Dépendance sexuelle

Version complète : Le parcours de Bruno
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Moi aussi j'attends le "bon" lien avec impatience. Courage Bruno! Nous sommes là et nous t'écoutons avec attention!
http://dependance-liberte.over-blog.c../../../p>

Sur le blog de Bruno, date 1er mars, pour le moment c'est le premier article que tu y trouveras directement...

Cela fait quelques temps que je n'ai rien posté ici. Je concentre mes efforts sur l'aide psychologique ainsi que sur ma pratique spirituelle, pour retrouver le sens de la Création, au quotidien, plutôt que de me nourrir de ce qui détruit, et qui se situe très largement sur le web. À plus tard. Courage tout le monde.
Bonjour tout le monde. Je sors la tête de l'eau après m'être laissé isoler dans la dépression. Même si les deux psys que je fréquente m'aident beaucoup à me relancer et ne pas m'accrocher à la conso. Le problème, c'est que j'ai compartimenté cette conso, justement. L'alcool d'un côté avec une abstinence qui se maintient, et de l'autre d'autres produits, en croyant que je pouvais gérer mes angoisses moi-mêmes, en me faisant prescrire des médocs, par le généraliste (pas par le psy à qui je racontais ça après coup...) ou en usant de la masturbation et du sucre quand l'angoisse était trop forte. Je pouvais toujours me raconter que démarrer une masturbation n'était qu'un écart anodin, j'étais en réalité dans la conso, car de plus en plus, l'obsession de la rencontre réelle, a repointé son nez. L'orgueil, toujours l'orgueil...Je suis dépendant, je ne peux consommer la moindre goutte d'aucun produit. Je suis impuissant face aux produits. La seule chose que j'ai à faire, c'est de les poser. Je remet tout à plat. J'ai le désir d'arrêter la conso de tout ce qui est l'expression de ma maladie (alcool et autres produits modifiant le comportement, luxure, sucre°. Avec un psy, on travaille la confiance et la mise en place de mode de vie super comportementalistes pour se détacher de la conso. Le manque est là, mais il nest nécessaire de le traverser. J'écris (sur du vrai papier, avec un vrai stylo), ce qui permet de voir les émotions qu'il exprime, cette quête infantile de plaisir égocentrique, avec les peurs qu'il signifie, celle de manquer, de ne plus exister... J'ai la chance d''avoir la possibilité de revenir aux préceptes des fondateurs des AA : "90 jours, 90 réunions, 90 jours d'abstinence") puisque j'ai des réus d'AA, de SA, de NA sur Lille, Bruxelles et alentours.Bonnes 24 heures tout le monde. 
Courage tu est quelqu'un de bien.
Bis ! Courage !! 
 Merci pour ton témoignage qui m'ouvre les yeux sur mes dépendance également. Car tu as raison tout peut être dépendance, moyen d'oubli d'un mal être.Un exemple je suis au boulot et incroyable je suis devenu accro au jeux spider solitaire de WINDAUBE Smile je peux plus m'arrêter mais quand je fais cela qui n'est pas constructif je m'oublie. J'en ai conscience.Je peux chercher et me dire c'est bon je m'entraine à mieux manipuler la souris mais au fond de moi je que la manière donc je le fais est compulsif. Je n'ai pas su m'en passer ca me vide le cerveau je ne pense plus je pourrais prendre un livre ou dessiner non ca me demande de l'effort de la volonté et j'arrive pas et ca demande un acte de ma part POSER DES ACTES VOILA LA SOLUTION. Ma femme me dit souvent tu es un poisson tu ne sais pas t'arrêter mais elle n'a pas conscience que c'est une attitude de compulsif alors oui je suis malade, comme nous tous ici. MERCI DE M'AVOIR OUVERT LES YEUX UN PEU PLUS BRUNO Et JE PRIE POUR QUE TA PUISSANCE SUPERIEURE TE VIENNE EN AIDE AINSI QU'A MOI ET A NOS AUTRES AMIS EN SOUFFRANCE.

  BONNE 24 heures.

 ET QUE NOTRE PS NOUS DONNE L'APPUIE DE GOUTER AU MOINDRE PLAISIR QUE LA NATURE ET LES AUTRES HUMAINS NOUS OFFRE.

   

C'est rude de te lire bruno. J'ai tellement envie de te dire que "les origines de ces dépendances sont encore à trouver et alors la liberté reprendrait naturellement sa place dans ta vie comme dans celle de quiconque qui ne s'empêche pas de la goûter"... Et "on peut peut-être devenir accro à la liberté" pour rire...Mais à l'évidence, tu as déjà entendu ce discours maintes et maintes fois, tu as rencontré sans doute la moitié des psys de la terre, tu as essayé toutes les façons, mais tu n'as toujours pas trouvé ce qui te permettrait de fermer ce putain de robinet aux addictions... Je ne suis pas psy, j'ignore qi'l y a des troubles comme "borderline" ou "personnalité dépendante" qui caractérisent  ce que tu vis, j'ignore si pour certains une "pathologie" est plus lourde que pour d'autres, cela semble être pourtant le cas. S'être vautré dans les comportements et produits avec plus ou moins d'assiduité dans l'assuétude ne semble pas non plus être un critère pour mesurer ou caractériser la profondeur de la dépendance, puisque moi qui étais franchement bien enfoncé j'en suis sorti (certes il me manque les années de recul, mais je touche du bois... enfin je me comprends) en relativement peu de temps comparativement à celui que j'y ai perdu... Tu te retrouves en tous cas avec pour seule option de t'efforcer de résister et te tenir éloigné des dangers, qui pourtant sont à deux doigts de toi en permanence... L'alcool est partout et l'érotisme-porno aussi. Il doit y avoir une piste, un truc qui n'a pas encore été exploré... Mais comment trouver? Quelle chierie.

Je t'envoie dans tous les cas ma sympathie. Tu fais beaucoup pour la "communauté" des sexoliques, tu n'es pas le seul pour qui ce ne serait que justice que tu en bénéficies et en récoltes les fruits plus qu'à ton tour... Merci beaucoup.

Merci les amis. Cela fait du bien cette solidarité.Je vais bien aujourd'hui. J'applique à la lettre le programme quotidien mis en place avec un de mes psys, qui vise à me détacher du net et de l'ordi. J'ai changé mes parcours de déplacement, je vais en réu, je partage avec d'autres dépendants. J'essaye d'être dans l'honnêteté, de ne plus écouter ma volonté propre mais d'entretenir quotidiennement un rapport avec ma Puissance supérieure. D'après mon psy, le fond de l'angoisse affective que l'on a du mal à identifier, a sans doute des racines très profondes, archaïques, dit-il, nées avant même ma conscience, dans la plus petite enfance. Il y a cette peur de manquer, de ne plus exister, qui explique l'égocentrisme fondamental. Je suis prématuré et même un survivant ais-je appris. Peut-être l'angoisse vient-elle de là. 
Bon courage Bruno j'espère vraiment que tu arriveras vite au bout du tunnel.Te lire me fait réagir, et je me demande si en essayant de me débarrasser de mon sexolisme, je ne le remplace pas par une autre addiction. Je veux pouvoir chasser l'addiction de ma vie, et peut être qu'en t'ayant lu j'y arriverai sur tout les plans. Merci à toi et courage.
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