18-07-2016, 00:08
Mon ami Fabrice !
J’ai d’abord et spontanément répondu au message de Jackie, répondre à tes postes prendra un temps plus important…
Je le prends donc.
Il est tard…
Je vais peut-être tenter un « point par point », comme toi…
Premièrement, je me rends donc compte que ta phrase « Le sevrage rien que le sevrage » devrait rejoindre une autre sur la vigilance… Ce que tu écris sur ce qui t’a amené à la rechute me le fait dire: Sans protections sur nos ordis notre résistance et volonté sont trop sollicités. Je me rends compte dans mon cas que sans possibilité de repartir sur des tchats ou apps cela fait effectivement très longtemps que je n’y ai même plus pensé…
Que tu aies besoin de banaliser ta rechute me semble normal ! Hors de question de renforcer la douleur, mais il me semble nécessaire « de ne pas mettre de côté et de laisser mourir » ce qui est arrivé et surtout ce que cela dit de toi et où tu en as avec toi-même.
En fait, ce qui me semblait important pour toi après cette rechute, tu viens de le faire par ton poste : Ta machine d’analyse et de réflexion s’est remise en route. C’est ce que j’espérais en t’écrivant mon dernier message. Si ce retour sur ton craquage s’était fait plus tard il n’aurait à mon avis pas eu le même sens, ni la même intensité !
Il faut donc jauger entre un besoin d’analyse et un degré de souffrance acceptable.
La question du « pas assez » ou « trop plein » me semble une véritable clé chez toi, autant pour résoudre la complexité de la dépendance sexuelle que celle de la dépendance affective !! Tu pourras le faire ici comme avec ton psy ! La clé d’un dépendant affectif n’est de toute évidence pas le sevrage, mais le travail sur les souffrances qui l’ont amené à cette dépendance précise, la question du mésestime de soi p.ex. …
Je me pose effectivement aussi la question sur ce qu’est un sevrage et comment gérer le redémarrage de ma sexualité ensuite… Cela me fait peur aussi, surtout parce que je ne veux pas retomber dans mes comportements d’avant ! Pour le moment j’envisage le retour à la sexualité uniquement sous l’aspect du plaisir que je veux donner à mon copain… Par-là, je ne veux pour le moment pas attribué d’importance à ma propre jouissance… Je ne sais pas si je fais bien…
J’espère que je ne serais pas déçu… Quand je parle de déception c’est aussi en pensant à l’importance que je porterai logiquement à ce moment et qui ne sera peut-être pas de même niveau chez mon homme…
Je dois m’y préparer, je dois nous y préparer !
La déception pourrait être chez moi un élément pour me faire vaciller… Je pourrais vouloir reprendre contact avec mon (ex- ?) amant régulier… le début de la fin, je crains…
Je crois effectivement que cet aspect « capricieux » chez toi est un élément qui constitue un virage (une bifurcation ?) dans ta personnalité qui t’empêche de rester droit dans tes bottes. Je trouve en plus admirable qui tu puisses admettre ce trait de caractère chez toi, peu de gens savent reconnaître leurs faiblesses ! D’après moi tu dois poursuivre un travail ici… :
D’où vient ce trait capricieux chez toi ?
Où l’as-tu repéré quand tu as été plus jeune ?
A quoi était-il une réaction… ?
En ce qui concerne ton amie je pense effectivement qu’elle est assez remarquable… !!!
Combien d’autres femmes supporteraient l’infidélité (homosexuelle) et en plus toutes les tergiversations, sauts d’humeurs, donc « caprices », de leurs copains ???
Combien en feraient un drame et cela semble en plus pour beaucoup de non dépendants normal !
Je crois que tu dois mesurer aussi ta dépendance à cela : Ce n’est pas une évidence d’en demander autant à son amie ! Si je dis cela c’est parce qu’un jour je suis arrivé, moi, au point où je me suis dit que je ne suis pas né pour me poser sans cesse autant de questions et donc de maintenir un état de souffrance. J’ai poussé un grand coup de gueule intérieur pour me dire que maintenant cela suffit et que je veux enfin être heureux, et point !
Tu te sens frustré que ta copine ne réagisse pas à chaque fois quand tu es dans « une crise ». Mais comment y réagir ?
Elle pourrait se mettre en colère et partir.
Tu souhaites qu’elle déploie encore et encore sa compassion pour toi. Mais elle ne le fait pas
Pour moi elle fait exactement ce dont toi, dépendant AFFECTIF, tu as besoin, elle laisse faire ! Elle ne rentre pas dans ton jeu !
C’est ça qu’il faut à cette dépendance !
Je trouve cela admirable et je crois sincèrement que tu ne pouvais pas mieux tomber !
Si tu arrêtes d’insister auprès d’elle, tu seras ainsi seul face à « l’enfant capricieux » que tu es et tu crieras peut-être enfin un jour à toi-même :
« Arrête maintenant ! Cela suffit… ! J’ai le droit d’être heureux ! Tout simplement ! » …
Je suis conscient d’être un peu dur dans ce message, mais je pense nécessaire de regarder toutes ces choses en face ! C’était la raison de mon long poste…
Et pour clore au sujet de l’interrogation sur ta présence sur le forum, ici la question ne se pose même pas pour moi : Tu es au bon endroit ! Encore et toujours !! Je pense juste que tu dois pousser tes réflexions plus loin. Comme Fr-Ed l’a dit, …
… mais vois-tu, lui n’as pas choisi de rester ici…
… Dieux seul sait ce qu’il devient et si au bout du compte il est plus heureux que toi…
Moi en tous cas je suis heureux que tu sois ici, que tu existes et que tu sois mon ami !
Et je le dis ici : Cette amitié ne restera pas sur un niveau virtuel ! C’est juste ma situation actuelle qui m’empêche d’aller plus loin dans notre amitié. Pour le moment.
Je n’ai pas peur de l’affirmer ici !
J
J’ai d’abord et spontanément répondu au message de Jackie, répondre à tes postes prendra un temps plus important…
Je le prends donc.
Il est tard…
Je vais peut-être tenter un « point par point », comme toi…
Premièrement, je me rends donc compte que ta phrase « Le sevrage rien que le sevrage » devrait rejoindre une autre sur la vigilance… Ce que tu écris sur ce qui t’a amené à la rechute me le fait dire: Sans protections sur nos ordis notre résistance et volonté sont trop sollicités. Je me rends compte dans mon cas que sans possibilité de repartir sur des tchats ou apps cela fait effectivement très longtemps que je n’y ai même plus pensé…
Que tu aies besoin de banaliser ta rechute me semble normal ! Hors de question de renforcer la douleur, mais il me semble nécessaire « de ne pas mettre de côté et de laisser mourir » ce qui est arrivé et surtout ce que cela dit de toi et où tu en as avec toi-même.
En fait, ce qui me semblait important pour toi après cette rechute, tu viens de le faire par ton poste : Ta machine d’analyse et de réflexion s’est remise en route. C’est ce que j’espérais en t’écrivant mon dernier message. Si ce retour sur ton craquage s’était fait plus tard il n’aurait à mon avis pas eu le même sens, ni la même intensité !
Il faut donc jauger entre un besoin d’analyse et un degré de souffrance acceptable.
La question du « pas assez » ou « trop plein » me semble une véritable clé chez toi, autant pour résoudre la complexité de la dépendance sexuelle que celle de la dépendance affective !! Tu pourras le faire ici comme avec ton psy ! La clé d’un dépendant affectif n’est de toute évidence pas le sevrage, mais le travail sur les souffrances qui l’ont amené à cette dépendance précise, la question du mésestime de soi p.ex. …
Je me pose effectivement aussi la question sur ce qu’est un sevrage et comment gérer le redémarrage de ma sexualité ensuite… Cela me fait peur aussi, surtout parce que je ne veux pas retomber dans mes comportements d’avant ! Pour le moment j’envisage le retour à la sexualité uniquement sous l’aspect du plaisir que je veux donner à mon copain… Par-là, je ne veux pour le moment pas attribué d’importance à ma propre jouissance… Je ne sais pas si je fais bien…
J’espère que je ne serais pas déçu… Quand je parle de déception c’est aussi en pensant à l’importance que je porterai logiquement à ce moment et qui ne sera peut-être pas de même niveau chez mon homme…
Je dois m’y préparer, je dois nous y préparer !
La déception pourrait être chez moi un élément pour me faire vaciller… Je pourrais vouloir reprendre contact avec mon (ex- ?) amant régulier… le début de la fin, je crains…
Je crois effectivement que cet aspect « capricieux » chez toi est un élément qui constitue un virage (une bifurcation ?) dans ta personnalité qui t’empêche de rester droit dans tes bottes. Je trouve en plus admirable qui tu puisses admettre ce trait de caractère chez toi, peu de gens savent reconnaître leurs faiblesses ! D’après moi tu dois poursuivre un travail ici… :
D’où vient ce trait capricieux chez toi ?
Où l’as-tu repéré quand tu as été plus jeune ?
A quoi était-il une réaction… ?
En ce qui concerne ton amie je pense effectivement qu’elle est assez remarquable… !!!
Combien d’autres femmes supporteraient l’infidélité (homosexuelle) et en plus toutes les tergiversations, sauts d’humeurs, donc « caprices », de leurs copains ???
Combien en feraient un drame et cela semble en plus pour beaucoup de non dépendants normal !
Je crois que tu dois mesurer aussi ta dépendance à cela : Ce n’est pas une évidence d’en demander autant à son amie ! Si je dis cela c’est parce qu’un jour je suis arrivé, moi, au point où je me suis dit que je ne suis pas né pour me poser sans cesse autant de questions et donc de maintenir un état de souffrance. J’ai poussé un grand coup de gueule intérieur pour me dire que maintenant cela suffit et que je veux enfin être heureux, et point !
Tu te sens frustré que ta copine ne réagisse pas à chaque fois quand tu es dans « une crise ». Mais comment y réagir ?
Elle pourrait se mettre en colère et partir.
Tu souhaites qu’elle déploie encore et encore sa compassion pour toi. Mais elle ne le fait pas
Pour moi elle fait exactement ce dont toi, dépendant AFFECTIF, tu as besoin, elle laisse faire ! Elle ne rentre pas dans ton jeu !
C’est ça qu’il faut à cette dépendance !
Je trouve cela admirable et je crois sincèrement que tu ne pouvais pas mieux tomber !
Si tu arrêtes d’insister auprès d’elle, tu seras ainsi seul face à « l’enfant capricieux » que tu es et tu crieras peut-être enfin un jour à toi-même :
« Arrête maintenant ! Cela suffit… ! J’ai le droit d’être heureux ! Tout simplement ! » …
Je suis conscient d’être un peu dur dans ce message, mais je pense nécessaire de regarder toutes ces choses en face ! C’était la raison de mon long poste…
Et pour clore au sujet de l’interrogation sur ta présence sur le forum, ici la question ne se pose même pas pour moi : Tu es au bon endroit ! Encore et toujours !! Je pense juste que tu dois pousser tes réflexions plus loin. Comme Fr-Ed l’a dit, …
… mais vois-tu, lui n’as pas choisi de rester ici…
… Dieux seul sait ce qu’il devient et si au bout du compte il est plus heureux que toi…
Moi en tous cas je suis heureux que tu sois ici, que tu existes et que tu sois mon ami !
Et je le dis ici : Cette amitié ne restera pas sur un niveau virtuel ! C’est juste ma situation actuelle qui m’empêche d’aller plus loin dans notre amitié. Pour le moment.
Je n’ai pas peur de l’affirmer ici !
J