Dépendance sexuelle

Version complète : comment pardonner ?
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Merci Tania pour ce message, dans les jours "noirs", c'est vrai qu'on ne voit que le négatif, alors qu'il y a aussi du positif, merci de me l'avoir fait relevé.Aujourd'hui, je me sens un peu mieux que lundi, même si ce n'est pas la grande forme, je sens que je remonte la pente doucement. Je pense de nouveau à ce qu'il a fait, aux frontières qu'il a franchi. Ce qui m'énerve le plus, c'est quand il vient me donner des leçons, me dire "secoues toi, réagis, il faut avoir la volonté" et c'est justement tout ce qu'il n'a pas eu : la volonté d'arrêter, de réagir etc... Hier soir, il n'était pas bien, moi non plus et il a trouvé le moyen de me dire qu'il y a 2 "packs" : celui où on est tous ensemble (lui, moi les enfants)et celui où il était seul, dans son appart et dans ce pack là, il ne voudrait plus voir ces enfants. J'ai trouvé ça dégueulasse, pas pour moi, mais pour les gosses. En les privant de leur père, il voudrait me faire payer de n'avoir pas réussi à tourner la page. Je lui ai clairement dis que dans ce cas de figure, ça m'embêterait pour les gosses, mais que le 1er à se punir c'est lui et les enfants, moi j'aurais toujours les gosses. Il m'a profondément déçu, il m'a rappelé son père, trop fier, trop orgueilleux, pour demander à voir ses petits enfants (il ne les a jamais vu, malgré le fait qu'on lui ai fait savoir que s'il en faisait la demande, on ne s'y opposerait pas). Ce matin, il m'a dit qu'il ne pensait pas ce qu'il a dit et que c'était pour me faire réagir, je ne suis pas sure d'avoir eu la réaction qu'il aurait voulu que j'ai. Il a aussi fait qqch, qui m'a redonné le sourire : il a écrit au père Noël. Il lui a dit qu'il n'avait pas été sage, mais qu'il regrettait tout, qu'il fait tout pour se racheter et qu'il a envie d'y croire, de croire au père Noël. La suite je vous la laisse voir, c'est très beau : " Père Noël, je ne sais pas si ma demande sera exhaussée, mais je te la formule quand même. J'aime une femme, d'un amour immense, grand comme la terre et j'aimerai beaucoup que cette femme, celle qui partage ma vie, qui est la mère de mes trois enfants puisse me pardonner mes erreurs, voir mes efforts, tourner la page et m'aimer tout simplement. Il serait formidable qu'elle puisse me dire qu'elle va mieux et qu'elle aille de l'avant."
Ca fait qq jours que ça va mieux, bien mieux....On arrive à communiquer sans s'engueuler, le passé s'estompe de nouveau, on partage d'agréables moments ensemble. J'arrive à me réjouir pour demain et aprs demain. Demain, pcq on se fait une demi journée ensemble pour faire des marchés de Noël et aussi un bon resto, un resto que je veux faire depuis longtemps. Après demain, c'est Noël, journée que j'aime beaucoup, journée magique, les yeux des enfants brillent et les miens sans doute aussi...Quand je vois mon homme maintenant et que je le compare à avant, je me dis que cette merde commençait sérieusement à l'affecter, à le détruire. Il est différent. J'ai l'impression de revoir l'homme que j'ai connu au début de notre relation et pas l'homme qui était entrain de s'enfermer, de sombrer sans trop sans rendre compte. Je le vois à nouveau sourire, sincèrement, se contenter des petits moments banals mais bon. Il me dit souvent "mais comment j'ai pu faire pour arriver au bord du gouffre sans m'en rendre compte, comment j'ai faille passer à côté du bonheur, du vrai alors qu'il était là devant moi". Moi aussi je me demande encore comment il a pu en arriver là, tomber dans la médiocrité...Je vous souhaite à tous de passer de bonnes fêtes.
cé beau voir quelqu'un s'épanouir.. on ne peut pas rester de marbre :-)il y aura d'autre nuage a l'horizon, mais ils se feront de plus en plus distant.. faut juste du temps...
bé en tout cas y a une nuage sur ce forum, et on va pas lui en vouloir de ne pas être distante ^^

c'est cool dalph! Passe un bon noël.

Oh oui, laissez moi sur mon nuage quelques jours ou quelques heures peut être.... j'en ai bien besoin....je sais que j'y redescendrais bien trop tôt...

Joyeux Noël à tous

La semaine passée je suis allée chez ma psy. Je n'avais pas vraiment préparé notre "entretien", je pensais que je n'allais réussir à ne parler que de banalités qui ne font pas trop avancé. Et puis finalement, de fil en aiguille nous en sommes arrivés à parler de la mort, ma mort. Ca fait bien longtemps que je pense que mon décès interviendra entre 40 et 45 ans. Pourquoi ? je ne sais pas trop. Avant cet été, j'avais vraiment repris goût à la vie, et je me disais que "non, je ne mourrai pas à 40 ans, que la vie est belle etc..."  Et puis, il y a eu cette histoire, et cette idée à refait surface aussi vite que la vitesse du son. Avant je pensais que j'allais mourir assassinée ou d'une grave maladie, dans les 2 cas ce serait dans d'atroces souffrances. Et puis, maintenant je pense que si je meurs (là je ne sais plus comment), c'est qu'il y a une "justice"sur terre. Mon homme se retrouverait seul, sans moi, son "centre de gravité". J'en ai parlé à ma psy, pcq je trouve ça complètement débile et pourtant c'est ce que je pense (ou pensais?). Elle m'a bcp aidé, elle a ouvert 2-3 portes et notamment en me disant que si je pense mourir vers 40-45 ans c'est peut être pcq je n'arrive pas à projeter ma vie au delà de la durée de vie qu'à eu mon père. C'est sans doute pas faux. Et puis, on a parlé de ma mère qui fume depuis plus de 30 ans et qui m'a dit le jour où mon père est mort qu'il fallait qu'elle arrête pcq qu'elle est tout ce qui me restait maintenant. Chose qu'elle n'a jamais faite. Et là ma psy m'a dit, vous devez avoir la sensation que vous ne comptez pas assez aux yeux de vos parents. Sans doute vrai aussi. Quelques jours plus tard, j'ai repensé à tout ça, et je me suis dis qu'en plus de ne pas compter assez aux yeux de mes parents, j'ai également la sensation que je ne compte pas assez aux yeux de mon homme, vu ce qu'il m'a fait (même s'il me dit que c'est d'abord à lui qu'il a fait mal, quand même un peu de mal à le croire).

Sinon, une semaine en vacances en famille ça fait du bien, on a pu faire des choses à 2 et aussi en famille. Ce soir c'est nouvel an, je déteste cette fête mais je ne suis pas mécontente de dire tchao à cette année de m*** en espérant que 2012, soit bien meilleure ! 

C'est intéressant ce que tu dis. J'avais lu des trucs sur le syndrome de peter pan, je me reconnaissais trop bien dans les symptomes. J'ai encore lu aujourd'hui dans un bouquin qu'il était assez lié (ou semblable) aux dépendances. Après, on entend souvent que ce truc, le syndrome de peter pan, n'est pas vraiment un problème en lui même, mais un regroupement sous une même définition de plusieurs problèmes existant. Toujours est il que dans les symptômes du syndrome, j'avais lu qu'il a un problème avec le prise de conscience de la mort. Pour ma part, étant petit, entre 6 et 15 ans, j'étais obsédé par la mort, j'en pleurait la nuit, j'en dormais pas, j'étais vraiment angoissé à l'idée de devoir mourir un jour. Peut être que ça a un rapport, je sais pas.

Après, il m'est arrivé d'autres trucs semblables à ce que tu dis. Mes parents avaient tous les deux une personnalité de dépendant, mais surtout ma mère. Elle était accro à la clope, au boulot aussi je pense, à la bouffe, et ,je crois, aussi à mon père. A la mort de mon père, ma mère disait exactement la même chose que toi. Elle pensait qu'elle ne vivrait pas plus que lui (ils avaient 4 ans d'écart). Quand elle a eu l'age qu'il avait à sa mort, ça a été comme "un grand saut vers l'inconnu". Après, souffrant de dépendance affective, j'ai été follement accro (peut être que c'est plus puissant encore que l'amour, en tout cas moins joyeux, c'est sûr), à une fille plus agée que moi. J'avais la sensation de n'être rien sans elle. Quand elle n'était pas là, j'avais l'impression de ne pas vivre, j'avais l'impression qu'elle vivait la "vraie" vie et que moi j'étais dans le "rien". Comme si elle m'avait "volé" ma vie. C'était vraiment une sensation terrible, difficile à décrire, peut être une des pires choses que j'ai jamais vécues. J'étais comme "à côté de la vraie vie". Enfin bon. Elle est morte à 30 ans, et pendant longtemps j'avais vraiment l'impression que je ne vivrais jamais plus de 30 ans, comme elle. Mais ça ne m'angoissait pas, c'était presque un soulagement de penser que je ferai comme elle, bien que je ne crois pas en la vie après la mort.Ca vient peut être du fait que l'on met une partie de soi dans l'autre. Peut être que c'est lié à la dépendance affective ou peut être que ça fait ça a tout le monde. En tout cas je n'ai pas eu cette impression avec mon père.

J'ai un ami qui a eu le même "pb". Son père est mort lorsque sa mère était enceinte de lui. A 26 ans, il été  diagnostiqué séropo. A l'époque son espérance de vie était de 10 ans, soit 36 ans, âge du décès de son père (et de son grand père). Il ne se voyait du coup pas passer la barre des 36 ans. Il a aujourd'hui 40 ans passé... 
Nouvelle année, nouvelle maison, nouveau pseudo ! Nouvelle vie ?

Bonne année 2012 à tous. Me concernant, 2012 sera certainement meilleur que 2011, pire c'est difficile !

Je ne sais pas si il s'en sort...mais dis toi que ca peux arriver. Avez vous passer un teste générale de VIH, HERPÈSE ET HÉPATITE...Prostituées...Je ne crois pas que la simple visite chez un psy règle ses problèmes...sans lui en parler...regarde sa constance dans ses visites chez le psy...si il en parle beaucoup...peut-être le fait t-il encore pour te paire...te séduire. Moi pour ma part (2 visites par semaine chez psy plus une visite par moi minimum à groupe SA), et je crois rester en thérapie minimum 3 ans...minimum. Les fréquences même si ca va mieux empêche de se banaliser le problème, un moment donné on focalise plus sur les solutions...et les réussites...mais quand on a une tentation, compulsion...si petite soit t-elle, alors on a un repère pour se situer. Pour ton mari...ouin...enfance pas facile...Pauvre lui...pauvre toi...J'espère qu'il pourra offrir un modèle positifs à ses enfants...,oi en tous cas ca me motive...Le 3 janvier 2011 ma conjointe me tendais un leur sur internet...je me fais prendre ainsi à attendre une fille pour un rdv dans une voiture...mais c'est elle enceinte de ma fille (de 10 mois maintenant) et de mon fils dans le banc arrière...Ensuite cette dernière année...Je ne peux pas te dire comment ce souvenir me tue le moral...En plus hier, ma conjointe souligne notre 11ieme anniversaire de rencontre...(10 janvier). Un souper, un gilet neuf...et une carte. Une carte d'espoire...qui cache toute la peine...et la dureté de cette épreuve. Une carte qu'elle m'avait déjà écrit...Et que moi j'avais pris pour un "yé elle a mordue à toute ma mise en scène de thérapie...je peux recommencer à aller visiter ma Karina et ma web cam et tel site de rencontre et tel site porno... Pourtant en ce moment...je n'ai pas envie de me mentir.Je veux te dire...non il ne se guérira pas par miracle...seulement par efforts et actions positives...Et oui ca serra et pourrait impliquer des rechutes...Mais bon...si il fait du chemin...et toi aussi...tu verras que la vie rends plus fort...Je m'excuse pour lui...je ne me suis pas encore excuser auprès de ma conjointe...un jour j'aurrai la certitude que je peux le faire sans lui mentir...sans danger de retomber dans mes anciennes compulsions...Fais attention à toi et tes chéries bébé...Eux on le choix de vivre leur destin librement...Soit forte et donne leur une confiance en eux à tout épreuve, une fiereté propre à des réussite personnel minime soit t-elles...encourage les à percévérer dans l'épreuve et accepter les difficultés de la vie. Elles ne sont pas éternelles!Alexandre
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