Dépendance sexuelle

Version complète : comment pardonner ?
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Corvus, les tests c'est évidemment la 1ère chose que je lui ai demandé de faire, heureusement tous négatifs. Ses visites chez le psy sont hebdomadaires, il avance, il avance bien. J'ai vraiment l'impression d'avoir un autre homme avec moi....Pour ma part, j'ai interrogé la thérapeute pour savoir si j'étais normale, savoir si c'est normal de penser encore à tout ça. Elle m'a répondu que oui et qu'il fallait compter 6 mois - 1 an. Me voilà donc rassurée, enfin pas tout à fait, ça fait en gros 6 mois que j'ai tout découvert, 6 mois qui m'ont paru être une éternité et tout ça pour me dire que je n'étais qu'à .... la moitié ! Grrr, c'est toujours comme ça, quand t'es dans la m***, t'as l'impression que le temps ne passe pas. Je lui ai également parlé de mon impression d'avoir mon coeur qui ne pourra plus jamais aimer comme avant, qu'il reste encore de la place dans mon coeur, mais qu'à la place de l'amour, il y a ...une tâche noire ! Elle m'a dit que c'est normal, que ça reviendra et que j'en sortirai GRANDI. J'attends avec impatience de grandir, pcq la soupe ça marche pas des masses chez moi, lol.Le WE dernier nous avons été au salon du mariage, à mon initiative, pour lui faire plaisir, en rentrant de là bas, après avoir regardé qq sites internet, je ne me suis  pas sentie bien. J'avais la sensation, que je l'avais peut être fait rêver au mariage alors que ça n'arrivera peut être pas. Je m'en suis voulu de le faire espérer, peut être en vain. J'étais pas bien pdt qq jours. Je crois que je vais vraiment laisser cette idée de côté pour l'instant, ce n'est pas ma priorité et qui sait peut être que quand ça ira mieux ça se fera naturellement. J'ai vidé mon sac, je lui ai parlé et depuis ça va mieux. Je lui ai aussi dis qu'un jour ou l'autre, il risque de se passer qqch avec un autre homme. Je m'explique : je pense qu'un jour un homme pour qui j'aurais un min d'attirances me fera la cour et qu'à se moment au lieu de résister, je me dirais "mais l'autre, il s'est pas posé de questions, pourquoi tu t'en poserais". J'ai eu cette impression que ça ne lui faisait presque rien. Il m'a juste dit que c'est pire s'il y a des sentiments...Depuis que je lui ai tout dis, je me sens bien mieux !
Je me sens vraiment bien dans cette nouvelle maison, enfin de la place et une chambre pour chaque enfant... C'était vraiment une bonne chose même s'il y a des souvenirs dans l'autre maison.En ce moment je m'interroges  pas mal sur ma définition d'une histoire d'amour. Est ce que celle que je vis correspond à ma définition. La réponse est forcément clairement non. Après évidemment, tout n'est jamais où tout blanc ou tout noir, mais là je suis plus dans le gris foncé que dans le blanc.Faut-il que je modifie la place du curseur ? Que j'idéalise moins l'amour ? je ne sais pas. En ce moment, j'ai plutôt tendance à penser que les hommes sont tous pareils, que la seule chose qui les intéresse c'est ce qui est derrière leur braguette. Je comprends mieux maintenant toutes les blague s sur les hommes du style "les hommes ont le cerveau dans le slip"(je m'excuse auprès de vous messieurs, qui souhaitez vous en sortir) . En même temps, ça m'énerve de penser comme ça, d'habitude je n'aime pas mettre tout le monde dans le même panier et je préfère voir le fond de chacun.L'autre soir, quand je sortais de la douche, mon homme s'est arrêté net de faire ce qu'il était entrain de faire, il m'a regardé avec des yeux ébaillis  et m'a dit "tu as vu comme t'es belle, t'as eu 3 enfants, t'as pas une ride". Ca m'a évidemment fait plaisir, mais après je me suis dis, "j'ai tj été comme ça, il serait tant que tu t'en rendes compte". Ce qui m'agace également, c'est que comme il a tendance à me faire bcp de cadeaux, les gens me disent souvent "mais vous en avez de la chance", et moi qui ai envie de répondre "ah si vous saviez...., j'aurais de loin préféré qu'il m'en fasse moins". En fait, j'aurais préféré moins de cadeaux, moins de compliments etc... et surtout moins de cette m*** (ou pas du tout) de dépendance.
Quand je te lis je revois la souffrance et le cheminement de ma conjointe...ceci ne te serra pas de grande utilité de baser une certaine tolérance...la confiance envers ton mari devrait se baser sur 8 ans. Moi je me suis vu tout perdre de ce que j'avais (on c'est réellement quité...quand elle l'a appris) 24 hrs-48 hrs...j'ai avoué, lui ai mis l'ensemble de ce que j'avais fait...Moi je te dis que tous ceci est dégeulasse...que peu importe si c'est plus fort que nous...que ca viens du passé...que nous ne voulaons pas faire de mal...que nous souffrons et avons hote après...Rien de ces comportement est acceptable. Rien de tout ceci ne vaut la peine d'être vécus par les conjoint. On vous a voler une partie de bonheur...On vous a fait vivre une vie en paralèle une vie de mensonge de féérie pour cacher...combien de bouquet de fleur à 100euro donné pour me faire aimer...quand dans le fond je ne m'aimais pas...je me mentais achetais de l'amour que je ne méritait pas...après avoir eu une session de MB au téléphonne avec mon amente virtuelle...Comment te dire que de simplement l'évoquer redémare une certaine compulsion...en moi...Comment te dire qu'avant mes 6 mois, je souffrais des heurs pour me contrôler et que là en 5 secondes, cette compulsion est éteinte et je reviens à la réalité (toi et mon message). Vivre dans le mensonge, c'est vivre dans le monde de Alice au pays des merveilles...C'est pas rose...mais c'est réconfortant de s'évader...le combat intérieur de l'enfant vers l'âge adulte...Je crois que tu ne dois pas trop te questionner sur tes valeurs...car si tu es ici...c'est que tu en as de très grandes. Et si tu envisage vivre une vie de famille c'est que c'est ta valeur principale et que ton mari, devrait la mettre en première position vs sa personne et la vie de couple.Ma vie de couple est tombé en 2-3-4 rang..pour ma femme en dernière place, quelques fois j'y goute...après un an d'effort. Je crois qu'elle veut y croire...moi je dois y croire...Mais comme plusieurs ici...quand ca fait 20-30 ans que notre cerveau compense de la sorte...de trouver un autre chemin pour vivre, pleurer et avancer dans la vie...c'est pas évident!Bonne chanceje m'excuse pour nous...Alexandre
Corvus a écrit : On vous a voler une partie de bonheur...C'est bien ce qu'il y a de pire, j'ai l'impression que je ne retrouverai plus jamais totalement ma joie de vivre, qu'il y aura TOUJOURS une partie de moi triste. C'est dur, ça fout les boules !
Messieurs, peut être pourriez vous m'aider. N'ayant moi même pas de pb de dépendance, j'ai bien du mal à comprendre ce qui s'est passé dans la tête de mon homme, quand il me dit que la situation dans laquelle il s'est mis l'a fait souffrir (mon esprit cartésien me dit "si ça l'a fait souffrir, pourquoi l'avoir fait", ce n'est pas logique), que ce n'est que de la m***, qu'il n'y avait pas de plaisir. Je pense que comprendre, intégrer la souffrance de l'autre pourrait peut être m'aider à passer un cap. Alors, messieurs, si vous pouviez essayer de m'expliquer simplement comment vous ressentez (ou ressentiez) les choses, avec vos mots. Merci d'avance.
Les décisions ne sont pas aussi simples. C'est peut être un peu abstrait mais je pense que l'humain n'est pas entier. On est pleins de forces contradictoires, même sans être dépendant. On n'est pas toujours entiers dans nos manières de prendre des décisions. Par exemple quand on prend des risques, d'un certain point de vue, une partie de nous veut obtenir le résultat et l'autre partie a peur des risques et ne veut pas s'engager. Si on était entiers, on prendrait une décision et on irait alors jusqu'au bout en l'assumant complètement. C'est le mieux. Mais comme on n'est pas entiers, on prend la décision de s'engager mais quelque part, on peut continuer à avoir peur et ne pas vouloir s'engager tout en avançant. Inversement on peut décider de ne pas s'engager et continuellement le regretter sans pour autant avoir le courage de faire le pas. Parfois on peut prendre une décision tout en sachant au fond de nous que ça n'est pas la bonne décision, que ça n'est pas la décision la plus sage, mais on peut la choisir par peur par exemple. Je crois que la dépendance est un cas extrême de scission de soi. On n'est absolument pas entiers dans la dépendance. D'ailleurs pour s'en sortir on dit souvent qu'il faut réconcilier le parent intérieur avec l'enfant intérieur. Pour ce qui est de prendre du plaisir, je pense qu'on prend du plaisir au moins au début de la dépendance. Ce qui peut arriver au bout d'un moment c'est que ce qu'on fait ne nous apporte plus vraiment de plaisir, mais on est tellement en manque qu'on reproduit les vieux rituels en espérant que le plaisir viendra cette fois ci. Parfois on en récolte une petite miette, et parfois peut être pas du tout. Mais le souvenir du plaisir passé nous force quand même à essayer. Mais aussi, même quand il y a du plaisir ça n'est pas un plaisir entier. A partir du moment où on sait que ce qu'on fait peut avoir des conséquences graves, alors à aucun moment on ne se jette entièrement dans le plaisir en assumant tout de façon réfléchie. C'est seulement une partie de nous qui veut s'y jeter et l'autre qui regrette, comme celui qui regrette de ne pas s'être engagé. Si on y prend une sorte de plaisir, c'est seulement une partie de nous qui prend du plaisir et l'autre qui souffre en même temps. Cela veut dire qu'à aucun moment on ne prend une décision réfléchie, du type "ça me fait vraiment plaisir mais je sais que ma femme ne supporterait pas ça, mais parce que ce plaisir a plus de valeur que ma femme alors je vais prendre la décision la plus avantageuse et la trahir et m'en foutre". A aucun moment je pense qu'on ne prend vraiment la décision de trahir. Les deux parties antagonistes sont toujours présentes et même quand on passe à l'acte, aucune partie n'a réussi à convaincre l'autre. Et ça n'est pas parce que le plaisir est plus grand que la souffrance, je pense que c'est un mauvais mécanisme qui fait que justement la souffrance fait le manque et que justement plus on souffre plus notre cerveau reptilien nous pousse vers un souvenir de "plaisir". Et le manque peut être carrément disproportionné par rapport au plaisir que l'on ressent effectivement. Peut être que ce que ton mari a voulu dire c'est qu'il n'a jamais vraiment pris entièrement du plaisir. Il a toujours souffert en parallèle de sa dépendance.Après, bien que la dépendance ne relève pas de la stupidité, je peux bien comprendre qu'elle en ait l'air de l'extérieur. D'ailleurs de l'intérieur aussi, en fait. Et c'est une raison de plus d'avoir honte, ce qui rend le travail encore plus difficile.  
Pour ma part, quand je compulsais, j'étais dans un monde parallèle. Je faisais abstraction de mon épouse, des enfants, de mon boulot. J'en ai perdu des heures et des heures. Je m'inventais que j'étais débordé. Tout ça, c'était avant que je ne prenne conscience de ma maladie. Depuis, j'ai compris que je n'étais pas libre. Je ne pouvais pas lutter avec ma propre volonté. Un peu comme si j'étais possédé et piloté par mes fantasmes. Au bout du compte, au bout du "plaisir", ne subsistait que honte, dégoût, rage. Je me détestais. La souffrance était omniprésente. Sous forme d'angoisse et de colère envers mes proches. Un jour, alors que j'étais en vacances avec mon épouse, les enfants et quelques frères et soeurs et leurs enfants, j'ai manifesté de la mauvaise humeur à ma femme sous la forme de paroles agressives et blessantes.Il m'arrivait souvent de vider mon sac en m'en prenant à tout ce qui m'entourait. Une de mes soeurs avec qui je m'étais également disputé m'a dit: tu as un problème, tu devrais voir comment tu traites ta femme, elle souffre. Et moi, je n'avais rien vu. J'étais aveuglé par mon égoisme et ma rage.  Cela va faire un an maintenant que j'ai ouvert les yeux. Je n'ai pas attendu ni cherché le pardon de mon épouse. Je cherche d'abord à me reconstruire un jour à la fois. J'ai décidé de retrouver le vrai homme que je suis, le vrai père, le vrai mari. Aujourd'hui, je suis heureux de vivre. Je fais tout mon possible pour qu'il en soit ainsi demain. Et après-demain. Mon épouse est au courant de mon processus de rétablissement. J'ai la chance de pouvoir partager avec elle car nous suivons un cheminement parallèle, elle chez les AA et moi chez SA.Mais je n'ai pas encore abordé le pardon. Enfin je veux dire le vrai pardon. Pour ça, il faut que mon épouse ait en face d'elle un homme nouveau. Je la remercie pour m'avoir donné la chance de mener à bien cette tâche. 

Bon courage à vous tous!

Hatt tu résume lucidement et parfaitement toute ma pensé...mais je ne suis pas prêt de me pardoner et accepter tout le mal que j'ai fait à ceux que j'aime et aussi à Moi.Pour totoff...je te lis avec tant de gratitude...Tu es mon miroire actuel...Je te lis et dis toi que moi et ma conjointe sommes et vivons la même choses, les mêmes sentiments.J'ai hâte de pouvoir demander amande honorable à ma conjointe...3 ans...4-ans...Apprendre à accepter et vivre ma nouvelle vie...En faire mon quotidien...Ce matin, dans ma méditation, je me sentais négatif face au cheminement...Car actuellement j'essaie d'enrailler les infimes idées associé à la luxure...Même les efflorer...je passe donc dans une autre étape...Une étape de combat intense... comme l'été passé quand j'ai décider d'arrêter de me créer des scénarios réels afin de produire des passages à acte...Là c'est entre moi et moi...Accepter de ne plus y penser...ou penser à des choses constructive...mais y penser quand même comme un rappel...lorsque c'est utile...et le moment...exemple de résultat venir ici (sur ce blog) dans mes moments libres seulement...plus au travail et intensivement...Mais nous sommes tous des dépendants ou ex-dépendants...Moi je suis encore dépendant en sevrage...La sobriété viendra et le pardon serra naturel.Soyons fort...et positif!Merci Dolce Vita, HATT et toftof pour vos interventions ces derniers jours!
Merci pour vos réponses, elles m'aident un peu, mais il est vrai que pour qqn qui ne vit pas ça, comprendre cette "scission" dont vous parlez est assez difficile. Par contre, j'ai pas bien saisi, premièrement s'il y a souffrance et deuxièmement comment ça se manifeste.Pour en revenir à moi, après une soirée houleuse la semaine dernière, où après avoir cassé une assiette et un bol, il s'est vite ressaisi. Ensuite, nous avons pu discuter calmement. Je note quand même que les disputes sont bien moins fréquentes (avant 1x/semaine) et moins longues. Je lui ai dis ce que j'avais sur le coeur, notamment que nous n'avions plus d'avenir ensemble, dans le sens "comme 2 amoureux fougueux" (je ne sas pas bien comment l'exprimer). Je vois pour nous une vie de couple platonique où chacun y trouve son compte : lui rester avec moi et les enfants et moi avoir le père de mes enfants, ne pas vivre et élever mes enfants seul. Je sens que mon coeur a été amputé, s'est fermé, qu'il s'est mis des verrous et des taquets partout, pour se protéger, pour ne plus souffrir. Je ne pourrais plus jamais l'aimer comme avant, aussi fort. Le grand A de l'amour a été balayé, on l'a perdu, on ne le retrouvera plus. Dans ce contexte, de mariage nous n'en parlons plus, et pire je n'y pense plus (avant j'osais y croire et rêver). Un peu comme si j'avais fais le deuil de ce moment unique et intense qu'on aurait du partager ensemble en toute sincérité, en toute transparence. La sincérité n'était pas là, la transparence non plus, mon homme me disait souvent que dans la vie, on ne ressert pas les mêmes plats 2 fois, je crois que cette expression me convient à merveille.Je ne pensais pas que ce serait si dur de tourner la page, de retrouver une vie de couple "normale" sans taquets, sans verrous, mais 6 mois ont passé, nous sommes toujours ensemble, nous le resterons, même si l'enthousiasme n'y est plus. Le pardon me paraît impossible.L'autre jour, il y avait sa mère à la maison, j'étais super mal. Elle m'énerve, j'ai envie de lui hurler que si elle avait la tête moins remplie d'eau, on en serait sans doute pas là. Et aussi de me dire que c'est elle qui devrait souffrir et pas moi (quoique elle doit aussi à quelque part souffrir, pcq ces relations avec son fils sont vraiment et ont tj été très tendues : moins il la voir, mieux il se porte).
Bonjour à tous,

Cela fait longtemps que je ne suis pas venu sur le forum. Et je reviens suite à une rechute...sans plaisir. Une rechute bête, par pure mécanisme, une rechute par effet pavlovien...Seul en déplacement, sans mes gardes fous habituels...après une soirée un peu arrosée..Une rechute pour laquelle il ne me reste que la honte et le sentiment d'inutilité du comportement.Pour te répondre Dolce Vita, il y a quelques mois encore, cette fuite dans la pornographie m'apportait un minimum de plaisir, combiné à la honte et au dégout de moi-même. Je ne dirais pas que je souffrais de l'addiction, je souffrais tout court, tout le temps...La pornographie était une fuite face à mes souffrances, mes angoisses, mes tiraillements internes... ma scission pour reprendre le mot de Hatt. Je continue à souffrir, parfois ça va mieux, et j'essaie de l'accepter, pour aller mieux, de la comprendre si tant est que cela soit possible (c'est le travail avec le psy).  

En lisant ton dernier post, je me dis que Dolce Vita, tu as encore l'illusion d'une rationnalité pleine et entière du monde. L'injustice et la souffrance n'ont jamais de rationnalité...Je prends toujours l'exemple de la chance de la naissance, pour le miséreux du tiers monde, ne pas être né en occident peut être perçu comme la première injustice à l'origine de sa misère. Et des exemples, j'en ai plein...Mon injustice à moi, c'est la souffrance qui prend origine au sein d'une famille tout ce qu'il y a mieux, mais avec son histoire que je n'ai pas intégré...Mon injustice, elle est aussi dans les gênes, tant il y a d'angoissé dans ma famille. Eh oui, que ton homme soit porno dépendant, c'est ton injustice...Elle a cassé ton monde idyllique....Maintenant, la question est bien qu'est-ce que tu fais suite à ce bouleversement ?

La scission, tu es en plein dedans, puisque tu n'as pas encore pleinement assumer ta décision de rester avec ton homme et l'injustice de la perte de ton bonheur...Mais la perte du bonheur, est-ce réellement une injustice ? La majorité des gens le perde un jour ou l'autre et là il faut passer au delà, reconstruire...Accepter l'injustice, la réalité du monde, est une marche vers un autre type de bonheur et de stabilité. Mais je sais, en occident, il y a une cause à tout, alors acharnons sur cette cause, comme l'enfant sait si bien le faire. Bonne continuation et bon courage, ma journée de boulot m'attend.   

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