Dépendance sexuelle

Version complète : Le parcours de Bruno
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"... Quand même moins grave"... Voilà comme on est ancré sur ses idées, et on a du mal à voir au-delà que le bout de son nombril...Va dire à quelqu'un qui est boulimique au dernier degré, qui en est devenu diabétique avec danger de mort permanent, et qui n'a pas le problème de la compulsion sexuelle, que ton troubles est "plus grave" que le sien...Certes, ce que décrit Bruno ne paraît pas dans la façon dont il en parle le mettre en danger de mort, mais les conséquences de l'addiction au sucre sont tout aussi réelles et néfastes qu'à autre chose...On lit ici-même parfois des inscrits qui proposent ou se proposent de remplacer l'addiction qui les amène ici, par une autre qui serait "moins grave" ... Mais une fois que cette nouvelle dépendance prendrait le pas sur la vie du sujet,sa moindre gravité risquerait bien de revêtir l'aspect de la plus grande toxicité...

Encore l'égo qui parle...

Merci Cielazur ! En fait, mon problème avec le sucre, ou plutôt certains types d'aliments sucrés (car je n'ai pas ce problème avec les fruits par exemple), c'est que je tombe vite dans une logique de no-limit. J'en consomme comme quand je consommais de l'alcool. Un biscuit ne suffit pas. Quand je suis stressé, j'ai envie de sucre, mais aussi de gras. Me remplir pour aller vite. Même avec un verre d'eau, je peux ne pas être sobre. Cela m'avait surpris la première fois que j'avais entendu un membre des Alcooliques anonymes dire, qu'il commençait à être sobre car commençait à ne plus boire son verre d'eau d'un trait. Mais c'est tout le problème de l'excès, du No Limit qui caractérise mes dépendances. Il ne me suffit pas d'être abstinent, mais de devenir sobre. Sur le plan de la dépendance sexuelle, je vais bien. C'est surprenant, j'ai remarqué que spontanément, des mots, qui ont rapport avec ma conso de sexe ou des fantasmes me viennent à l'esprit, comme des flashs. Je ne m'y accroche pas, mais je me dis que la maladie est quand même très sournoise. J'ai aussi eu l'image d'une rencontre avec un mec, ainsi que le souvenir d'une conversation téléphonique avec une prostituée, qui me sont venus à l'esprit. Cela ne dure pas longtemps, mais cela est la preuve que celui qui, en moi, veut consommer existe encore et que je ne dois pas l'oublier. Bon courage tout le monde ! 
Bon je réfléchirais à tout ça. C'est vrai que les adictions qui ne nous concerne pas nous paraissent futiles et que tout comportement excessif est dangeureux. Meme quelqu'un accros à l'eau finirait pas exploser. Je comprends ce que Mondom à voulu me dire.  Tout est question d'équilibre. Bon j'espere que tu n'es pas accros au sucre Bruno et que tu en es au stade ou tu peux te freiner sans arreter completement! Ou alors la solution c'est de devenir accros au sport (oui mais sans aller jusqu'à le crise cardiaque!) de façon a contrebalancer les effets du sucre.  Merci aux deux piliers (parmis quelques autres) du forum de bien vouloir participer a cette conversation sucrée ( qui différe un peu des échanges salés!) Bon courage également a tout le monde ! Tenez FERME
Je suis en vacances. Je vais avoir un accès très restreint au net. Les participants à qui j'ai donné mon tel, peuvent bien sûr appeler. Bon courage tout le monde !
Bonnes vacances . prends bien soin de toi. amitiés.
Bonsoir tout le monde. Je suis de retour après trois semaines de vacances qui m'ont été bien utiles. 3 semaines éloigné de tout ordinateur et de toute connexion Internet, cela fait du bien !J'ai 88 jours de sobriété aujourd'hui. La luxure a été très présente dans mon esprit ces derniers jours, à travers des souvenirs de rencontres, pour m'inviter à y replonger tout entier. Des moments de stress et de colère ont été propices à cela. Mais je me rend compte ausi que la maladie manifeste sa présence à n'importe quel moment. Avec le temps, l'obsession se dissipe mais comme le disent des SA, je ne suis qu'à une pensée de la rechute. La prière m'a beaucoup aidé pour me reconnecter à l'essentiel et me détacher de la luxure. C'est un entraînement quotidien mais ô combien libérateur pour moi. Aujourd'hui, je vais bien et je n'ai pas envie de consommer. C'est le plus important.Je vois que beaucoup de choses ont été publiées sur le forum. Je vais essayer de lire tout cela. Bon courage tout le monde. 
Bonsoir Bruno, c'est bien de te voir comme ça. J'ai l'impression que l'on est pas mal à retrouver une nouvelle vie sans ordi et sans internet. Il ne faut le mettre au placard mais l'utiliser avec modération. Car ce forum est une chose très positive d'internet.
Cela fait trois mois que j'ai repris le sevrage. Un 90e jour de sobriété que je vis comme un encouragement.Ces derniers jours, hier soir compris, cela n'a pas été simple. Je suis de nouveau seul chez moi, ma femme étant en déplacement. Des envies de consulter des annonces de prostituées, des fantasmes me sont de nouveau venus à l'esprit. Je suis confronté à la frustration et je peux me rendre compte qu'il n'est suffisant de vouloir arrêter. Je constate à quel point j'ai utilisé ma dépendance comme la réponse à mon refus infantile de la frustration. Le porno et la prostitution, c'est quand même s'inscrire dans l'idée que l'on peut avoir tout ce que l'on veut pour son plaisir, rejoignant cette conception archaïque considérant la femme comme son esclave. C'est aussi pour ça que je parle ici de mes difficultés avec le sucre et l'alimentation : beaucoup de forces en moi semblent tournées vers le refus de la frustration de plaisir égoïste.Pourtant, tout cela est tellement étranger aux valeurs humaines que je me suis donnée. L'exploitation de la femme dans la prostitution et le porno sont contraires à mon éthiques et pourtant une partie de moi est prête à battre tout cela en brèche pour sombrer dans cet enfer. Je me rendais compte hier soir qu'une partie de moi, celle qui veut consommer, va quêter le plaisir dans bien des fantasmes tordus que je n'évoquerai pas ici, qui sont pourtant en contradiction avec ce que je pense. Cela met un coup à son orgueil de savoir que l'on est aussi cela. Cela m'aide aussi à comprendre que je suis impuissant face à ma maladie. Que cet aspect tordu de moi-même est l'expression de ma maladie. Le plus dangereux est peut-être de m'illusionner sur le fait que je peux l'éliminer en espérant devenir quelqu'un de parfait. Les rechutes sont d'abord une école de l'humilité et me disent que je dois vivre avec la maladie. Je peux juste essayer de m'abstenir d'obéir à ses exigences pulsionnelles, essayer de me faire aider et de m'en remettre aux valeurs spirituelles dont j'ai également été le destinataire. Car aujourd'hui, j'ai le choix. Il y a autre chose que la conso. Je peux vivre avec la maladie et je sais que les difficultés d'une journée ne seront sans doute pas celles du lendemain. Tout passe, même l'obsession. Un jour à la fois, j'essaye de ne pas retomber dans la misère morale et spirituelle et de poursuivre mon rétablissement, et c'est bien cela le principal. Bon courage tout le monde. 
Bonjour tout le monde. Cela fait 96 jours que je suis sobre de sexe. J'ai décidé également de renforcer ma vigilance sur plusieurs points car j'ai été quelque peu mis en danger tout récemment. Ce samedi, je suis venu travailler à mon bureau pour finir un boulot. Devant m'absenter ce lundi matin, je ne voulais mettre mes collègues dans l'embarras. Le problème, c'est que je me suis retrouvé seul au bureau, avec un ordi et Internet. Résultat, les envies de consommer (notamment de retourner voir des annonces d'escorts et de rencontres sexe) ont été très présente et insistantes. Je me suis dépêché de finir mon boulot pour me barrer vite fait, mais je me suis senti destabilisé. J'ai téléphoné à un SA. Pour lui aussi, je me suis mis en danger en allant ainsi près de la gueule du loup. J'ai décidé de ne plus aller seul au boulot.De même que j'ai décidé de changer une fois encore mon trajet pour aller au boulot, passant trop près (je suis piéton) d'un lycée où il y a beaucoup de jeunes filles. Mon regard est trop souvent attiré.Enfin,  je pense que je vais ouvrir un autre mail. Celui que j'ai actuellement est pollué par mes consos d'hier. J'ai réussi à me désabonner de la plupart des listes "sexe", mais je continue de recevoir des SPAMS m'invitant à me connecter ou à téléphoner à des numéros payants pour avoir un rendez-vous avec une fille. Pas moyen de me désabonner de cette liste. Si je n'ai pas consommé de sexe, ces derniers jours, je n'ai pas été sobre avec la bouffe et le café. Je témoigne de tout cela parce que je pense que la sobriété, pour moi, suppose un détachement très radical de mon mode de vie d'hier, en allant chercher y compris dans les endroits plus anodins. Mon parcours me permet d'avancer aussi parce que je suis régulièrement en contact avec un autre dépendant, et que j'utilise l'entraide. Bon courage tout le monde. 
salut bruno, moi je passe également tout les jours et même plusieurs fois par jour devant un lycée et il y a aussi beaucoup de joli fille, mais j ai choisi de ne pas changer de route, en faite je passe et si mes yeux s arrête sur une jolie fille alors tant mieux , si ce regard est sain, pourquoi je la regarde elle plutôt qu'une autre?? parcequ elle a du charme, elle a des beaux yeux... maintenant on nous interdit pas de regarder les filles et heureusement non.Ton sentiment je le connait et j ai eu le même notamment quandj avai encore une vision très négative de moi même voir monstrueuse, mais en se détachant de cette image et en revenant sur terre s autorise à nouveaux des choses normal de la vie.Maintenant j avoue que cette nouvelle façon de voir les choses a été un long travail personnel accouplé avec une longue période de sevrage, sans doute que celam a permi de voir plus clair!!

Bonne soiré bruno

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