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jour 20 (bis)nuit très courte .. mais nuit quand même. J'ai réussit à dormir un peu. J'ai rêvé de l'enterrement de mon grand père; Il paraît que c'est un bon signe, cela voudrait dire que le deuil se fait ... mais bon ...Ce matin en me levant, je me suis posé une drôle de question. L'abstinence que je vis depuis 20 jours ne va t-elle pas avoir des incidence sur ma capacité à avoir une érection (je sais cela paraît stupide). En effet depuis mon début de sevrage, le matin au réveil, je n'en ai presque plus, alors ... Pour vérifier cela, je me suis mis sur une image sexy et commencé mon rituel, c'était ok, j'avais mon érection. J'ai donc stoppé très vite au bout de 20 secondes.. J'ai ressenti alors une forme d'apaisement, j'ai senti les hormones montées et mes craintes s'apaiser. C'est un peu comme si je donnais à mon cerveau primaire son lot de consolation et sa dose de calmant. LA MB est bien là pour apaiser une angoisse, pour permettre à notre être de retrouver un équilibre perdu du fait d'une souffrance profonde. Si la souffrance est profonde, c'est bien qu'elle est inconsciente et quoi de plus normal que se soit notre cerveau archaïque qui trouve la "parade". Je ne fait pas ici un pladoyer pour la MB et reste convaincu qu'existant sous forme compulsive et addictive, elle est est un mal terrible et destructeur pour soi et pour les autres et je continue plus que tout mon combat et mon sevrage. La différence est que je remet en question l'objet de ma "Guerre". L'objet de mon combat ne devient plus la MB mais les souffrances qui l'ont mises en route. Je dois proposer à mon cerveau (primaire ou archaïque) d'autres outils que la MB et l'addiction qui se sont installés en moi pour vivre avec ces souffrances. Je ne parlerai donc plus de guerre contre ma MB mais de recherche de méthodes pour refermer les cicatrices profondes de mon passé. Et la une psychothérapie s'impose. Je ferme donc le sujet "Je déclare la guerre à la MB" pour en ouvrir un nouveau que j'appelle désormais "Mercure oh Chrome ! ". On se retrouve donc la bas ... Fred<b../../../strong>
incroyable ce que l'ego peut mentir pour avoir sa dose ! "et si je devenais impuissant en ne me masturbant plus! " c'est avec de telles idées qu'on se vautre dans la rechute !la vérité est ce qu'est c'est juste le contraire: on devient beaucoup plus puissant mais la puissance dépasse la sexualité.la proximité de la mort stimule par réflexe la zone sexuelle, les pendus éjaculent. plus on est faible et plus on perd son énergie facilement. plus on est fort plus on l'économise.les riches s'enrichissent et les pauvres s'appauvrissent c'est vrai même en sexualité.ne pas être excité à tout bout de champ, c'est ça la vraie puissance.à mon avis.
Je te remercie de me rassurer Fritz, mais je pense être OK avec toi à 100%. De plus, ce genre de pensée est une autoroute ouvert vers la rechute ... Je ne suis pas passé au péage cette fois ci !! Je n'ai pas rechuté. près de 3 semaines d'abstinence totale. Je commence à y croire un peu.
Jour 22Toujours pas de MB. Je tiens bon. Je suis toujours dans l'état de manque de relation avec une femme mais mon ressenti évolue. Je me suis enlevé l'idée d'aller voir une professionnelle et me dis que j'attendrai une vraie rencontre. Le fait que Karin m'ait avoué qu'elle n'a plus de désir pour moi est un coup d'épée dans mon ventre et signifie certainement qu'elle n'a plus d'amour pour moi. Je prend les choses si elles se présentent à moi de cette façon et me dis que c'est certainement un signe de la vie et que je dois le comprendre plutôt que de me braquer et de paniquer quand à son absence. Cela m'a permis de prendre conscience de ma dépendance affective et surtout qu'il est peut être temps que je soigne cette dépendance affective avec un psy. Je me lance dans le recherche d'un thérapeute ce matin.
Le matin est toujours la période la plus difficile, mais je ne me caresse plus. Je fume ma cigarette après mon café et me met au travail. J'ai l'idée de créer un DASA sur Bordeaux dans quelques temps,mais avant,je dois "faire mes preuves" en tenant au moins trois mois. A suivre ... encore
Jour 23 : Hier soir Karine et moi avons parlé (sur MSN, certe mais parlé quand même). Je lui ai dit à quel point elle comptait pour moi et elle m'a dit ma même chose. Je la crois et pense que nos blessures nous ont empêché de nous aimer réellement. La question est maintenant de savoir si nos blessures ont barré la route à un amour que nous avons vraiment l'un pour l'autre ou bien si nos blessures nous ont mis l'un et l'autre dans un état de dépendance affective qui nous font croire à l'amour.. J'ai trouvé un psy et je commence une thérapie la semaine prochaine pour tenter de répondre à cette question. Fritz me disait : "d'autre part tu expliques très bien quelles sont les difficultés de ta compagne; face à ce tableau la conclusion s'impose: elle n'est pas en mesure de t'aider, car elle n'est pas non plus en mesure de s'aider soi-même. il faut tout attendre de toi et rien d'elle, cela me parait plus sage, et c'est le meilleur moyen de l'aider elle par la suite"Je commence à comprendre cette phrase et sais que elle et moi devons nous soigner mais individuellement. Cette phrase prend tout son sens aujourd'hui pour moi. Je ne lâche pas. Je suis a 3 semaines et je n'ai pas rechuté d'aucune façon. Ni MB, ni pn, et l'idée d'aller voir une "professionnelle" m'ait passé. J'espère de tout mon coeur que Karine et moi allons réussir à nous aimer, mais seul l'avenir et le temps le dira. Il se peut que je passe par des moments encore très difficiles car le sevrage ne fait que vraiment commencer ... mais je commence a y croire aujourd'hui. Les effets commencent à se faire sentir. Lucidité d'esprit, disponibilité, ouverture, propreté .. commencent à naître dans le nouvel être que je deviens... Il faut que je tienne encore.
Jour 24A deux pas de la rechute ... hier soir, après avoir passé 2 heures sur un montage et après avoir parlé sur fb avec Karine ou elle m'expliquait qu'elle voulait partir le we pour prendre du recul, qu'elle n'avait pas de désir pour moi malgré son "amour", qu'elle avait besoin de temps pour savoir si elle m'aimait vraiment, ect ... ... bref je comprend plus rien. Je ne sais pourquoi, mais j'ai ouvert une image et j'ai commencé à me masturber ... Je sentais que ça montait très très fort. 45 secondes après, j'ai éteins vite fait mon ordinateur et suis allé me coucher. A peine quelques heures après avoir écris "je commence à y croire", voilà que j'étais prêt a retomber dans le grand trou noir. Il faut vraiment être très vigilant. Le démon est toujours là, a l'affut, toujours prêt.. Cela me rappelle que je dois rester humble et jamais crier victoire.
Ca montre nos misères même lorsqu'on se sent en sécurité, nous ne le sommes jamais vraiment, tu le dis toi même, tu commencais à y croire, mais l'ennemi rôde tout autour, prêt à profiter de nos moindres faiblesses pour nous tomber dessus.Ne pense plus à cette affaire avec Karine pour le moment, recentre toi sur ton sevrage, à chaque jour suffit sa peine.
Oui Julien, je sais qu'il faut que je me détache de cette histoire avec Karine et que je lui laisse le temps nécessaire pour faire le point, mais depuis un mois aucun rapport, aucune mb, alors que j'étais un "boulimique" de sexe .. Alors la femme me manque vraiment. J'ai trop envie d'avoir une relation ... Va falloir que je me trouve une femme d'ici peu sans quoi, je risque de péter un câble !!
Et oui je te comprend, ton envie de femme est normale.
Elle est belle, tu sais, la femme!
Il n'est rien de plus beau au monde.
L'homme possède la pensée et la force. Mais la femme! Sa pensée est un parfum, son contact est caresse de fleurs. Sa grâce est un vin enivrant, sa faiblesse est comme un écheveau de soie ou les boucles frisées d'un bébé entre les mains de l'homme. Sa caresse est une force qui se communique à la nôtre et l'enflamme. La souffrance disparaît, et la fatigue, et les soucis quand il se pose auprès d'une femme. Elle est entre nos bras comme un bouquet de fleurs.
Jour 24Ce soir , j'ai vu Karine et surtout ressenti son indifférence à mon égard. Je suis rentré chez moi et j'ai craqué, j'ai pleuré longtemps. Ce n'est peut être pas du fait ce cette indifférence mais du fait des blessures qui remontent en surface du fait de mon sevrage. Je vais tenter d'élucider cela avec le psy. Dans tous les cas, je peux vous dire que ma troisième semaine s'est terminée en saignant de l'intérieur. Les larmes ont coulées. Je tiens bon et ne me masturberai pas ce soir.
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