Dépendance sexuelle

Version complète : Le parcours de Bruno
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Yannyann, pour ce qui est des tenues, en principe, mis à part des femmes, qui s'exhibent PIus que Ia moyenne, on ne Ies fabrique pas, eIIe sont vendues, pose toi juste Ies bonnes questions! Ia mise en vaIeur des atout féminins, ne date pas d'aujourd'hui, bien sur çà racourcit suivant Ies "modes" je dirais, et en étant une, je pense que mettre des décoIIetés, ou s'habiIIer pIus court, n'est pas systématiquement pour attirer Ie regard des hommes, çà en fait partie je pense mais c'est dans nos "coutumes" de pays "déveIoppé" , je n'ai pas changé personeIIement ma façon de m'habiIIer, dans mes différentes histoires de coupIe, mais je sens bien Ia différence Iorsque je sens Ie regard "du prédateur" depuis que je vis avec un dépendant, avant j'avais droit à , t'es bien comme çà,joIie ou autres termes sympas qui font pIaisir,,,, depuis(mais çà a changé ouf) çà décIenchait chez Iui une excitation je dirais, et je sentais une pression, c'est ceIa qui est différent, Ie comment perçoit "une aIIure" féminine, ou une tension, un regard pesant, qui est je t'assure, queIques fois presque dépIaisant avec des hommes que je ne connais pas(evidemment que j'ai du croiser queIques fois des "dépendants") iI m'est meme arrivé d'etre des fois presque agressive quand je sentais cette tension, je ne supportais pIus, maIgré des tenues "normaIes",En tous cas , Ia différence, je Ia fais, par "habitude!+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
effectivement, tout est dans la manière de regarder et tacher de ne pas avoir ce regard déformé par le porno et voir des choses là où il n'y en a pas. merci de ton avis[img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil43aa2319e5eb9.gif"[/img]
Cela prend un certain temps et pas mal de cogitation, mais on peut finir par comprendre qu'une fille qui met une jupe ne le fait pas pour se déguiser en salope ou faire naître le désir chez ceux dont elle croise le regard. Sinon elle arrêterait d'en porter tout de suite je pense. C'est qu'elle se sent bien comme ça, pour elle-même avant tout, et pas pour délivrer un message ou attirer le reproducteur. Si je mets un pantalon rouge par exemple, ce n'est pas parce que j'espère qu'il va attirer les regards des filles vers mon entrejambe et leur donner envie de se ruer sur moi.C'est parce que j'ai envie de mettre ce pantalon rouge.
Le "second regard", j'ai découvert cela avec les Sexoliques anonymes. C'est eux qui m'ont fait comprendre que je consommais bien avant même de cliquer sur un site ou de passer à l'acte sur le plan sexuel, physiquement j'entends, que ce soit par la masturbation ou une relation avec une autre personne. Je suis en train de lire le "Livre blanc" des SA. C'est formidable. je suis heureux d'avoir croisé cette fraternité. Tout s'éclaire pour moi.Je ne peux plus me permettre d'essayer de contrôler ce regard, comme je ne peux plus maîtriser l'alcool. La luxure peut y compris me faire croire que je regarde la beauté d'une femme alors qu'en réalité, inconsciemment, je la consomme,  je la "bois" par le regard. Lâcher ce regard, le porter ailleurs - "les dalles et les cheminées" dit un SA anglais - puis prier pour cette "proie" que j'ai été tenté de consommer, pour que al vie lui réserve tout ce que j'aimerai qu'elle me réserve en dehors de la luxure peut-être une manière de se laisser rééduquer.Aujourd'hui, en raison de la fatigue qui m'a gagnée ces derniers temps (heureusement, j'ai une semaine de congés), je me suis senti vulnérable. J'ai eu des souvenirs de rencontres et d'annonces qui me sont revenus à l'esprit. Je ne m'y suis pas accroché. J'ai fait de la sophro, j'ai prié et j'ai confié ces images à un autre sexolique. Ce soir, je vais bien.Bon courage tout le monde. 
"...Je ne peux plus me permettre d'essayer de contrôler ce regard..."effectivement, Bruno, c'st aussi pour moi le plus dur, plus dur -bizarrement!- que de ne pas cliquer sur les sites X, parce que dans le cas de la rue c'est constamment que nos regards "cherchent une proie"", surtout que les beaux jours arrivent...bon, mais je ne comprends pas ta phrase: tu renonces donc à tenter de corriger? On dirait que ce truc là c'est presque la base du sevrage! Son point de départ. mais je ne sais pas si on tous ce souci parce qu'on en parle guère.Moi, je me dis que: " cette femme que je regarde n'est pas qu'un morceau de chair et que je n'aimerais pas qu'elle me regarde à son tour comme un beef sur l'étal du boucher, la fourchette à la main!"bon, ca vaut ce que ça vaut! en fait, j'ai toujours dit que je respectais beaucoup la femme mais en fait c'est faux lorsqu'on la consomme "innocemment" de cette manière. Après , faut remonter loin dans l'histoire de la femme et à son asservissement récurrent à l'homme à pratiquement toutes les époques! le travail se situe aussi là! j'ai aussi remarqué que lorsque j'ai réusssi à ne pas céder à ce "second regard", l'image de la femme disparait aussitot de ma mémoire, comme si en fin de compte, ce désir là est très faible et facilement contournable!. 
Ce que tu fais, yannyann équivaut à peu près aux pensées ou aux prières que je réserve aux femmes que je croise pour que je n'y vois pas une proie et qu'il lui arrive le meilleur qu'il puisse y arriver. Mais ce qui est sûr c'est que je ne dois pas laisser le regard traîner sur elle. Sinon, les pensées malsaines ressurgissent. C'est comme pour l'alcool : ne pas me mettre en danger. J'évite les rues à prostituées, et en ce moment, comme je me sens vulnérable et que les tenues plus lègéres sont de nouveau de sortie, j'évite aussi les endroits où il y a trop de monde. Hier, en repartant chez moi, avec la fête de la musique, cette luxure était omniprésente. Comme elle s'ajoutait à l'alcool, mes deux principaux produits, je n'ai pas trop traîné ! Big Grin 
Bonjour tout le monde. Je poursuis ce post pour témoigner que je vais bien. Je n'ai pas envie de consommer et je commence à retrouver de la sobriété, même si des images, notamment de souvenirs de rencontres me testent parfois, très furtivement. Je n'oublie pas que je suis impuissant face à cela, et que je ne dois pas les combattre, ni m'y accrocher ne serait-ce que quelques minutes, mais les retourner en les confiant au Dieu que je conçois. Un film au ciné, une pub ainsi que le sujet d'un mail tendancieux reçu d'un site de rencontres dont je n'arrive pas à me désabonner m'ont mis mal à la fin du mois dernier, car j'ai, mentalement, émis l'hypothèse que je pourrais téléphoner (car les dealers mettent maintenant directement le numéro de la fille à contacter dans le sujet du mail). J'ai viré le mail, mais cela est demeuré dans mon esprit, car mine de rien, en émettant cette hypothèse, j'en ai repris en réalité "une goutte". Cela m'apprend aussi que je dois me préserver. Je pense que je vais devoir laisser tomber ce mail pour en ouvrir un nouveau.Je suis aussi abstinent d'anxiolytiques depuis 11 jours. Je vois un psy et un sexothérapeute sophrologue qui m'aident à comprendre certaines choses mais qui tous deux défendent la masturbation comme produit de substitution.ERn fait, je m'appuie beaucoup sur les réunions et le programme des groupes en 12 étapes. Je fais plusieurs réus par semaine (AA, NA, SA) et je suis de plus en plus convaincu que ma solution est là. Bon courage tout le monde.  
Bonjour tout le monde. Je poursuis ce post, pour dire à quel point j'ai retrouvé l'espoir avec ce mois de sobriété continue que j'ai atteint le 24 juillet dernier. Il y a un peu plus d'un mois, j'étais très mal. J'avais rechuté, poursuivi une longue descente dans la conso de sexe, entre les tchats, les rencontres, les prostituées (un peu de porno, quelques images hyper trash pour bien  me défoncer, mais le porno n'est plus aujourd'hui mon passage à l'acte primordial). Ma maladie m'a montré à quel point j'avais franchi un cap dans ma dépendance. Mon dernier passage à l'acte était tellement nul, je me demandais ce que je foutais là, guidé uniquement par la luxure et cette ivresse de l'excitation, alors qu'au fond de moi je ne prenais aucun plaisir.J'ai accepté ma défaite. La reddition doit être sans conditions ai-je appris des Alcooliques anonymes dont le programme est pour moi la source de vie et que j'essaye de pratiquer aujourd'hui avec les SA. J'ai remis en place les bases : je suis sexolique, je ne peux pas consommer de sexe un jour à la fois. Je sais que le moindre désir naissant chaque jour peut me mettre en danger. Récemment, j'ai eu quelques souvenirs des rechutes, comme pour essayer de me rattraper. C'est vrai que l'idée que je pourrais y retourner demeure. Je prie alors pour les personnes qui sont l'objet de ma convoitise, je demande à Dieu de me libérer du désir de consommer du sexe, et j'essaye ainsi, chaque jour, de me libérer de la luxure. Je parviens un peu plus à ne pas laisser le regard d'arrêter sur une fille dans la rue  pour éviter de la boire et risquer de reprendre le premier verre. J'évite tous les lieux dangereux, les personnes potentiellement toxiques qui continuent de consommer et pourraient me mettre en danger. Je vais en réunion AA, NA et SA, pour partager mais aussi pour aider le dépendant qui souffre encore, car le rétablissement spasse par des actes en direction des autres. J'essaye de ne plus consommer ma femme, mais de poser des actes d'amour, d'être dans le don. Je découvre petit à petit, un jour à la fois, que le sexe est quelque chose de facultatif alors qu'il a longtemps été au centre de ma vie. Merci à ce forum et à ses participants d'exister. 
Bonjour tout le monde. Cela fait 39 jours que je n'ai pas consommé de sexe. Je vais bien aujourd'hui, et je n'ai pas envie de consommer.Je me rends compte, en discutant avec d'autres dépendants et en partageant avec mon parrain SA, à quel point je n'étais pas conscient de l'ampleur de ma maladie jusqu'à il y a peu. Je pensais qu'il me suffisait de ne pas aller sur un site, ou de ne pas payer une prostituée, de ne pas passer à l'acte avec un homme, de ne pas me masturber etc...  Je dois être abstinent de toutes ces manifestations, bien sûr. Mais je sais aussi que la luxure commence à s'exprimer dans mes pensées, mes actes bien avant que je ne sois confronté au passage à l'acte. Regarder une fille, une affiche, avoir certaines pensées peut -être dangereux pour moi. L'image peut prendre une telle importance que je perds tout contrôle. C'est pourquoi, je dois me libérer de la luxure un jour à la fois, en ne gardant pas ces images pour moi mais en les partageant à quelqu'un qui connaît mon problème. Hier, je suis allé au cinéma. C'était une comédie, mais il y avait quelques scènes dangerueses. Une femme avec de la lingerie et une scène avec une prostituée. Ce qui pouvait réveiller ma luxure. C'est pourquoi je ne le garde pas avec moi. Bon courage tout le monde. 
Bonjour tout le monde.Je suis dans mon 46e jour de sobriété sexuelle, aujourd'hui. Je vais bien et je suis heureux de vivre sans être contraint d'assouvir mes pulsions sexuelles.Un fait d'actualité a réveillé la luxure qui est en moi ces dernières heures. Cela m'a fait repenser à des vidéos, des fantasmes. Il me faut le partager. Ce que fais ici. Je ne donne pas plus de détails, pour éviter de suggérer toute excitation chez quelqu'un. J'appellerai  aussi mon parrain pour ne pas garder ces images en tête. J'ai prié pour les personnes en cause dans ce fait d'actualité, victimes de la luxure, pour qu'elles trouvent le moyen d'en sortir.J'ai aussi rêvé que je rechutais, en revivant dans mon rêve un rapport que j'ai eu avec un homme, dans ma consommation. Je sais que le rêve peut-être un signal d'alerte mais aussi un rappel de là où je ne veux plus aller. Là encore, je me débarrasse de cette image en priant pour cet homme et en rendant cette image pour éviter qu'elle ne reste dans mon "stock" cérébral. Bon courage tout le monde. 
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