Dépendance sexuelle

Version complète : En quête de changement. (le Saint Graal)
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bonjour tous; Me voici à nouveau sur le site après plus de 4 mois d'absence, niveau compulsion rien n'a vraiment changer. Je sais plus vraiment ou j'en suis,   Le vide, Je veux pas me plaindre car je mérite ce qui m'arrive, à 40 ans passé c'est un triste passif, je suis pas vraiment une pourriture mais je ne suis pas fiere de moi, je ne sais pas trop quoi dire je cherche un moyen d'avoir une vie saine mais ca marche pas  

Voilà merci.

Bonjour Hibou. Effectivement, rester 4 mois isolé, cela n'aide pas. Il existe un moyen de retrouver goût à la vie : c'est de ne pas alimenter la compulsion un jour à la fois. Car petit-à-petit, on parvient à s'en détacher.Mais ce qui est sans doute le plus important, c'est d'arrêter de croire que c'est une question de volonté, qu'on va "vaincre", qu'on va redevenir pur etc.. et autres fantasmes. La dépendance, c'est une maladie. Ce qui veut dire que l'on est pas coupable, et qu'il importe de cesser de culpabiliser. Cette énergie, autant l'utiliser à rester connecté avec d'autres dépendants (je redis comme le j'ai dit maintes et maintes fois que je suis dipo pour donner coordonnées en message privé) pour se servir de l'entraide, seule issue à mon avis,  pour vivre sans répondre aux injonctions de cette puissante, très puissante, maladie. Bon courage à toi. 
bon je suis tes conseils Bruno, je suis en vacances en ce moment mais j'essaie de ne pas rechuter.En plus j'essaie d'arreter le tabc c pas évident.Faut s'ouvrir, j'ai une image trop négative de moi
Lutter contre les pulsions :Pour moi, ne pas être seul, à la moindre pulsion sortir et prendre l'air ou s'adonner à d'autres activités. Pour le long terme je vais à des séances EA (émotif anonymes), je ne parles pas de mes convulsions masturbations. J'utilise la littérature. L'indulgence envers soit même et les autres, remercier la PS d'être en bonne santé.  La psychothérapie pour moi c'est plus problématique ayant déjà fait des analyses j'ai un peu une saturation, des fois je veux reprendre et des fois pas. J'ai actuellement 2 sevrages en cours : la masturbation compulsive et le tabac.  La pratique de ce sevrage tabac peut m'aider : par exemple aujourd'hui je suis sorti je n'ai pas acheter de cigarillos. C'est déjà une victoire. Merci. Guy
Salut Hibou.Super, si tu vas déjà en réunion  EA. Tu travailles donc le programme en 12 étapes. C'est essentiel, ça avant toute autre chose.Tu es malade, tu ne contrôles pas tes émotions, ni tes compulsions sexuelles. C'est la reconnaissance de cette impuissance qui peut, paradoxalement, te redonner de la force. À la moindre pulsion, à la moins dixième de seconde d'envie, le plus urgent est de demander de l'aide, d'abord à ta Puissance : "Je suis impuissant, mon Dieu, s'il te plait aide moi". Puis à d'autres dépendants, lire la littérature, sortir au frais etc...Si tu veux, on peut rester en contact. Je t'envoie un MP. Courage. 
bonjour; me voilà connecté à internet; dernière rechute 20 avril 2010 à 8h49.Avec en première intention assouvir mes pulsions compulsives. Les mauvaises habitudes ont la vie dure.oNON : mon reflexe ==> connexion au site : Grâce au site je dépose ce témoignage, j'ai résisté à la tentation de replonger.  La vie et mon estime de moi en sont renforcés. Merci à tous. Et courage, un jour à la fois.
Salut à tous, Je me pose des questions simples : Comment briser le cercle vicieux? Comment retrouver une meilleur estime de soit? Comment faire des choix et s'en tenir? Comment accepter les autres sans tomber dans la crise de nerf? JE suis en ce moment dans l'apitoiement, la plainte et le sentiment de gâchis.  Je ne fais pas grand chose de mes journées.Avec la quarantaine je n'ai ps vu le temps passer. D'aucun diront 40 se n'est pas si vieux certe mais en ce moment j'ai pas le moral.Je me suis toujours fait beaucoup de souci pour les autres et moi, j'ai toujours angoissé sur les problème. En ce moment je commence à lacher prise mais je vis une vie qui ne m'apporte pas de joie, si je quitte tout ça j'ai peur de faire du mal à ma femme mes enfants.En fait c a toujours été le problème, j'ai vécu avec ma mère et j'avais toujours envie de me libérer du nid famillial.Mais sans passer à l'acte, j'ai connu ma future femme et c'est grace à elle que j'ai quitté le nid de maman. Mais pour tomber dans le nid avec ma future femme. En fait j'ai le sentiment d'être un gamin qui n'a jamais pris sa vie en main et à laisser faire les choses.Cela joue sur mon moral et mon estime de moi. Merci.  PS toujours pas de rechute.

    

Avoir sans cesse le sentiment que l'on n'est pas à sa place, que l'on serait mieux ailleurs et ceci dans une répétition permanente... Ce sentiment de "non liberté" que tu décris et qui semble te pousser à vouloir fuir ce que tu vis... C'est typique de la dépendance affective tout ça et si tu ne te fais pas aider, tu n'en sortiras pas...Une question à te poser peut-être... quand tu as envie de partir mais que tu te sens prisonnier des autres (ta mère puis ta femme d'après ce que tu écris), qu'as-tu envie de fuire au juste... elles ou toi? Ne leur remets-tu pas sur le dos la responsabilité de TON besoin de fuite tout court? N'as-tu pas tendance à croire que ce sont les autres qui sont responsables de ton besoin d'être ailleurs et si tu étais ailleurs, n'aurais-tu pas envie encore d'être ailleurs? Comme si tu ne trouvais ta place nulle part?C'est peut-être en toi qu'il faut creuser pour trouver et identifier ce que tu cherches à fuir réellement, non? La question de ton rapport aux autres ne se posera qu'après...Je te lance ça comme ça parcequ'à moi, c'est ce que ça m'évoque, cette idée de n'être jamais bien là où on est tout en pensant que l'on serait mieux ailleurs et qui se répète toujours... Un peu comme une quête de l'impossible, une éternelle insatisfaction. Ca me donne l'impression que ce que l'on fuit nous suit toujours donc que, probablement, ce que l'on redoute et fuit est en nous tout simplement...Bon courage et tiens bonNina
 Bonjour hibou Ça me parle bien ce que tu dis-là. Et si, cet appel à autre chose, tu l'utilisais pour trouver des choses qui concrètement te permettrait de vivre du bien-être ? Bill, un des fondateur des AA, qui avait beaucoup travaillé sur lui, nous enseigne que le pire que nous devons redouter, c'est le ressentiment (et la colère) ainsi que l'apitoiement. C'est la ruine de l'âme ces enfermements spirituels. Reprends la prière de la sérénité (je te dis ça, car je sais que tu fréquentes une fraternité en 12 étapes) et regarde ce que tu peux changer dans ta vie pour aller bien et fais-le !Moi aussi, tu sais, j'alimente des projets dans ma tête sans passer à l'acte, car j'en suis encore, dans un certaine mesure, à avoir peur de quitter ma maman (puis ma femme) parce que j'ai peur de ma liberté. Je ne te dis bien sûr pas de quitter ta femme, mais de regarder ce que tu peux essayer de faire seul. Y'a-t-il des marges de manoeuvre dans ton couple ? L'an dernier, pendant les congés, comme ma femme travaillait, je suis parti quelques jours camper tout seul. J'osais même pas lui en parler avant, et c'est elle qui, au détour d'une conversation au cours duquel l'hypothèse fut évoquée, qui me l'a proposé. Au bout de trois jours, j'expérimentais le manque affectif, mais dans le même temps, la solitude choisie fait aussi du bien quelques fois.C'est important ce que tu mets à jour, là.  L'essentiel est de ne pas en faire un aliment pour apitoiement, mais de l'utiliser pour t'aider à vivre mieux. C'est possible tu sais. Je suis de tout coeur avec toi.Bon courage. 
Je suis assez d'accord avec Bruno, qui a dit qu'être en couple, ça devait être de tout faire ensembles au risque de s'étouffer l'un, l'autre?Je suis de celles qui encourage mon ami à partir seul et qui ne le culpabiliserai jamais pour ça! Quand il le fait (il part camper lui aussi), je l'aide dans ses prépartifs avec plaisir, pas pour l'assister, il n'en a pas besoin mais pour lui filer un vrai coup de main car les préparatifs pour partir sous cette forme sont parfois assez longs. Il n'a pas peur de me demander ça car il sait d'avance que pour moi, il n'y a pas de problèmes. L'inverse est vrai aussi. Là, il est parti 10 jours, moi je suis restée ici car taff et ça m'a fait du bien aussi. Il a compulsé, je le sais (il a emporté ce qu'il fallait pour le faire) et je le lui ai dit d'ailleurs. Ca l'a agacé mais il a quand même embarqué son disque dur "cul" avec lui. Paradoxalement, ça ne m'a pas bouffé mes vacances à moi mais ça a du lui bouffer un peu les siennes. Tant pis pour lui! Ca a juste "sapé" un peu nos retrouvailles car cette liberté qu'il a eu de le faire l'a poussé à consommer mais là, n'étant pas là pour contrôler, il ne peut rien me remettre sur le dos. J'espère qu'il a capté que s'il ne l'avait pas fait, il aurait été davantage heureux et impatient de me revoir, ça l'aura au moins aidé à avancer.A une époque, quand j'ai découvert et compris que dès qu'il est seul ici, il compulse à mort, je lui ai proposé de nous prendre chacun notre chez-soi et de ne partager que des moments souhaités ensembles. Les autres nous appartenant en propre. Cela m'aurait rendu ses sales habitudes plus supportables. Je le lui ai dit et proposé en toute honnêteté. C'est lui qui n'a pas voulu mais pas voulu du tout! A croire que ses compulsions sont fonctions de ma présence ou de mes absences et que ça l'arrange bien. De ce fait, j'en arrive à en porter la responsabilité puisque m'absenter quand il est là, lui donne le feu vert en quelque sorte. Aujourd'hui, je ne veux plus porter cela. Quand il est seul, loin d'ici, il porte cela tout seul et je crois que ça lui permet de se retrouver face à lui-même. C'est pas si mal.Mais si la compulsion n'était pas là, j'agirais de même, je le faisais déja avec mon ancien compagnon qui partait régulièrement en rando avec un pote et ça ne m'a jamais posé problème. Si chacun s'épanouit de son coté alors l'épanouissement à deux est possible. C'est bien plus sain que de s'interdire des chose au nom d'un "on fait tout ensembles" bien souvent non justifié à part pour entretenir une dépendance mutuelle qui, à moi, ne me semble pas saine du tout, très frustrante et crée les fondations d'une prison aussi encombrante qu'inutile et néfaste pour le couple.Bonne journée Nina
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