Dépendance sexuelle

Version complète : En quête de changement. (le Saint Graal)
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Le fait est que je n'ai gout à rien, me retrouver seul est pour moi insupportable je ne sais pas si c'est par culpabilité ou angoisse.La compulsion me permet semble-t-il de combler ce vide de mon existence.Je n'arrive pas à vivre me semble-t-il cela est ancré en moi,alors je meuble par la compulsion sexuelle, des films la radio. Par exemple j'ai toujours besoin d'un fond. 

Merci pour les conseils et remarques

Bonjour hibou. Oui, c'est tout à fait cela. Tu penses que seule la compulsion peut remplir ta vie et te "nourrir". Accepter cette maladie, accepter que tu es déprimé et que tu ne sais plus trop quoi faire, c'est la première étape. Après, il faut aussi essayer de ne pas nourrir la dépendance par ce qu'elle attend, afin de faire de la place pour autre chose. La déprime se nourrit de la compulsion (c'est ça le paradoxe : on s'autodétruit presque 'en toute connaissance de cause !) et la compulsion sexuelle est un produit très puissant. C'est pour cela que je tiens tant à m'en détacher. Quand j'ai arrêté de boire, je me souviens que je m'accrochais aux petits moments joyeux de la vie, notamment la nature qui s'exprimait autour de moi. C'est tout un mécanisme à enclencher : accepter sa maladie, son impuissance devant elle ; se dire qu'autre chose est possible et s'ouvrir sur cet autre chose, ouvrir son esprit. Courage à toi !   
bonjour, Je veux juste posé des paroles ou plutôt des souffrances : J'ai du mal a accepter que les choses m'échappent par exemple mon fils rencontre de réelles difficulté pour être serein : il a des difficultés relationnelles avec les autres niveau scolaire il a du mal a se concentrer ces notes sont très faibles. Je suis pratiquement tout le temps en conflit avec ma femme, je me sens incapable de lui répondre d'imposer mon point de vue que se soit sur l'éducation ou la vie de tout les jours. Nos rapports se transforment toujours en rapport de force et c'est toujours moi qui cède. J'en ressens une réelle frustration, je ne sais plus ou me mettre. Avec mon fils je perds patiente, hier soir j'ai essayé de lui faire réviser ces maths, il a un devoir aujourd'hui. J'ai perdu mon sang froid lorsqu'il n'a pas su répondre de manière correcte à un exercice. J'ai craqué j'ai d'abord commencer à le traiter de fainéant et après j'ai essayé de le raisonner mais je vois bien qu'il est mal à l'aise lorsque je veux l'aider.J'en ressens une souffrance une impuissance, j'ai un mal fou à gérer ces situations. Ça tourne sans cesse dans ma tête je ressasse. Je ne suis pas encore tombé dans la compulsion. Mais je me sens dans un vide sidéral, une boule au fond de la gorge quasi omniprésente.Je redoute l'avenir mais je suis incapable de vivre dans le présent sans cette souffrance.J'arrive pour l'instant à me persuader que la masturbation compulsive n'est pas une solution. Je me sens comme étranger au monde, comme enfermé dans mes souffrances que je n'arrive pas à expulser de moi.Je n'arrive même pas à faire une prière auprès de ma puissance supérieure.Je m'angoisse déjà pour l'avenir immédiat et plus lointain.Ce n'est que par ce forum que je peux exprimer ma souffrance. Je n'arrive pas à lâcher prise et à vivre l'instant présent. Je me sens accablé par mes souffrances et mon incapacité à les vivre. Merci de m'avoir écouter.

 

bonjour, J'ai lu une nouvelle dans laquelle l'autre disait avoir inventé une potion qui permettait de tuer tout idéal dans l'humain.Le problème c'est le ça(monde actuel), l'idéal du moi et le moi. L'idéale de la personne que je voudrais être est en conflit permanent avec ce que je suis.D'où frustration, compulsion et mal vivre.L'acceptation permet de sortir de cella et la potion peut être les cachets, la MC, drogue et autres...Pour fuir cette souffrance, cette impuissance.Prise de conscience permet de se rendre compte de cela mais après un travail on ne sait pas comment l'on sort de ce travail sur soit: Peur du changement de bousculer nos habitudes qui nous font tenir debout même avec une canne.

 

Je ne sais pas si tu te rappelles de ce petit dialogue lu sur un autre forum, et qui m'avait bien plu :"Je connais une jeune femme qui, chaque fois qu'elle est confrontée à des difficultés pense "je suis un samouraï, je peux l'affronter", et une autre qui dans le même cas pense quelque chose du genre " moi je ne peux pas me débrouiller toute seule parce que mes parents ne m'ont pas aimée", et je constate que la vie de la première est incomparablement plus riche que celle de l'autre. On pourrait se demander dans quelle mesure ces interprétations sont réalistes, mais c'est bien plus marrant de s'amuser soi-même à changer les siennes pour constater un changement énergétique intérieur immédiat! "-La deuxième, ce ne serait pas plutôt : "je ne veux pas me débrouiller seule parce que le manque et la blessure sont le centre de mon cri" ? Si elle parvenait à s'en sortir sans papa maman virtuels, ce serait s'avouer qu'elle pouvait vivre sans le soutien refusé... tout un manque qui s'écroule... ouah le trou à la place !"Je ne te dis pas qu'il faut te dévaloriser ta souffrance, puisque manifestement tu as bâti ton existence autour de son refus , mais comme tu constates que tu ne trouves pas en toi le levier pour y changer quelque chose, et que j'ai lu ailleurs que tu étais fâché contre ton psy qui t'avait dit quelque chose qui t'était resté coincé dedans, qu'est-ce que tu as comme possibilité de sortir de ton truc pour aujourd'hui ?
bonne questionpeut être un travail sur moi,  mais je ne sais pas, si je dois reprendre une psychanalyse. Mais le regard des gens m'est insupportable, je souffre de phobie sociale, mais paradoxalement la solitude me pèse.Actuellement je passe du bien être à la souffrance intérieure la plus douloureuse, mes relations avec mon entourage est devenu ingérable pour moi problème de couple avec mon fils. bref c'est pas la joie.

 

phobie sociale, trouble evitant, étiquette qui m'a été collé au front depuis plus de 20 ans..je ne veux pas faire ma rabat joie, ca nous reste toute notre vie, par contre, ca ce travail ;-)chaque fois que j'ai ressenti le besoin d'avoir de l'aide, d'aller voir un therapeute, c'est toujours ce qui fini par ressortir, ma difficulté dans le relationnel.. mais a le travailler, a vivre, ben on fait de gros progres [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif"[/img]maintenant, ma therapeute est devenu de par mon cheminement, pas mal plus une coach qu'une psy... c'est toujours un plaisir d'aller brasser les idées avec elle, on a des ses conversations des fois, autant on va creuser loin des fois, autant on rigole beaucoup..je sais pas si il y a dans ton coin des association de PS.. on est pas seul a vivre ca, et de partager nos trucs et astuces avec les autres est pas mal interressant [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d6422f04.gif"[/img]
On en revient toujours au même. L'impuissance à "gérer la maladie". Et donc, la nécessité d'accepter cela pour demander de l'aide et faire confiance à quelqu'un d'autre pour se sortir de cet état. La confiance cela peut-être à travailler avec les psys, mais l'étiquette psy n'est pas . La confiance, la foi, est surtout de l'ordre du spirituel. Tu travailles quelque chose de ce côté ? Courage  à toi. 
Meric pour les conseils,  Je viens de prendre un RDV avec un psy formé au Thérapie Comportementale et Cognitive. Pour faire déjà un travail sur l'immédiat et peut être si tout va bien poursuivre ma psychanalyse avec cette personne. Concerant ma puissance supérieure, je sui oin

 

J'ai zappé une partie de ma phrase. Je voulais dire que le psy n'est pas la recette miracle. Personnellement, je crois que la réponse à la puissance de la compulsion est d'abord d'ordre spirituelle. Tu es loin de ta PS, c'est ça que tu veux dire, hibou ?
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