Dépendance sexuelle

Version complète : comment pardonner ?
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80% des dépendants sexuels sont des hommes, pour les autres dépendances, ce n'est pas moi qui le dit mais ma psy....Hier séance chez la thérapeute en seule à seule : mon état d'esprit des derniers jours est plutôt positif. Elle m'invite maintenant à travailler sur mes qualités, pas facile....Elle a mis le doigt sur un autre point : mon manque de confiance en moi, depuis toujours et encore plus maintenant. Chose qui est à vrai dire assez paradoxale car j'ai du réussir à peu près tout ce que j'entreprenais. Ce point m'interroge bcp depuis hier, car je ne vois pas bien de quoi ça peu venir (séparation des parents, décès de mon père ????). Sinon elle m'a fait bcp parler de mon homme et de son enfance, je ne sais pas bien pourquoi, certainement pour me faire assimiler qu'il n'a pas eu une enfance facile et que du coup ce qu'il a fait n'était pas tourné contre moi mais contre lui (ou ses parents???) et qu'il ne fallait pas que je le vive comme une injustice (pour moi, une infidélité profonde et longue était réservée aux couples  qui n'avaient plus d'amour ou bien à ceux qui avaient un pb, bref tout le contraire de notre couple).Bon sinon, j'ai aussi (re)découvert que ça faisait du bien de dépenser des sous pour s'acheter des fringues, aller en institut de beauté pour se faire masser etc...Enfin, tous les trucs de filles. J'ai d'ailleurs hâte d'aller chez le coiffeur la semaine prochaine ! Et bien que je n'ai pas été chez l'opticien, je n'ai jamais eu d'aussi beaux yeux qu'en ce moment, à croire que mon homme ne les ai jamais vu ou qu'ils aient changé ces derniers temps...

Aujourd'hui, nous avons jardiné en famille, ça aussi c'est chouette. Je savoure ces petits moments, chose que je ne faisais pas (ou moins) avant.    

Pour la dépendance sexuelle, peut-être -je n'ai pas de chiffres. Pour les autres dépendances, je pense que ta psy se trompe. Là non plus je n'ai consulté aucune statistique, mais je ne vois pas en vertu de quoi les femmes souffriraient moins de dépendance que les hommes. Juste en observant autour de moi- je sais ce n'est pas scientifique- je vois pas mal de femmes qui fument quoi. J'ai l'impression que l'alcool n'épargne pas les femmes. J'ai également lu que pas mal de boulimiques et d'anorexiques sont des femmes. Et il se dit que les femmes sont également susceptibles d'être dépendantes affectives. Ben non, hélas, je ne pense pas que les femmes soient beaucoup plus à l'abri que les hommes concernant les addictions. Un peu peut-être. Mais en vérité, peu m'importe.
Je pense que ma psy me parlait plus des dépendances à l'alcool, aux drogues, au sexe, et ça doit être à partir de là qu'elle dit ça. Pour la dépendance à la nourriture, effectivement les femmes doivent être plus touchées, avec l'image des femmes véhiculée par les magazines en tous genres...La cigarette ça doit être en gros kif kif.

 Aujourd'hui 1er jour des vacances, après un WE à peu près bien psychologiquement. Je me sens moins forte à chasser mes pensées. Je me rend compte que le fait d'essayer de les chasser en permanence est un exercice fatiguant et aujourd'hui, j'ai moins d'energie. Dans ces moments là, j'essaye de repenser à une discussion que nous avons eu, il y a qq semaines où il m'expliquait le mécanisme dans ces moments là : il allait là bas pour combler un manque non pas sexuel mais sans doute affectif (de ces parents) et il en ressortait frustré, dégoûté car manque non comblé, d'où récidive, et la c'est le cercle vicieux. Il me dit souvent avoir essayer d'arrêter seul mais c'était impossible. J'essaye de penser à ça pour ne pas me culpabiliser... Hier, nous avons rediscuté de tout ça, j'ai l'impression d'être un enfant à qui ont doit répéter les choses mainte et mainte fois pour l'intégrer, pour intégrer que je n'ai rien à voir dans cette histoire. Point positif : depuis qq semaines, il ne me fait plus de chantage au suicide, c'est déjà un sacré point en moins. Toute cette histoire ne fait également penser qu'il va falloir être hyper vigilant avec nos enfants à l'avenir avec cette omniprésence du porno.Toute à l'heure, je dois revoir ma belle mère, sentiment bizarre, que c'est elle qui a fait du "mal" à son fils et que c'est moi qui souffre à sa place. Ca m'agace mais en même temps lui expliquer ce qu'elle a  fait ne me parait pas envisageable, je pense qu'elle ne le comprendrais pas.Bon je crois que c'est un peu confus ce que je raconte, mais je crois que c'est mon état d'esprit du jour.         

C'est surtout pas à toi de lui dire quoi que ce soit! Si quelqu'un doit expliquer à ta belle-mère ce qu'elle a fait c'est ton homme et personne d'autre.

de toute facon, ta belle-mere a fait de son mieux, avec son bagage, ses connaissances, comme tout les parent du monde quoi...on a deja bien assez de couper le cordon d'avec nos parents, on a pas a le faire pour nos proche en plus..
Bien sur que ce n'est pas moi qui parlerait à ma belle mère du pb. Aujourd'hui, c'est la 1ère fois que je me retrouvais seule à seule avec elle, et j'appréhendais un peu d'autant qu'elle est assez curieuse et que ça fait plusieurs mois qu'elle a bien senti qu'il y avait un pb et elle essaye par tous les moyens de savoir ce que c'est. J'avais donc peur qu'elle me questionne là dessus, mais finalement rien. Je sais aussi qu'elle a des circonstances atténuantes dans l'éducation de son fils mais il n'enpêche que pour moi le rôle des parents c'est d'inculquer certaines bases essentielles aux enfants et là il est évident qu'il y a un manque (je parle là de sa mère pcq il ne parle plus à son père depuis plus de 10 ans). Personnellement, ça me fait quand même bizarre (en tant que mère mais aussi par rapport à mon père qui n'est plus là), quand mon homme me dit que si ces parents venaient à mourir, ça ne lui ferait rien, voir qu'il préfèrerait.
tres difficile les relations familliale dans bien des familles..pour moi, mon conjoint souffre de plusieurs dépendance.. coté sexe, est-ce réglé? sais pas, tout ce que je sais, c'est que de ce coté, il n'y a plus de consommation et ce, depuis janvier.. ses probleme de dependance a mon mec sont plutot drogue et affective.. la drogue, terminé depuis avril dernier, une rechute en juillet qui lui a fait une peur bleu (tres mauvaise reaction physique dont saignement de nez) en plus de son égo écorché.. reste que mon mec souffre du complexe de peter pan pas rien qu'un peu.. sa famille, ouff.. je m'en tien loin le plus possible.. quoi que sa mere est tres agée et malade, c'est sur que quand sa santé en arrache je vais l'aider, mais émotionnellement, intellectuellement, je ne suis pas capable, je me met un énorme mur.. c'est une femme qui vit dans le deni, le mensonge, la manipulation.. elle est deja détruite la pauvre femme, completement perdu.. elle en a bavé raide toute sa vie, mais comme elle vit sur et du jugement (des autres et les siens), elle a jamais été chercher d'aide, a donc contruit sa vie sur le mensonge, les non-dits, le deni.. et elle a élevé ses enfants dans ca.. pour les proteger bien sur, mais cette methode ne fait que briser et non proteger.. :-(sur 3 enfants, 1 s,en sort pas trop pire.. les 2 autres oufff.. présentement un est en gros cheminement (therapie fermé) et a bien l'air de s,en aller pour le mieux.. reste mon homme a moi, le plus vieux, qui lui, étant l'ainé a naturellement tout eu en pleine gueulle et est le plus rétissant.. reste qu'il fait son chemin quand meme.. il est dans les démarche pour voir un psy..le meilleur truc a faire, c'est de rester femme, et etre mere seulement avec nos enfants.. 
nuage : "le meilleur truc a faire, c'est de rester femme, et etre mere seulement avec nos enfants.. "Oui c'est exactement ça, ne pas mélanger les genres. Une femme est une femme, une mère est une mère et un enfant doit rester enfant. Ca m'aurait évité beaucoup de problèmes si elle avait su laisser son fils à sa place et si elle n'avait pas voulu "remplacer" son mari par son fils.
Hier soir, nous avons eu une dispute qui a faille très mal se terminer... Il voulait à tout prix que je choisisse soit lui ad vitam aeternam soit il part. Chose que pour l'instant je ne suis pas en mesure de faire ou en tous cas avec une probabilité suffisamment importante. Je m'étais fixer comme ultimatum, la période des fêtes de fin d'année ou au plus tard le début 2012. Peut être dois je avancer cette échéance ? mais en tous cas, je sens qu'il faut du temps au temps, et je ne veux pas précipité les choses, au risque de le regretter. Il me dit que lui aurait déjà prit une décision depuis longtemps, qu'au vu de ce sa situation (maladie, enfance difficile) et des efforts qu'il fournit, si j'avais fais pareil, il m'aurait déjà pardonné depuis longtemps et que surtout il ne voudrait plus en entendre parler. Oui mais, je ne suis pas lui. Lui a une facilité à "évacuer" les problèmes, à les mettre dans "l'antichambre" (comme dirait la thérapeute) et au final, j'ai vu ce que ça a donné. A tout ranger dans l'antichambre, à un moment donné ça finit par vous "sauter à la gueule" d'une manière inattendue, comme là avec cette foutue dépendance.J'ai l'impression d'avoir la décision la plus importante de ma vie à prendre car elle aura un impact sur moi évidemment mais aussi sur lui et surtout sur mes 3 petits anges, je crois que c'est pour ça que je ne veux rien précipiter, être sure qu'il soit guérit (ou en bonne voix de guérison), être sure d'avoir mis tous les gardes fous, être sure qu'il est sincère quand il me dit que + ça va + il sent qu'il ne pourra plus jamais recommencer !   

Aujourd'hui je m'interroge (une fois de plus me direz vous). Comment est ce possible de découvrir qqn ou la part d'une personne que nous ne connaissons pas tout. Une personne qu'on pensait connaître par cœur et dont on découvre un visage dont on ne soupçonnait pas l'existence même pas dans nos rêves les plus terribles (ok ça s'appelle un cauchemars) . J'ai l'impression qu'un matin, je me suis réveillée à côté d'une autre personne, c'est assez terrible. J'ai vécu avec un homme que je ne trouvais pas spécialement « branché Q » (excusez moi l'expression), avec un homme qui ne mattait pas les filles dans les rues ou autre (certaines personnes me l'ont même fait remarqué « il ne t'a quand même pas trompé, il ne matte pas). Chez certains hommes ça se sent à des kms, que ce sont des dragueurs mais pas le mien. Alors ma psy me dit que c'était clivé. Pfff, la nature humaine est bien compliquée, personnellement j'ai bien du mal à comprendre, comprendre ce que je n'ai pas vu ou pas su voir (je ne sais pas). Je peux vous dire qu'il avait un bon clivage. Si une voyante m'avait dit ça, je ne l'aurais pas cru. Et maintenant, comment être sure que le clivage est bien rangé au placard et fermé avec un cadenas ? Comment un homme qui a vécu tant d'années avec ça peut tout simplement redevenir 1 (et plus 2) ?

La psychologie est une science bien complexe, je pense que même Freud n'en avait pas toutes les ficelles.

Alors maintenant son nouveau tripe, c'est et si on se mariait (il m'a demandé ma main cet été et 3 jours après j'ai découvert, vous pensez bien que la bague de fiançaille je lui ai jeté à la figure)si on faisait un 4. Ah oui quelles bonnes idées, j'étais déjà refroidit par le mariage (divorce parents, 2ème mariage de mon père qui a très mal fini), et le 4ème, je crois que 3 c'est déjà pas mal surtout quand on voit les efforts physiques que chaque grossesse m'ont coûté, cette impression d'être bonne à rien et pourtant il ne faut pas baisser les bras pcq tu n'es pas que toi. Je crois qu'il me faut encore du temps pour tout ça, pour digérer, pour tenter de comprendre (s'il y a qqch à comprendre).
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