Dépendance sexuelle

Version complète : comment pardonner ?
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Ce matin, RDV avec ma psy. On a parlé pas mal de l'altercation que nous avons eu l'autre soir, mais aussi de ce que je ressens. Je lui ai de nouveau parlé de ce "2ème" homme à l'intérieur de mon homme, celui que je ne connaissais pas. Je lui ai aussi dis que globalement je me sentais mieux, que mes pensées étaient moins présentes et que je commençais tout doucement à sortir la tête de l'eau, même si je me posais tj des questions sur le passé mais aussi sur l'avenir et de la capacité de mon homme a ne plus récidiver. Nous avons reparlé de ces parents et un autre point que j'ai évoqué et qui me perturbe plus : celui de ma "théorie" que l'adultère serait "réservé" aux couples sans amour ou aux couples à problèmes (donc pas chez nous). Et en sortant de là bas, je me suis dis "mais il est pire que son père, pcq son père avait de "bonnes" raisons de tromper sa mère" (il n'y avait plus d'amour et de gros pb au sein de leur couple). Là, je ne sais plus quoi penser, je me sens toute retournée. Cet homme est et a été horrible et me dire que je vis avec qqn de pire....

C'est terrible ce que je viens de dire...

Depuis vendredi ça va mieux. J'ai pu voir la globalité des 2 hommes (et non pas seulement un aspect), et effectivement le père de mon homme est bien pire que mon homme (et encore, je pense qu'on ne sait pas tout). Je me sens bien mieux avec cette idée. Pour la 1ère fois, vendredi j'avais RDV chez la psy et la thérapeute et pour la 1ère fois, je ne me suis pas mieux sentie à l'issue de ces 2 RDV. Un seul point sur lequel ma psy a su me rassurer : quand mon homme me dit qu'il m'aurait déjà pardonné si j'étais dans la même situation que lui, elle me dit que rien n'est moins sur surtout dans le cas précis de mon homme, car il aurait sans doute vu en moi la femme instable qu'est sa mère et le manque de repères qu'elle lui a inculqué.J'ai également essayé de "creuser" de mon côté et je me demande si mon père n'avait pas un problème de dépendance sexuelle, mais ça je ne le saurais jamais....   
Hier fête de famille. Alors que tout aurait du aller pour le mieux, le fait de voir un bon nombre de couples heureux (je sais que je ne vis pas avec et que la réalité est peut être différente), m'a fichu le cafard. Nous sommes rentrés hier et je n'étais pas bien physiquement et moralement. Lui s'est isolé, me laissant une nouvelle fois gérer les enfants seule. Au boût d'un moment, ça m'a prit la tête et je suis partie. J'ai roulé, roulé, roulé jusqu'à ce que je prenne la direction de la chapelle où nous devions nous marier. Là je me suis mise à pleurer tout ce que je pouvais, à prier (chose que je ne fais jamais car même si je suis baptisé, je ne suis pas pratiquante, et je ne sais toujours pas si je suis croyante : la vie faisant, les peaux de bananes aidant...), à demander à Dieu pourquoi me rend-t-il la vie si dure et qu'ai je fais pour mériter ça. Je sais que ça se sert à rien de ressasser le passé, on y changera rien, mais je sens que plus j'essaye de chasser le passé, plus fort il me revient en pleine figureAujourd'hui, je me sens mieux, apaisée, pleurer m'a fait du bien. Je me sens d'attaque pour passer une bonne journée (nous devons aller à l'hôtel en amoureux). Je sens que mon homme, n'est pas au top de sa forme, il m'a déjà demandé 20 fois si je l'aime et tout ce qui va avec, ce qui a le don de m'énerver, j'ai l'impression d'avoir sa mère dans les pieds, à me répéter tout le temps la même chose. J'espère qu'il a compris, même si je comprend que vue ma réaction d'hier, il doute, que je ne suis pas facile à vivre en ce moment, mais je pense que vue la situation, mes réactions sont amplement justifiées (voir normales), le prix à payer pour espérer pouvoir nous garder. 
Nous vivons sensiblement la même chose...Mais ma conjointe ne vois pas de psy...Pourtant le processus semble aussi difficile pour elle que pour toi. Je ne suis pas fièr....Durant notre voyage en famille, j'ai tous gaché...elle m'a surpris à sifloter de mon balcon des filles et des mecs qui circulaient au RDC...J'ai du avoué...J'ai tant pleuré...ma misère..ma médiocrité...tous mes efforts...et elle qui, comme tu le vois, commencais à sortir tête de l'eau. Je lui ai dit que je ne ferrais plus de passage à acte...ca été ma première vérité devant ma confiance en moi...je dois réussir.Et depuis...je pousse ma thérapie, je ne salut plus d'inconnue, ne sourie plus avec intentions de séduction et surtout ne siflotte plus...ou chantonne plus pour attirer attention.Que dire de mes pulsions...je dois les maîtriser...les atténuer.Je vois bien que je recherche toujours le petit regard...l'attention de...JE SUIS DÉPENDANT AFFECTIF...Je sais que ton homme ne chemine pas comme tu le souhaiterais...mais dis-toi que toi tu le fais. Moi je vois un peu les bénéfices.Je réfléchis...aussi beaucoup sur Dieu et mon athéisme et mes pensés qui pourtant lui sont envoyé...Je dois tenir...pour moi et pour mes enfants...et pour ma conjointe que j'aime...je ne peux la laisser ainsi triste et seule avec ce passé qui ne lui était pas adressé...mais qu'elle a finalement subit et endurée...Toi aussi tu a été victime de sa dépendance...Il t'aime...mais mal...il t'as blessé et violenté...Ce n'est pas aimé...et aider l'autre...Ceci il doit le comprendre...Il doit aussi se faire confiance dans sa démarche...ceci dit, ce n'est pas facile de se faire confiance...de se dire asser fort pour ne pas lâcher...comme un lâche...Moi je ne veux plus arrêter...Je veux vivre...3 ans minimum de thérapie...peu importe le $$$ au bout...Ma conjointe ma enlignée vers un emploie qui me permettait de continuer mes thérapie...Je ne peux bâtir ma carrière en ce moment...car ceci serrait oublier ma priorité...Ma famille et moi...ma nouvelle vie.Oui dis-toi que plein de moment te ferront ouvrir des tiroirs...tes votre souper entre amis...Et nous aussi tous es sur le bords du précipice...moi avec ma fragilité...elle avec sa d&
De retour d'un petit WE en amoureux qui a très mal commencé. Nous nous sommes engueulés sur tout le trajet (env 1h de route), lui ne comprenant pas  que certains moments sont plus durs pour moi que d'autres (mon coup de gueule de la veille). Il n'a pas arrêté pendant 1h malgré les efforts sur ma tenue vestimentaire. Arrivés sur place, nous avons tous les 2 décidés d'enterrer la hache de guerre afin de passer un bon moment ensemble. Finalement, nous avons passé en WE agréable où j'ai fini par lui dire que je le gardais. Pour autant, je ne me sens pas mieux aujourd'hui, je ne me sens pas libérée d'un poids. Certains me diront que c'est "débile" vu ce qu'il a fait, d'autres l'inverse, vu les efforts, la maladie etc... J'ai fais le choix de la famille, de la maladie, des efforts fournis, de la fatalité (77% des personnes en couple seraient ou auraient été infidèle, ça fait peur...), de ne pas vivre seul, le choix du coeur et pas celui de la raison. Le temps me dira si j'ai eu raison.... Dans qq jours, ma fille fêtera ses 1 an et qq jours après ce sera mon tour. Je me réjouissais bcp de pouvoir (enfin) fêter mon anniversaire (l'an passé j'étais à l'hôpital pour la "bonne" cause à manger de la langue de boeuf ou des tripes, lol.........). Là, je sens bien que je ne pourrais pas en profiter pleinement, que qq chose a brisé ma joie de vivre, que mon sourire s'est terni. Il m'est arrivé de penser à faire de la chirurgie esthétique, chose absurde, il n'allait pas là bas pcq qq chose n'allait pas chez moi. Dans mes moments de lucidité, je sais que j'ai été plutôt gâté par la nature, dans les moments de doute je ne relève que les petits défauts qui me paraissent être des montagnes. Il me dit souvent "t'es belle, n'en doutes pas" et pourtant....La confiance en moi, c'est pas encore gagné, je ne sais pas quoi faire pour la retrouver (ou plutôt la trouver car je ne l'ai jamais vraiment eu).

Merci à Corvus pour ses encouragements, ça m'aide beaucoup. Le fait d'aller voir un psy ne remonte pas à la "découverte" mais à la naissance de ma fille, il y a près d'un an. Un gros baby blues qui a fait remonté pas mal de choses notamment la mort de mon père dans des circonstances assez dramatiques, il y a plus de 10 ans. La naissance de ma fille m'aurait (inconsciemment) replacé dans la situation de petite fille envers mon père. Maintenant, et depuis plusieurs mois, j'ai laissé ce travail de deuil de côté, pour "parler" de la "découverte". C'est bien dommage mais nécessaire. Je sais qu'il me faudra le reprendre un jour ou l'autre, et (encore) remuer tout ça.

Pas grand chose à dire, à part [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4e02c5440.gif"[/img]

Hier soir (et d'ailleurs toute la journée), c'était pas la grande forme : toujours cette tristesse et cette mélancolie. L'avantage dans ces situations, c'est que je me dis que ça va tellement mal que je ne peux que remonter et aller mieux…

 Puis je suis allée (pour la 1ère fois depuis….le collège) faire du badminton avec (entre autre) mon homme. Une heure qui est passée super vite, je me suis vraiment défoulée. Ca m'a vraiment fait du bien, j'ai oublié mes problèmes pendant une bonne heure. J'ai même trouvé que je me débrouillais pas trop mal. A un moment, je me suis retrouvée seule face à 2 hommes, je ne me suis pas laissée démontée, j'ai donné tout ce que j'avais. Je trouve le bad bcp plus intéressant que le fitness et autre sport féminin que j'ai pu pratiquer pendant de longues années !

Parallèlement à ça, une vieille amie et ancienne collègue m'a appelé hier soir. On a un peu discuté (pas de ce qui m'arrive), au début j'ai proposé qu'on se voit un midi pendant la pause au boulot. Puis j'ai réfléchi, et je me suis dis pourquoi ne pas sortir ensemble un soir (c'est une des rare copine qui est encore célibataire sans enfants). C'est qqn avec qui je pourrais parler et qui pourrait me conseiller sur des choix de carrières pro et en plus, ça me permettrait de sortir de chez moi.

Du côté sentimental, j'ai l'impression que je ne pourrais plus jamais être amoureuse comme j'ai pu l'être, de façon général pas que de mon homme. Comme pour me protéger, mettre une carapace autour de moi…

Ca fait plusieurs jours que je trouve que je stagnais psychologiquement. Mais ce matin, j'ai avancé : depuis le début de ma découverte, je passais par des phases où ça allait et d'autres où je le rejetais sans trop savoir pourquoi (ça pouvait changer en 10 min), comportement assez incompréhensible pour lui (et aussi pour moi). Et ce matin, j'ai compris ! Cette réaction, je l'ai pour mettre autour de moi une carapace, pour me protéger. Je pense qu'inconsciemment je ne veux plus être amoureuse comme j'ai pu l'être, pour m'éviter de souffrir à nouveau.J'ai aussi mis en avant un autre "problème". Ma belle mère appelle encore toujours et depuis toujours son fils "chéri". A quelque part, ça me gêne pcq te terme "chéri" est employé par les couples et non pas par une mère dont le fils à plus de 30 ans. Je pense qu'effectivement à qq part, son fils a un jours "remplacé" son mari, et encore maintenant on voit bien qu'elle le met sur un pied d'estale, elle est tj entrain de parler de lui, de ce qu'il fait ou faisait. Ce qui m'énerve par dessus le marché c'est quand elle dit "j'ai un fils (mon homme) et une fille (moi). Perso, je n'ai qu'une mère et je pense que si on se sépare elle aura vite oublié que je suis sa "fille".
Il y a un mois j'ai eu droit à un bain avec pétales de roses, bougies etc... hier soir j'ai eu droit à un bain....toute seule !!! Je suis restée 15 min dedans et j'ai commencé à avoir des pensées négatives, ça m'a énervé, je suis donc sortie rapidement et je suis allée me mettre devant la télé, DECUE (super le samedi soir, le programme TV est vraiment génial !!!!). Bref, il est rapidement venu, a bien vu que ça n'allait pas. Il s'est excusé et au boût d'un long moment, il m'a convaincu de me faire un massage pour se rattrapé. Moi, qui était plutôt bien hier, ça m'a un peu gâché la journée et aujourd'hui, ça reste un peu même si globalement ça va pas trop mal.   
L'an passé j'étais à 2 doigts de tout découvrir, puis finalement par manque de preuves, j'ai décidé de faire confiance....Pendant longtemps, je m'en suis voulue de ne pas avoir fouillé plus ou d'avoir fait confiance trop vite (chose qui m'arrive assez rarement), en me disant qu'à l'heure actuelle tout ça serait derrière moi. Depuis qq jours (ou semaines ?), j'ai réussi à passer outre et à me dire que finalement ce n'est sans doute pas plus mal ainsi. J'étais enceinte, avec un tas de pb liés à la grossesse, et la découverte aurait certainement provoqué un accouchement très prématuré ou une fausse couche. Je pense que j'aurais très certainement perdu ma fille (très petite à la naissance malgré une grossesse à terme). Quand je vois le bébé que c'est maintenant, toujours souriante, un vrai bébé bonheur, un anti dépresseur à elle toute seule. La chercher le matin dans sa chambre quand on a le cafard est un vrai plaisir, un "reboostant", avec son sourire d'enfant innocent à toutes épreuves. Je crois que je n'aurais jamais pu pardonner à mon homme si une chose pareil était arrivée, je pense que lui aussi n'aurait jamais pu se le pardonner. Alors avec le recul, c'est sans aucun doute mieux ainsi.   
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