Dépendance sexuelle

Version complète : Le parcours et le sevrage de libredesoimeme
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Voilà, je me suis enfin inscrit. J'ai découvert le site il y a déjà pratiquement 3 mois, mais je ne m'étais pas inscrit. A sa découverte, j'ai commencé un énième essai pour me libérer de ma dépendance à la pornographie par internet qui, comme tout le sait ici, ne mène nulle part. Après avoir lu en entier le site d'Orroz, j'avais débuté un  fichier personnel de suivi de mon sevrage et des rechutes que j'espérais ponctuelles et de plus en plus espacées dans le temps.

J'ai réussi à le tenir pendant 1 mois (jusqu'à fin juin) avec un sevrage maxi de 14 jours et 3 masturbations que "je m'étais autorisé", c'est à dire qui ne venait pas d'une pulsion instantanée  mais de quelque chose de plus organiser. Je me laissais une permission dans mon sevrage (ce qui était une erreur).Ma situation (en recherche d'emploi) fait que j'ai beaucoup de temps libre et pas assez de solllicitations de mon environnement. C'est à moi de le solliciter pour me relancer. Mais voilà la dépendance m'empêche de faire le nécessaire pour pouvoir le solliciter en position idéale. Elle joue sur mon estime de moi, ma capacité à me concentrer, à m'organiser, à assumer les tâches nécessaires, mais aussi et surtout le rythme qu'il faut donner à cette démarche de recherhce d'emploi si on ne veut pas tomber plus bas !!! Au moment du dernier essai de sevrage, c'est là où j'étais le plus actif et que je rencontrais le plus de gens. J'arrivais à ne pas replonger grâce qu contact, au fait que j'ai l'esprit occupé à autre chose, cette autre chose devenant ma source de dopamine. Mais voilà mon sevrage s'est effondré et j'ai de nouveau passé un cap dans la dépendance. IL Y A DONC URGENCE.Je ne souhaite pas que mes messages soient des romans trop long. J'aborderais dans le suivant à la fois mon suivi, mon histoire, et les causes probables, les autres semis dépendances, mon manque de confiance... 

Merci au créateur du forum, et je prie que j'ai la patience et l'abnégation nécessaire pour me guérir de cette dépendance.

bon courage, tu vas y arriver . tu es sur la bonne voie. jour après jour nous gagnerons notre combat face à la luxure.
J'ai écrit deux réponses assez longue aujourd'hui sur le forum. Elle parle de moi et du chemin parcouru. Ce sera mon mot d'aujourd'hui pour mes première 24h de sevrage.LIEN BRISÉ

LIEN BRISÉ  Merci à ceux qui auront la patience de me soutenir pendant ce combat de longue haleine.

 Bonne soirée

Voilà 72h que je tiens. Cela commence à être dur. Ce matin, le réveil a vraiment été difficile. J'ai fait le choix de ne pas aller vers ma compagne pour assouvir une pulsion. Je ne veux pas que ça se passe comme ça. Hier soir en face de mon PC aussi cela a été dur. J'ai pour l'instant fait le choix de ne pas installer de contrôle parental. Internet n'est pas une cause, c'est juste un moyen. J'espère avoir la force d'esprit pour tenir comme ça.  Le moral reste assez haut et les enseignements de ce site m'ont aidés plusieurs fois à détourner mon esprit et à retrouver un vrai horizon.

On rentre dans la partie un peu plus difficile mais la rechute arrive fréquemment au bout de 2 à 3 semaines.

Je te dirais que depuis que j'ai réalisé mon premier mois, je me dis que je dois poursuivre...et oui il y a des tentations...oui des pieds dans le cadre de porte de la pulsion...et oui des rétractations...Mais il y a surtout tous ce positif, ces sentiments de lucidité et des sentiments vécus pour vraie sans adiction...Cibler les sentiments qui pousse un acte compulsif...c'est cela qui est difficile...Exemple la déception ou le sentiment d'être jugé ou critiqué...Ou meme le sentiment de j'ai droit à ma récompense ma félicitation...personel à moi...L'auto justification en fait...peut-importe le nombre de rechute...c'est ce que tu va en faire...et en ressortir...Et aussi...dis toi que peut importe si tu as des MB permises ou pas...si pour l'instant c'est ta victoire...alors continue...et encourage toi...Personne n'a LA réponse...Mais sache être humble et voir cette démarche de sevrage comme une des étape nécessaire à la sobriété...la liberté. Mais ceci est un cheminement de vie pour nous...car rare serront ceux qui pourront dire...je n'ai plus aucun risque de rechute...Yessss je retourne chater avec des putes et ou je vais visionner un bon porno anal...Si tu me comprends...Certain disent que c'est une maladie incurable...maladie (je ne suis pas d'accord au sens premier), mais au figuratif...oui tel l'herpès que nous conservons toute notre vie...qui disparait et rapparait sans tropo de raison...stresse...angoisse...Alors oui c'est une maladie et l'accepter te donnera la vision et l'objectif de l'énergie à déployer pour arriver à un stade acceptable...Je t'encourage à trouver un psy, consulter d'autres forum, lire sur la dépendance affective et le narcisime (pervers narcisique) et le borderline..trouble de personalité limite...Et à rejoindre aussi un  groupe de discussion DASA, SA, AA, NA...pour faire un pas...un pas d'humilité...Et un ou deux bon psy...à voir en alternance pour 3 bonnes année...fréquences selon besoin..Un homme et une femme...Et aussi, une démarche d'ouverture progressive avec ta conjointe...parler de dépendance...affective...et autres...Et ensuite guérir et accepter la guérison lente et partiel...entretenir la gale qui soude peu à peu...ne pas la laisser s'infecter et devoir recomencer...toutes les analogies sont bonnes...à toi d'être créatif dans ta guérisonalexandreBravo, bienvenu et lâche pas. Lis beaucoup au début, situe toi sur le site...et regarde plusieurs post, codépendantes aussi...et des cheminements...des histoires de certain il y a 2-3-5 ans...pas drôle...salutation encore
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John Warsen m'avait prévenu. Le clic de trop est jamais loin. J'aurais peut être du revenir lire un peu plus le Forum et prendre le temps de réfléchir, de me protéger. Mais j'ai replongé de manière soft : matage d'image porno érotique sur internet pendant pas trop longtemps, pas de MB réel, juste se toucher un peu et avoir l'excitation qui monte.

 

C'est vendredi que les choses ont commencés à se gâter grave. Jeudi soir, j'étais chez mes parents. Mon père étant compulsif à un stade plus qu'avancé, je me savais entouré de matériel porno mais j'étais dans un état d'esprit tel, concernant a volonté de m'en sortir, complété  par l'identification de la situation comme à risque, que j'y ai pensé mais qu'il n'a pas été trop dur de résister. Et surtout la pensée n'a pas été omniprésente, juste passagère. Vendredi, j'ai eu une très bonne journée, une de ses journées optimistes ou tout va dans votre sens et que vous sentez que finalement le monde n'est pas si difficile à affronter. J'avais fait mes preuves lors de différentes activités sans aucune pensée ou envie. Malheureusement, le soir je me suis dit "Oh tu peux bien te permettre une récompense, aller mater un peu de cul".Là, je me suis repris, et n'y suis pas allé. J'ai tenu. Mais l'enseignement est que même quand tout va bien, l'addiction et la compulsion ne sont jamais loin. De même, l'envie n'a pas durée trop longtemps.

 

Samedi RAS, j'étais avec des amis. Dimanche, l'envie de craquer, la compulsion est revenu d'autant plus forte. Nous sommes allés à une piscine découverte. Et là, les pulsions et les envies sont montés d'une flèche dans cette ambiance où le but premier but est de se montrer. Je sentais que mes 5 jours de sevrage commençait à vaciller plus que sérieusement. Le soir, s'en vraiment m'en rendre compte j'ai ouvert sur le Web deux agrégateurs d'image porno et là je me suis ressaisi. La volonté de m'en sortir est revenu à la surface de ma conscience. J'ai fait le choix d'aller vers ma compagne, de sortir de mon isolement devant mon PC. On a eu un de ces moments tendres qui remplissent de bonheur une vie de couple.

Lundi, j'avais tenu ma semaine. Mais là contre coup. Notre situation commune n'est pas simple. Nous sommes tous les deux entrain d'essayer de nous relancer dans la vie, à la recherche d'un boulot. Alors il y a des moments, où la tension individuel et/ou celle du couple monte. A un moment ma compagne a quitté l'appart de façon brusque après un échange sans aucun sens pour moi. Je n'y ai en rien vu un problème, c'était peut être de son côté, un besoin de prendre l'air. Je me suis senti rejeté, et là j'ai compris que tout basculait. J'ai su que je rentrais dans un état d'esprit où il allait être difficile de résister. J'ai tenu un peu mais pas longtemps après je suis retombé dans un comportement dépendant. Regarder ces images m'a apaisé et calmé. La "séance" n'a pas durée longtemps. Mais ce matin, de façon mécanique j'étais reparti.

 

Ce qui m'a frappé, c'est le mécanisme de pensée qui s'est mis en place. Jeudi, je résistais car j'avais décidé, j'étais certain que cela n'allait rien m'apporter. Et hier, mon esprit a considéré que c'était autorisé, qu'il y avait permission. Le raisonnement a été celui-là : ce n'est pas "regarder du porno et prendre du bon temps qui est grave" mais c'est "la dépendance et la perte de liberté qui en découle qui est problématique". D'un coup la volonté de se sevrer de la pornographie avait disparu, celle avait dégénéré en la volonté de se sevrer de la dépendance. Comme si, dépendance à la pornographie ne faisait pas un tout dans mon cas. Dépendance et pornographie sont bien les liés, c'est ce qui forme ma maladie et mon comportement compulsif. Accepter l'un, revient à accepter que l'autre revienne.

 

Donc voilà, je redémarre mon sevrage avec plusieurs enseignements à ne pas oublier :

-  Je suis dans un tel conditionnement que je peux voir l'acte de mater du porno comme une récompense. Se faire plaisir ne fait pas de mal. J'ai donc pris conscience d'un des mécanismes qui peut me faire rechuter. J'en déduis qu'il faut que je me trouve plusieurs autres formes de récompense de n'importe quel type. Et surtout plusieurs pour éviter une accoutumance. Cela reste à faire. Heureusement, je ne fume pas et ne fait que très rarement des excès d'alcool. Je n'en consomme d'ailleurs pas régulièrement. Et à ma connaissance à part une dépendance à la glandouille sur internet et au suivi trop régulier des résultats sportifs, je n'ai qu'une dépendance à la pornographie.

- Le rejet des autres au sens large, réel, ressenti ou imaginé, est une des causes profondes. On en revient à un problème d'estime de soi. Le sentiment de rejet, même ponctuel, a été le déclencheur, probablement déclencheur minime car j'avais déjà plus ou moins basculé au regard de la fragilité affichée les jours d'avant.

- Le besoin d'installer un contrôle "parental", cela m'aidera dans un premier temps à ne pas retourner sur tous les sites dont je connais le nom par coeur, que mes doigts peuvent taper de façon intuitive sans réelle volonté.

 

Sinon, j'ai pris la décision d'aller voir un psy. Je vais passer au CMP le plus proche de chez moi, on verra ce qu'il en sortira.

 

Bon courage à tous, et merci au forum d'exister

Un nouveau message pour exprimer le calvaire que je vis aujourd'hui. Impossible de me motiver à faire ce que j'ai à faire. J'ai ce sentiment de manque, de vide qui m'habite, aucune estime de moi, je n'y arrive tout simplement pas. Je tourne en rond, perds mon temps, et je souffre. Je fais un effort constant pour ne pas retomber dans la pornographie depuis la rechute de ce matin et d'hier. Cet effort me tétanise pour le reste. Il faudrait que j'utilise mon PC mais je suis comme dans un autre monde, dans un état où je n'arrive pas à trouver le ressort qui va me donner de l'énergie. Voilà aussi pourquoi je suis arrivé sur le forum.Mon état de stress est intense mais je n'arrive pas à savoir comment m'en séparer. Je vais essayer de trouver quelques infos sur les Wiki. Je déteste ces journées ou je retombe à fond dans mes travers. Ces journées où ma raison n'arrive pas à reprendre le pas sur mon comportement, ces journées où je n'arrive pas à me relancer ? 

C'est juste une journée pourrie au niveau de l'agitation intérieure.Et je ne l'ai pas spécialement vue venir.

Tu devrais peut être t'éloigner de ton pc le temps de reprendre les choses en mains. Privilégier une ou des activités qui t'occupe l'esprit pour t'aider à évacuer. 
Merci Romain pour ce message.C'est en substance ce que j'ai fait hier soir. J'ai décidé de "lacher prise" par rapport aux taches que je devais gérer sur ordinateur et qui sont pourtant nécessaire pour ma recherche d'emploi. Je me suis installé avec bouquin sur un sujet qui m'intéressait, puis j'ai aidé ma compagne sur un des ses projets et suis allé respirer l'air extérieur.  Je viens de découvrir sur un autre post la procrastination : C'est bien un de mes maux. Je me demande d'ailleurs quels sont les mécanismes qui lient la procrastination à la dépendance à la pornographie. Dans les deux cas, le circuit de la récompense de la dopamine intervient, pour l'a procrastination, il parle de médicament stimulateur psychique ????

Le psychiatre/psychothérapeute se rapproche à grand pas.

Deuxième post de la journée sur mon parcours !!!Voilà, K9 est en place...C'est ma compagne qui a le mot de passe.Choix inévitable suite à la dernière rechute.

Nous venons de REdiscuter une nouvelle fois de ma dépendance et du nouvel engagement à la surmontée, et surtout de ce que j'essayais de mettre en place. En particulier, l'aide du forum !!! Elle m'a vu plusieurs fois écrire de long message et je lui cachais, ne souhaitant pas qu'elle connaisse le contenu de mes posts. Cela en devenait suspect. J'en ai aussi profité pour lui conseiller de se renseigner sur le sujet de dépendance et de la co-dépendance, après tout ce que j'ai lu, elle est probablement dépendante affective.Mais ce qui est certain, c'est qu'elle est co-dépendante avec tous les ravages que cela entraîne. JE SOUHAITE D'AILLEURS REMERCIER LES CO-DEPENDANTES QUI TEMOIGNENT. C'est grâce à elles/eux que j'ai pu aussi comprendre pas mal de choses et de mécanismes. Nous témoignerons peut être tous les deux prochainement sous des pseudos différents pour essayer de retrouver un équilibre. Je lui ai aussi annoncé ma décision d'aller voir un psy. Je vais aller au CMP le plus proche très prochainement.

 

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