Dépendance sexuelle

Version complète : comment pardonner ?
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Je pense que la relation la plus belle on l'a avec les autresTrès joliment dit ! C'est intéressant ce que tu dis et je reconnais pas mal mon homme quand Hatt tu dis : "Je me suis toujours trouvé intelligent, je me suis toujours trouvé presque supérieur aux autres, et c'est un problème.". Lui aussi "s'aime" bcp. Je crois que maintenant qu'il suit une thérapie et qu'il tend vers la guérison, ce sentiment de "je suis le + beau, je suis le + intelligent" s'atténue, en tous cas, je ne le ressens plus chez lui. Je l'ai d'ailleurs presque admiré à avoir cette confiance en lui, moi qui en manque (ou peut être en avais je moins comparé à lui et du coup c'est peut être moi qui était dans la "norme" et lui dans l'excès ?!?!...). Bon bref, on en revient à la question "c'est quoi être normal" ??? PS Bobmatam : pour insérer une citation (j'ai mis un moment mais j'ai fini par trouver), il faut copier ton texte puis aller dans le petit "onglet  qui ressemble à une bulle (2è onglet à gauche du Smiley), coller et envoyer (j'espère que c'est clair)
Merci dolce vita, ça va m'aider ce truc d'insertion de commentaire...j'ai galéré mais toi t'a trouvé!Juste un détail mais qui a son importance : "La plus belle relation que l'on puisse avoir c'est avec soi-même" (et reprise par Hatt dans le sens contraire : la plus belle des relation c'est celle qu'on a avec les autres) Il ne s'agit pas d'être égoïste, mais de s'aimer soi-même. Ce n'est pas la même chose. Vous êtes égoïste précisément parce que vous ne vous aimez pas. Plus vous vous aimez, plus l'amour se développera. Alors, lorsque vous débuterez une relation,  ce ne sera pas par besoin d'être aimé ; ce sera un choix. <b../../../span>C'est dans ce sens qu'il faudrait le comprendre...complexité du sens des mots et des symboles.
La vie continue, les disputes aussi. Il y a qq semaines nous avons à nouveau eu une violente dispute. Il refuse de m'entendre dire que je n'attends rien de la vie avec lui mais que les petits moments de bonheur viennent en plus, que je les prends volontiers. Je pense que pour moi cette façon de voir les choses, de ne rien attendre, me permet de ne pas être déçue en cas de pb. Je préfère cette solution plutôt que celle qui consiste à attendre pleins de bonnes choses de la vie et tomber de haut si un pb arrivait. Je sais pas si c'est très mais pour moi ça l'est ! Depuis cette dispute, je refuse de parler de cette période, de ce qu'il a fait, après tout, c'est ce qu'il voulait. Lui dire 15 fois par jour que je l'aime, ça y a pas de pb mais dès que je parle de ce que je ressens, ce que je vis, là ça ne va pas, c'est prise de tête assurée. Donc maintenant, j'enfouis tout, je garde tout pour moi. Je ne sais pas s'il y est gagnant, je me sens maussade, terne. Avant, j'avais certes des moments où ça n'allait pas mais j'en avais aussi où ça allait très bien.
Dolce Vita, C'est vrai qu'il est difficile d'attendre quelque chose de la vie amoureuse à long terme avec un compagnon dépendant. Mais en fait, qu'est-ce que ça change de lui dire que tu n'attends rien de la vie avec lui? Tu crois que ça va le faire changer? Ca peut te soulager un peu de la pression qui est en toi mais c'est pas ça qui le fera bouger et en plus ça met une attente, donc une pression et une angoisse sur lui, ce qui ne fera qu'agraver les choses. La solution de prendre le moment présent en chassant et en refusant de revenir sur le passé est une défense tout à fait normale; pourtant, on le voit, celà ne résout rien. Le problème vient qu'on ne peut pas soi-même faire le travail à la place du conjoint et tant que lui-même ne se met pas sérieusement au boulot, il n'y a pas grand-chose à faire sauf à se protéger pour ne pas trop souffrir (ce  qui n'est pas non plus satisfaisant on le voit bien)

Personnellement j'ai la même attitude que toi sauf que c'est devenu tellement ingérable, (humeur merdique, agressivité, violence, compulsion de +en+ forte, situation de vie périlleuse, etc) que j'ai été plus loin en me séparant définitivement de mon épouse. J'ai essayé la séparation avec visite le week-end mais c'était encore pire puisque ma conjointe, une fois libérée du carcan domestique, s'en est donnée à coeur joie et qu'elle ne venait quasiment plus qu'une fois tous les dix jours et encore...le reste du temps on imagine ce à quoi son temps était occupé!!! Je m'en suis ramassé encore plus qu'avant donc il est préférable, pour moi en tous cas, de paramètrer la relation au minimum de l'interaction de couple.  Maintenant je ne veux plus rien savoir, je préfère voire ma conjointe comme une amante que j'aime et qui vient me voir si je suis libre, une personne à qui je ne demande rien et à qui je ne dois rien non plus, comme ça ya plus d'embrouilles...moi non plus je ne veux plus subir, c'est infernal et c'est ma santé qui est en jeux en ce moment.

Seul un sevrage strict, la participation aux groupes de parole DASA et/ou une psychothérapie orientée addiction sexuelle, peut créer un vrai changement dans la relation de couple. Il est très utile d'entamer aussi une entrevue de couple avec le thérapeute, ça aide le dépendant à prendre conscience de ce qu'il fait vivre au codépendant et toi-même tu recevras de vrais conseils pour évoluer dans le couple. Je pense aussi qu'il est utile pour toi de connaître tes propres failles, (on n'est jamais par hasard en relation de couple avec un sexe addict) peut-être es-tu aux prises avec une dépendance affective, même légère. Tu peux faire le test de la dépendance affective, si tu veux je te l'envoie, tu verras, c'est révélateur. Du courage bien sûr.

Mais en fait, qu'est-ce que ça change de lui dire que tu n'attends rien de la vie avec lui? Tu crois que ça va le faire changer?Mais c'est lui qui me pose la question ! Et dans ce cas, je fais quoi, je lui mens ? Je tiens aussi à indiquer que la "découverte" à été chez lui un electro choc, qu'il a énormément changé pour que je le garde (psy, thérapie de couple, changement de travail, petites attentions etc...), que je lui ai imposé un certain nombre de choses mais que c'est aussi à son initiative qu'il s'en est aussi imposé pour me reconquérir, pour restaurer ma confiance. Concernant la dépendance affective, je me suis déjà posée la question plus d'une fois, mais j'ai un doute. Lui l'est à moi, c'est certain, l'inverse, je n'en suis pas sure. Tu peux tj m'envoyer ton lien, on ne sait jamais !Pour ta relation, tu fais bien de t'imposer et imposer des limites à respecter, de prendre cette relation comme elle vient, de ne rien en attendre, au moins comme ça tu ne seras pas déçu (ou moins).

    

Salut,Je t'envoie ce texte sur la codépendance suivi du lien pour le test. En bas de page tu trouveras aussi un petit shéma sur les conséquences de l'addiction sexuelle que je trouvais interressant. Personnellement le test m'a donné : dépendance affective légère...mais je me reconnais beaucoup dans le rôle du sauveteur et aussi d'essayer de contrôler le conjoint dépendant afin de préserver le couple : "quoi de plus évident pour contrôler quelqu'un, que de le rejoindre au beau milieu de son épreuve pour essayer de l'en faire sortir et d'aller plus loin."<b../../../strong>La trahison de mon père (ensuite de l'ensemble de ma famille quand j'avais 9 ans) a été dramatique en ce qui me concerne, et la codépendance est souvent affaire de trahison à l'âge tendre voire à l'adolescence. Donc pour moi ça me parle...En fait je me suis apperçu que je me suis beaucoup révolté contre le conjoint dépendant sexuel (mes deux ex-épouse, huit ans en tout, infernal) J'ai divorcé de mon ex et je suis sur le même chemin pour la deuxième...pas génial, je l'avoue, mais c'est plutôt un signe positif que de ne pas accepter de continuer à jouer ce genre de partition malsaine, j'ai vraiment évolué en refusant d'entrer en matière et de privilégier mon épanouissement personnel plustôt que d'essayer quoi que ce soit dans le sauvetage de l'amour et donc du couple. Bonne lecture. Bob ou « quand l'autre est tout » La codépendance, ou dépendance relationnelle, est un ensemble de comportements inadéquats dans lesquels une personne s'implique au travers de la relation avec une personne dépendante. Le codépendant se fait une obsession de contrôler le comportement d'une personne dépendante, malgré les conséquences que cela peut engendrer dans sa vie, ou dans celle de l'autre. Il perd la maîtrise de sa vie, en essayant d'aider à tout prix – mais souvent sans succès – la personne dépendante, et en sacrifiant son propre épanouissement. Il ne permet pas à la personne dépendante de changer, car elle se sent enveloppée, étouffée par l'autre qui vit en elle par procuration.

Le comportement du codépendant

Il arrive souvent que les personnes codépendantes :
  • ne pensent qu'au bien-être des autres sans tenir compte de leurs propres besoins
  • vivent dans la peau d'un sauveteur
  • aillent au devant des besoins des autres en essayant de tout contrôler
  • se sentent affectés, voire coupables dès qu'ils voient que les autres ont un problème
  • se sentent obligés – presque contraints – d'aider les autres
  • ne respectent pas leurs limites et soient prêts à tout assumer à la place des autres
  • disent « oui » quand ils veulent dire « non » et prennent en charge des tâches qui appartiennent aux autres
  • s'efforcent de plaire aux autres au lieu de se plaire à eux-mêmes
  • fassent tout mais aient de la peine à demander de l'aide

Les problèmes du codépendant

Quels sont les véritables problèmes du codépendant ?
  • il est en recherche de son identité, il vit dans un mal-être constant à cause des blessures reçues durant son enfance (dont parfois la blessure de trahison)
  • il n'a pas le sentiment de sa propre valeur, vit dans une totale insécurité, ce qui le pousse à trouver sa valeur et sa sécurité en aidant une autre personne
  • il n'a pas confiance en lui, il la trouve au travers de la présence et du regard des autres, ou dans la contemplation des aides qu'il fournit aux autres
  • il cherche à se compléter et à assouvir ses propres besoins au travers de quelqu'un d'autre, soit du même sexe dans le cas d'une attirance homosexuelle, soit du sexe opposé dans le cas d'une attirance hétérosexuelle ; à ce stade, l'on peut affirmer qu'il risque d'y avoir des abus de toutes sortes : physiques, sexuels, psychologiques, spirituels
Les problèmes du codépendant ont des revers ; il est déçu car ses efforts ne portent pas toujours de fruit et ils n'attirent pas la reconnaissance de ou des personnes dépendantes. Il charge les autres de culpabilité, car il leur fait comprendre qu'ils sont ingrats et ne savent pas reconnaître leur valeur en leur « renvoyant l'ascenseur », en leur rendant la pareille. Parfois il les rend responsables de ses propres problèmes.Alors il devient amer, agressif, colérique, et en vient à se considérer comme une victime ; il a peur de perdre les autres et de se retrouver seul, et peut rentrer dans des idées suicidaires. Il a surtout peur d'être ce qu'il est vraiment : une créature faible, à la recherche de son identité.

Comment changer ?

Le codépendant est appelé à faire un travail sur lui-même, et à ne plus s'occuper des autres en priorité. Il a été déçu des autres durant son enfance, et il a compensé en conséquence, en cherchant à les contrôler : quoi de plus évident pour contrôler quelqu'un, que de le rejoindre au beau milieu de son épreuve pour essayer de l'en faire sortir et d'aller plus loin.Le codépendant est souvent un manipulateur ; il se fuit lui-même et manipule les autres sous couvert d'humanisme, afin de mieux se prolonger au travers d'eux. C'est dans ce sens que j'affirme qu'il vit par procuration.Il aura besoin de faire un état des lieux de sa propre vie, de reconnaître son état de faiblesse, et de rechercher à tout prix la guérison. Une repentance quant à son comportement est indispensable. Pour tout cela un suivi sera souvent nécessaire, sans agressivité de la part de l'aidant, qui montrera au codépendant qu'il l'accepte, le comprend et l'aime, et cherchera avant tout à l'éclairer sur son état de codépendance.Les ennemis du changement, chez le codépendant, sont le déni (ne pas vouloir reconnaître son problème), la peur (de mieux se connaître), la crainte (d'être rejeté par les autres), la paranoïa (se sentir incompris et persécuté).C'est pourquoi un rapport de confiance ainsi qu'une profonde empathie sont nécessaires pour l'aider à évoluer et à changer, sans le rejeter. La codépendance est un comportement qui caractérise certains proches des malades dépendants. Les codépendants sont des personnes qui vont tout faire pour essayer d'aider le malade à s'en sortir sans tenir compte de leurs limites ni de leur compétences. Souvent ces personnes assument tout à la place de l'autre, lui évitent de se confronter aux conséquences négatives de leur consommation, s'adaptent au dysfonctionnement progressif du dépendant et se culpabilisent de ne pas réussir à l'amener à arrêter de consommer malgré tous leur efforts pour y arriver. Ces personnes ne demandent de l'aide que quand ils ont épuisés leur ressources et ce n'est souvent que très tard qu'ils font appel à une aide extérieure, voire professionnelle.Test de la codépendance : http://www.semlavie.com/index.php?option...temid=36La Dépedance

Les conséquences de la dépendance sexuelle

Honte

Mensonges

Secret

Négligence

Désintérêt

Agressivité

Islolement

Manipulation

Démotivation

Dégradation des relations

Obsession

Perte de contrôle

Baisse de la libido

Manque estime de soi

Angoisse

Souffrance

Dépression

Suicide

 Bravo, Félicitations !!!! Cela me parle à 200%. Je me suis rendue compte depuis que j'ai pardonné à mon père, à ma famille, que je ne cherche plus à contrôler les pensées de mon partenaire. J'ai à nouveau confiance. Je le laisse ramer tout seul mais je suis là, je reste disponible pour MOI- je me sens sereine et continue à bousculer mes schémas de pensée ancrés depuis tellement longtemps que j'ai du pain sur la planche- Ensuite, je suis disponible pour les enfants et lui. Avoir pardonné m'a enlevé un grand poids. Mais jusqu'à atteindre ce stade, les émotions traversées ont été très très éprouvantes. Je me demande encore comment j'ai fait pour supporter tout ça !Merci encore pour ce rapide profil, il me montre mon miroir-ancien et encore un peu présent dans mon esprit mais tellement plus léger qu'avant !!! @Dolce Vita, tu es sur la bonne voie, tu vis tes émotions sans les réprimer. C'est sûr qu'il y a des fois où on prend la voiture pour partir loin, loin, loin puis on revient...Dans quelques mois, tu iras de mieux en mieux car tu es passée par tous les stades difficiles : tristesse, abattement, colère et quand tu les auras épuisés, tu commenceras à agir et tu trouveras des ressources en toi Smile)))On peut s'en sortir, je vous le promets, j'ai simplement le sentiment qu'il faut Rellement passer par un désert fait de sensations et d'émotions de toute notre vie. Bref, j'ai l'impression d'être née une nouvelle fois à autre chose de plus sain et de plus positif !
j
Je ne reconnais pas vraiment dans les comportements du dépendant. J'ai fais le test, je suis très légèrement dép affective (en même temps, il n'y a pas moins). Par contre, je reconnais bien, certaines personnes, notamment me belle mère qui doit être sacrément dépendante affective (et qui l'a été je pense pdt longtemps de son ex mari, le père de mon homme).Pour le reste, je commence vraiment à en avoir marre de penser à ça, il me tarde d'être enfin au jour au je ne penserai pas à ça, ne serais ce qu'une journée. Je reste tj dans mon optique de ne plus évoquer le sujet (plus de reproches ni rien d'autres) et j'ai l'impression que je renferme tout en moi, je garde tout pour moi, mes émotions, le positif, le négatif, tout. J'ai même des fois l'impression que je n'arrive plus à pleurer : les larmes montent mais ne coulent pas.  Je parle si peu que j'en viens même à oublier de raconter à mon homme des détails de la vie de tous les jours. Le comble, c'est qu'avant il me "reprochait" de lui faire des reproches et maintenant il me reproche de ne plus RIEN dire. Il est persuadé que je veux le quitter et que j'attends qu'un certain nombre de choses soient finis dans notre quotidien. 
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URLs de référence
  • Dépendance sexuelle: http://www.dependance-sexuelle.com/index.php
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