Dépendance sexuelle

.

Foggy, pour moi c'est pareil, je ne suis jamais bien quand on est avec sa mère, pas pcq elle a des gestes "déplacés" mais pcq depuis tj, elle veut lui donner de l'amour, beaucoup d'amour (par des mots, des "cadeaux" etc...), mon homme par contre refuse assez sèchement tout ça (paroles presque violentes). Du coup, à chaque fois c'est conflictuel, je ne me sens pas à l'aise au milieu mais aussi pcq des fois, j'ai l'impression de ne pas exister, qu'il n'y a que son fils...Ton copain devrait chercher un "pb" dans son enfance, son père, sa mère etc..., ça vient souvent de là, mais ce n'est pas une généralité. Le travail chez son psy aide bcp mon homme, il lui explique certaines choses, il pense notamment que cette "violence" envers sa mère montre qu'il lui renvoie celle qu'elle lui a fait subir petit (les choses qu'elle lui a fait vivre, pas de violence "physique").Pour en revenir, à mon histoire, j'étais chez ma psy, on a bcp parlé de lui et pas trop de moi....Elle m'a mis en "garde" , en me soulignant que mon homme est qqn qui recherche chez moi de la stabilité et qu'il va falloir que je lui redonne cette stabilité à court-moyen terme... Pour l'instant, il faudrait déjà que je retrouve ma stabilité à moi, avant de vouloir la redonner à qqn...En rentrant nous avons parlé de ça et là il a commencé avec son avenir perso à 5-6 ans (la vie publique l'intéresse beaucoup) et pour moi, pour l'instant, il n'est pas question de penser à ça. J'ai bcp trop sacrifié ma vie (je crois que certaines échéances m'ont marqué pour longtemps), mon énergie et son énergie pour la vie publique, je ne suis pas prête à le vouloir le voir recommencer (même s'il a laissé tomber un grand nombres d'aspects de sa vie publique). Je le connais quand il fait les choses, il les fait à 300% même si c'est peine perdue. Enfin voilà, il m'a fait ch*** pendant 2 h, je n'en pouvais plus, je voulais dormir au canapé, il revenait à la charge, dans la voiture, idem. Je lui ai même fichu un coup de tel dans la figure. Ce matin, il m'a demandé pardon, s'est excusé d'avoir été aussi c**. Il en a parlé à son psy, il doit maintenant chercher pourquoi il a ce besoin de structurer sa vie à long terme.

Bilan de la semaine plutôt positif !!! Je pense que le fait d'avoir l'esprit très occupé, au boulot notamment, à démêler un sac de noeuds laissé par mon cher "remplaçant" (va falloir que je lui dises merci, lol.), m'a bcp aidé. Hier soir, nous étions au vernissage d'une artiste que nous apprécions.J'ai aussi remarqué que je délègue bcp plus depuis cette histoire. Hier soir par exemple, c'est moi qui aurait géré les enfants avant d'aller au vernissage et couru dans tous les sens. Cette fois ci, je me suis dis non et j'ai laissé faire. J'ai fini le boulot tranquillement, je suis allée faire qq petites courses et ensuite, je me suis fais plaisir, j'ai pris le TEMPS de trouver les cadeaux d'anniversaire de ma puce (avant j'aurais speedé comme une malade pour réussir à tout faire !).Aujourd'hui, journée en famille à la maison à faire des petits gâteaux de Noël, des muffins, et autres bonnes choses. Je remarque d'ailleurs que depuis cette histoire, j'ai tendance à faire pas mal de pâtisserie, pour le plus grand plaisir de mes petits gourmets. Demain, je pense que la journée ne devrait pas être trop mal : copines, bijoux etc... Bon il parait surtout qu'il faut que je sois au top le WE prochain (une bougie de plus), ça me met la pression, je n'aime pas trop ça.

p

Après une fin de semaine (mercredi à dimanche, 5 jours !), plutôt positif passé entre autre avec mon homme (qui au passage m'a couverte de bijoux, ou plutôt pourrie gâté...mais j'adore les bijoux et être gâtée....), ce début de semaine est plutôt maussade pour plusieurs raisons. La 1ère c'est qu'après la pluie vient le beau temps mais après le beau temps vient...la pluie. Mais bon, je suis plutôt satisfaite d'avoir tenu 5 jours mais aussi de constater que la dernière "pluie" n'a pas duré trop longtemps et n'était pas très "abondante". La 2ème raison, je pense, vient de l'anniversaire de ma louloutte, 1 an, déjà, petit coup de cafard. Penser que mon dernier bébé n'est plus vraiment un bébé, qu'elle grandit à un rythme fou, et que nous on vieillit (j'ai au passage revu une cops un brin bout en train, ça m'a fait bcp de bien, sauf que dès qu'elle avait franchie la porte, j'ai de nouveau eu ces pensées négatives, c'est vraiment dingue). Je pense aussi que l'hiver dernier n'était pas génial pour moi et que je me disais que pour les un an de la puce, tout ira mieux. Râté ! C'était sans compter sur cette formidable peau de banane qui s'est mise sur mon chemin !Cette semaine c'est aussi la semaine de mon anniv, même s'il n'est pas encore passé, je suis déjà en mesure de dresser un petit bilan : la trentaine passé (je pense que ça ne me fera rien de me prendre une bougie de plus sur le gâteau), 3 beaux enfants, une maison, un job qui globalement me plait, -les épreuves de- la vie d'une femme de 50 ans, le corps (et l'esprit ?!?!) d'une jeune de 20 ans (j'ai remis un jean que je mettais au lycée ce qui a bcp fait rire mon homme, me traitant de lycéenne) et un échec, un gros échec, l'échec de ma vie affective, enfin bref, vous le connaissez tous. Un grand défi qu'il me reste à faire : élever correctement mes enfants, leur donner de l'amour mais pas trop, leur donner une bonne éducation mais sans être trop stricte, les protéger sans les couver etc...Lire les témoignages sur ce forum me met un peu la pression pcq on se rend compte que les dépendances viennent souvent d'un pb avec la mère, et je ne veux surtout pas que mes enfants vivent ce qu'on est entrain de vivre. Cette histoire me fait encore un peu plus prendre conscience que l'éducation que ma belle mère a donné à mon homme n'était pas la bonne (je le savais déjà avant, mais là ça enfonce le clou), elle l'aimait, mais mal. Enfin voilà, mon défi pour les 10-15 prochaines années, c'est jauger, ni trop, ni trop peu !

Le maître mot d'aujourd'hui c'est déprime ! Pfff, c'est pas la forme psychologiquement, je ne sais pas si c'est lié à la (mauvaise) nuit que j'ai passé. Ca doit sans doute jouer, et puis je crois que c'est la continuité du début de semaine....Je pense à ce qu'il a fait... Il tente de me rassurer mais il n'y arrive pas (c'est assez rare). Je sais que ça ne sert à rien de regarder vers le passé, mais j'ai vraiment du mal à m'en défaire. Je repense au jour où j'ai tout découvert, et ces yeux terrorisés, pétrifiés, j'en ai jamais vu des comme ça. Je maudis le jour où j'ai accepté ses avances, et aussi ceux (il y a fort longtemps) où j'ai accepté de retourner avec lui. J'essaye de réfléchir à mes qualités en vue de notre RDV de demain, et là je patauge grave, en fait j'en suis au même point qu'il y a 3 semaines. J'essaye de me dire qu'il y a pire dans la vie, je pense notamment à ces jeunes qui sont mort dans des accidents de voiture et que je connaissais de près ou de loin (mon petit voisin notamment mort il y a peu). Peut être que le badminton de ce soir me fera du bien, je l'espère. Vivement que je me couche, ça ira sans doute mieux demain....

Ma thérapeute : "il vous faut dissocier l'homme, du problème". Et je fais ça comment ?????

Euh, oui c'est à creuser avec elle. Déjà définir clairement le problème dont il est question et la signification -puis le moyen- de cette dissociation. Peut-être veut-elle pointer le fait que tu fais une projection sur ton compagnon ? C'est à dire que tu as a un problème qui viendrait de ton enfance et que tu devrais t'intéresser à ta propre souffrance intérieure sans trop focaliser sur les événements déclencheurs ? Peut-être dit-elle n'importe quoi ou se trompe-t-elle ? Ca aussi, ça arrive à tout le monde.Approfondis ce point avec elle, peut-être.