesC'est effectivement très souhaitable...et pourtant je ne le fais pas !Je m'invente des peurs et continue à me replier sur moi-mêmeBonnes 24h
Tu ne dois peut-être pas t'accepter tel que tu es...tu n'a pas asser soufert...Peut-être aimes-tu te critiquer...et te faire critiquer...Car moi mes parents m'ont élevé ainsi...et j'ai réalisé (sans joie, mais avec beaucoup de souffrance) que durant mes études, mes travaux d'étudiants, mes premiers contract professionel et mes relations de vie (amical ou amoureuse) que j'avais puiser ma seule motivation de réussite et donc, de valorisation, dans le combat à ne pas être cette critique...Mais toutes mes réalisations et dépassements ont été motivé par un début de critique...Bon ayant lu et écris ceci je t'expose ce que je croyais...Jusqu'à il y a 2-3 semaines, un mois. Car même si la majorité de mes comportements sont ceux motivé (tu n'est pas asser bon...tu peux faire mieux)  par ma mère et appuyé par les non actions de mon père (qui ne dit mot conscent!); alors je me rends compte que certaine partie de ma vie on été libre de ce malaise, de ces compulsions...Rare...Mais certain sont venus me visiter...J'ai préférer fermer les porte, ou gouter futilement à ce nouveau plaisir...(se nouveau nid).Mais tu sais, ne te permets pas de te démotiver...tu coupe l'eau de tes pulsions...alors tu sais que tu as le controle sur le robinet maintenant...Et même si tu crois ne pas souffrir avant tes rechute ou passage à acte compulsifs, dis toi que tu dois continuer à chercher les sentiments et raisons qui t'ammène à passer à acte...ou soger à passer à acte...Quand tu serras abstinant, tu va voir que la souffrance momentanée de la non action...et bien elle est réelle et toute aussi comblante (au début) que la souffrance que tu vis après acte...la compulsion.Mais tu souffre et tu peux ensuite vivre une réussite..une fiereté...une victoire...Tu devrais peut-être aller en meeting SA à la place de DASA. Quand tu aurras fait 2-3 ans SA...peut-être que du rafinement DA s'imposera...Je ne crois pas que tu es le choix de changer...prendre action positive...Car tu souffre beaucoup dans tes propos et aussi vie un épuisement...Tu tourne autour...tourne autour...sans vouloir vivre autre choses. Fait la méthode R.I.P. de orroz...Offre toi ce cadeau de Noel...La méthode R.I.P. n'est pas méraculeuse...mais elle te lancera vers une action positive...Je te suggère de lire les texte et méthode de manière pas trop analytique...mais plustôt avec un sentiment que tu va changer...Le pouvoir de changer les choses que JE PEUX CHANGER!Salutbonne chance, merci pour ton témoignage et merci à Hatt pour l'annalogie du nid et du robinet...ca va me guider aujourd'hui et les prochains jours...amour et paix...penadant ces jours avant Noel...soyez heureux de vos succès et de vos tentatives, vos combats, les chemins que vous avez faits... 
Corvus,A vrai dire, je ne saisis pas bien ton message...Mon cerveau ne réponds pas...à part aux tentations...c'est tristeVais-je avoir la force de me relever ? et de sortir les doigts de ma braguette...bordelJe repars dans des vieux schémas de fonctionnement qui mène à une impasse ou plus précisèment vers l'addiction et l'auto-destructionJe n'ai plus la force de réfléchir...je n'ai plus de force tout courtJ'ai lu un tas de choses ici et ailleurs ; je dispose de diffèrents outils pour ne pas nourrir ma dépendance et pourtant je craque...de tous les côtésC'est un pauvre message que j'écris-là...un de plus : il y en à des centaines dans cet esprit là sur ce site Combien d'entre nous ont su repartir et mener à bien leur voyage vers la liberté ?Qu'est-ce que j'attends pour repartir ???? surtout que dans ce merdier, il n'y a jamais de fondA cet instant, je voudrais disparaître...je ne le ferai pas : j'ai une femme et une petite qui m'aime et qui ignorent tout du "monstre" qui se réveille trop souvent en moiJ'aurai envie de crier à l'aide...help, please !...mais à quoi bon...c'est à moi de trouver un chemin de fonctionnement autre que celui qui me sert de bouées artificielles...
Bon et alors durant cette beau 5 minutes de lecture et de réflexion...et ensuite ce quelques minute d'écriture...tu t'es branlé en même temps? Non...Es-tu capable de dire...et de relire tes mémos passé...Quelques mots de co-dépendante de manière à voir comment tes petits plaisirs font mal et soufrir...Pas que toi mais les autres...Et donne toi la chance d'être toi, comme celui qui écris et a plein d'espoire dans toutes ses communications et tentatives de sevrage...Donne ces valeurs de tenacité à ta fille et soit fort comme un adulte.Elle se souviendra de toi fort...et non de toi faible si tu te vois fort et prends des actions fortes....Si tu as besoin d'aide...il y a les groupe d'aide SA...AA ou Na qui peuvent t'acceuillir! Et si tu t'encourage...dis toi que moi je m'en sort tranquilement avec efforts...Et oui j'ai encore des tentations...mais d'y résister me valorise fortement car ceci corespond aussi à des changements dans mon attitude générale...Ex: ne plus mentir, ne plus fabuler et ne plus prétendre que les autres me juge...et demande une image de perfection...Personne ne te demande rien...tu es devant toi même...et si depuis 1 an tu a diminué tes compulsions...Alors déjà bravo...te souviens tu des moments ou ca allait mieux...Relis toi cet été...Parle moins, écoute plus...mais ne reste pas silencieux si tu as besoin d'aide...chacun peu verbaliser sa peine ici et ca fait du bien!Alexandre         
"Si tu ressens le besoin de te masturber c'est pour fuir une souffranceA vrai dire, quand j'ai rechuté, je n'avais même pas cette sensation d'être en souffranceJe ne ressentais que la tentation, une force qui m'a poussé à consommer"Cherche bien quand même. Souvent c'est très subtile. Les pulsions qui te poussent à la masturbation et consommation de porno sont souvent très brusques, elles arrivent à un moment bien précis. Essaye de creuser pour voir d'où elles viennent, cherche ce à quoi tu pensais juste avant que la pulsion arrive. En général, notre cerveau bouillonne de plein de choses dont on n'a pas forcément conscience en permanence et parfois certaines choses auxquelles ont pense en coup de vent, sans s'en rendre compte, nous rappellent une petite douleur. Chez moi c'est souvent associé au boulot, je suis par exemple en train de faire la cuisine, je cherche une cuiller des yeux (ma cuisine est en bordel) et sur un paquet de pâtes je lis un mot qui me rappelle le nom d'un type à qui je dois donner un document pour lequel je suis en retard (d'où un petit stress qui remonte brutalement à la surface) . Et là, d'un coup, sans savoir pourquoi, je me retrouve à 120 pulsations par minutes, en train de penser à une fille sur qui je fantasme. En fait les idées s'enchaîne très rapidement. La recherche de plaisir pour compenser la gêne est quasiment un réflexe qui m'échappe. Je n'ai même pas conscience de cette association d'idée si je ne fais pas l'effort de retracer ce à quoi j'ai pensé. Je me souviens juste que je cherchais des yeux une cuiller et  que d'un coup, sans savoir pourquoi je me suis mis à penser à cette fille et j'avais presque déjà la main dans le froc. (là j'exagère, pour la main dans le froc, mais l'esprit c'est ça). Ca n'est pas vraiment une souffrance comme une pensée mélancolique consciente, c'est plutôt quelque chose de subtile et un peu enfouis. Quoique, cela m'arrive aussi après avoir consciemment pensé que "ça va mal au boulot", ou encore que "personne ne m'aime", ou bien que "je n'arrive pas à voir mon avenir, j'ai peur". Mais ça arrive très très souvent après un petit ou gros déclencheur de stress ou de déprime.  
Quand 1 pulsion débarque, il n'y a pas forcèment une raison qui justifie son arrivée (c'est le message que m'a suggéré ma psy aujourd'hui)Elle est là : un point c'est toutJe ne suis pas responsable de la venue d'1 pulsion, mais des actes qui suivent J'ai toujours le choix : pourquoi ne fais-je pas le bon, celui de l'épanouissement réel et du rétablissement ?Je connais les conséquences de la rechute et pourtant....Accepter la pulsion sans se juger et se recentrer sur l'instant présent...1 des pistes à mettre en pratique pour (re)sortir de l'esclavage dans lequel je suis (re)tombé
Bah, personnellement, quand je cherche je trouve toujours une raison à la pulsion. Un petit évènement singulier, juste avant. Peut-être que ce que ta psy voulait dire (mais peut être pas) c'est que ça n'est pas très important de trouver la raison précise de chaque pulsion. Qu'on la trouve ou qu'on ne la trouve pas ça ne changera rien. Et je suis d'accord avec tout ce que t'as dit, on est surtout maîtres de ce qu'on fait après la pulsion. Mais là où je voulais en venir c'est que je pense que la pulsion vient souvent à un moment de gêne et de souffrance. Et il ne faut peut être pas accepter chaque petite souffrance qui provoque la pulsion, mais accepter de souffrir en général, sans se juger ni juger la souffrance. Mais peut être que ce que je dis là n'est pas parfaitement utile, je suis tout à fait prêt à le reconnaître.
 Mais là où je voulais en venir c'est que je pense que la pulsion vient souvent à un moment de gêne et de souffranceEst-ce à dire que la pulsion est vicieuse à ce point de profiter de nos moments de faiblesse ?Perso, j'ai un peu abandonné l'idée de fouiller dans mon passé (trop d'année que je tourne en rond sur les sujets du passé) pour privilégier un travail sur l'ici et le maintenant...avec un succès plus que relatif comme le prouve mes dernières gamellesMais bon, y à encore de sacrés efforts à fournir sur soi pour s'en sortir...
Non non, c'est pas ça que je veux dire. La pulsion ne profite pas d'un moment de faiblesse, je veux dire que c'est le moment de faiblesse qui est la cause de la pulsion. Je ne vois pas la pulsion comme quelque chose qui vient frapper par hasard sans raison, juste pour nous embêter. Je vois ça plutôt comme un mécanisme de fuite. Je suis plus certains non plus que de fouiller le passé puisse vraiment aider, mais là justement je pense que c'est un effort à faire dans le présent. Je parle pas d'une souffrance qu'il faut comprendre en remontant dans le passé, mais une souffrance qu'il faut essayer de ne pas fuir, mais d'accepter dans le présent. Et je ne parle pas d'une souffrance du type "mes parents ne m'ont pas donné assez d'amour" etc... mais d'une souffrance du présent du genre "je suis bon à rien", "personne ne m'aime"... etc. Tout ce que je dis là, je pense que c'est un travail à faire dans le présent. Arriver à se dire sans jugement "ok, maintenant je vais souffrir un peu, c'est parti", quelque chose comme ça. Juste observer la chose sans rien juger. Mais je vraiment je suis sûr de rien, je dis ça comme ça. 
Je reste sceptique quant à l'explication relative à la pulsion....moi-même n'en sachant trop rien quant à sa survenueJ'adhère à ton raisonnement sur la souffrance du présentA force de se répéter que l'on est un bon à rien, on fini par le croire et cela va jusqu'à se vérifier dans notre quotidienNous sommes ce que nous pensons...nos pensées deviennent des paroles et des actes (Nuage a publié un texte à ce sujet que je remettrai ici...avec sa permission)Comment changer ce système....1 piste...se convaincre déjà que nos pensées ne sont que des pensées, tel le bruit d'une voiture que l'on entend passer dans la rue, des événements mentaux passagers...
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