Dépendance sexuelle

Version complète : En quête de changement. (le Saint Graal)
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Merci pour vos soutiens qui me permettent de tenir,toujours dans le vide, je dors beaucoup envie de rien faire, seul le boulot me fait oublier mon mal être, au boulot pas le temps de penser en ce moment je fais pas grand choses.Ca doit être le retour de bâton mais j'ai des pensées vides, plus d'erection, des pulsions d mattage de cul remonte mais je tiens. Je joue avec le feu toujours.

   

Jouer avec le feu...As-tu commencé à comprendre ce qui sous-tend cette dépendance? Ce n'est pas à l'orgasme que tu es dépendant, Hibou. Ni même au sexe. C'est à l'excitation que tu te laisses te fabriquer. C'est ainsi qu'on en arrive à se MB devant des trucs dégueux et qui ne nous excitent pas, parce que c'est EN SOI qu'on fabrique et trouve l'excitation, et l'utilisation d'un support extérieur n'est qu'un artifice ou une justification...Alors tu rechutes en jouant avec le feu, même si tu ne "vas pas jusqu'au bout". La décharge neurochimique est la même, la fuite du réel est la même. Tu n'as en fait pas commencé ton sevrage, qui est le nécessaire exercice numéro 1 qui ouvre la voie à tous les autres pour décrocher et se libérer de sa prison mentale. Pourtant tu dois commencer à croire aux dégâts que tout cela fait en toi et dans ta vie. Du coup tes rechutes ou tes "jeu de feu" ne peuvent que te donner envie de fuir cette mauvaise chose, et donc alimentent ta dépendance qui sert justement à ça. Cercle vicieux. Vois-toi en dehors du cercle et pas à espérer en sortir?
Tant que tu joues avec le feu tu ne t'en détaches pas et tu ne peux pas aller mieux. On est impuissant devant ce truc, Hibou, c'est comme l'alcool. Jouer avec, c'est vouloir le maitriser, et, comme dans le foot avec les Allemands et les Italiens :-D à la fin c'est toujours les produits qui gagnent ! Luxure comme l'alcool ou le ressentiment : PAS UNE GOUTTE !En ce moment j'essaye d'alimenter mon esprit de tout ce qui est positif, de pensées de bien-être, d'avoir de la compassion pour les êtres qui m'entourent, de vouloir leur bien, comme on le suggère en EA.  
Une rechute.
Ah ben à force de jouer avec le feu, on finit par se brûler, c'est certain... Alors, décidé à ne plus te laisser avoir par tes pulsions ? Prêt à te remettre en selle ?Comme le rappelle Orroz, le côté positif d'une rechute après le sevrage, c'est qu'elle conforte dans la voie choisie. On sait que, raisonnablement, on ne peut revenir en arrière (ou alors on est maso à vie!) donc ça renforce la détermination et la volonté.Ce qui n'est pas une excuse pour que les coups de mou dégénèrent. On sait bien de quel côté ça ne plaisante pas quand on n'est plus un simple "usager récréatif" si tant est qu'on l'eut tété...

Mais si j'ai bien compris, c'est que tu n'en es pas encore là ("après le sevrage") ...ben c'est pas grave, maintenant tu sais par où commencer !

Je dors, je suis bloqué dans ma tête. Ça avance pas.
Je t'ai répondu sur un autre post.C'est la vérité d'aujourd'hui, Guy. Rien ne reste jamais en l'état. Courage à toi. 
Certes merci pour vos conseils, Je ne sais que c'est une question de volonté mais en ce moment je ne sais pas si je suis en dépression ou si c'est le contre coup du sevrage, je n'ai plus de gout à rien d'ailleurs je n'arrive plus depuis longtemps à faire les choses mêmes les plus basiques.Je sais que je n'ai pas le droit de me lamenter que ca n'est pas constructif mais c'est dure il y a des souffrances certes plus fortes que la mienne mais ca participe à me réduire mon estime, je ne sais pas je passe du soleil à la pluie. Avec ma phobie, de l'évitement je ne sais pas trop ou j'en suis et cela nuit à mon entourage. Merci pour votre écoute.

 

bonjour, Juste pour déposer 2 rechutes cette nuit au boulot et maintenant après mon réveil, seul à la maison ma pulsion incontrôlable. J'essaye d'analyser mais je crois que je suis une personne qui se met trop de pression sur la tête en fait je passe ma vie à penser ce que les personnes vont penser de moi, je ne m'accepte pas.Je sais que je ne peux pas contrôler ce qui m'entoure mais cela m'angoisse le regard des autres, les reflexions que peu me faire ma femme, mes proches et mêmes des relation de travail, le buraliste, le voisin.C'est absurde mai je n'arrive pas à lâcher prise sur ça en fait je ne vis pas. Je me sens vide et sans valeur.C'est comme demander de l'aide à ma Puissance supérieure, j'en suis incapable je deviens un témoin un spectateur de la vie, ce n'est pas pour me lamenter mais franchement, j'en ai marre de moi. Après ma réunion EA de vendredi, j'avais pris conscience de certaines choses une culpabilité que je m'étais mise sur la conscience dans mon enfance.Aucune raison d'être mâle, hier une journée formidable avec les enfants et ma femme tournois de judo 2 petits champions 2 médailles d'or et une coupe.

J'en ai marre de tout gâcher par cette attitude destructive. J'ai même pas la force de trouver une issue pour l'instant le néant.

Citation : hibou_67 a écrit:J'en ai marre de tout gâcher par cette attitude destructive. J'ai même pas la force de trouver une issue pour l'instant le néant.
meuh non si t'en avais marre (et marre d'en avoir marre) tu ferais une chose raisonnable : ne plus t'exposer au produit. Laisser tomber la compulsion.Là t'es juste en train de morfler parce que tu n'es plus motivé, donc dès que l' énergie se pointe, tu n'as d'autre solution pour gérer l'énergie que de la brûler directement dans la chaudière de la compulsion. Pas de bol, c'est comme si tu buvais 4 litres d'eau en te disant "c'est fait pour la semaine" : il faut boire tous les jours, et demain l'energie reviendra, et si tu ne fais pas d'autre choix, il faudra la brûler à nouveau. <!--[if gte mso 9]> Normal.dotm 0 0 1 364 2078 bv, 17 4 2551 12.0 0 false 21 18 pt 18 pt 0 0 false false false <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ascii-font-family:Cambria; mso-ascii-theme-font:minor-latin; mso-fareast-font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-theme-font:minor-fareast; mso-hansi-font-family:Cambria; mso-hansi-theme-font:minor-latin; mso-bidi-font-family:"Times New Roman"; mso-bidi-theme-font:minor-bidi;} </style> Orroz disait sur son site : 4/ Retrouvez le sens de la création. L'abstinence pour l'abstinence a de sérieuses limites. Ne pas confondre l'abstinence avec la guérison. L'abstinence est un outil au service de votre guérison. Mais « changer » n'est pas uniquement renoncer à sa compulsion, renoncer au « mal ». C'est surtout DEVELOPPER SA NOUVELLE PERSONNALITÉ, de nouvelles relations aux autres, se rendre utile, donner, c'est faire entrer en soi le »bien », actif par nature. Il est plus stimulant et plus vrai de concevoir son processus de guérison comme une croissance, une construction que comme une soustraction, une privation. La libération d'une dépendance n'est pas uniquement un renoncement, c'est une création. Lâcher un comportement compulsif est un premier pas vers une transformation globale de l'existence, un élargissement de nos capacités à être heureux. Ne restez pas oisif. Evitez le nombrilisme. Investissez-vous dans une activité valorisante et épanouissante. A travers elle vous retrouverez confiance en votre capacité à créer, à évoluer, à apporter du bonheur aux autres. Vous cesserez de vous considérer comme une victime ou un martyre, de vous apitoyer sur vous-même. Vous réapprendrez la responsabilité vis-à-vis de vous et des autres et découvrirez une dimension nouvelle de votre liberté. Remplacez les plaisirs destructeurs liés à votre compulsion par de nouveaux plaisirs équilibrants et bâtisseurs. Echangez les tentations qui abaissent contre des tentation qui élèvent. Il ne s'agit pas de morale mais simplement de se poser la question « Tel choix va t-il dans le sens du progrès et de l'épanouissement réels ou me fait-il retourner à la dépendance et à la souffrance? ». Se libérer d'une mauvaise image de soi ouvre les yeux sur d'autres perspectives. Apprenez à voir les qualités liées à votre faiblesse : ce qui jusqu'à aujourd'hui a expliqué votre addiction peut devenir un support à votre rétablissement de demain. Votre passage par la souffrance peut vous aider à mieux comprendre les autres.Votre hypersensibilité peut nourrir une communication en profondeur avec les autres. Votre recherche effrénée de sensation et d'absolu peut, une fois réorientée, nourrir un engagement courageux au service de causes humanistes qui auront besoin de votre énergie, votre quête d'un « ailleurs » jusque là opérée à travers la soif sexuelle et le fantasme peut se réinvestir dans la construction réelle d'un « ailleurs », d'une humanité meilleure et plus heureuse...etc. ça me parait essentiel.

Bon courage à toi pour aujourd'hui ! <!--EndFragment-->

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