11-08-2016, 14:31
oui BB-FE, je crois comprendre que tu as raison... rien ne sert de construire des barrages, des digues, tout cela s'est mal passé. En attendant dans la crise, il faut gérer... un peu comme ces personnes qui font des murs de sac de sable alors que l'eau envahi leur maison. Dérisoire, mais en attendant ils ont l'impression d'agir.
Revenons à du concret et non du métaphorique. A quoi s'accroche un dépendant ? Il s'accroche à sa drogue pour lui c'est la seule solution. Le dépendant affectif est convaincu que le seul amour qu'il peut recevoir et donner est vers la personne dont il est dépendant. Pas d'autres solutions, c'est elle ou rien, le néant, le vide... Je suis perdu.
2 éléments ce matin m'ont redonné espoir:
* depuis plusieurs jours (semaines), j'essayais de limiter les émotions en travaillant lors de mes méditations sur les méditations douloureuses (parler lors d'un post précédent). Puis ce matin, une amie m'a envoyé un message en le concluant par ces mots:"Courage jeune Jedi... la plus grande force réside dans la douceur..."
Ils ont raisonné en moi, et je me suis dit que plutôt que travailler sur la douleur (toujours la douleur, la tristesse), je devais regarder vers l'amour, et avoir un peu d'amour bienveillant pour moi. J'ai donc médité sur l'amour bienveillant, prendre conscience de cet amour en moi, de cet amour que je reçois, de cet amour que je donne. Cet amour immense que nous avons tous en nous. Encore en écrivant ces mots, je le ressens en moi, je sens son bienfait, comme une caresse douce sur mes plaies. Je souriais en méditant ce matin.
* Dans le même message mon amie me proposait d'écouter cette vidéo d'Isabelle Padovani, où elle parle de la dépendance affective (vidéo ici). Le visionnage de cette vidéo et ma méditation matinale m'ont alors fait prendre conscience de l'impasse dans laquelle se met un dépendant. Pour combler mon amour, je n'avais plus qu'une seule stratégie, tout dirigé vers une seule personne. Nous avons en nous (et aussi dans nos relations avec d'autres personnes) tout cet amour que je cherche désespérément dans une seule personne. Le manque est toujours là, mais il s'apaise lorsque je ressens cet amour en moi. je n'ai pas pensé à retranscrire dans le cadre d'une dépendance sexuelle, dans tous les cas, cela demande d'avoir bien analysé le besoin auquel nous cherchons à répondre.
Voilà, je suis allé voir mon docteur ce matin. Il a augmenté la dose d'anxiolytique et m'a demandé de continuer le somnifère. Je n'aime pas trop, mais je crois que je n'ai pas le choix. Je reverrai tout cela dans 2 semaines avec mon psychiatre.
Merci BB-FE et Alessandro pour votre soutien.
Fabrice
Revenons à du concret et non du métaphorique. A quoi s'accroche un dépendant ? Il s'accroche à sa drogue pour lui c'est la seule solution. Le dépendant affectif est convaincu que le seul amour qu'il peut recevoir et donner est vers la personne dont il est dépendant. Pas d'autres solutions, c'est elle ou rien, le néant, le vide... Je suis perdu.
2 éléments ce matin m'ont redonné espoir:
* depuis plusieurs jours (semaines), j'essayais de limiter les émotions en travaillant lors de mes méditations sur les méditations douloureuses (parler lors d'un post précédent). Puis ce matin, une amie m'a envoyé un message en le concluant par ces mots:"Courage jeune Jedi... la plus grande force réside dans la douceur..."
Ils ont raisonné en moi, et je me suis dit que plutôt que travailler sur la douleur (toujours la douleur, la tristesse), je devais regarder vers l'amour, et avoir un peu d'amour bienveillant pour moi. J'ai donc médité sur l'amour bienveillant, prendre conscience de cet amour en moi, de cet amour que je reçois, de cet amour que je donne. Cet amour immense que nous avons tous en nous. Encore en écrivant ces mots, je le ressens en moi, je sens son bienfait, comme une caresse douce sur mes plaies. Je souriais en méditant ce matin.
* Dans le même message mon amie me proposait d'écouter cette vidéo d'Isabelle Padovani, où elle parle de la dépendance affective (vidéo ici). Le visionnage de cette vidéo et ma méditation matinale m'ont alors fait prendre conscience de l'impasse dans laquelle se met un dépendant. Pour combler mon amour, je n'avais plus qu'une seule stratégie, tout dirigé vers une seule personne. Nous avons en nous (et aussi dans nos relations avec d'autres personnes) tout cet amour que je cherche désespérément dans une seule personne. Le manque est toujours là, mais il s'apaise lorsque je ressens cet amour en moi. je n'ai pas pensé à retranscrire dans le cadre d'une dépendance sexuelle, dans tous les cas, cela demande d'avoir bien analysé le besoin auquel nous cherchons à répondre.
Voilà, je suis allé voir mon docteur ce matin. Il a augmenté la dose d'anxiolytique et m'a demandé de continuer le somnifère. Je n'aime pas trop, mais je crois que je n'ai pas le choix. Je reverrai tout cela dans 2 semaines avec mon psychiatre.
Merci BB-FE et Alessandro pour votre soutien.
Fabrice