Bon il y a la réponse de corvus et celle-ci que je croyais avoir postée mais qui était restée dans le folder « fritzecat », je la poste maintenant…
Citation : Asmyr a écrit: L'autre jour je regardais un reportage dans le journal F2, une petite chinoise, racontait comment elle avait bourlinguer de pays en pays, pour finir par arriver en France et elle racontait comment elle avait créer sa propre boite d'édition. Et ça fait même pas 7 ans qu'elle est là ! Sa devise, même si elle ne l'a pas présentée ainsi c'était : "La vie c'est l'aventure ou l'ennui"
Oui, l'ennui est une des pires choses, que signifie-t-il ? Qu'on n'ose pas ou plus rêver, qu'on ne croit plus réussir à faire ce qu'on souhaite ou ce qu'on aime, que l'entropie en soi a gagné. Qu'on n'est plus capable d'enthousiasme.
Prends un crayon et un papier et écrit tes rêves les plus fous (sans te préoccuper de savoir s'ils sont « réalisables » ou non) sans censure et sans souci de vraisemblance, de morale, ou de quoi que ce soit…
Deuxième phase : médite sur ces projets ou ces rêves. Qu'est ce qui t'empêche de te mettre en route pour essayer de les réaliser ?
(Que les rêves soient impossibles est une mauvaise réponse : en effet il vaut mieux se planter en essayant de faire quelque chose qu'on aime (même si on a peur de n'en être pas capable ou que sais-je), que de renoncer en décrétant que c'est impossible (il faut quand même rester aussi réaliste, tu vois de quoi je veux parler) dire « c'est impossible » est encore une tentation diabolique pour nous induire dans la paresse de faire quoi que ce soit.
Une autre façon de le dire : il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre. L'action est sa propre récompense, pas ce qu'on est censé obtenir grâce à cette action et qui n'est bien souvent qu'une projection de l'ego (un désir vide de sens profond). La différence est énorme : celui qui se met en route est heureux pendant le temps où il réussit à y croire parce qu'il retrouve son enthousiasme. Mais celui qui a baissé les bras reste malheureux pendant tout ce temps, sans espoir aucun de se sortir du marasme.
Tu me donnes l'impression de te cogner la tête contre un plafond que tu as toi-même construit trop bas, et comme c'est ton œuvre, ça te rebute de le faire voler en éclats pour pouvoir redresser enfin la tête.
Essaie de te secouer les méninges, pour changer, oublie ce qui se passe à la cave, ce qui s'est passé avant, c'est toujours la même chose.
Aujourd'hui est le premier jour du reste de ta vie (comme disait je ne sais plus qui), et le seul jour que tu aies à ta disposition pour changer (pour hier c'est trop tard, pour demain trop tôt).
Quand on bosse sur un projet, même irréaliste (et qui peut dire ce qui est réel ou non ?) on n'a pas le temps de penser à autre chose. Pas une seconde de la journée. Même si on est seul, sans amis, isolé.
Je te raconte simplement ce que je vis maintenant. Et les idées qui me passent par la tête aujourd'hui.
Bon courage pour la suite, asmyr.