Dépendance sexuelle

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Les effets positifs d'un sevrage vécu de manière contrôlé et paisible se font sentir. Et mon Dieu que c'est agréable de vivre dans une certaine forme de liberté, détaché de la luxure, de la compulsion, de l'asservissement à cette addiction.Le porno ne m'attire plus, ça fait bien plus d'un mois voire facilement plus de deux maintenant (en fait je ne compte plus) que je n'ai pas zyeuter ne serait qu'une photo X ou un bout de sein. Je n'en ressens ni le désir, ni l'envie, ni quoi que ce soit, je trouve ça nul tout simplement et sans intérêt, voire dégueulasse/crade. Je ne suis pas dans l'excès inverse non plus à tout vouloir "puritaniser" si je puis dire. Quand je marche dans la rue, je "profite" de la beauté des femmes, tout simplement, sans détourner les yeux, mais sans m'attarder non plus. Je trouve qu'une femme est plus sexy féminine et jolie telle que celles que l'on voit dans la rue, et m'imaginer devoir bander sur une femme actrice de X ou faisant une scène porno je trouve ça nul, dépassé, sans intérêt. Bref je me détache de plus en plus du monde irréel et virtuel dont je me suis abreuver des années durant pr tout simplement me rattacher à la réalité qui est là, pour de vrai,autour de moi.

Je prie vraiment pr que cet état d'esprit perdure dans mon esprit le plu slongtemps possible. Que la métamorphose aille à son terme.

Asmyr.

 

Le sevrage continue plus ou moins paisiblement, mais des petites alertes qd même. Hier le fait d'avoir vu une jeune fille avec un décolleté très ouvert et généreux m'a fait "cogiter", et le soir je la revoyais encore.J'étais sur le point de me caresser, mais je suis arrivé à me raisonner, je n'ai rien fait sur moi, je n'ai ni fantasmé, ni même octroyé ces petites caresses perverses : ces caresses de confort comme je les appelle, que l'on se fait  au début juste pr un peu de plaisir  en se disant je n'irai pas jusqu'à la masturbation mais qui au final se finissent toujours par une masturbation et ce qui va avec, sentiment d'impuissance, échec, frustration etc...  Donc là oui l'image des seins de cette fille était présente mais je suis arrivé à me contrôler, mais là ou ça va qd même très loin, c'est que je me suis vu en rêve en train de me caresser et éjaculer. C'est fou l'emprise que peut avoir sur son esprit une simple pensée érotique. Mais ce matin  je me sens bien, je pense avoir tout évacué avec le rêve.Le sevrage se poursuit, mais de manière naturel, sans trop y penser malgré tout malgré les tentations qui peuvent se présenter.  Asmyr.
Citation : Asmyr a écrit:Je prie vraiment pour que cet état d'esprit perdure dans mon esprit le plus longtemps possible. Que la métamorphose aille à son terme.
C'est bon signe : ça veut dire que tu as dépassé le stade de la chenille qui n'a pas du tout envie de devenir papillon ! 
Salut John !

 oui ! Ce coup ci je crois vrmt que je tiens le bon bout, je crois que je n'ai jamais eu autant envie d'en finir avec ça. Même si ça ne fait que quelques semaines, que je suis dans cet état d'esprit j'ai envie, et je sens que cette fois c'est différent.

A moi de transformer l'essai.

Reve teinté d'érotisme cette nuit, où je me suis vu en rêve dans les bras de mon ex, pour faire du sexe, même si dans mon rêve cela ne s'est matérialisé que par des images de sa peau et de son visage, sans forcement qu'il y'ait eu d'images explicites.Je me suis réveillé avec une grosse érection et l'envie de me faire plaisir, mais j'ai voulu chasser toutes ces images et ces tenations tout de suite, et j'y suis parvenu. Je me suis vite calmer et j'ai repris contrôle de moi même. En tant normal je pense que je me serais branlé comme j'en avais la mauvaise habitude. J'ai vraiment du mal à oublier cette ex, il faut dire que c'est avec elle que j'ai perdu ma virginité, et que sexuellement cela se passait plus que bien. Je dirais meme que c'est peut-être ce qui marchait le mieux entre nous, je lui trouvais bcp de défauts de caractère mais sexuellement, on peut le dire on baisait vrmt comme des fous. Elle était très amoureuse de moi, je ne l'ai jamais été au fond. Toujours est il que j'ai pleuré comme une madeleine le jour où elle m'a largué sans chance de récupération comme auparavant. C'est surtout à ce moment là que j'ai compris que je devais souffrir de dépendance affective : j'étais avec une fille, je ne l'aimais pas vraiment, lui trouvais bcp de défauts, ne me projetais pas avec elle, et le jour où elle me quittait alors j'étais près à tout pour la reconquérir, et j'estimais alors par miracle, que c'était la femme de ma vie la plus merveilleuse du monde. Tu parles d'une girouette !Il m'arrivait encore, bien qu'en couple avec une nouvelle petite amie, de me masturber en pensant à cet ex, tellement encore une fois les parties de jambes en l'air et ses fellations à toutes heures de la journée me faisait jouir comme pas deux.  Nous nous sommes séparés en sept 2009, il m'a fallu un an pour l'accepter, à  l'heure ou j'écris ses lignes je pense qu'elle a du complétement tourner la page me concernant, elle doit à peine vouloir se souvenir de moi, et je pense que je devrais en faire autant. L'oublier complétement, car c'est inutile de se rappeler le passé. Si ce n'est peut être les moments heureux. Asmyr.

    

Hello Asmyr Jolie confession que celle-ci, joli souvenir aussi que tu fais partager, même s'il est bien sûr teinté de regrets. Nous parvenons tous ici avec ce genre de cadavre dans nos placards. Des femmes que nous avons déçues, des femmes que nous n'avons pas comprises, ou que nous avons trompées, des wagons entiers de rancunes ou de remords, quand nous n'avons pas su profiter des occasions qui pouvaient se présenter, ou quand nous avons tout gâché.A mon tour de me confesser. Lors de mes pérégrinations webesques, je me suis souvent changé en femme, mais j'ai parfois abordé les chats sous une identité masculine plus jeune, 18 a. C'est là que j'ai rencontré J. Le même âge, un appétit débordant de vie, un goût pour le sexe, un enthousiasme, et toute la fraîcheur de son âge... En presque crise de pré-quarantaine, j'ai succombé en quelques jours.  nous avons fait l'amour virtuellement dès le premier soir. Elle était en couple pourtant, mais elle m'a dit ceci: "pourquoi ne pas recommencer demain?" "Et ton homme?" lui ai-je répondu..."Ben, il est pas forcé de le savoir..."Et le délire a commencé. Des soirées torrides, moi, jeune loup de 18a, elle jeune fauve assoifée de désir, brulante, trempée de sexe, moi, excité de toute cette envie de vivre qu'elle montrait. Et puis, quel charme que celui d'échanger librement avec une jeune femme me racontant sans fard sa vie, ses amours réelles, ses questions, ses parents. Et moi, pauvre mentor se sentant tout puissant à lui faire partager mon expérience. Mais ce qui, au départ, n'était qu'un jeu avec une victime de plus est bien vite devenu un piège prompt à se refermer. Au bout de quelques jours, tout s'est inversé. Et de prédateur, je suis devenu victime...Pour elle, j'ai même pensé tout quitter. Je suis tombé amoureux de ma victime, qui elle, aimait un autre moi. Pathétique non? Elle m'a quitté, le jour où je lui ai tout avoué. Je n'ai plus jamais eu de nouvelles. Depuis ce 8 mai 2010.Nous avons tous des cadavres plein nos placards. 
Hello Dexter, ça fait plaisir de te voir passer par là, le forum est tellement calme, que c'est tjrs être agréable de se savoir lu, et plus encore d'avoir un échange. C'est marrant tu appelles ces histoires des cadavres, je trouve que ça parle bien, je dois dire que j'aime bcp la manière dont tu t'exprimes, choisir les mots justes, c'est important et agréable pour celui qui lit et veut se faire une idée, fixer les choses.En DASA un collègue appelait ça "avoir des valises", j'aime autant que ton expression "avoir des cadavres dans ses placards", ça dit bien les choses. Pour en  revenir à ton histoire, je trouve qu'elle sont assez différentes, moi c'était avec une "vraie" fille avec laquelle je suis sorti, toi c'est avec une femme rencontré sur le net, réelle aussi mais avec le filtre de l'internet tout est déformé comme tu le sais si bien.

Mais leur point commun et le fait d'avoir ce souvenir fantomatique qui nous hante encore et dont on a du mal à se débarrasser. Je vois qu'en ce qui te concerne, tu t'es brûlé les doigts à ton propre jeu. Et que tu y penses encore vu que tu connais la date exacte du dernier contact. Maintenant,  je ne vais pas jouer les psychologues à 2 francs, mais je pense que c'est là un signe clair de la dépendance affective.J'ai remarqué la faculté qu'avaient de nombreuses femmes à se détacher du chat et des relations que j'avais initiées avec elles, alors qu'à chaque fois moi c'était comme une petite mort, car je voulais établir un contact, entretenir une relation, et même devenir ami dans certains cas.Même si c'était j'abordais ces relations de cul virtuel avec bcp de sérieux, et au final vu qu'en face je n'avais pas le même "sérieux", ni le même engagement, je finissais par souffrir chaque fois que le lien était brisé.  Et pr en revenir à ton histoire, il n'y a rien de plus facile au monde à couper qu'une relation virtuelle, peut-être que tu devrais également travailler sur cette dépendance affective qui semble aussi te toucher, peut-être que ça te permettra de te sentir mieux par la suite, ou même de comprendre certaine chose. Sinon ton histoire, m'en rappelle une autre avec une fille rencontrée sur le chat aussi, où là c'était moi la victime, et où j'ai été baladé comme un gamin je te raconterai ça dans un post si t'es intéressé, mais une histoire de fou ! A te lireAsmyr.

   

Le problème je crois c'est qu'on fini par se perdre soi même dans ces recherches fantasmatiques. On fini par s'oublier pour ne plus que jouir. Cela fais de nous de gros bébés, intolérants à la moindre frustrations. Se sevrer c'est apprendre la frustration, c'est apprendre à faire face à ses doutes sans béquille. et putain que ça fait mal !Alors on se retrouve dans un espèce de dilemme entre l'illusion protectrice et la réalité de souffrance. Mes amis c'est le prix à payer de faire face à tout ça. Cette traversé du désert et nécessaire. Observez quand vous viennent ce genre de remords, écoutez vous attentivement. Pourquoi à ce moment précis de la journée je repense à cette actrice (ou à ce chat)? Qu'est ce que cette obsession vient combler ou qu'elle carence vient elle masquer ? Quel rôle a pour moi cette pensée ? Comment dans mon histoire ce mode de raisonnement à pris le pas sur la réalité ?Avec l'analyse, l'observation, les obsessions perdent de leurs forces, et le temps fait sont oeuvre, on fini par y penser de moins en moins, on transforme le remords en vieux souvenir qui s'efface peu à peu. On se rends compte que ce que l'on projetai sur ces actrices ou ces pseudos c'était nos propres angoisses, nos peurs. Peu nous importait finalement si tout cela n'était qu'un jeu de dupes : des actrices qui simulent, des vies que l'on s'invente, parce que la seule vocation c'était de nous échapper, de fuir. Bonne route à vous compagnons de galère 
"Jolie confession que celle-ci, joli souvenir aussi que tu fais partager, même s'il est bien sûr teinté de regrets. Nous parvenons tous ici avec ce genre de cadavre dans nos placards. Des femmes que nous avons déçues, des femmes que nous n'avons pas comprises, ou que nous avons trompées, des wagons entiers de rancunes ou de remords, quand nous n'avons pas su profiter des occasions qui pouvaient se présenter, ou quand nous avons tout gâché." Quoted for Thruth... Ca me fait penser que je galère pour oublier la première femme que j'ai embrassé, emballé puis avec laquelle j'ai failli coucher. C'est chaud et dur d'oublier ça. Cette histoire de déception & co je me reconnais bien dedans. J'ai eu des tonnes d'occasions, mais soit j'avais trop peur, soit je manquais de confiance, soit j'en avais rien à foutre... Une des pires, ça doit être une amie. Elle m'a montré beaucoup d'intérêts, fait des allusions pour faire en sorte qu'on se voit souvent, qu'on discute etc. Elle était très gentille et jolie aussi, pourtant j'avais peur de franchir le pas sous prétexte de perdre une amitié. J'ai enfin compris pourquoi et je ne referai pas la même erreur. Après il y a eu W la première femme que j'ai embrassé, c'était à une soirée. Au moment où je m'y attendais le moins, en souhaitant être seul et sans histoire. Elle arrive comme une fleur souhaitant ma compagnie. Je la repousse, mais elle insiste et finie par tomber dans mes bras. Ensuite on parle, coller l'un à l'autre, accroché à sa belle peau douce... On finit par s'embrasser, puis on a failli coucher ensemble. Dire qu'il m'arrive d'y repenser encore... L'ironie pour un mec comme moi qui souhaite être indépendant, c'est de s'attacher à ce genre de détails qu'elle a oublié... Marre de m'accrocher à ce genre d'événements. Il est nécessaire d'avancer, de se projeter vers autre chose. Je déteste être dépendant de quoi que soit (enfin presque). Je me bouge le cul pour réussir se sevrage pur. Je dois changer !

 Il est temps d'enterrer ces vieux cadavres et de laisser cette dépendance affective tomber à l'eau.

je n'aime pas trop généraliser mais je crois que c'est là aussi l'un de nos grand problèmes. On passe notre temps à ressasser le passé, à se dire "ah mais si j'avais fait ci ou ça", à regretter, à se repasser le film et au final on ne vit plus au présent, et on rate des occasions du présent qui nous feront encore avoir d'autre regrets dans le futur et le cycle sans fin continue. Moi j'ai évoqué cette ex, car j'essaye de l'oublier, et qd je la vois réapparaitre en reve ca fait qd meme bizarre, elle m'a foutu un coup de pied au cul, et a eu le courage de mettre fin à une relation qui ne marchait plus.On ne revient plus sur le passé, qlq part je suis envieux qu'elle ait eu un tel courage de me larguer en fin de compte, car il valait mieux et ce n'est pas moi qui aurait eu le cran à l'époque de mettre fin à notre relation.   Elle m'a oublié, ou ne doit plus penser à moi et je dois en faire autant, oui des fois je me dis que je voudrais reprendre un verre avec elle, juste pr savoir ce qu'elle devient, mais à quoi cela servirait ? Il m'arrive souvent même de lire et relire les centaines d'emails que nous nous échangions quotidiennement du temps de notre relation. Elle doit avoir un nouveau petit ami, etre mariée meme à l'heure qu'il est et avec un enfant peut-être et moi toujours à zero ou presque donc non, définitivement il faut que je tourne cette page et n'y pense plus. Vu que ca me fait encore souffrir aujourd'hui prtant l'histoire s'est achevée il y'a 3 ans maintenant !Dur ! Mais il faut oublier toutes ces histoires passées qui me hantent, ça ne mène à rien. Asmyr.
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