Salut Spto, c'est la 1ère fois que je lis une de tes interventions, et je suis en quelque sorte ravi de voir que t'as eu le courage de lire tout le fil, et d'y apporter ta petite contribution.Comme tu dis, à défaut de chercher conseil ici, on a au moins l'avantage de disposer d'une page blanche numérique que l'on peut noircir à la longueur de nos écrits pour y exposer nos états d'âmes, nos réflexions, nos doutes, nos craintes, nos espoirs. Page numérique qui permet aussi de se confronter à d'autres points de vue, vécus, expériences qui nous servent d'axes de réflexion, de nourriture spirituelle, d'espace d'échange, et qui je pense nous aide à une échelle ou à une autre à avancer. j'ai fait un bout de chemin depuis mon premier message sur ce forum ... et meme si j'ai souvent craqué et sans penser parfois à cette histoire de sevrage, parceque j'avais décidé de vivre, et que du coup je ne pensais plus(ou beaucoup moins), mais j'agissais. C'est bien que tu te rendes comptes que t'as avancé, que tu as parcouru un certain chemin.AVANCER ! AVANCER ! AVANCER ! Voilà le leitmotiv que j'essaie de garder en tête, car je sais que c'est cette action qui à défaut de me "guérir" comme tu dis, m'éloignera de mes turpitudes. Comme le dit si bien
Fritz :
"il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre. L'action est sa propre récompense, pas ce qu'on est censé obtenir grâce à cette action et qui n'est bien souvent qu'une projection de l'ego (un désir vide de sens profond)."
L'action est intrinsèquement, je dirais même mécaniquement bénéfique : plus je passe de temps à faire autre chose et forcément moins je passe de temps à compulser. la meilleure décision que j'ai prise est d'aller consulter un psy, ça fait 2 ans et demi, c'est ce qui m'a permis de comprendre que mon addiction n'était que le symptôme de quelque chose de beaucoup plus profond, et ça, ça a été essentiel pour moi. Moi je crois qu'il va falloir que je reprenne le chemin d'un cabinet et consulter un psy, j'en ai consulté deux par le passé sans vraiment avoir été à fond dans la démarche sachant que le 1er je l''ai trouvé trop insistant et gênant par ses questions par moment.avant ça une bonne période passée sans internet m'a aussi pas mal aidé à voir d'autres choses, à penser à d'autres choses, à penser différemment ... le yoga ...Ce soir j'ai décidé de me passer de ma box, je vais emmener ma freebox au boulot et l'enfermer dans mon caisson. Franchement faut que je prenne le taureau par les cornes. Entre la TV, et la compulsion frénétique, l'internet annihile toute mes tentatives de sevrages.Il me restera le téléphone pr les emails, et pr ne pas être complètement coupé du monde. Et de toute manière c'est pas avec mon iPhone que j'irai sur des sites douteux. Je sais que j'ai une barrière (mentale cette fois ci) qui fait que je ne me connecte jamais sur des sites de cul ou autres qui peuvent me faire rechuter depuis mon Iphone. Et si je craque sur iPhone, je prendrai un forfait voix SMS + voix mais pas data. je vais être être sans pitié avec moi même !
RDV dans 1 mois pr voir si j'ai tenu parole le 15 février. le yoga ... tout est bon à prendre, il faut juste accepter de bouger un tout petit peu(ou beaucoup)les choses, de se mettre en danger(par rapport au confort dont tu parles Asmyr), d' abandonner un peut de ce confort qui n'en est pas un d'ailleurs...
>Le confort qui n'en n'est pas un: Entièrement d'accord avec toi, ce confort que sa vie va bien car jusque à je sauve les apparences auprès des gens qui nous entourent (familles, ami, petite-ami, boulot), que finalement cette dépendance on peut vivre avec, qu'elle n'influe pas tant que ça sur sa vie. Ce confort qui nous fais rechuter et pour lequel on revient avec complaisance, le sourire aux lèvres, et bien ce n'est que foutaise ! Ce n'est qu'une illusion !Je suis en train de l'apprendre à mes dépens, ma relation bat de l'aile, ma copine est en train de me quitter et je crois que ce coup-ci je ne la récupèrerai pas comme les autres fois, car ce confort justement il n'a fait que me rendre indécis dans mon engagements vis à vis d'elle, dans mes projets de vie que je maintenais au statuquo et qui pire que ça : sont inexistant aujourd'hui. Confort dans cette fuite perpétuelle envers moi même, envers les autres, envers ma famille, envers elle.Ce confort il a fini par me tuer à petit feu. Voilà tout ce qu'il m'a amené.Merci encore pr ton témoignage Spto.Merci aux autres de m'avoir lu. RDV ds un mois. Asmyr.