Dépendance sexuelle

Version complète : Je déclare la guerre à ma MB
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
Mois 1 Jour 8 :De moins en moins facile de tenir. Je vais des impairs et il faut que je me ressaisisse. J'ai tenté par deux fois d'aller sur des images pn et me suis laissé aller à des caresses. J'ai arrêté assez vite, mais je sens qu'il faut que je me reprenne cite fait pour que la compulsion ne se remette pas en place. Je vais y arriver mais je sens qu'il faut que je laisse l'énergie sortir à un moment ou a un autre. J'ai lu que le site d'Orroz que si la tension était trop grande, on pouvait se caresser SANS IMAGE pour l'évacuer. Peut être qu'il faudrait que je fasse cela car plus d"un mois sans rien (si juste une jouissance de l'autre fois), cela ne m'était jamais arrivé dans ma vie... Vous les anciens,les gagnants .. que me conseillez vous ?? Merci 

 

Bonjour fredetsacam, Alors si tu veux un conseil, voici le mien la mb c'est éphemère et cela ne soulagera rien au bout du compte et même au contraire cela ne fera que rapprocher les compulsions et le manque. Et on sait où cela mène. Donc même si tu es sous tension ne cède pas ton esprit et ton corps te joue un tour, il réclame ça dose. Mais peut-être est-ce une étape supérieur que tu dois franchir. Comme laisser derrière l'obsession de la rechute et du sevrage derrière toi. En tout cas je pense que tu es sur la bonne voie pour le faire. Relis ton post depuis le début, lache-prise, sort, occupe-toi. Une nouvelle vie s'offre à toi, alors il ne faut pas laisser cette chance que tu t'es créer. Je pense que tu as poser les bases, si tu rechutes regardent comme cela va être longs de revenir un plus d'un mois de sevrage, alors que tu as parcouru tant de chemin, tu devrais t'estimer pour ça avec un sourire.

Courage,

Ouahh, merci Marduc de ton message. Il me donne de la force et  de l'estime de moi. C'est vrai que j'ai accompli quelque chose de grand depuis plus d'un mois et retomber me mènerai tout droit dans un enfer.Je dois passer cette nouvelle épreuve et continuer encore et encore. Fred
Oups, je parlais à Schiljd ... mais pas grave. Tous vos messages sont des ponts vers ma liberté.
Mois 1 : jours 10.  Dépendance affective, addiction à la pornographie, masturbation compulsive. Une vie de désamour... Quand je rentre, au lieu de lui faire un sourire, au lieu de lui demander des nouvelles de sa journée, au lieu de lui faire un bisou avec tendresse, au lieu de l'aimer, je fais la gueule parce qu'elle est là, parce que sa présence m'empêche d'allumer ma boite à images. Je fais la gueule car sa présence m'empêche d'accomplir mon rituel bien en place. Elle est là et elle me gène. Elle n'a pas droit à recevoir des gestes de tendresse car je ne peux plus lui donner, je suis trop obsédé par mes fantasmes. Elle est là devant moi à crier en silence ce manque d'amour que je ne sais lui donner et moi je fais la gueule inlassablement. Je fais la gueule pour qu'elle parte et s'éloigne de moi pour enfin allumer mon ordinateur et cliquer sur "navigation privée" et me remplir la tête pour mieux faire bander mon sexe. Elle souffre en silence de mon absence. Elle m'aime et moi je n'attend que son départ pour me masturber encore et encore. Puis un jour, elle rencontre un homme qui lui donne ce qu'elle attend, un homme qui lui offre sa tendresse et son écoute, un homme qui ne fais pas la gueule, alors elle cède et va vers lui et le monde s'effondre. Tout s'écroule et l'on se retrouve seul devant son ordinateur à divaguer sur des images. Elle n'est plus là pour nous gêner. On ne fais plus la gueule. On pleure. Cette histoire m'est arrivé deux fois dans ma vie. J'ai perdu mes deux amours. Aujourd'hui, j'ai pris conscience que c'est bien mon addiction et ma dépendance qui les a fait fuir, même si elle ne le savais pas toujours. Aujourd'hui j'ai cessé de regarder des images et cessé de leur demander de partir. je n'ai plus envie qu'elle parte, mais elle est partie d'elle même et je me retrouve seul devant mon écran à pleurer. Si Karine m'aime assez pour me pardonner le mal que je lui ait fait, j'aurai de la chance. Si Karine décide de ne pas revenir, alors je n'aurai pas de chance et je ne pourrai que haïr cette p... d'addiction et de dépendance au sexe. Je n'aurai plus qu'à retrouver une femme et l'aimer simplement au lieu de vivre dans un monde fantasque,imaginaire, sans amour et sans âme.  Karine, tu ne liras pas ce message, car tu as la délicatesse de ne pas entrer dans ce forum, mais saches que as été un amour dans ma vie mais, aveuglé par mon mal, je l'ai détruit sans même en gouter le nectar.  
Fred, c'est beau et dur ce que tu écris. Je ne suis pas là pour donner un jugement à ce que tu écris mais je remarque tu te mets (comme nous tous finalement) un poids sur les épaules, un poids supplémentaire. Ne rajoute pas un poids à cette dépendance qui est déjà suffisamment lourde à porter. Je ne sais pas si l'idée que je cherche à t'expliciter est claire. J'ai le sentiment que tu cherches à te rajouter une couche de tristesse, et de tout ce que tu voudras au nom du potentiel départ de Karine. A la place de faire le pas vers l'acceptation de tes actes tu vas vers le passé ou plutôt en regardant ton passé pour l'intégrer dans le présent. Karine est là quelque part. Tu fais des efforts, tu te sèvres, tu as probablement du mettre en place d'autres pistes de travail pour effectuer un travail psychique et spirituel sur toi même. C'est ça qu'il faut regarder. C'est ça qu'il faut voir et non pas ce que tu as fait. Apprendre de ses erreurs est une chose mais vivre avec leur souffrance en est une autre. C'est comme ça que je le vis. Accepte l'homme que tu es AUJOURD'HUI, l'homme qui déploit ses ailes pour commencer à prendre de la hauteur et qui est prêt à (re)trouver sa place.Je me rends compte qu'en t'écrivant cela je parle aussi beaucoup pour moi. Un principe DASA dit qu'il faut prendre ce qu'on veut du discours de l'autre et laisser le reste. En espérant avoir réussi à t'apporter quelque chose.Bon week end  
Mois 1 : jour 12. La roulette russe !

Hier, j'ai retrouvé Karine. Nous nous sommes promenés à la plage avec notre petite fille. Nous avons marché ensemble entre nos mains. Hier soir elle est resté chez moi et nous avons dormi ensemble. Nous n'avons rien fait, juste dans les bras, l'un contre l'autre. Je suis partagé entre le bonheur et la désillusion. Le fait qu'elle ne souhaite pas de relations sexuelle me fait douter de ses sentiments pour moi, même si je peux comprendre. Je doute car je sais qu'elle a depuis quelques temps quelqu'un (un ami me dit elle,mais un ami avec lequel elle peut passer une nuit ... a discuter me redit elle !!.)

Que se passe t-il en moi ? Je suis encore prisonnier de cette dépendance affective. Je le sais. Peut être suis en train de me mijoter une grande souffrance encore en tentant une reconstruction avec elle. Je joue un jeu dangereux je crois. Et si elle me manipulait vraiment ? Doutes, illusions, bonheur ? Je prend le risque du bonheur comme celui du malheur...   Ma compulsion s'atténue de plus en plus,mais reste fragile; Je me suis accordé deux mb depuis mon début de sevrage, sans aucune images, juste des caresses sans fantasmer, car la pression devenait trop grande (d'autant plus que l'histoire avec Karine, me perturbe beaucoup et me fait passer des nuits sans sommeil). Ces mb n'ont pas entraîné un comportement de nouveau compulsif, car j'ai pu,après m'abstenir assez facilement. 

 

Jour 0 : Aujourd'hui peut être un tournant dans mon sevrage.Je dis peut être car, je n'ai plus aucune certitude,si ce n'est de vouloir me guérir. Je ne peux plus vivre cette relation avec Karine. Elle ne sais plus ce qu'elle veut. je ne sais plus ce qu'elle vit. Me ment t-elle ? A t-elle un autre homme ? A t-elle des sentiments pour moi ? Ces questions me tuent. J'ai donc pris la décision de ne plus la voir. Cela va être très dur mais c'est un nouveau sevrage que je commence. le sevrage de mon amour. ... la tension était à son comble et j'ai craqué ce soir. Je repars donc à zéro et remet le fameux compteur à 0. Je vous souhaite a tous bon courage. je reste ici mais je tourne. Fred

 

Fredetsacam, Ce que je vais te dire sans doutes n'es tu pas prêt encore à l'entendre : Karine appartient au passé. J'ai vécu pendant deux ans la même chose avec mon ex compagne. A me questionner quotidiennement sur ses sentiments pour moi alors qu'elle disait m'aimait et vivait avec quelqu'un d'autre. Cette situation a durée deux ans... Parrallèlement bien difficile de faire décoler un sevrage lorsque la nostalgie, les remords et les regrets vous étreignent au quotidien : j'ai pas reussi.Puis j'ai fini par me rendre à l'évidence, à voir ce que je me refusé depuis trois ans : notre histoire trop compliqué ne pourra pas reprendre. J'ai donc décider il y a quelques mois de couper les ponts et de ne plus répondre à ses sollicitations (ce fut très très dur). Mais aujourd'hui je sais que j'ai pris la seule décision. Elle s'imposait à moi et je la refusait depuis si longtemps voulu sauver ce qui pouvait l'être. Finalement elle ne me renvoyait que mes erreurs passés, ma culpabilité et ma dépendance... J'ai payé le prix fort car j'ai du tout abandonner et changer de fond en comble ma vie passée.Aujourd'hui je vais mieux, j'avance et j'ai à nouveau de l'espoir dans l'avenir. J'espère que ces quelques mots t'aideront, je sais aussi que je n'était pas près à les entendre.

Bon courage, ce que tu fais au quotidien est admirable ! N'en doutes jamais même en cas de rechute !

Mois 1 jours 16Parfois, il faut savoir arrêter les choses qui te font souffrir. Karine est une perverse qui me fait souffrir. Je suis dépendant affectif de cette fille, je tombe dans son jeu depuis des années. j'ai pris la décision (mentale) de ne plus la voir ni de répondre à aucun de ces messages et coup de téléphone. Je ne sais si je vais tenir, mais cette étape est nécessaire. Je me donne 15 jours sans aucun contact avec elle. Mieux vaux peut être souffrir une bonne fois que de continuer a être le jouet permanent d'une malade.Depuis ma rechute, je ne me suis pas mb. Je sens bien que la compulsion est moins forte, et cela malgré ce que je vis avec Karine. Peut à petit, je reprend confiance en moi. Le we seul sans mes enfants va être très dur, je le sais, mais je dois en passer par là. Bon courage à tous mes compagnons de sevrage. Fred

  

Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
URLs de référence